Podcast Mosaïque avec Antoine Mercier

Daniel Sibony, psychanalyste et auteur de "Les non-dits d’un conflit", aborde avec sagacité les tensions israélo-palestiniennes. Il analyse l'échec du peuple israélien suite aux événements du 7 octobre, tout en examinant la mémoire historique et les identités en jeu. Sibony discute de la relation entre la Bible et le Coran, argumentant que le droit des Hébreux prévaudrait. Il met également en lumière le sacrifice des Palestiniens dans le cadre du jihad, et insiste sur la nécessité d'une diversité des discours pour comprendre l'identité.

Les guerres d’Israël contre ceux qui veulent le faire disparaître place l’Etat Hébreu au ban des Nations. Elles ne lui concèdent qu’une souveraineté limitée. Dans un entretien visionnaire, le philosophe Shmuel Trigano réagit aux récentes déclarations du Président Français selon qui Israël doit son existence étatique au bon vouloir des Nations-Unis. Plus généralement, il voit dans la réprobation générale de « l’Etat des Juifs » un signe eschatologique. Nous sommes, selon son expression, dans « un paysage de fin des temps ».Cette situation inédite doit pousser Israël à se reposer la question de son identité : Pourquoi les Juifs se distinguent-ils des autres ? Question à laquelle notre invité apporte une réponse claire : Pour sortir la post-modernité de l’impasse idéologique et morale dans laquelle elle se trouve. Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Parmi les livres publiés sur « le 7 octobre un an après », celui du journaliste Daniel Haïk intitulé « Samedi rouge »  a une vertu particulière : celle de mettre les événements en cours en relation avec les mutations profondes qui sont à l'œuvre dans la société israélienne.  Dans un entretien qui combine faits et analyses, l’éditorialiste politique de la chaîne I24 News, évoque les bouleversements qui travaillent en profondeur la conception que les Israéliens se font d’eux-mêmes. Il soutient que l’adversité les ramènent à leur identité juive et les contraint à dépasser les clivages d’avant le 7 octobre. La réinitialisation enclenchée l’an dernier après le choc du « Samedi rouge » peut encore prendre du temps pour se manifester politiquement. Mais elle ne saurait déboucher que sur une renaissance nationale qui modifiera profondément le rapport d’Israël aux Nations. Quand le journalisme prend de la hauteur, l’actualité retrouve le sens de l’Histoire. 

