Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

Apocalypse : sur cette antenne, le mot fait moins penser à la guerre du Viêt-Nam et aux hélicoptères américains chevauchant le ciel pour aller raser un village et pouvoir faire du surf, mais quand même, le mot “dévoilement” ou “révélation” contient une part d’angoisse, de chaos, de destruction et on ne peut en limiter les effets cosmiques. Maintenant, ne joue-t-on pas sur les peurs ? Celles liées au climat, à l’état du Ciel, sont révélatrices d’une peur du châtiment qui perdure, même si Dieu n’est plus là pour nous punir, comme c’était le cas auparavant, quand il existait. La science étant par-là, elle nous a privé d’explication rassurante et ce faisant, nous a laissés devant le précipice de nos angoisses. Que signifie l’Apocalypse et y a-t-il un intérêt à savoir ce que les Ecritures nous disent, si tant est que ce soit déchiffrable pour notre époque ? Peut-on prédire quoi que ce soit, et à quoi ressemblerait “l’abomination de la désolation” ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Jacques Mailhot est également membre du club des Cent. Auteur de Sourire(s) en coin – mémoires d’un chansonnier (éditions de Borée). L’actualité ne prête guère à sourire, de quelque côté que l’on se tourne : les réservoirs qui baissent, les prix qui montent, la guerre en Ukraine qui dure : pas de quoi exulter, sauf à considérer, bien sûr, que l’enthousiasme est l’état normal du chrétien et l’espérance son carburant. Reste que l’ambiance semble avoir changé dans ce pays. J’ai comme le sentiment qu’on s’y amuse moins, que les peurs le hantent et quand celles-ci sont plus sourdes, on les appelle “anxiété”. Même le climat et les pollutions produisent l’éco-anxiété : tout est bon pour être angoissé. Que peut faire un homme d’esprit pour y remédier, à plus forte raison quand il embrasse cinquante ans de présence audiovisuelle, comme Jacques Mailhot, qui publie ses mémoires et œuvre à travers la fondation Varenne dont il est président, sans oublier le club des Cent où se retrouvent des grands noms du monde des affaires, des media et de la politique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Jérôme Bonnafont a également servi à New Delhi, au Koweït et à New York. Auteur de « Diplomate, pour quoi faire ?  » (Odile Jacob) C’est paradoxal de voir que l’extinction du corps diplomatique a été programmée au printemps dernier, alors que la guerre venait d’arriver en Europe même. L’opération russe a pris le monde de court mais n’aurait-ce pas été le rôle de la diplomatie que le monde n’en arrive pas à cette extrémité. D’autres raisons s’ajoutent : le fait par exemple que la distance géographique ait été abolie par les techniques de communication et que le monde s’est largement unifié autour de pratiques standardisées portées par les Etats-Unis, bien que les pays émergents fassent renaître une forme de diversité. Jérôme BONNAFONT est diplomate en poste à Genève dans des structures multilatérales, après avoir servi à New Delhi, au Koweït et à New York. C’est lui qui pose cette question Diplomate, pour quoi faire ? (Odile Jacob). Évidemment, son devoir de réserve lui interdit de commenter l’actualité mais il peut donner des éléments de compréhension de celle-ci.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Elles n’ont plus l’âge d’être des influenceuses mais elles en ont toujours la volonté et l’énergie, et ça, c’est toujours appréciable car cela permet d’entretenir la flamme du débat, surtout quand elles parlent avec des points d’exclamation. Anne Soupa et Christine Pedotti forment toujours un attelage pour publier cette fois un manifeste pour la renaissance du christianisme. Il s’appelle Espérez ! à l’impératif. C’est à la fois un commandement spirituel et un conseil bienveillant pour aller de l’avant. Mais on n’avance jamais que si on sait se ressourcer, revenir à la source jaillissante du christianisme. La métaphore liquide est aussi censée nous rafraîchir dans une actualité pesante, pour y trouver un carburant à la pompe de la foi chrétienne, qui ne connaît jamais la pénurie Avec Anne Soupa, écrivain, bibliste, cofondatrice du Comité de la jupe et de la Conférence catholique