

La Maison de la Poésie
Maison de la Poésie Paris
La Maison de la Poésie de Paris est une scène de lectures, de rencontres et de création dédiée à la voix des poètes et des écrivains. Elle s'adresse aussi bien à ceux qui ont toujours un livre en poche qu'à ceux qui découvriront le texte porté autrement, par la scène, la voix, la musique, l'image...
Episodes
Mentioned books

Oct 13, 2021 • 53min
TANGUY VIEL – LA FILLE QU’ON APPELLE
Lecture par Ronan Letourneur
Rencontre animée par Nathalie Crom
Dans la ville fortifiée, il y a quelques légendes dont Maxime Le Corre, ancien champion de boxe. Après des déboires sentimentaux, Max a déposé ses gants et est devenu chauffeur du Maire. Lorsque sa fille Laura, 20 ans, revient en ville, il demande à ce dernier s’il pourrait l’aider à lui trouver un logement. L’édile proposera son aide, oui, après avoir vu la splendide jeune femme. Cependant que Max s’apprête à remonter sur le ring. La mécanique de l’emprise et de la violence est enclenchée, celle du roman dans le même temps : « l’absolue perfection » de Tanguy Viel !
À lire – Tanguy Viel, La fille qu’on appelle, éd.de Minuit, 2021.

Oct 13, 2021 • 1h 5min
EMMANUELLE LAMBERT – LE GARÇON DE MON PÈRE
Lecture par Véronique Vella, sociétaire de la Comédie-Française
Rencontre animée par Raphaëlle Leyris
Le récit s’ouvre un dimanche de septembre 2019, un dimanche où le père « concret et nébuleux à la fois » d’Emmanuelle Lambert, se prépare à mourir d’un cancer de l’ampoule, un organe situé à la tête du pancréas.
Et pourtant, ce livre est un livre de vie. C’est que, par une douce ironie des mots, il est à l’image de ce personnage de père à la « chaleur explosive ». Il n’y a pas de gris ici, mais les couleurs éclatantes du souvenir, du mange-disques seventies aux yeux de Dalida.
Poignant et solaire, émouvant et lumineux, mélancolique sans le poids du pathos, familial et universel, le récit d’une fille raconte le père : mais le père aurait peut-être voulu un garçon. À l’hyperactif soixante-huitard, au Dieu imprévisible de l’enfance, à l’ex-enfant triste qui joue jusqu’au bout de sa vie y compris en abordant aux rivages de la fin, répond une fille, qui se construit comme une femme.
À lire – Emmanuelle Lambert, Le garçon de mon père, Stock, 2021.

Oct 13, 2021 • 1h 1min
MARIA POURCHET – FEU
Lecture par l’auteure & Richard Gaitet
Rencontre animée par Raphaëlle Leyris
Laure, prof d’université, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d’un pavillon. À 40 ans, il lui semble être la somme, non pas de ses désirs, mais de l’effort et du compromis. Clément, célibataire, 50 ans, s’ennuie dans la finance, au sommet d’une tour vitrée, lassé de la vue qu’elle offre autant que de YouPorn. A priori, tout les oppose. Et tout commence entre eux par une première fois pour le moins ratée. Mais le feu va les rattraper. Car une chose, au moins, les réunit : « la brûlure du réalisme ». En cette rentrée, Maria Pourchet fait la lumière sur cette obscure énigme : la passion.
À lire – Maria Pourchet, Feu, Fayard, 2021.

Oct 13, 2021 • 59min
« LE MARATHON AUTOFICTIF » D’ÉRIC CHEVILLARD
Par Christophe Brault
Le comédien Christophe Brault s’adonne régulièrement à la lecture de textes d’Éric Chevillard à la Maison de la Poésie. Comme s’il était la voix haute de l’auteur silencieux – et plutôt discret – il en fait entendre à merveille toutes les tonalités : sa drôlerie, ses facéties, ses pirouettes verbales, son ironie cruelle, sa tendre cruauté, sa noire lucidité, sa bile multicolore. Toutes ces facettes se retrouvent dans L’Autofictif, blog littéraire qu’Éric Chevillard alimente quotidiennement depuis plus de dix ans, à raison de trois publications par jour, réunies en un livre par an. Christophe Brault s’en empare tel un marathonien, à voir si l’auteur suivra le rythme !
À lire – aux éditions L’Arbre Vengeur : Éric Chevillard, L’Autofictif et les trois mousquetaires, 2019 – (Dix ans d’Autofictif) : L’Autofictif ultraconfidentiel, 2018.

