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Le Nouvel Esprit Public

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Aug 16, 2023 • 17min

Bada Si vous l’avez manqué : Julien Le Bot : Mark Zuckerberg et l’empire romain

Bada # 202 / 16 août 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une conversation entre Julien Le Bot et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 22 avril 2022. Journaliste et spécialiste des questions numériques, Julien Le Bot a publié en 2019 Dans la tête de Mark Zuckerberg. Préambule à l’émission thématique consacrée au fondateur de Facebook, ce bada évoque l’intérêt de Mark Zuckerberg pour les empereurs romains, pour la psychologie, ainsi que les enjeux auxquels Facebook fait face dans le contexte de la guerre en Ukraine.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aug 13, 2023 • 1h 4min

Thématique (rediffusion) : Génération offensée, avec Caroline Fourest

N°310 / 13 août 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, originellement diffusée le 11 avril 2021. Avec : Caroline Fourest, journaliste, documentariste, autrice de Génération offensée. David Djaïz, essayiste et enseignant à Sciences Po. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. GÉNÉRATION OFFENSÉE : DE LA POLICE DE LA CULTURE À LA POLICE DE LA PENSÉE  Caroline Fourest, vous êtes journaliste, essayiste et éditorialiste à Marianne. Depuis de nombreuses années, vous militez en faveur de l'égalité et de la liberté, contre le racisme, le sexisme et l'homophobie. Vous êtes rédactrice en chef de la revue ProChoix que vous avez cofondée en 1997 et qui a pour objet « la défense des liberté individuelles contre toute idéologie dogmatique, liberticide, essentialiste, raciste ou intégriste ». En 2018, après de nombreux documentaires, vous avez réalisé votre premier film de fiction intitulé Soeurs d'Armes. En février 2020, vous avez publié chez Grasset « Génération offensée : de la police de la culture à la police de la pensée ». Vous y alertez contre la montée en France d'une gauche moraliste identitaire déjà très répandue aux Etats-Unis. Sa vision confuse de l'anti-racisme la pousse non pas à réclamer l'éradication des préjugés mais un traitement particulier au nom de l'identité.  Reprenant à l'extrême droite les thématiques identitaires, elle la fait se placer en défenseure de la mémoire et de la liberté d'expression. Loin de contester les catégories ethnicisantes de la droite suprémaciste, la gauche identitaire s'y enferme. Au lieu de rechercher la mixité et le métissage, elle fractionne nos vies et nos débats entre « racisés » et « non-racisés », monte les identités les unes contre les autres jusqu'à mettre les minorités en compétition. Vous dites qu'il ne faut pas laisser la critique de cette gauche identitaire à la droite conservatrice mais que seul un antiracisme sincère est à-même de lutter contre ses contradictions. Vous vous revendiquez ainsi d'un antiracisme universaliste et d'une approche par le « droit à l'indifférence », qui permet selon vous d'éviter l'essentialisation des identités et à chacun de s'autodéterminer. Dans cet esprit, vous niez le bien-fondé des usages de plus en plus abusifs du concept d'appropriation culturelle et rappelez que la culture, autant que la politique, ne saurait être quelque chose d'exclusif. C'est au contraire le mélange, la source même de la créativité, qui permet de composer un monde commun. Lieu de liberté, vous dites qu'internet est aussi celui de tous les procès, et dénoncez les tentatives d'intimidations de cette gauche identitaire dans le cadre de phénomènes de meutes 2.0 sur les réseaux sociaux.  Surtout, vous alertez contre la démarche de plus en plus victimaire de la jeunesse hyper-sensible d'une société qui ne flatte plus le courage ou l'honneur mais le statut de victime et dont l'université n'éduque plus à l'esprit critique. Cette jeunesse se veut « woke » et éveillée à l'injustice, mais les réseaux sociaux la poussent à décontextualiser ses luttes.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aug 9, 2023 • 17min

Bada Si vous l’avez manqué : Bruno Patino : le Métaverse

Bada # 201 / 9 août 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une conversation entre Bruno Patino et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 15 avril 2022. Directeur d’Arte, Bruno Patino a publié La civilisation du poisson rouge puis Tempête dans le bocal chez Grasset. Avant la mise en ligne de l’émission thématique consacrée à son enquête sur la société numérique, ce bada est l’occasion d’aborder les questions du métavers, de la gamification du monde et de la socialisation sur les réseaux sociaux. Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aug 6, 2023 • 1h 1min

