

Club 44 | notre monde en tête-à-têtes
Club 44
Le Club 44 est un centre de débats et de conférences à la pointe de l'actualité.
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Nov 30, 2022 • 1h 47min
«Esprit Club 44» Le courage de la nuance | Jean Birnbaum
«Esprit Club 44»
Le courage de la nuance, ou comment résister à la brutalisation du débat, une conférence de Jean Birnbaum
La question de la nuance n’est pas pour Jean Birnbaum une question théorique. Elle s’impose comme une urgence à la fois intime et politique. Il constate, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les relations avec des proches, que les conversations ont tendance à se durcir, que le combat remplace le débat. Il est devenu de plus en plus difficile de faire droit à la complexité. Il voudrait donc faire une sorte de « câlin mélancolique » à des personnes comme lui, qui se reconnaissent dans cette formule d’Albert Camus : « nous étouffons parmi des gens qui pensent avoir absolument raison ». Car la fin des fins, c’est l’arrogance qui est impuissante, et c’est la nuance qui permet de tenir bon, de se tenir bien.
Rédacteur en chef du « Monde des Livres », Jean Birnbaum est l’auteur de plusieurs essais, notamment « Un silence religieux. La gauche face au djihadisme » (Ed. Seuil, 2016, Prix Aujourd’hui). Son dernier ouvrage, « Le Courage de la nuance », est paru chez Seuil en 2021.
Enregistrée au Club 44 le 11.11.2022

Nov 9, 2022 • 1h 47min
L’histoire a-t-elle un sens ? | Johann Chapoutot
L’histoire a-t-elle un sens ? Lire et vivre le temps | Une conférence de Johann Chapoutot
La question du sens hante les contemporains des 20e et 21e siècles, comme individus (le « sens de la vie ») et comme membres de grands collectifs (les nations, par exemple), pris dans les mutations et les cataclysmes de la modernité (industrialisation et urbanisation, conflits, catastrophe écologique…). Le « sens » s’est étiolé avec la disparition progressive des grands récits qui structuraient notre intelligence du temps qui passe - le providentialisme chrétien, dont le retrait a laissé un vide béant - mais aussi avec les échecs des religions politiques du 20e siècle, dont le fascisme, le nazisme et le stalinisme furent sans doute les plus puissantes. Que reste-t-il, désormais, pour donner sens ? La disparition des grands discours et des grands récits est-elle forcément un drame, ou bien une invitation, plutôt heureuse finalement, à nous interroger, de manière décisive, sur notre manière de lire et de vivre le temps ? Une pratique de l’histoire comme discipline scientifique et littéraire, comme partie intégrante des Humanités, nous offre peut-être une manière intelligente de nous tenir dans le devenir, de nous inscrire dans le vivant et d’habiter le monde en être pleinement humain.
Johann Chapoutot est professeur d’Histoire contemporaine à la Sorbonne (Sorbonne Université), titulaire de la chaire d’histoire des mondes germaniques et de la modernité occidentale. Auteur de dix ouvrages traduits dans quinze langues, il a vu son travail couronné par une dizaine de prix français et internationaux. On retiendra notamment « Le nazisme et l’antiquité » (Ed. PUF, 2008, rééd. 2012), « La loi du sang. Penser et agir en nazi » (Ed. Gallimard, 2014, rééd. 2020), « La révolution culturelle nazie » (Ed. Gallimard, 2017, rééd. 2022). Il a également publié « Le grand récit. Introduction à l’histoire de notre temps » (Ed. PUF, 2021) ainsi que « Les 100 mots de l’histoire » (Ed. PUF, Que Sais-Je, 2021).
En collaboration avec Payot Libraire.
Enregistrée le 3.11.2022 au Club 44

Nov 9, 2022 • 1h 47min
"Le Mage du Kremlin". Au cœur du pouvoir russe | Giuliano da Empoli
"Le Mage du Kremlin". Au cœur du pouvoir russe | Rencontre : Giuliano da Empoli interviewé par Manuela Salvi
Giuliano da Empoli reviendra intervient à notre tribune en écho à son ouvrage «Le Mage du Kremlin», qui a rencontré un grand succès public et médiatique depuis sa parution ce printemps. Le « mage du Kremlin », c’est l’énigmatique Vadim Baranov qui fut metteur en scène puis producteur d’émissions de télé-réalité avant de devenir l’éminence grise de Poutine, dit le Tsar. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu’à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre... Le récit brillant du politologue italo-suisse nous plonge au cœur du pouvoir russe, où courtisans et oligarques se livrent une guerre de tous les instants. Et où Vadim, devenu le principal spin doctor du régime, transforme un pays entier en un théâtre politique, où il n’est d’autre réalité que l’accomplissement des souhaits du Tsar. Mais Vadim n’est pas un ambitieux comme les autres : entraîné dans les arcanes de plus en plus sombres du système qu’il a contribué à construire, ce poète égaré parmi les loups fera tout pour s’en sortir. De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, en passant par les Jeux olympiques de Sotchi, «Le mage du Kremlin» est considéré comme le grand roman de la Russie contemporaine. Dévoilant les dessous de l’ère Poutine, il offre une sublime méditation sur le pouvoir.
Giuliano da Empoli, né en 1973 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain et conseiller politique italo-suisse. Il est le président de Volta, un think tank basé à Milan, et enseigne à Sciences-Po Paris.
Journaliste à la RTS, Manuela Salvi invite régulièrement les intellectuels qui forgent la pensée du temps présent dans l’émission «À voix haute».
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Enregistrée le 1.11.2022 au Club 44

