Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Oct 20, 2024 • 3min

Pourquoi l’ergot de seigle a-t-il été accusé d’être l’outil de Satan ?

L'ergot du seigle, un champignon parasite qui infecte le seigle, a joué un rôle étrange et sinistre dans l'histoire médiévale, en particulier dans le contexte de la sorcellerie. Ce champignon, Claviceps purpurea, produit des alcaloïdes toxiques, dont certains sont similaires à ceux du LSD. Lorsque des personnes consommaient du seigle contaminé par l'ergot, elles étaient exposées à un empoisonnement, appelé ergotisme, qui provoquait des symptômes dévastateurs. Cette intoxication, bien que mal comprise à l'époque, pouvait être responsable de phénomènes qui, dans le contexte des croyances et superstitions médiévales, furent souvent attribués à la sorcellerie. Les effets de l’ergotisme sont divers et incluent des convulsions, des hallucinations, des sensations de brûlure, ainsi que des gangrènes des extrémités, parfois accompagnées de douleurs atroces. On distinguait deux formes principales d’ergotisme : l’ergotisme gangréneux, causant la nécrose des tissus et souvent des amputations, et l’ergotisme convulsif, qui induisait des crises, des spasmes, et des délires psychotiques. Les hallucinations et les comportements erratiques qui en résultaient pouvaient facilement être interprétés comme des signes de possession démoniaque ou de sorcellerie, particulièrement dans les sociétés profondément influencées par la religion et le surnaturel. Le Moyen Âge, époque marquée par une forte croyance dans les forces occultes, voyait ces manifestations comme des preuves de malédictions, de sorts jetés par des sorcières, ou de la présence de démons. Ainsi, les victimes d’ergotisme, dont les comportements pouvaient paraître étranges, étaient parfois accusées de pactiser avec le diable ou d’être elles-mêmes des sorcières. Inversement, les personnes qui les soignaient ou qui semblaient "protéger" contre ces fléaux étaient également susceptibles d'être accusées de sorcellerie. Des communautés entières, touchées par des épidémies d’ergotisme, pouvaient se trouver au centre de frénésies de persécutions et de procès de sorcières, où l’hystérie collective alimentait les accusations. En outre, certaines "sorcières" accusaient elles-mêmes leurs pratiques d’être à l'origine des symptômes, alimentant ainsi les croyances populaires. Les onguents dits "magiques" contenaient parfois des traces d'ergot, induisant ainsi un état d’extase ou de transe chez les adeptes, renforçant l'association de l'ergot avec la sorcellerie. Ce n'est qu'à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne que les scientifiques et médecins commencèrent à comprendre que l’ergot du seigle était responsable de ces symptômes. Cependant, pendant des siècles, les liens entre l'ergot du seigle et la sorcellerie sont restés profondément enracinés dans l'imaginaire collectif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 16, 2024 • 2min

Pourquoi ne faut-il pas laisser votre bière au soleil ?

