

Choses à Savoir - Culture générale
Choses à Savoir
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Sep 10, 2023 • 2min
Quelles différences y a-t-il entre une cathédrale, une collégiale et une basilique ?
En France, les églises reçoivent parfois des noms différents, sans qu'on en comprenne toujours la signification. C'est notamment le cas :...Des cathédralesCe sont souvent des églises imposantes, mais pas forcément. Ce qui explique la suprématie de ces églises sur les autres, c'est qu'il s'agit de celle où siège l'évêque. Rappelons que ce prélat est à la tête du diocèse.Dans le chœur de l'église, l'évêque s'assoit dans une chaise haute, la cathèdre, où il est le seul à pouvoir prendre place. C'est cette chaise qui a donné son nom à l'église.La cathédrale est souvent une église imposante, mais ce n'est pas nécessairement la plus grande du diocèse....des collégialesCes églises tirent leur nom de l'habitude qu'avaient les chanoines de se réunir en un collège, qui porte aussi le nom de chapitre. On trouvait ces chanoines dans les cathédrales, mais la collégiale, où ne siège pas l'évêque, est vraiment leur église. Chacun d'entre eux a en effet son siège dans le chœur de l'église.Les chanoines peuvent être des clercs séculiers, le plus souvent des prêtres, ou des clercs réguliers qui, comme les moines, vivent en commun, selon une règle.Les chanoines étaient les conseillers de l'évêque et administraient le diocèse durant les vacances du siège épiscopal. Mais ils ont également des fonctions liturgiques....Des basiliquesCe qui distingue les basiliques des cathédrales, c'est, si l'on peut dire, leur caractère honorifique. Elles reçoivent en effet cette qualité de la part du pape parce qu'elles abritent de précieuses reliques, le tombeau d'un saint ou qu'elles sont un lieu de pèlerinage célèbre.C'est ainsi que l'église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, a reçu le titre de basilique parce qu'elle s'élève sur le lieu supposé de la crucifixion du Christ. De même, l'église Saint-Paul-hors-les-Murs, qui fait partie des quatre basiliques majeures de Rome, abriterait le tombeau de l'apôtre Paul.Certaines cathédrales sont des basiliques, comme la basilique Saint-Denis, ou la basilique Sainte-Cécile, à Albi. D'autres cathédrales n'ont pas droit à ce titre. Enfin, de simples églises peuvent être également des basiliques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 7, 2023 • 2min
Pourquoi l'agoraphobie n'est-elle pas la peur de la foule ?
On entend souvent dire que les agoraphobes ont peur de la foule. Mais c'est une erreur. En fait, l'agoraphobie est la peur des grands espaces et aussi des lieux qu'il semble difficile de fuir.Le terme vient en effet du mot grec « agora », qui, comme on le sait, désignait la place publique, cœur des cités de la Grèce antique. Il existe un mot, moins connu, pour désigner la peur de la foule : la démophobie.Il désigne la peur de la foule au sens large. De son côté, l'ochlophobie correspond à la crainte de la foule, perçue comme une menace.Et, ce qui peut paraître paradoxal à certains, les personnes souffrant d'ochlophobie ne craignent pas les grands espaces. Au contraire, ils s'y sentent plus à l'aise, car la foule, plus diluée, y perd un peu son caractère menaçant.Ce que les agoraphobes redoutent donc avant tout, ce ne sont pas tant les lieux eux-mêmes, fussent-ils très vastes, que la crainte de s'y retrouver bloqués. Ils ont donc surtout peur de ne pouvoir s'en échapper.Ils craignent aussi que si ces lieux sont encombrés, par des gens, des barrières, ou tout autre obstacle, on ne puisse les secourir à temps en cas de problème. Toutes ces peurs les amènent à éviter, autant que possible, certaines situations de la vie quotidienne.Ainsi, les agoraphobes n'aiment pas être pris dans une file d'attente, au supermarché, patienter dans la salle d'attente de leur médecin ou assister à un spectacle.Dans tous ces cas, ce n'est donc pas la présence de la foule, en elle-même, qui les angoisse, mais la peur, qui peut tourner à la panique, de se retrouver coincé dans un lieu sans issue.Comme dans de nombreuses phobies, la survenue de certains symptômes doit alerter la personne sujette à ce type de manifestations. Si un lieu lui inspire une anxiété particulière, elle peut se mettre à transpirer ou à trembler, ressentir des palpitations cardiaques, des vertiges ou même une gêne abdominale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 7, 2023 • 1min
BONUS - Est-il possible de bronzer derrière une vitre ?
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Sep 6, 2023 • 2min
Pourquoi la fête nationale française est-elle célébrée le 14 juillet ?