Oct 13, 2021 • 1h 6min
LAURA VAZQUEZ – LA SEMAINE PERPÉTUELLE
Lecture par l’auteure
Rencontre animée par Sophie Joubert
Combien y a-t-il eu de morts depuis le début de la vie ? Est-il normal, quand on se regarde dans le miroir, d’avoir l’impression d’exister trop ? Est-il sain d’avoir envie de retirer son cerveau, comme on enlèverait un dentier, pour le tremper ? Est-il vrai que tout ressemble à un clou quand on a un marteau dans la main ? Et qui sont Salim et Sara qui se posent toutes ces questions ? Leur père lessive tout frénétiquement. Leur mère, paraît-il, n’existe plus. Leur grand-mère se meurt. Et le monde autour d’eux fait plus que jamais question. Un premier roman dingue, un talent fou.
À lire – Laura Vazquez, La Semaine perpétuelle, éd. du Sous-Sol, 2021.

Oct 13, 2021 • 1h 4min
TESTAMENT (D’APRÈS FRANÇOIS VILLON)
Par Christophe Manon accompagné de Thierry Müller (musique)
Christophe Manon a publié une vingtaine de livres parmi lesquels : Extrêmes et lumineux (Verdier, 2015), Au nord du futur (Nous, 2016), Jours redoutables, avec des photographies de Frédéric D. Oberland (Les Inaperçus, 2017), Pâture de vent, (Verdier, 2019), Testament, d’après F. Villon, avec un CD (Dernier télégramme/Bisou/E23, 2020). Il se produit régulièrement dans le cadre de lectures publiques, parfois en collaboration avec des musiciens (Sing Sing, Arlt, Frédéric D. Oberland, Thierry Müller…).
Thierry Müller est un compositeur multi-instrumentiste, dont les projets Ilitch et Ruth sont reconnus dans la scène indépendante et underground internationale.
Depuis 1978, ses albums aux univers multiples et inclassables sont considérés comme « cultes » par des personnalités comme Tim Gane, Lee Ranaldo, Steven Stapleton ou Edward Ka-Spell. Il a collaboré sur des albums ou en live avec, entre autres, Valentina Fanigliulo (Mushy, Phantom Love), Nick Littlemore (Empire of The Sun, Pnau), Aaron Moore (Volcano the Bear…), Quentin Rollet, Jac Berrocal, NowCut…
Dans le cadre de la Périphérie du 38e bis Marché de la Poésie.
À lire et à écouter – Christophe Manon et Thierry Müller, Testament (d’après F. Villon), Dernier télégramme/Bisou/E23, 2020.

Oct 13, 2021 • 1h 8min
CHRISTINE MONTALBETTI – CE QUE C’EST QU’UNE EXISTENCE
Lecture par Bakary Sangaré, sociétaire de la Comédie-Française
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
C’est une ronde si ordinaire, mais tellement vertigineuse. « Oh, cet étrange chœur qu’on forme tous ensemble sans le savoir. » Soit une quinzaine de personnages que nous suivons sur une journée, dans leur solitude anodine ou subie. Ils ont tous un but ou un ennui (un deuil ?) à conjurer. Ils vont, à un moment ou à un autre, se croiser, se frôler. Et, ce faisant qu’elle nous raconte ces vies « minuscules » et paradoxalement si haletantes, l’auteure à l’œuvre nous fait entrer dans son atelier, nous expliquant avec malice ses choix, ses virages, sa nécessité à raconter, comme ça, par la fiction.
À lire – Christine Montalbetti, Ce que c’est qu’une existence, P.O.L. , 2021.