Thématique (rediffusion) : Molière, avec Georges Forestier

N°309 / 6 août 2023 Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, originellement diffusée le 29 mai 2022. Avec cette semaine : Georges Forestier, homme de lettres, spécialiste du XVIIème siècle et biographe de Molière. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. MOLIÈRE Georges Forestier, vous êtes agrégé de lettres classiques et docteur d'état, vous avez enseigné au Portugal à Rouen à Reims, à la Sorbonne nouvelle puis à Sorbonne université et vous avez dirigé le centre d'étude de la langue et des littératures françaises. Vous êtes l'inventeur de la génétique théâtrale, sur laquelle vous vous êtes appuyé pour étudier Pierre Corneille puis Jean racine puis Molière. Votre livre sur Molière paru chez Gallimard a reçu un excellent accueil, il a été précédé d’un Molière à Paris, il y a une trentaine d’années et, il y a une dizaine d’années, c’est sous votre direction associée à Claude Bourqui que La Pléiade a publié les œuvres complètes de l’auteur du Tartuffe. De ce Tartuffe, vous avez établi ce que vos recherches vous ont amené à considérer comme la version interdite, une version en trois actes, qui se termine par la victoire de Tartuffe et qui a été représentée cet hiver et ce printemps par la Comédie française dans une mise en scène d’Ivo van Hove donnée pour la première fois le 15 janvier dernier, date anniversaire de la naissance de Molière. Nous en parlerons assurément. Dans le très précieux journal de la littérature en ligne « En attendant Nadeau », Dominique Guy-Blanquet introduit son élogieuse analyse par ce chapô : « Si vous pensez tout savoir de Molière, l'auteur le plus joué en France avant d'être devancé depuis quelques décennies par Shakespeare, détrompez-vous. Georges Forestier rectifie des faits qu'on croyait établis, déplace les projecteurs, tel un éclairagiste judicieux et nous fait découvrir un nouveau Molière au sein du paysage théâtral qu'il a animé : les gazetiers se bousculent pour exploiter son succès, le grand Corneille s'en inquiète, les princes le font jouer à domicile, Boileau l'encourage contre les esprits chagrins, le jeune Racine le salut au lever du roi. » Sans aucun doute, la lecture de votre Molière fait voler en éclats quantité de représentations répandues dans le public depuis sa mort. Sa mort qui n’est pas le sujet de la moindre de ces légendes d’autant plus tenaces qu’elles se nourrissent de clichés sur les artistes maudits, ou en tout cas réprouvés et qu’elles s’en nourrissent en retour. Mais votre livre est aussi un portrait de Paris et de ceux, petits et grands dont Molière reproduira les travers et les qualités, les ridicules et les délicatesses. À une époque où il est fréquent que des comédiens écrivent eux-mêmes les pièces qu’ils jouent, Donneau de Visée remarque que Molière se distingue en faisant « des farces qui réussirent un peu plus que des farces et qui furent un peu plus estimées dans toutes les villes que celles que les autres comédiens jouaient ». Molière fut aussi parmi les premiers à ne pas se contenter d’écrire des farces, de petites pièces comiques en un acte dont les scènes sont à peine ébauchées. Georges Forestier, vous avez, en quelque sorte, dépouillé Molière des différentes couches d’oripeaux dont on l’avait revêtu au fil des 349 ans qui nous séparent de sa mort. Pour introduire notre conversation, j’aimerais savoir ce qui vous a le plus surpris dans vos découvertes.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aug 2, 2023 • 25min

Bada Si vous l’avez manqué : Alexandre Gady : le musée du Grand siècle

Bada # 200 / 2 août 2023. Si c’est pour la culture, on a déjà donné, avec ALEXANDRE GADY. Alexandre Gady est historien de l'architecture, professeur à Sorbonne université, directeur du centre André Chastel et président d'honneur de la société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France. Il raconte comment concevoir le musée du Grand Siècle dont il a la charge.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jul 30, 2023 • 1h