Nov 9, 2022 • 1h 3min
«Ma Russie intime» | Dominique de Rivaz et Patrick Ferla
Le Club 44 est très honoré de présenter la première exposition de photographies de la créatrice Dominique de Rivaz mise à l’honneur cet automne par une vaste rétrospective organisée par la cinémathèque suisse. Les « petites gens » comme les nomme avec tendresse A. Tchekhov, la Russie des petites gens est celle du cœur de Dominique de Rivaz. La Russie des extrêmes est celle de son désir : la presqu’île de Kanine, au nord d’Arkhangelsk et l’enclave de Kaliningrad sur la Baltique… Les ouvrages dont sont extraits les images présentées au Club 44, « Kaliningrad, la petite Russie d’Europe » et « Les Hommes de sable de Choïna » ont vu le jour par amour : des mots qui, en cette année de guerre, résonnent tels une cloche fêlée.
À l’occasion du vernissage, Dominique de Rivaz converse longuement à la tribune du Club 44 avec le journaliste Patrick Ferla (18h15 – 19h30)
Licenciée ès Histoire et Littérature, Dominique de Rivaz participe en 1978, Super-8 au poing, à l’émission des télévisions francophones La Course autour du monde. Plutôt que le journalisme, elle choisit ensuite le cinéma : elle obtient en 2004 le Prix du cinéma suisse pour «Mein Name ist Bach». Elle amorce une œuvre littéraire, Douchinka, La Poussette, Rose Envy, et photographique, avec «Sans début ni fin – Le Chemin du Mur de Berlin», «Les Hommes de sable de Choïna«, »Kaliningrad,la petite Russie d’Europe». Depuis 2014 elle réalise des essais documentaires, «Élégie pour un phare» et «Un selfie avec Anton Tchekhov». Elle partage sa vie entre Berne et Berlin.
Patrick Ferla est journaliste et écrivain.
Enregistrée le 1.11.2022 au Club 44

Nov 9, 2022 • 1h 19min
À la rencontre des corps des autres vivants que nous | Estelle Zhong Mengual
À la rencontre des corps des autres vivants que nous. Rendre visible l’invisible des animaux et des plantes dans la peinture occidentale | Une conférence d'Estelle Zhong Mengual.
Dans les œuvres comme dans la vie, quand nous voyons des animaux et des plantes, nous n’avons accès qu’à leurs corps. C’est la seule part visible de leur être dans leur rencontre avec nous. Nous n’avons pas accès à ce que nous humains appelons leur intériorité, leur esprit : très simplement, nous ne pouvons pas leur parler. Cela peut conduire à une certaine frustration, au sentiment que l’important est ailleurs, et que l’on ne pourra jamais pleinement les rencontrer. Comment pourrons-nous jamais faire connaissance avec des êtres aussi différents de nous que le séquoia ou la tortue, si nous ne savons pas ce qu’il se passe à l’intérieur ? Mais le problème est-il bien formulé ? C’est ce que nous explorerons ensemble à travers un parcours dans l’art pictural occidental. Comment le corps visible des animaux et des plantes révèle-t-il leur part d’invisible, et comment les artistes tentent-ils de la restituer ?
Normalienne et titulaire d’un doctorat de Sciences Po Paris, Estelle Zhong Mengual est responsable de la chaire « Habiter le Paysage » aux Beaux-Arts de Paris et enseigne dans le Master d’Expérimentation en Art et Politique (SPEAP), créé par Bruno Latour, à Sciences Po Paris. Ses recherches actuelles portent sur les relations que l’art, passé et présent, entretient avec le monde vivant. Elle travaille notamment à l’élaboration d’une histoire environnementale de l’art, qui propose un nouveau régime d’attention à la représentation du vivant dans l’art, à partir des outils des humanités environnementales et des sciences naturelles les plus contemporaines. Elle est l’auteure de nombreux livres, dont «Apprendre à voir. Le point de vue du vivant» (Actes Sud, 2021), prix EcoloObs pour le meilleur essai en pensée environnementale de l’année 2021, et «Peindre au corps à corps. Les fleurs et Georgia O’Keeffe» (Actes Sud, 2022).
En partenariat avec le Lycée Blaise Cendrars et le Parc régional Chasseral.
Enregistrée le 23.10.2022 à l'Île Saint-Pierre.