Laisser une bière au soleil peut altérer ses qualités gustatives et créer des composés potentiellement nocifs pour la santé. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi il est préférable de conserver la bière à l'abri de la lumière directe du soleil, en particulier du point de vue de la santé. Dégradation chimiqueLorsqu'une bière est exposée au soleil, elle subit un phénomène appelé "lightstruck" ou "skunking" en anglais. Ce processus chimique est déclenché par les rayons ultraviolets (UV) de la lumière solaire qui pénètrent à travers la bouteille, surtout si elle est en verre clair ou vert. Ces rayons UV interagissent avec certains composés présents dans le houblon, un ingrédient clé dans la fabrication de la bière. Le houblon contient des iso-alpha-acides, qui sont responsables de l'amertume caractéristique de la bière. Lorsqu'ils sont exposés à la lumière, ces composés se dégradent et réagissent avec d'autres éléments pour produire des substances appelées mercaptans ou thiols. Ces composés sont similaires à ceux produits par les mouffettes, d'où le terme "skunky" (odeur de mouffette) pour décrire l'odeur désagréable que peut prendre la bière. Bien que cette odeur et ce goût soient principalement des problèmes de qualité, ils indiquent une dégradation chimique de la boisson. Formation de composés potentiellement toxiquesLe processus de skunking ne modifie pas seulement le goût de la bière, mais peut également entraîner la formation de composés chimiques indésirables. Les mercaptans, bien que naturellement présents à de très faibles niveaux dans certains aliments, ne devraient pas être consommés en grande quantité. Leur production dans une bière laissée au soleil pourrait potentiellement poser un risque pour la santé, bien que cela ne soit pas directement lié à une toxicité aiguë. Toutefois, ces changements chimiques peuvent altérer les propriétés de la bière et affecter le foie et le système digestif si la consommation est fréquente. Prolifération microbienneOutre les effets chimiques, la chaleur générée par l'exposition au soleil peut aussi favoriser la prolifération de micro-organismes nuisibles dans la bière, surtout si celle-ci est mal conservée ou déjà ouverte. Les bactéries et levures sauvages peuvent croître plus rapidement à des températures élevées, ce qui pourrait rendre la bière insalubre à boire. Bien que la bière contienne de l'alcool, qui a un effet inhibiteur sur certaines bactéries, cela ne la protège pas complètement contre les risques microbiens dans des conditions inappropriées de conservation. ConclusionLaisser une bière au soleil peut non seulement altérer son goût en produisant des composés désagréables, mais aussi entraîner la formation de substances potentiellement nocives et encourager la croissance microbienne à des températures élevées. Pour préserver à la fois la qualité et la sécurité de la boisson, il est donc essentiel de conserver la bière dans un endroit frais et à l'abri de la lumière directe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 15, 2024 • 2min

Faire craquer ses doigts cause-t-il de l’arthrite ?

Le fait de faire craquer ses doigts est une habitude courante, mais elle suscite souvent des préoccupations quant à ses effets sur la santé, notamment l’idée répandue qu’elle pourrait causer de l’arthrite. Cependant, des recherches approfondies montrent que cette croyance n'est pas fondée. Le mécanisme derrière le craquement des doigtsLorsque vous faites craquer vos doigts, vous manipulez les articulations de manière à créer un vide dans le liquide synovial qui lubrifie ces articulations. Ce liquide contient des gaz dissous (principalement de l'azote, du dioxyde de carbone et de l'oxygène). Lorsque les articulations sont étirées ou déplacées, cela réduit la pression à l'intérieur de l'articulation, provoquant la formation de bulles de gaz. Le bruit de craquement provient de la rapide formation ou de l’éclatement de ces bulles, un phénomène appelé cavitation. Après ce processus, les articulations doivent généralement se réajuster avant que le craquement ne puisse être répété. Recherche scientifique sur le lien avec l'arthriteL'arthrite est une inflammation des articulations. De nombreuses études ont cherché à établir un lien entre le fait de faire craquer ses articulations et le développement de l’arthrite, mais aucune preuve concluante n’a été trouvée. L'une des études les plus célèbres sur le sujet est celle du Dr. Donald Unger, qui a fait craquer les articulations de la main gauche tous les jours pendant 60 ans, sans toucher celles de la main droite. À la fin de l’expérience, aucune différence notable entre ses deux mains n’a été constatée en termes d’arthrite, ce qui a renforcé l’idée que le craquement des doigts n’est pas une cause directe de cette affection. Effets secondaires possiblesBien que craquer les doigts ne semble pas causer de l'arthrite, cela peut néanmoins entraîner d'autres problèmes, bien que beaucoup plus rares et moins graves. Par exemple, les personnes qui craquent souvent leurs doigts peuvent remarquer une légère réduction de la force de préhension ou une enflure des mains au fil du temps. Ces effets secondaires sont attribués à l’étirement répété des ligaments ou à la surutilisation des articulations, mais ils ne sont généralement pas graves. ConclusionFaire craquer ses doigts n’a pas été prouvé comme une cause d’arthrite. Les études actuelles montrent qu’il s’agit d’une habitude sans danger pour la majorité des gens. Toutefois, il est conseillé de ne pas le faire de manière excessive si des douleurs ou une gêne apparaissent, car cela peut signaler d’autres problèmes articulaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 14, 2024 • 2min

Qu’est-ce que le syndrome de Pica ?