Il a fallu attendre près d'un siècle pour que le 14 juillet soit choisi comme date de la fête nationale. En effet, à la suite de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, la Ière République, puis le Directoire et le Consulat préfèrent à cette date celle du 21 septembre 1792, qui marque la fondation de la République.Sous l'Empire, la Restauration et la Monarchie de Juillet, c'est la date anniversaire du souverain ou le jour où est célébré son saint patron qui sont choisis comme fêtes nationales.Ainsi, sous le premier Empire, celle-ci est célébrée le 15 août, date de la naissance de Napoléon. Enfin, c'est le 4 mai, jour anniversaire de l'instauration de la République, qui est choisi comme date de la fête nationale sous la IIe République.Le 14 juillet n'est pas choisi tout de suite après l'instauration de la IIIe République, en 1870. Il faudra encore attendre 10 ans, le temps que les institutions républicaines se consolident. Le 14 juillet n'est donc déclaré fête nationale qu'en 1880.On l'oublie souvent, le 14 juillet fait référence à deux événements distincts. Le premier est bien sûr la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. L'assaut contre cette prison, considérée comme un symbole de l'arbitraire royal, montre le rôle majeur joué par le peuple dans sa propre libération, face à un ordre jugé injuste, et marque le début d'une nouvelle ère de liberté.Mais ce qui est aussi célébré ce jour-là c'est la fête de la Fédération, qui eut lieu le 14 juillet 1790, pour célébrer le premier anniversaire de la prise de la Bastille.C'est un événement placé sous le signe de la réconciliation des Français. Sur l'immense esplanade du Champ-de-Mars, à Paris, Louis XVI prête en effet serment à la Nation, représentée par les députés des 83 départements.La célébration du 14 juillet rassemble donc le souvenir d'un épisode martial, marqué par la violence révolutionnaire, et celui d'un événement pacifique et rassembleur, où la nation se présente dans son unité retrouvée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 6, 2023 • 1min
BONUS - Pourquoi la neige font-elle au contact du sel ?
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Sep 5, 2023 • 3min
Pourquoi a t-on longtemps soufflé du tabac dans le rectum ?
Pour écouter ActuApple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoPour écouter La RumeurApple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/faits-divers/id1634132713Spotify:https://open.spotify.com/show/206pWa4UKAgDLTLgx5l9ch?si=ac8911da8028483b________________________On sait que, avec la saignée, les lavements faisaient partie des pratiques les plus utilisées par la médecine prémoderne. On se souvient des médecins de Molière, qui ne sortaient jamais de chez eux sans emporter de volumineux clystères.Mais il est une forme de lavement qui ne laisse pas d'étonner le patient d'aujourd'hui. Elle était plutôt réservée aux noyés. Elle consistait à effet à souffler de la fumée de tabac dans le rectum de la victime.On le faisait au moyen de dispositifs variés. Ils étaient en général composés d'un tuyau souple, introduit dans l'anus du noyé. Ce tuyau pouvait être formé d'un fourreau d'épée, ou d'une gaine de couteau, dont on avait coupé le bout. À l'autre extrémité, on avait fixé un soufflet. On pouvait aussi souffler par la bouche.Ces machines étaient courantes, et faisaient même l'objet d'un véritable marché. On en trouvait souvent près des cours d'eau. C'est que l'insufflation de tabac dans le rectum était une pratique de réanimation très répandue.D'après les témoignages, elle semblait efficace. On pensait en effet que la chaleur ressentie par le noyé était de nature à lui faire reprendre vie. Sans qu'on sache précisément, d'ailleurs, comment cette méthode opérait.L'origine de cette technique de réanimation n'est pas précisément connue. Certains la font remonter à un pédiatre ayant vécu au XVe siècle ou même aux Indiens d'Amérique.Ce qui est sûr, c'est que certains grands esprits des Lumières, comme le physicien Réaumur ou le médecin Samuel Tissot se font l'écho de cette curieuse méthode de réanimation.Si l'efficacité de cette pratique n'est guère argumentée, elle témoigne de l'action thérapeutique qu'on prêtait alors au tabac. En effet, on ne l'utilisait pas seulement pour ranimer les noyés, mais aussi pour favoriser le transit intestinal ou calmer les douleurs abdominales.Si une telle méthode peut paraître étrange, les autres le sont encore plus. En effet, pour ramener un noyé à la vie, on préconisait alors de le recouvrir de fumier ou même de lui uriner dans la bouche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 5, 2023 • 1min
BONUS - Combien les nuages pèsent-ils ?