Nov 9, 2022 • 1h 29min
Pourquoi des forêts en temps de détresse ? | Baptiste Morizot
Pourquoi des forêts en temps de détresse ? Un chemin privilégié pour changer de relation au vivant | Conférence de Baptiste Morizot
La forêt est un chemin privilégié pour changer de relation au vivant face à la crise écologique. L’écosystème forêt est vieux de plusieurs centaines de millions d’années. Dans sa trajectoire évolutive, la communauté du vivant a inventé ici une architecture riche et mobile, qui crée des habitats pour tous, depuis la canopée jusqu’aux alliances entre racines et champignons. La forêt est le milieu par excellence qui nous rappelle la condition souvent oubliée de notre être-au-monde : à savoir que nous ne sommes pas responsables de l’habitabilité de ce monde, mais que c’est la biosphère, en tant qu’architecture vivante plus ancienne que nous, qui rend la Terre habitable pour nous humains, nous vivants. C’est une part de ce qu’il faut apprendre pour faire face aux bouleversements écologiques à venir. Prendre au sérieux la forêt, la pratiquer, la défendre constituent une propédeutique pour d’autres relations au vivant.
Ecrivain et maître de conférences en philosophie à l’université d’Aix-Marseille, Baptiste Morizot est membre de l’IUF. Il est l’auteur de «Les Diplomates: cohabiter avec les loups sur une autre carte du vivant» (Ed. Wildproject, 2016) et, chez Actes Sud, dans la collection «Mondes sauvages», de «Sur la piste animale» (2018) et «Manières d’être vivant» (2020).
En partenariat avec le Lycée Blaise Cendrars et le Parc régional Chasseral.
Enregistrée le 23.10 sur l'Île Saint-Pierre (BE)

Nov 7, 2022 • 1h 25min
Pierre Rosanvallon avec le Lycée Blaise - Cendrars
Avant sa conférence au Club 44 le 18 octobre 2022, Pierre Rosanvallon a rencontré les élèves du Lycée Blaise-Cendrars à La Chaux-de-Fonds, avec lequel le Club 44 collabore régulièrement.
Pierre Rosanvallon est un historien et sociologue français. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la démocratie, du modèle politique français, sur le rôle de l’État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines. Le volet le plus important de son œuvre s’organise autour de l’étude de l’histoire intellectuelle de la démocratie en France. Il a notamment publié au Seuil «La Légitimité démocratique» (2008), «Le Parlement des invisibles» (2014), «Le Bon Gouvernement» (2015), «Notre Histoire intellectuelle et politique», 1968-2018 (2018) et «Les épreuves de la vie» (2021). Il occupe depuis 2001 la chaire d’histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France, tout en demeurant directeur d’études à l’EHESS.
Enregistrée le 18.10.2022 au Club 44

Nov 1, 2022 • 1h 55min
Une remise en cause de la vision occidentale de la mondialisation ? | Hubert Védrine
Une remise en cause de la vision occidentale de la mondialisation ? Une mondialisation fragmentée | Une conférence d'Hubert Védrine.
La conception occidentale - en particulier européenne - de la mondialisation est-elle remise en cause par les événements des dernières années : une politique chinoise de plus en plus nationaliste ; les nombreuses prises de conscience qu’a provoquées la pandémie ; la menace islamiste ; la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine, avec ses conséquences économiques, énergétiques et stratégiques ; et les contraintes de plus en plus vitales qu’impose le péril écologique ?
Dans ces conditions, comment les Européens peuvent-ils défendre au mieux et préserver leurs intérêts essentiels, leurs valeurs, leurs modes de vie, leur civilisation ? Et cela au moment même où de nombreuses démocraties ont à faire face à une virulente contestation interne, menée au nom des minorités, ou d’une revendication de démocratie directe ?
Hubert Védrine est un ancien homme politique et haut fonctionnaire français, licencié en histoire, et ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA). Après avoir été administrateur civil au Ministère de la Culture depuis 1974 à 1981, le Président François Mitterrand l’appelle en 1981 à l’Élysée comme conseiller diplomatique. Il devient porte-parole de l’Élysée en 1988 après la réélection de François Mitterrand, puis secrétaire général en 1991. Il le restera jusqu’en 1995 et assumera ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement de Lionel Jospin, de juin 1997 à mai 2002. Il siégea aussi à plusieurs reprises au Conseil d’ État comme maître des requêtes. Il anime depuis 2003 à Sciences Po un séminaire sur la perception des menaces dans les relations internationales. En 2020, il a été désigné par la France pour participer au groupe de personnalités chargé d’une réflexion sur l’OTAN en 2030.
Il est aussi le fondateur d’Hubert Védrine Conseil, une société de conseil spécialisée dans les problématiques internationales, économiques et géopolitiques et il préside actuellement l’Institut François Mitterrand.
En partenariat avec l’UBS et l’Association Industrielle et Patronale.
En collaboration avec la librairie La Méridienne.
Enregistrée le 15.10.2022 au Club 44