Le syndrome de pica est un trouble alimentaire caractérisé par l'ingestion répétée de substances non nutritives, qui ne sont pas normalement considérées comme des aliments. Ces substances peuvent inclure de la terre, de la craie, de l'argile, du papier, du savon, de la glace, du métal, ou même des cheveux. Ce comportement doit persister pendant au moins un mois pour être diagnostiqué comme pica et ne doit pas correspondre à un comportement normal ou culturel dans le contexte du patient. Causes du picaLes causes précises du pica ne sont pas entièrement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à son apparition : 1. Carences nutritionnelles : Une des hypothèses les plus répandues est que le pica peut être lié à des carences en minéraux essentiels comme le fer ou le zinc. Par exemple, les femmes enceintes ou les personnes souffrant d'anémie ferriprive sont plus susceptibles de développer un pica, car le corps pourrait rechercher des minéraux manquants dans les substances ingérées. 2. Troubles psychologiques : Le pica est souvent associé à des troubles psychiatriques, tels que le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou les troubles du spectre autistique. Chez ces individus, l'ingestion de substances non alimentaires peut être liée à des comportements répétitifs, une impulsivité ou un besoin de stimulation sensorielle. 3. Facteurs environnementaux et culturels : Dans certaines cultures ou pratiques, manger de la terre ou de l'argile (géophagie) peut avoir des connotations rituelles ou symboliques. Cependant, ce type de comportement n'est pas toujours considéré comme un trouble dans ces contextes. 4. Grossesse : Il n'est pas rare de rencontrer des comportements de pica pendant la grossesse, où les besoins nutritionnels du corps sont accrus. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines femmes enceintes ressentent l'envie de consommer des substances comme la glace ou l'argile. Complications du picaLe pica peut entraîner diverses complications médicales graves. L'ingestion de substances potentiellement toxiques, comme le plomb dans la peinture ou le métal rouillé, peut provoquer une intoxication. Manger des objets non comestibles peut également causer des obstructions intestinales, des perforations dans le tractus gastro-intestinal ou des infections parasitaires (par exemple, la consommation de terre contaminée). Diagnostic et traitementLe diagnostic du pica repose sur une évaluation clinique détaillée, où les antécédents alimentaires et de santé mentale du patient sont pris en compte. Les traitements varient selon la cause sous-jacente. Si le pica est lié à une carence nutritionnelle, la supplémentation en minéraux peut souvent suffire. Dans les cas où le trouble est d'origine psychologique, une thérapie comportementale peut être nécessaire, accompagnée de soutien médical si des complications physiques surviennent. Le syndrome de pica est donc un trouble complexe, nécessitant une prise en charge globale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 13, 2024 • 2min

Pourquoi a-t-on plus froid en vieillissant ?