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Sep 4, 2023 • 2min
Pourquoi la loi de Brooks vous met-elle en retard ?
On pourrait croire, à première vue, que le fait de confier une tâche donnée à un plus grand nombre de personnes permettra d'en venir à bout plus facilement et plus rapidement.Mais, en fait, c'est plutôt le contraire qui se produit. Attribuer davantage de ressources humaines à la réalisation d'un projet ne ferait qu'en retarder la mise en œuvre.C'est du moins ce que prétend l'ingénieur et informaticien américain Frederick Brooks. Il a en effet défini une notion, appelée depuis, en son honneur, "loi de Brooks".Elle postule que, passé un certain seuil, le nombre de collaborateurs chargés d'effectuer un travail pose plus de problèmes qu'il n'en résout. Pour Brooks, en effet, certaines tâches, par essence, ne sont pas divisibles. Il ne sert donc à rien de les confier à plusieurs personnes.Brooks a illustré cette idée par un slogan appelé à une certaine célébrité : "on ne fait pas de bébé en un mois avec neuf femmes".L'ajout de collaborateurs supplémentaires n'est décidément pas une bonne idée pour Frederick Brooks. En effet, il faut prendre du temps pour accueillir les nouveaux collègues et leur expliquer ce qu'on attend d'eux. Il faut aussi les former à leur nouveau travail.Autant de temps perdu pour la réalisation effective de la tâche qu'on s'est assigné. Les nouveaux arrivants ne seront pas réellement productifs avant un certain délai, et leurs collègues plus aguerris, obligés de les aider ou de rectifier leurs erreurs, seront moins attentifs à leur travail.Plus le nombre de collaborateurs s'accroît, moins ce travail est efficace.Même formés, les employés récemment embauchés mettront du temps à s'adapter aux usages de l'entreprise.D'une manière générale, plus les collaborateurs sont nombreux, plus fréquentes sont lesinteractions qui les relient, et moins important est le temps réellement consacré au travail.Les employeurs ont donc tout intérêt à s'interroger sur la réelle opportunité d'une nouvelle embauche et à se demander si, pour la réalisation d'une tâche donnée, elle apporte vraiment une valeur ajoutée à l'entreprise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 4, 2023 • 1min
BONUS - Pourquoi le ciel est-il bleu ?
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Sep 3, 2023 • 2min
Pourquoi dit-on « une levée de boucliers » et « être un cordon bleu » ?
Il est toujours intéressant de s'interroger sur l'origine d'expressions que nous utilisons tous les jours. C'est le cas de l'expression "une levée de boucliers". Quand une décision suscite une "levée de boucliers", cela vaut dire qu'elle provoque un rejet massif et spontané. Il s'agit en quelque sorte d'une réaction viscérale.Mais d'où vient cette expression ? Du fait de son contenu, on l'imagine, elle a une origine militaire. Pour la comprendre, il faut remonter aux tribus germaniques qui, en s'infiltrant peu à peu dans l'Empire romain, ont transmis une partie de leurs coutumes à ses citoyens, et notamment aux légionnaires.Ceux-ci avaient l'habitude de se servir de leurs boucliers pour exprimer leurs sentiments. Ils les frappaient de leurs épées quand ils étaient satisfaits. Et quand ils voulaient désigner leurs chefs, les guerriers germaniques avaient aussi l'habitude de les hisser sur des pavois, de grands boucliers utilisés lors des batailles.Mais quand ils désiraient manifester leur désapprobation, ils montaient le bouclier au niveau de leur bouche. D'où le terme « levée » de boucliers.Intéressons-nous maintenant à l'origine d'une seconde expression, "être un cordon bleu". Une personne qualifiée de la sorte est réputée pour ses talents culinaires.Pourtant, l'origine de l'expression n'a rien à voir avec la cuisine. Elle remonte à un ordre de chevalerie créé en 1578 par le Roi Henri III : l'ordre du Saint-Esprit. Si ce n'était pas l'ordre de chevalerie français le plus ancien, il devint assurément le plus prestigieux.Or, on disait de ses membres qu'ils portaient le « cordon bleu ». Ce terme en est d'ailleurs venu à les désigner. La croix de l'ordre du Saint-Esprit était en effet portée sur un ruban de couleur bleue.Un "cordon bleu" a donc fini par désigner une personne excellant dans un domaine particulier. L'application de cette expression au monde culinaire viendrait de la journaliste Marthe Distel, qui crée, en 1895, la revue "La cuisinière Cordon Bleu" et qui, l'année suivante, fonde l'école du "Cordon Bleu", où l'art culinaire était mis à l'honneur. L'école comprendra bientôt de nombreux établissements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.