Le Premier ministre israélien a récemment suggéré de changer le nom de la guerre en cours. En place de « glaive de fer », il propose de l’appeler « la guerre de la renaissance » d’Israël (Hatkouma). Dans un entretien sans langue de bois, le Rav Eliahou Zini, directeur de la Yechiva « Or Vichua » de Haïfa, ancien rabbin du Technion, explique en quoi la période que vit aujourd’hui Israël peut effectivement être qualifiée de « Renaissance ». Le peuple Juif revenu sur sa terre s’émancipe de la tutelle des Nations et retrouve son identité hébraïque en même temps que sa vocation universelle aux services des valeurs bibliques. Face aux Nations, Israël ne doit plus s’excuser d’exister mais justifier son existence. Il se trouve que ces thèmes sont au centre de la fête de Souccoth. Hag Saméah ! Ecouter sur Spotify : Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Un an après le 7 octobre, les publications se multiplient en mémoire des victimes des massacres et pour tenter aussi de définir les enjeux de la période qui s'est ouverte avec eux. Parmi la floraison des productions éditoriales ou cinématographiques sur l’événement, le film-documentaire « pogrom(s) » de Pierre Rehov a particulièrement retenu notre attention.Dans un entretien sur les coulisses de sa fabrication, le journaliste-réalisateur nous raconte pourquoi il a choisi de rendre compte de l’horreur sans recourir aux images-choc et aux témoignages directs des rescapés. C’est ce qui fait la force de ce documentaire qui, à l’instar du « Shoah » de Claude Lanzmann, fait voir la réalité du crime sans l’exhiber de manière malsaine. Le regarder n’en reste pas moins une épreuve tant ce qui s’est passé le 7 octobre sort du cadre de notre humanité. En raison du point de vue qu’il défend, le film ne trouvera sans doute pas de diffuseur en France. L'auteur nous explique pourquoi. Vous pouvez cependant le visionner (moyennant un prix modique) en cliquant sur le lien du site de Pierre Rehov " https://pogroms.info/ Ecouter sur Spotify : Chapitres: 00:00 Introduction et contexte historique02:40 Le Film de Pierre Rehov : 2024, Pogrom(s)05:54 Définition et Implications du Terme 'Pogrom'08:38 L'Antisémitisme et ses Racines Historiques11:34 L'Impact de l'Idéologie Islamique sur le Conflit14:39 Le Rôle des Médias et de l'Opinion Publique17:47 La Réaction du Monde Occidental au 7 Octobre20:30 La Réalité des Atrocités et leur Représentation23:43 La Diplomatie et la Stratégie d'Israël26:34 Bande d'annonce du film "Pogrom(s)"30:35 Conclusion Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Israël semble avoir changé de stratégie. Après une période longue et difficile marquée par le conflit avec le Hamas à Gaza, la confrontation avec le Hezbollah paraît bouleverser la donne géostratégique. Il y a 3 mois, Eric Danon, ancien ambassadeur de France en Israël, annonçait sur Mosaïque le déclenchement d’une guerre ouverte avec la milice chiite. Dans ce nouvel entretien, il éclaire les modalités de la surprise stratégique que constitue l’offensive en cours. Grâce à un long et patient travail de préparation, Israël est parvenu à décapiter l’organisation terroriste et à détruire une bonne partie de ses capacités offensives avant même qu’elles ne puissent être mises en œuvre. L’Iran, désormais privé de ses proxis, se retrouve dans une impasse stratégique. Et si Israël était en passe de changer l’ordre mondial ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Un an après le 7 octobre, l’hostilité à Israël s’accroît au fur et à mesure que se développe la riposte aux menaces qui le visent directement. En France, une bonne partie de l’opinion publique et de la presse relaient un discours de plus en plus critique rendant incertaine la situation de la communauté juive dont les membres s’interrogent : quand faudra-t-il partir ? Dans un entretien où domine la quête du sens des événements telle que la conçoit Mosaïque, le philosophe Dan Arbib, maître de conférence à la Sorbonne, dresse un tableau paradoxal des conséquences du 7 octobre : il a, certes, bouleversé nos repères mais il a également « jeté une grande clarté sur les choses ». L’humanité se trouve aujourd’hui divisée en deux : « ceux avec qui il est possible de parler et ceux avec qui cela n’est plus possible». Le 7 octobre n’est pas terminé. Il nous donne l’impression que le monde entier s’effondre. Raison de plus pour garder la tête froide. Conseil de philosophe. Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Chaque semaine, Fadila Maaroufi organise un rassemblement face au Parlement de Bruxelles pour qu’on n’oublie pas les otages. Anthropologue, militante laïque belge d’origine marocaine, elle est, depuis plusieurs années, engagée dans le combat pour contrer l’influence grandissante des « Frères musulmans » dans son pays et dans le reste de l’Europe. Dans un entretien où transparaissent sa pugnacité et son courage, elle décrypte le double langage des Islamistes passés maîtres dans l’art de travestir leurs propos afin qu’ils soient entendus par les non-musulmans différemment que par les musulmans. Elle explique aussi pourquoi il est si difficile pour un musulman qui le voudrait de sortir de sa religion. Franchir le pas, c’est se voir immédiatement rejeté par sa communauté et sa famille et renvoyé à la culpabilité de trahir son camp. C’est pourquoi il lui semble si important de faire savoir que c’est possible et de rendre visible cette résistance. Ecouter sur Spotify : Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Un an après le 7 octobre, un constat s’impose : l’événement a fracturé la société française. Comme la plupart des autres sociétés occidentales. Il y a d’un côté, ceux qui reconnaissent à Israël le droit de se défendre face aux forces qui veulent le détruire. De l’autre, ceux qui « contextualisent » les massacres et les transforment en acte de résistance à l’occupation. Dans un entretien où le pessimisme pour l‘avenir de la France domine, le philosophe Michel Onfray fait la généalogie de l’islamo-gauchisme, cette alliance contre-nature entre les partis dits progressistes et la vision islamiste du monde. Il en repère les traces chez Marx et en retrouve les descendants chez un grand nombre de penseurs du 20ème siècle, de Sartre à Garaudy en passant par Foucault et Deleuze. C’est dans ce terreau qu’a prospéré une détestation d’Israël qui met aujourd’hui la vie des Juifs de France en danger. Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque: http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque : https://t.me/MosaiqueTelegram

Un an après le 7 octobre, l’identité israélienne demeure traversée par de profondes tensions internes qui se manifestent notamment sur la question des otages. Dans un entretien engagé, l’historien Georges Bensoussan expose le dilemme dans lequel se trouve Israël : donner, quoiqu’il en coûte, la priorité à la libération des otages où faire d’abord prévaloir les intérêts actuels et futurs de l’Etat ? L’éthique juive contraint-elle  d’Israël à ne pas être une État normal ? La question traverse l’histoire du mouvement sioniste jusqu’à aujourd’hui.  Mais au-delà du constat, Georges Bensoussan nous ouvre des pistes pour dépasser cette contradiction : Et si Israël cessait de s’excuser d’exister ? Et si le peuple juif affirmait plus encore sa légitimer à demeurer sur sa terre ? Rejoignez notre groupe WhatsApp Mosaïque : http://tiny.cc/Mosaique ou notre canal Telegram Mosaïque :  https://t.me/MosaiqueTelegram Abonnez-vous à notre chaîne YouTube et activez la cloche pour être informé en premier de nos nouvelles publications: https://www.youtube.com/@MosaiqueTube