La sensation accrue de froid en vieillissant est un phénomène courant et peut être attribuée à plusieurs facteurs physiologiques, hormonaux et comportementaux qui évoluent avec l'âge. Ces changements affectent la manière dont le corps régule sa température et ressent le froid. Changements physiologiquesEn vieillissant, la masse musculaire diminue naturellement, ce qui réduit la capacité du corps à produire de la chaleur par le métabolisme. Le muscle étant un tissu thermogène (qui produit de la chaleur), cette diminution entraîne une moins bonne régulation de la température corporelle, surtout en réponse à des environnements froids. En parallèle, la couche de graisse sous-cutanée, qui joue un rôle d'isolant en retenant la chaleur, s'amincit avec l'âge. Cela réduit la capacité du corps à conserver sa chaleur interne, ce qui augmente la sensation de froid. Circulation sanguine et vasoconstrictionUn autre facteur important est la circulation sanguine. Avec l'âge, les vaisseaux sanguins deviennent moins flexibles et peuvent se rétrécir, ce qui réduit le flux sanguin vers les extrémités comme les mains et les pieds. Cela rend plus difficile pour ces parties du corps de rester chaudes. De plus, la réponse du corps à la température froide, appelée vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins pour conserver la chaleur), peut devenir moins efficace avec l'âge, ce qui réduit la capacité à maintenir une température corporelle stable dans des environnements froids. Métabolisme et production d'énergieLe métabolisme ralentit aussi avec l'âge, ce qui réduit la quantité d'énergie que le corps peut utiliser pour maintenir sa température corporelle. Un métabolisme plus lent signifie que le corps produit moins de chaleur, augmentant la sensibilité au froid. Des troubles de la thyroïde, fréquents chez les personnes âgées, peuvent également contribuer à cette baisse de production d'énergie. Changements hormonauxLes hormones jouent un rôle dans la régulation de la température corporelle. Chez les femmes, la ménopause entraîne des fluctuations hormonales qui peuvent affecter la perception de la chaleur et du froid. Le vieillissement entraîne également des modifications dans les niveaux de certaines hormones comme l'adrénaline et la noradrénaline, qui influencent la réponse du corps aux températures froides. En résumé, le vieillissement impacte plusieurs mécanismes de régulation thermique : la diminution de la masse musculaire, les changements circulatoires, le ralentissement du métabolisme et les fluctuations hormonales. Tous ces facteurs contribuent à une plus grande sensibilité au froid chez les personnes âgées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 11, 2024 • 3min

De quoi meurt-on le plus en France ?

En 2022, la France a enregistré 673 190 décès, avec une répartition presque égale entre hommes et femmes. Les tumeurs restent la première cause de mortalité, représentant 25,5 % des décès. Les maladies cardio-neurovasculaires suivent, surtout chez les personnes âgées. Un bond de décès dû aux maladies respiratoires a également été observé, accentuant l'inquiétude. L'impact résiduel de la Covid-19 a entraîné un excès de 54 000 décès par rapport aux prévisions.
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Oct 9, 2024 • 2min

Quelle est la température idéale pour une douche ?

L'importance de la douche pour l'hygiène personnelle est bien connue, mais son impact sur le système immunitaire est souvent négligé. Une étude récente, publiée dans la revue Thermal Biology, révèle que la température de l'eau de douche pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement de notre immunité. Des chercheurs égyptiens ont mené une étude sur 60 adultes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, divisés en deux groupes : l'un prenant des douches chaudes quotidiennes, l'autre des douches froides, pendant trois mois. Les résultats sont surprenants : le groupe "douche froide" a montré une augmentation significative des taux d'immunoglobulines et une meilleure immunité humorale, cruciale pour la protection contre les virus et les bactéries. En revanche, le groupe "douche chaude" a connu une diminution notable de ces mêmes marqueurs immunitaires. Ces découvertes suggèrent que les douches froides pourraient constituer une méthode simple et accessible pour renforcer le système immunitaire. Les chercheurs évoquent même son potentiel comme thérapie alternative pour les maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis. Cependant, ils soulignent la nécessité de recherches plus approfondies sur des populations plus larges. Dans cette étude, une douche "froide" était définie comme ayant une température ne dépassant pas 20°C, voire 15°C. Toutefois, il est important d'adopter une approche progressive pour éviter un choc thermique. Les experts recommandent de commencer par appliquer l'eau froide sur les extrémités du corps, puis de remonter progressivement vers le buste. Une autre méthode consiste à débuter par une douche tiède et à diminuer graduellement la température. Il est intéressant de noter que ces découvertes s'ajoutent aux recommandations existantes sur la durée et la fréquence des douches. Les dermatologues conseillent généralement des douches courtes de 3 à 4 minutes, en se concentrant sur les zones clés comme les aisselles, l'aine et les pieds. En conclusion, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, l'intégration de douches froides dans notre routine quotidienne pourrait offrir des bénéfices significatifs pour notre santé immunitaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 8, 2024 • 2min

Quel animal sert à certifier la qualité de l’eau potable ?