Thématique : le Conseil National de la Refondation, avec David Djaïz

N°308 / 30 juillet 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 23 juin 2023. Avec cette semaine : David Djaïz, rapporteur général du Conseil National de la Refondation. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. LE CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION David Djaïz, vous êtes haut-fonctionnaire, essayiste, diplômé de l’Ecole Normale Supérieure et de l’ENA. Vous rejoignez en 2017 l’Inspection Générale des Finances avant d’être nommé, en 2021, Directeur de la stratégie et de la formation de l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Depuis près d’un an, vous êtes le rapporteur général du Conseil National de la Refondation (CNR) auprès du haut-commissaire au plan, François Bayrou. Le CNR a été créé le 8 septembre 2022 par le Président de la République Emmanuel Macron. C’est une instance de concertation au sein de laquelle citoyens, associations, professionnels et élus sont amenés à échanger et à proposer des solutions sur les grands enjeux de demain. Vous travaillez dans ce cadre sur les 9 thématiques identifiées par le Gouvernement, relatives au plein-emploi, à l'école, à la santé, au logement et aux transitions écologique et démographique. Le CNR se présente d’abord comme « une méthode nouvelle » pour construire les politiques publiques. Il s’agit de répondre au sentiment de mal-être démocratique partagé, selon un sondage de l’IFOP récemment publié, par 64% Français, dont une majorité se déclare favorable à davantage d’inclusion et de participation des citoyens. Ainsi, 76% souhaitent élargir l’usage du référendum, et 66% sont partisans du développement de conventions citoyennes. La « méthode CNR », quant à elle, consiste à associer citoyens, corps intermédiaires et représentants élus à la prise de décisions. Elle souhaite redonner du pouvoir aux acteurs de terrain dans le cadre de concertations locales, les « CNR territoriaux », qui aboutissent à des projets concrets et de petite échelle. L’instance faciliterait les compromis et permettrait de « bâtir du consensus sur la situation de la France et son avenir », selon les mots du Président de la République. A son démarrage, le CNR a cependant été boudé par l’opposition politique et syndicale. Après le RN et LFI, le Président du Sénat Gérard Larcher a décliné l’invitation, craignant que le Parlement ne se fasse « court-circuiter » par cette nouvelle instance. Face à la méfiance des députés et sénateurs, le porte-parole du Gouvernement a dû affirmer que le CNR ne sera « ni un préalable ni un substitut au Parlement », tandis que le haut-commissaire au plan exhortait les députés de la majorité à s’emparer de ce nouvel outil. Depuis son lancement, le CNR a recueilli plus de 100.000 contributions citoyennes dans le cadre de sa consultation nationale en ligne. Plus de 17.000 établissements scolaires sont engagés dans une démarche de concertation locale. 250 CNR ont été tenus dans les établissements de santé et bénéficieront à terme d’un budget de 30 millions d’euros. Enfin, des CNR sur le climat et la biodiversité se déroulent actuellement dans plus de 60 territoires afin d’adapter la transition écologique aux particularités locales. Au niveau national, les conclusions du CNR jeunesse ont été rendues publiques le 21 juin. Elles ont nourri le « plan jeunesse » du Gouvernement, comportant notamment l’abaissement de l’âge légal de conduite à 17 ans, la rénovation de certaines résidences universitaires ou l’évaluation des « savoirs verts » en fin de collège. Quelques mois auparavant, les conclusions du CNR avaient abouti au « plan logement » d’Elisabeth Borne et à la proposition de loi pour le bien vieillir en France, dont l’examen sera bientôt repris par l’Assemblée nationale.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jul 26, 2023 • 26min

Bada Si vous l’avez manqué : Alexandre Gady : la défense du patrimoine

Bada # 199 / 26 juillet 2023. Si c’est pour la culture, on a déjà donné, avec ALEXANDRE GADY. Alexandre Gady est historien de l'architecture, professeur à Sorbonne université, directeur du centre André Chastel et président d'honneur de la société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France. Il raconte comment se battre pour la préservation du patrimoine et en quoi consiste l’action de la société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jul 23, 2023 • 1h 3min