Oct 13, 2021 • 1h 10min
LETTRES AUX JEUNES POÉTESSES
Avec Chloé Delaume, Édith Azam, Sandra Moussempès, Rim Battal, Marina Skalova & en duplex d’Allemagne Etaïnn Zwer
Rencontre animée par Aurélie Olivier
Vingt et une poétesses francophones racontent ce qu’est écrire et être une femme ou une personne non binaire aujourd’hui. Vingt et une poétesses, musiciennes, slameuses : une armée de guerrières, agentes de leurs propres désirs, qui avance, prend la parole, confie ses combats et délivre la poésie de ses représentations traditionnelles. Ces lettres font de l’écriture une matière vivante et politique. Elles disent un désir de transmission, un rêve de l’autre, l’histoire d’une reconquête de soi. Un recueil inspirant et animé d’une vigueur plurielle et sensible, destiné à toutes et à tous. À qui souhaite faire une place à l’écriture dans sa vie.
Au cours de la soirée sera projetée l’archive d’une performance de Jacqueline Dauriac (dans le cadre d’une soirée Polyphonix de 1982).
À lire – Lettres aux jeunes poétesses, initié et préfacé par Aurélie Olivier, éd. L’Arche, 2021.

Oct 13, 2021 • 1h 34min
DU JAZZ PLEIN LES YEUX !
Avec Nicole Caligaris, Julien Molland et Adrien Chacon et le Andy Emler MegaOctet
Pour fêter les 30 ans d’existence de la grande formation jazz et musiques improvisée, le Andy Emler MegaOctet, un livre-objet est paru pour reconstituer l’histoire du groupe à travers le récit de ses musiciens, ingénieurs du son, techniciens lumière…toute une troupe dont la figure de proue est Andy Emler. L’orchestre imagine une forme d’improvisation autour de ses derniers morceaux, mêlée d’improvisations vocales par l’écrivaine Nicole Caligaris, préfacière du livre. En parallèle, Adrien Chacon et Julien Molland (éditions PPAF) proposent une installation de leur componium motorisé, qui transpose une composition d’Andy Emler en langage typographique, sur le modèle d’un orgue de Barbarie.
La particularité du livre MegaOctet, Verbateam, dont la maquette a été imaginée spécifiquement autour du matériau des échanges entre les membres du groupe, est un leporello de 96 « pages », où les partitions textuelles des intervenants sont présentées en surimpression de lignes graphiques évoquant les vibrations sonores. L’objet-livre évoque ainsi tour à tour le carton perforé des orgues de Barbarie, les reliefs d’une carte typographique, ou encore les ondulations hertziennes d’une bande sonore.
Dans le cadre du Festival Raccord(s) par Les éditeurs associés.
À lire – MegaOctet, Verbateam, Œuvre collective, éd. Première Pression À Froid et la Compagnie aime l’air, 2019.
À écouter – Andy Emler MegaOctet, Just a beginning, coproduction label PeeWee! et la Compagnie aime l’air, sortie le 15 octobre 2021.

Sep 23, 2021 • 1h 10min
SOIRÉE ÉDOUARD GLISSANT – « NAÎTRE AU MONDE EST D’UNE ÉPUISANTE SPLENDEUR »
Lectures par Sophie Bourel, Greg Germain, Laura Clauzel, Danielle Gabou & Lolita Monga
Musique : Trio Mahagony
« L’espoir est que nos sables se resserrent, en un gouvernement d’étoiles et de ronces. Nos archipels dévirent aussi, sur leur frai de sèves. Naître au monde est d’une épuisante splendeur. Nous crions le cri, quand une île s’annonce : elle amarre humblement sa chair aux haies des anciens Succas. »
À l’occasion de l’anniversaire de la naissance d’Édouard Glissant, l’Institut du Tout-Monde propose une soirée hommage au poète.
Soirée conçue par Greg Germain – Musique : Trio Mahagony (Guillaume Haddad, Thierry Roustan & Yula S.)