des baptisé-e-s francophones. Co-autrice avec Christine Pedotti de Espérez ! – manifeste pour la renaissance du christianisme (Albin Michel) Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Banquier associé d’Invest corporate finance, une des quatre dernières banques d’affaires indépendantes. Auteur de « Demain – la fin de l’insouciance ? » (Mareuil éditions)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Avec Denis de KERGORLAY, président du Cercle interallié, ancien trésorier de Médecins sans frontières, président de la French Heritage Society. Auteur de « Éoliennes : le naufrage annoncé », écrit avec Pierre Dumont (François Bourin) et Karen Archer, directrice du développement de la FHS La France et les États-Unis entretiennent des relations bien particulières liées à leur histoire, au rôle que Louis XVI joua dans l’avènement de l’indépendance américaine, au rôle que les États-Unis jouèrent à la fin de la Première Guerre mondiale sur le champ de bataille, à l’attachement que porte aussi une élite américaine au patrimoine français. Cet attachement se manifeste au travers de la mobilisation pour la rénovation de Notre Dame de Paris à la suite de l’incendie de 2019. Attachement dont témoigne la philanthropie américaine incarnée dans ce domaine par la French Heritage Society qui fête ses 40 ans cette année. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Philippe DILLMANN, qui a codirigé le livre collectif « Notre-Dame de Paris – la science à l’œuvre » (Le Cherche midi, CNRS, en partenariat avec l’Etablissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale ND de Paris) Au lendemain de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, la mobilisation succède à l’émotion et parallèlement au chantier de restauration commence une épopée scientifique, lorsque le CNRS et le ministère de la Culture s’emploient à recueillir le maximum de données sur l’édifice abîmé et sur les tonnes de matériaux qui en jonchent le sol. Une véritable auscultation du monument blessé est menée par neuf groupes composés de scientifiques issus d’une cinquantaine de laboratoires. Leur mission consiste à réaliser un travail de recherche sur la mémoire de la cathédrale et à accompagner l’œuvre de restauration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Père Patrick GOUJON, professeur d’histoire de la spiritualité au Centre Sèvres. Auteur de « Prière de ne pas abuser » (Seuil), prix de littérature religieuse 2022. A 48 ans, il avait rejoint le temps de son enfance. Le père Patrick Goujon, jésuite et professeur au Centre Sèvres, avait été abusé par un prêtre et longtemps après, s’était mis à en parler, alors qu’un mal de dos persistant dont il ignorait l’origine le faisait souffrir. De la parole à l’écriture, il n’y a qu’un pas et un an après le rapport de la Ciase, son propos résonne dans l’actualité, à telle enseigne qu’il s’est vu décerner le prix de littérature religieuse. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Jean-François Colosimo, essayiste, écrivain. Auteur de « La crucifixion de l’Ukraine – mille ans de guerres de religions en Europe » (Albin Michel)    Nul n’avait sérieusement envisagé que Vladimir Poutine envahît l’Ukraine et la situation inédite créée par son offensive nous amène à nous projeter à la fois dans l’avenir et dans le passé, ce que nous faisons depuis le 24 février. A Paris, au Quai d’Orsay, on a estimé que “la fuite en avant” choisie par la Russie en Ukraine est le résultat de « l’impasse » dans laquelle s’est enfermé le président russe Vladimir Poutine, selon les mots de Catherine Colonna qui s’exprimait lors d’un débat sur l’Ukraine à l’Assemblée nationale. Le Parlement qui a repris ses travaux dans l’hémicycle hier sur les conséquences du conflit sur la France, avec un appel d’Elisabeth Borne à « continuer les sanctions » pour « rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie ». Comment appréhender cette situation au regard de l’histoire longue ? Jean-François Colosimo part de la division de l’empire romain pour comprendre les fractures de l’Ukraine et le réarmement religieux opéré par le Kremlin, contre l’Occident.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.