Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

La guerre d'Algérie, longtemps désignée sous le terme "événements d'Algérie" ou "opération de maintien de l'ordre en Algérie," a débuté le 31 octobre 1954. Cette série d'attentats nocturnes a stupéfié les autorités et l'opinion publique française. Benjamin Stora, historien spécialiste de l'Algérie, publie un nouvel ouvrage intitulé L’Algérie en guerre : un historien face au torrent des images, aux éditions de l'Archipel. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Avec Benjamin Stora, historien, spécialiste de l’Algérie, ancien inspecteur général de l’Éducation nationale et auteur de L’Algérie en guerre (1954-1962) - un historien face au torrent des images (Ed. L’Archipel) Historien de référence sur la guerre d’Algérie, auteur en 2021 d’un rapport sur Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d'Algérie, Benjamin Stora a travaillé cette page d’histoire comme nul autre chercheur. Il s’est attelé cette fois-ci à la sensation d’absence d’images de ce conflit, comme si la France n’avait pas voulu regarder cette page de son histoire. Une histoire qui s’écrit au présent car Benjamin Stora relève que “plus elle s’éloigne, plus elle se rapproche”, tant cette mémoire demeure vive, attisée qu’elle est par la forte émigration d’Algériens vers la France, et ce dés le début des “événements d’Algérie”. Il y a 70 ans, dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, commençait le conflit : la “Toussaint rouge” est cette vague d’attentats commis en une nuit, attaque qui va stupéfier les autorités françaises. Aujourd’hui, Benjamin Stora, originaire de Constantine, juge impossible la réconciliation autour d’une mémoire commune aux Algériens et aux Français. Dans cet entretien, il s’exprime notamment sur la part du facteur islamique dans l’insurrection, sur l’attitude des chrétiens à l’égard de la guerre et esquisse des raisons profondes du conflit dont on parle peu comme le rapport à propriété foncière, la politique de privatisation des terres ayant privé les paysans algériens de la possibilité de transmettre leur nom de famille. Cette semaine offre l’occasion de revoir le documentaire C’était la guerre d’Algérie, diffusé dans son intégralité sur France 5, récit global en cinq épisodes, de Georges-Marc Benamou et Benjamin Stora.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au vu de l'implantation du RN dans les campagnes françaises,  peut-on parler des territoires perdus de la gauche? Samuel Grzybowski défend l'idée que la gauche ne peut abandonner le terrain de l'identité française. Il est Professeur à Sciences Po et à l’Essec. Samuel Grzybowski est cofondateur de Coexister, un mouvement de jeunesse qui œuvre pour la laïcité. Il s’est engagé en 2021 dans la Primaire Populaire. Il participe à la campagne d’un député NUPES dans l’Ain. Charlie Hebdo le décrit comme “un catho de choc”.   Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Avec Samuel Grzybowski, entrepreneur social, cofondateur du mouvement Coexister, directeur général de CitiCoop, coopérative de tiers-lieux écologiques et solidaires et auteur de Les terroirs et la gauche, un amour méconnu (Ed. Faubourg) Aux territoires, froids, anonymes et descendants, il préfère les terroirs, vivants, réels, porteurs d’une identité. Ces terroirs, il y en a plus de 400 en France mais la carte administrative ne les mentionne pas. Leur nom font le charme de la France, du Gâtinais à la Brie ou à la Beauce, au Vexin, même en région parisienne, ils existent ! Et ne parlons pas de ce que nous appelons la périphérie où il y a une profusion de terroirs - qui est une étoile à 4 branches puisqu’ils sont constitués d’un lieu, des gens qui y vivent, de leurs pratiques et de ce qu’ils y produisent. Il y a plus de vingt ans, un livre collectif intitulé Les Territoires perdus de la République avait montré la réalité des quartiers difficiles. Ici, peut-on parler des terroirs perdus de la gauche, vu l’implantation électorale du RN dans les campagnes françaises ? Cette situation a incité Samuel Grzybowski à montrer que la gauche ne pouvait pas abandonner le terrain de l’identité française. Mais n’est-il pas trop tard pour elle ?Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le mot crise est perpétuellement employé : crise budgétaire, crise écologique, crise agricole, crise financière. La crise fournit des légions d’experts qui nous expliquent ce que nous savons déjà. Tout un système suscite et dirige ainsi nos émotions, sans guérir quoi que ce soit, sans doute parce que le grand oublié, c’est la crise spirituelle, matrice de toutes les autres. L'espérance, une réponse à la crise spirituelle ? La réponse sur RCF et Radio Notre-Dame du rabbin Yann Boissière, rabbin du judaïsme libéral, fondateur de l’association Les Voix de la Paix, secrétaire général de l’Institut des hautes études du monde religieux (IHMER). Auteur de Le devoir d’espérance, traite de la crise spirituelle (DDB) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Avec Yann Boissière, rabbin, fondateur de l’association Les Voix de la Paix, secrétaire général de l’Institut des hautes études du monde religieux (IHMER) et auteur de Le devoir d’espérance, traite de la crise spirituelle (Ed. DDB). Le mot crise est perpétuellement employé par les media : crise budgétaire, crise écologique, crise agricole, crise financière, toutes les épithètes y passent. La crise fournit des légions d’experts qui nous expliquent ce que nous savons déjà. Tout un système suscite et dirige ainsi nos émotions, sans guérir quoi que ce soit, sans doute parce que le grand oublié, c’est la crise spirituelle, matrice de toutes les autres, si l’on écoute le rabbin Yann Boissière, qui prend la mesure de toute sa profondeur et qui se caractérise, notamment, par la disparition du for intérieur et la "déconviction", concepts qu’il analyse dans cet entretien. Il est urgent de prendre conscience de ce qui nous arrive.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Kamala Harris, décidée à dramatiser les enjeux de l'élection dans la dernière ligne droite, va s’entourer aujourd’hui en Géorgie de Barack Obama et du chanteur Bruce Springsteen, pour son retour dans cet Etat clé du sud-est des Etats-Unis. Face à Donald Trump qu'elle a publiquement qualifié mercredi de "fasciste", la vice-présidente démocrate a décidé de tout miser sur la défense de la démocratie avant le 5 novembre, au moment où aucun sondage ne parvient à départager la candidate démocrate et l'ancien président américain. Kamala Harris fait une campagne centriste, courtise les conservateurs modérés parmi les Républicains, et s’efforce de faire de son rival un extrémiste mettant en danger les institutions américaines. Analyse de la situation avec Ellen Kountz, membre des Democrats Abroad, auteur de "Portrait de Veep - l’incroyable histoire de Kamala Harris". Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Auteur de "Carcasse", Émilie Fenaughty a suivi pendant plusieurs mois les trajets des animaux de l'industrie de la viande. De la Bulgarie à l'Irlande elle raconte les conditions douteuses dans lesquelles les animaux sont transportés à travers l'Europe. Elle est le témoin de Louis Daufresne. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On connaissait les Légionnaires du Christ, mais on sait à quel point les crimes et la double vie de leur fondateur, Marcial Maciel, rendent sans doute à jamais impossible le réemploi d'une telle appellation. Mais qu'en est-il du mot "légionnaire" en lui-même ? Ce terme, vierge de ce passé, reste pertinent. Bien que la Légion soit étrangère, sa culture nous est familière et, surtout, elle a des choses à nous dire, tant à la société qu’à l’Église, laquelle nous invite à mener le bon combat. La métaphore militaire est omniprésente, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. Alors, que faut-il comprendre de cet attirail militaire ? Céline Guillaume publie Mener le bon combat : lecture croisée des lettres de Saint Paul et du code d'honneur du légionnaire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Après des années d'interview Guillaume Durand a choisi de publier un livre sur ses relations avec ses invités, qu'ils soient issus du monde politique, culturel ou people. C'est l'occasion pour lui de revenir sur les différences entre ces-derniers. Il est ce matin au micro de la matinale de RCF Radio Notre-Dame. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.