Oct 24, 2022 • 1h 22min
Festival vivant | Marco Martella
L’art perdu du regard, vers une poétique du jardinage
Une conférence de Marco Martella dans le cadre du FESTIVAL VIVANT, organisé par le Jardin botanique, le Club 44, Le Pommier – Théâtre et Centre Culturel Neuchâtelois et l’Université de Neuchâtel (Théâtre de la Connaissance).
Pour finir la saison en beauté, Le Pommier, Le Club 44, l’UniNE et le Jardin Botanique de Neuchâtel vous invitent dans le cadre idyllique du Jardin Botanique pour un festival autour du vivant du 24 au 26 juin 2022. Au programme : des spectacles d’arts vivants pour tous les âges, des balades conférences, des promenades sensibles, des tables rondes-brunchs, des ateliers pour petits et grands, dans une ambiance conviviale et champêtre.
Dans le cadre ce festival, l’historien des jardin, jardinier, écrivain aux pseudonymes multiples Marco Martella se prête au jeu de la conférence champêtre organisée chaque année par le Club 44 et le Jardin botanique.
Le 25 juin à 14h, il partagera une refléxion sur le lien indissociable unit l’homme au jardin, un lien qui s’est créé et recréé en fonction des demandes que les êtres humains ont adressées à la nature et qui a produit les différents styles qu’a connu l’art des jardins au fil des siècles.
Il se peut bien que la fonction principale du jardin soit, aujourd’hui, de nous rappeler que c’est en poètes, pour paraphraser un célèbre vers de Friedrich Hölderlin, que les hommes habitaient autrefois sur cette terre. De quelle manière ? Par exemple en nous permettant de réapprendre l’art du regard, que nous avons perdu, et la capacité à voir et nous émerveiller devant les manifestations de la nature. Ainsi, loin de considérer le jardin comme un « espace vert », il nous invite à expérimenter d’autres manières d’être vivants, il propose des modèles écologiques mais aussi philosophiques, poétiques voire politiques.
Enregistrée par le Club 44 au Jardin botanique de Neuchâtel, le 25.07.2022

Oct 19, 2022 • 1h 49min
«Les épreuves de la vie» | Pierre Rosanvallon
«Les épreuves de la vie», comprendre autrement nos sociétés | Une conférence de Pierre Rosanvallon
La vraie vie n’est pas dans les théories générales ou les moyennes statistiques. Le malaise démocratique contemporain ou les récents mouvements sociaux (comme les Gilets jaunes français) n’ont ainsi guère été éclairés par les études sur les structures globales des sociétés. Les nouvelles géographies des fractures politiques et la montée de la défiance en politique ont certes bien été documentés, mais la nature des attentes, des colères et des peurs dont elles dérivent n’ont au fond pas vraiment été déchiffrées.
Il s’agit donc d’ouvrir et de décrypter cette boîte noire. Pierre Rosanvallon propose pour cela de comprendre nos sociétés de façon dynamique à partir des épreuves auxquelles les individus sont confrontés au quotidien, analysant ainsi les émotions comme structurantes du monde social. Les individus ne se déterminent en effet plus seulement en fonction de leurs seuls intérêts objectifs.
Il distingue notamment dans cette perspective les épreuves du mépris, celles de l’injustice, des discriminations ou encore de l’incertitude. Une autre manière de saisir la dynamique des sociétés est ainsi ouverte. Elle permet de mieux saisir les ressorts des malaises contemporains et de comprendre la dynamique des sociétés à partir des communautés d’épreuves qui se forment ainsi.
Pierre Rosanvallon est un historien et sociologue français. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la démocratie, du modèle politique français, sur le rôle de l’État et la question de la justice sociale dans les sociétés contemporaines. Le volet le plus important de son œuvre s’organise autour de l’étude de l’histoire intellectuelle de la démocratie en France. Il a notamment publié au Seuil «La Légitimité démocratique» (2008), «Le Parlement des invisibles» (2014), «Le Bon Gouvernement» (2015), «Notre Histoire intellectuelle et politique», 1968-2018 (2018) et «Les épreuves de la vie» (2021). Il occupe depuis 2001 la chaire d’histoire moderne et contemporaine du politique au Collège de France, tout en demeurant directeur d’études à l’EHESS.
Enregistrée le 18.10.2022 au Club 44.