La ville de Poznań, en Pologne, utilise des palourdes pour vérifier la qualité de l'eau potable. Ce système repose sur l'utilisation de huit palourdes d'eau douce, généralement de l'espèce *Unio tumidus*, qui agissent comme des bioindicateurs de la qualité de l'eau. Ce procédé, bien qu’inhabituel, s'avère être une méthode naturelle et efficace pour surveiller en temps réel l'état de l'eau destinée à la consommation humaine. Fonctionnement du système : 1. Les palourdes comme bioindicateurs : Les palourdes filtrent constamment l'eau pour se nourrir, ce qui les rend extrêmement sensibles aux changements dans la qualité de l'eau. Lorsqu'elles détectent des substances toxiques ou des changements dans la composition de l'eau, elles réagissent rapidement en fermant leurs coquilles, un comportement de défense qui sert de signal d’alerte. 2. Surveillance en temps réel : Huit palourdes sont équipées de capteurs fixés à leurs coquilles, surveillant en permanence leurs mouvements d'ouverture et de fermeture. Ces palourdes sont placées dans des réservoirs d'eau par lesquels passe l'eau potable avant d'être distribuée aux habitants de la ville. 3. Détection des contaminants : Si les palourdes détectent des contaminants tels que des métaux lourds, des produits chimiques, ou d'autres polluants, elles ferment leurs coquilles simultanément. Ce comportement déclenche automatiquement une alerte dans le système de surveillance. Cette réponse instantanée permet aux opérateurs de prendre des mesures immédiates, comme l'arrêt de la distribution de l'eau, pour éviter que de l'eau contaminée ne parvienne aux consommateurs. 4. Système complémentaire : Bien que les palourdes soient un outil puissant pour la surveillance de la qualité de l'eau, elles ne remplacent pas les méthodes de tests chimiques standards, mais elles les complètent en offrant une vigilance constante et une réponse rapide aux changements imprévus de la qualité de l'eau. Avantages du système : Le recours aux palourdes est économique, écologique et extrêmement sensible, permettant une détection des polluants qui pourrait être plus lente ou plus complexe avec des équipements uniquement technologiques. Ce système innovant n'est pas unique à Poznań et est utilisé dans d'autres villes à travers le monde, démontrant son efficacité et sa pertinence en tant que solution de surveillance de l'eau potable. En intégrant des éléments naturels au processus de contrôle, ce système offre une couche supplémentaire de sécurité pour garantir la qualité de l'eau fournie aux résidents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 7, 2024 • 2min

Combien de temps faut-il pour digérer un repas ?

La digestion d'un repas complet est un processus complexe qui peut prendre de 6 à 8 heures, mais le temps exact varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type de nourriture consommée, la santé digestive, l'âge et l'activité physique de la personne. Voici un aperçu des étapes de la digestion et du temps approximatif requis à chaque étape : 1. Bouche (1 à 2 minutes) : La digestion commence dès que la nourriture entre dans la bouche. Les enzymes salivaires amorcent la dégradation des glucides pendant que les dents broient les aliments en petites particules. 2. Estomac (2 à 4 heures) : La nourriture passe ensuite dans l'estomac, où elle est mélangée aux sucs gastriques acides. Ces sucs décomposent les protéines et transforment le bol alimentaire en une substance semi-liquide appelée chyme. Les repas riches en graisses, protéines, et fibres prennent plus de temps à se décomposer que les repas principalement constitués de glucides simples. 3. Intestin grêle (3 à 5 heures) : Le chyme se déplace vers l'intestin grêle, où se déroule l'essentiel de la digestion et de l'absorption des nutriments. Les enzymes pancréatiques et la bile décomposent les graisses, les protéines et les glucides en leurs composants de base (acides gras, acides aminés, et glucose) qui sont ensuite absorbés dans le sang. 4. Côlon (6 à 48 heures) : Ce qui reste du chyme (fibres, eau, et résidus non digérés) passe dans le côlon. Là, les bactéries intestinales fermentent les fibres et d'autres résidus alimentaires, ce qui peut prendre entre 6 heures et 2 jours selon l'individu. Le côlon récupère l'eau et forme les selles, qui seront ensuite éliminées. En résumé, la digestion complète d'un repas prend en moyenne de 6 à 8 heures, mais le processus de passage des résidus alimentaires dans le côlon peut prolonger ce temps à plusieurs jours avant leur élimination complète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 6, 2024 • 2min