Thématique : la gastronomie, avec Jean-Robert Pitte

N° 307 / 23 juillet 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 23 juin 2023. Avec cette semaine : Jean-Robert Pitte, géographe specialiste des paysages et de la gastronomie. François Bujon de l’Estang, ambassadeur de France. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique. Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova. LA GASTRONOMIE Jean-Robert Pitte, vous êtes géographe, professeur émérite et ancien président de l’Université de Paris IV – Sorbonne. Depuis 2008, vous faites partie de l’Académie des sciences morales et politiques, dont vous avez été six ans le secrétaire perpétuel. Spécialiste du paysage et de la gastronomie, vous figurez également parmi les membres de l’Académie du Vin de France. Vous présidez depuis 2008 la Mission pour le Patrimoine alimentaire français. Celle-ci a permis l’inscription, en 2010, du « Repas gastronomique des Français » sur la liste du Patrimoine immatériel de l’UNESCO. La France a en effet cultivé l’art de bien manger et de bien boire tout au long de son histoire, au point d’en faire un élément essentiel de son « art de vivre ». Notre histoire gastronomique remonte aux Gaulois et à leur « art du banquet », alors que les repas offraient l’occasion d'affirmer son rang, sa richesse et son prestige. Le règne personnel de Louis XIV marque un tournant décisif dans la gastronomie française. Elle se démarque du modèle hérité de Rome pour affirmer le pouvoir du Roi sur la haute noblesse et l’éclat de la France en Europe. Les premiers restaurants naissent en France, à Paris, au tournant de la Révolution, ainsi que le terme de « gastronomie » en 1801, sous la plume du poète Joseph Berchoux. Les recettes de terroir intègrent le patrimoine culinaire au cours du XXe siècle et la gastronomie devient un rouage essentiel de l’identification à la nation, à forte dimension politique et géopolitique. Encore aujourd’hui, l’attachement des Français à leur patrimoine culinaire est important. Selon un sondage de l’IFOP en date de 2016, trois quarts d’entre eux déclarent « bien cuisiner » et plus de la moitié des sondés s’essayent au moins une fois par semaine à la préparation de plats qui « sortent de l’ordinaire ». La réputation internationale de la gastronomie française n’est pourtant pas assurée. En 2015, le classement des « 50 meilleurs restaurants » de la revue britannique « Restaurant » ne compte aucun chef français dans le top 10, et seulement 4 parmi les 50. Les critères de ce classement sont vivement critiqués et une liste alternative, créé la même année et fondé sur la compilation de 200 guides nationaux, place la France au deuxième rang mondial, derrière le Japon, un pays que vous connaissez particulièrement bien. En parallèle, de nouvelles cuisines s’affirment sur la scène internationale, parfois soutenues par leur gouvernement dans le cadre d’une politique de « gastro-diplomatie ». Ainsi, le programme « Global Thaï » lancé en 2002 par la Thaïlande a permis de multiplier par trois le nombre de restaurants thaï dans le monde en moins de 20 ans et d’attirer plus de 30 millions de visiteurs dans le pays en 2016. Ces dernières années, les contours du paysage gastronomique mondial ont rapidement évolué sous l’effet de nouveaux enjeux. Avec la mondialisation, les nouvelles tendances culinaires se créent et se diffusent à une vitesse sans précédent mais ne s’intègrent pas toujours avec succès aux cuisines nationales. La montée en puissance de la consommation engagée interroge nos modèles alimentaires tandis que de nouveaux préceptes de santé publique remettent en cause certaines de nos traditions culinaires, comme la consommation de vin.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jul 19, 2023 • 21min

Bada Si vous l’avez manqué : Grégoire Ichou, conférencier chantant

Bada # 198 / 19 juillet 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une conversation entre Grégoire Ichou et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 15 décembre 2021. Grégoire Ichou est chanteur lyrique et guide conférencier. Ces compétences jointes lui permettent de proposer deux formats culturels uniques : les conférences-concerts et visites chantées. Les correspondances entre les arts visuels, sonores, littéraires et vivants sont nombreuses, entremêlés ils faciliteraient l’appréhension d’une époque, une œuvre, un contexte en particulier. L’auditoire de Grégoire Ichou à la basilique cathédrale de Saint-Denis, au musée du Louvre ou encore au Théâtre du Châtelet bénéficie ainsi de visites auxquelles se greffent des interprétations de chants tirés de répertoires classiques comme populaires, rattachés tous au lieu, à l’histoire, aux œuvres présentées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jul 16, 2023 • 1h 1min

Thématique : les toilettes publiques, un enjeu de santé, avec Julien Damon

Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu’une partie d’entre elles sont devenus payantes, vous défendez l’idée d’un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l’accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l’Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l’offre sanitaire de l’ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu’un sondage de l’IFOP en date d’avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d’entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l’échelle internationale, le sujet est porté par l’ONU qui a fait de l’accès à l’eau et à l’assainissement un droit de l’homme en 2010. Des progrès notables en matière d’installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l’Inde. Ainsi, si environ un tiers de l’humanité ne disposait d’aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l’école et la productivité des travailleurs. Mais d’importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d’exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d’aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s’agit pourtant pas seulement d’augmenter l’offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d’assainissement, est très gourmand en eau. L’ensemble des Français destinent à cet usage l’équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l’été 2018 ; mais l’expérience s’est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l’ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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