Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

Avec Benoît Pellistrandi, historien, membre du conseil scientifique de l’Institut Lustiger, et Denis Pelletier, historien, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, directeur de la revue ‘Archives des sciences sociales des religions’Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Il est spécialiste en développement personnel et promoteur du leadership vertueux. Qu’il s’agisse de Total Énergies, de Stellantis ou de la filière Champagne, et bien sûr des transports, des manifestations sont prévues un peu partout, pour réclamer des hausses de salaires dans un contexte de forte inflation et de crise énergétique mais aussi pour mobiliser l’opinion avant le dévoilement du projet du gouvernement sur les retraites. Bien gouverner est-il possible ? Quelle est la marque d’un leadership vertueux ? Alexandre Havard, d’origine française, russe et géorgienne, a fondé sur les cinq continents des instituts de leadership vertueux. Il donne une conférence ce soir sur “l’accélération de l’histoire et le temps des saints (Espace Bernanos à 20h30). Il participe aussi au Congrès Mission samedi prochain. Son message porte sur les vertus naturelles, sans lesquelles les vertus surnaturelles du christianisme ne se voient pas, en particulier la magnanimité et l’humilité. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Fouad HASSOUN, entrepreneur libanais, auteur de « J’ai pardonné » (Mame), & Marc FROMAGER, ex-directeur de l’AED, auteur de « Guerres, pétrole & radicalisme – Les Chrétiens d’Orient pris en étau » (Salvator) La scène se passe au Liban, à Beyrouth. On les appelle les braqueurs du désespoir. Une femme qui vivait bien veut récupérer ses économies à la banque qui, en faillite, lui refuse de lui verser quoi que ce soit. Elle va braquer la banque pour récupérer 14000 dollars sur les 20000 qui y étaient déposés. Elle voulait aider sa sœur qui était mourante. Au chapitre politique, le Parlement doit se réunir aujourd’hui pour élire nouveau président de la République, le mandat de Michel Aoun s’achevant fin octobre. Le Parlement libanais qui vient d’adopter un budget pour l’année 2022, l’une des principales conditions du Fonds monétaire international (FMI) pour débloquer une aide financière au pays plongé dans une crise socio-économique sans précédent. Cette situation nous invite-t-elle à baisser les bras ? Certainement pas. Le Liban reste porteur d’un message et c’est ce que veulent manifester Fouad Hassoun et Marc Fromager, porteurs du projet Phoenix – semeurs de paix.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Père Jean-Thomas de BEAUREGARD, dominicain, aumônier de lycée, enseigne l’histoire de la philosophie médiévale au couvent de Bordeaux. Auteur de La spiritualité de la bûche – l’art de mettre le feu sur la terre (Cerf) Face à l’indifférence qu’elle suscite ou même à la méfiance que les errements de certains clercs ont pu créer, l’Eglise catholique peine à trouver un langage, et finalement sa place, dans un monde qui s’éloigne d’elle et la considère comme quelque chose de passéiste, un obstacle à l’émancipation. Ce discours n’est pas très nouveau mais face à lui, il y a des âmes qui se démènent pour parler à nos contemporains, essayer de les raccrocher avec l’esprit du christianisme. On saisit l’occasion du Congrès Mission, de vendredi à dimanche prochain, pour reposer cette question de l’évangélisation de la société.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Co-auteur de La vocation de l’investisseur à la lumière de la doctrine sociale de l’Église (Salvator). Demain aura lieu à Paris une table ronde dont la question est la suivante : « En quoi la notion d’investissement intégral est-elle centrale dans la vision que la Doctrine Sociale de l’Eglise a de la finance ? » Cet événement fait écho à un essai intitulé la Vocation de l’investisseur signé par deux religieux Don Jean-Rémi Lanavère et Don Pascal-André Dumont, prêtres l’un et l’autre à la Communauté Saint-Martin.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Benjamin FERRANDO, écrivain, traducteur des Grandes hérésies – l’Église dans la tourmente (Artège) d’Hilaire Belloc, oeuvre pour la première fois disponible en français Après le parfum de communion nationale qui a marqué les funérailles d’Elizabeth II, le Royaume-Uni commence à tourner une page de son histoire. On va faire la même chose en tournant les pages d’une œuvre d’un géant des lettres anglaises, qui vient de franchir la Manche. L’historien Hilaire Belloc, mort en 1953, n’avait jamais été traduit, ou alors très partiellement dans les années 20. Ce penseur anglais, proche de Chesterton, se distingue par une vision chrétienne de la vie et de la société – qui le rend utile aujourd’hui, quand il identifie tout ce qui est source de destruction dans la vie sociale. Hilaire Belloc s’est en particulier intéressé aux hérésies, à tout ce qui nourrit la confusion des esprits et sert à rejeter les mystères chrétiens. Cet événement éditorial, nous en parlons avec le traducteur de cet essai, les Grandes hérésies, exhumé par les éditions Artège, et Benjamin Ferrando, chercheur en histoire contemporaine sur la pensée politique d’Hilaire Belloc.