Pourquoi mieux vaut-il ne pas boire de l’alcool en prenant des antibiotiques ?

Consommer de l'alcool en prenant des antibiotiques peut avoir divers effets sur l'organisme. 1. Impact sur le métabolisme des antibiotiques :  - Ralentissement du métabolisme : L'alcool et certains antibiotiques sont métabolisés par les mêmes enzymes hépatiques. Boire de l'alcool peut ralentir le métabolisme des antibiotiques, augmentant ainsi leur concentration dans le sang, ce qui peut accroître le risque d'effets secondaires.  - Diminution de l'efficacité : Dans certains cas, l'alcool peut au contraire accélérer le métabolisme des antibiotiques, diminuant leur concentration dans le sang et réduisant leur efficacité pour traiter l'infection. 2. Réactions spécifiques : Effet de type disulfirame (Antabuse) :  - Certains antibiotiques lorsqu’ils sont couplés avec de l’alcool peuvent provoquer une réaction de type disulfirame.  - Symptômes : Cette réaction provoque des nausées, des vomissements, des bouffées de chaleur, des maux de tête, une accélération du rythme cardiaque, et parfois une hypotension sévère. Cela se produit parce que l'alcool est métabolisé en acétaldéhyde, un composé toxique normalement éliminé rapidement par une enzyme que certains antibiotiques justement, inhibent ! 3. Augmentation des effets secondaires :  - Toxicité hépatique : La combinaison d'alcool et d'antibiotiques peut augmenter le risque de toxicité hépatique, surtout avec des antibiotiques comme l'isoniazide et la rifampicine utilisés pour traiter la tuberculose.  - Effets gastro-intestinaux : L'alcool peut irriter la muqueuse gastro-intestinale, augmentant ainsi les effets secondaires gastro-intestinaux des antibiotiques tels que les nausées, les vomissements, et les douleurs abdominales. 4. Impact sur le système immunitaire :  - L'alcool affaiblit le système immunitaire, ce qui peut compromettre la capacité de l'organisme à lutter contre l'infection, rendant le traitement antibiotique moins efficace. 5. Déshydratation et effets sur la guérison :  - L'alcool est un diurétique, ce qui peut entraîner une déshydratation. La déshydratation peut compliquer la guérison en affaiblissant l'état général du corps et en aggravant les effets secondaires des antibiotiques. 6. Altération de la vigilance et des fonctions cognitives :  - L'alcool peut intensifier les effets secondaires neurologiques de certains antibiotiques, comme la somnolence, les étourdissements ou la confusion, ce qui peut être dangereux, surtout si l'on doit conduire ou utiliser des machines. Conclusion :Il est généralement recommandé d'éviter l'alcool pendant un traitement antibiotique pour éviter ces effets néfastes. Même si certains antibiotiques n'ont pas de réaction directe avec l'alcool, l'effet combiné sur l'organisme affaibli et en guérison n'est jamais idéal. Il est préférable de suivre les conseils de votre médecin ou pharmacien concernant les interactions spécifiques avec l'alcool pour le type d'antibiotique que vous prenez. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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