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Anna Colin Lebadev, maître de conférences en science politique, spécialiste des sociétés post-soviétiques. Auteur de « Jamais frères ? Ukraine et Russie : une tragédie post-soviétique » (Seuil) Ne nous résignons pas à la fracture du monde », a lancé hier Emmanuel Macron à l’ONU en exhortant à rejeter « le nouvel ordre » que cherche à imposer la Russie « impérialiste » avec la guerre en Ukraine. Dans un plaidoyer parfois enflammé tranchant avec le ton posé des discours à l’Assemblée générale des Nations unies, le président français a appelé à inventer de « nouvelles coopérations » en souhaitant « un sursaut collectif » pour « bâtir un nouveau contrat entre le nord et le sud« . Cet impératif est rendu d’autant plus urgent par la guerre en Ukraine. « Nous avons tous un rôle pour y mettre un terme car nous en payons tous le prix« , a-t-il affirmé. « Ce à quoi nous assistons depuis le 24 février est un retour à l’âge des impérialismes et des colonies », a renchéri Emmanuel Macron. Or « qui est hégémonique aujourd’hui si ce n’est la Russie?« . Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Erwan le Morhedec est avocat et animateur du blog Koztoujours. Il a publié un plaidoyer documenté contre la légalisation de l’euthanasie. Une consultation citoyenne sur la fin de vie sera donc lancée le mois prochain, alors que les Français ont la tête ailleurs et le nez dans le portefeuille, crise énergétique oblige. Quoi qu’on puisse en attendre de cette mise en scène de la parole, nul ne disconvient qu’il faille y prendre part. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), organisateur de cette convention, en rendra les conclusions en mars prochain. L’annonce de ce lancement fait suite à l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendu public il y a tout juste une semaine, le 13 septembre, avis intitulé « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité ». Comment aborder cette réflexion collective avec l’ensemble des Français, sachant qu’il est commode de renvoyer les catholiques à leurs croyances pour ne pas tenir compte de leur position. Et comme si les promoteurs de l’euthanasie étaient exempts de tout parti pris et étaient fondés à parler au nom de tous. Les catholiques ont-ils une position, d’ailleurs ? Pas si simple. Disons qu’il y a des associations et des personnes connues pour éclairer le sujet, le rendre plus complexe qu’on voudrait qu’il ne soit. La mort dont il est question serait-elle vraiment libre et choisie ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Avec Jean Duchesne, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé d’anglais et professeur de chaire supérieure en classes préparatoires, cofondateur de l’édition française de la revue Communio. Auteur de Petite histoire d’anglo-saxonie (Presses de la Renaissance) C’était en mars dernier, le 29 précisément : La reine Elizabeth II était apparue à l’abbaye de Westminster pour la dernière fois, pour une cérémonie religieuse en hommage à son époux le prince Philip, mort près d’un an plus tôt à l’âge de 99 ans. Elle était arrivée au bras de son fils Andrew, s’appuyant sur une canne, et semblait frêle. A de nombreuses reprises, et dans les grands moments de sa vie, y compris ses funérailles, la reine d’Angleterre fréquentera ce haut-lieu de la conscience britannique. Il y fut demoiselle d’honneur dès 1934 au mariage de son oncle le prince George, avec la princesse Marina de Grèce et du Danemark. Il s’agissait du premier mariage royal retransmis à la radio. Et voilà que ses propres obsèques constituent un événement médiatique mondial. Comment en analyser la portée au regard des traditions, de l’esprit et de la singularité du monde britannique ? Jean Duchesne, spécialiste du monde anglo-saxon, nous répond.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita, Pascale Morinière, médecin généraliste, présidente des Associations familiales catholiques (AFC) et  Éléonore Le Cesne, interne en médecine générale, porte-parole de « Soulager mais pas Tuer » et  Gaël Durel, médecin généraliste, vice-président de l’Association Nationale des Médecins Coordonnateurs en EHPAD et du Médico-social (MCOOR) Il est possible de légaliser une aide active à mourir, mais à de « strictes » conditions. Rendu mardi par le Comité d’éthique, cet avis a été immédiatement suivi du lancement, par Emmanuel Macron, de premières démarches en vue d’un éventuel changement de loi. Le président de la République a annoncé le lancement d’une consultation citoyenne sur la fin de vie qui rendra en mars ses conclusions en vue d’un éventuel changement de « cadre légal » d’ici à la fin 2023. Il n’exclut ni une issue par voie parlementaire, ni un référendum. Emmanuel Macron envisage d’en faire la grande réforme sociétale de son second quinquennat. Il avait récemment relancé le sujet et, pour donner le signal de départ, n’attendait plus que l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Après diverses évolutions législatives, médicales et sociétales ces dernières années, le CCNE a rendu mardi un avis très nuancé mais acceptant, pour la première fois, la possibilité d’une aide « active » à mourir. Le comité, auto-saisi de la question l’an dernier, « joue son rôle de boussole pour essayer d’avancer sur un problème extrêmement complexe »: savoir « si notre mort nous appartient », selon son président Jean-François Delfraissy.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.