Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Sep 3, 2024 • 2min

Quels sont les bienfaits de l'agar-agar ?

L'agar-agar, une substance gélifiante naturelle dérivée de certaines espèces d'algues rouges, principalement du genre Gelidium et Gracilaria et qui offre effectivement plusieurs bienfaits pour la santé. 1. Riche en Fibres- Amélioration de la digestion : L'agar-agar est une excellente source de fibres solubles, ce qui aide à améliorer la digestion et à prévenir la constipation. Les fibres favorisent le mouvement des aliments dans le système digestif et augmentent le volume des selles.- Effet prébiotique : Les fibres de l'agar-agar servent également de prébiotiques, nourrissant les bonnes bactéries dans l'intestin et favorisant un microbiome intestinal sain.2. Aide à la Perte de Poids- Effet rassasiant : L'agar-agar peut absorber une grande quantité d'eau et former un gel volumineux dans l'estomac, ce qui augmente la sensation de satiété et réduit l'appétit. Cela peut aider à contrôler les portions et à éviter les grignotages entre les repas.- Faible en calories : L'agar-agar est très faible en calories, ce qui en fait un ajout idéal pour les régimes amaigrissants.3. Régulation du Sucre Sanguin- Réduction de l'absorption du glucose : Les fibres solubles dans l'agar-agar peuvent ralentir l'absorption des sucres dans l'intestin, aidant ainsi à réguler les niveaux de glucose sanguin et à prévenir les pics glycémiques.4. Santé Cardiaque- Réduction du cholestérol : La consommation régulière de fibres, comme celles contenues dans l'agar-agar, peut aider à réduire le taux de cholestérol LDL (mauvais cholestérol). Les fibres se lient aux acides biliaires contenant du cholestérol dans l'intestin et les éliminent du corps.- Contrôle de la pression artérielle : En aidant à réguler le taux de cholestérol et en améliorant la circulation sanguine, l'agar-agar peut également contribuer à maintenir une pression artérielle saine.5. Détoxification- Élimination des toxines : L'agar-agar peut aider à éliminer les toxines du système digestif. Les fibres agissent comme une éponge, absorbant les toxines et facilitant leur élimination via les selles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Sep 2, 2024 • 2min

Pourquoi parle-t-on de la « Cancer Alley » ?

"Cancer Alley" est un surnom donné à un corridor industriel le long du fleuve Mississippi, entre Baton Rouge et La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, aux États-Unis. Cette région abrite plus de 150 usines pétrochimiques et installations industrielles, ce qui en fait l'une des zones les plus industrielles du pays.Le terme "Cancer Alley" a été popularisé dans les années 1980 en raison des taux alarmants de cancer et d'autres maladies graves observés parmi les résidents locaux. Ces communautés, souvent à majorité afro-américaine et à faible revenu, sont exposées à une multitude de polluants industriels.Facteurs Contributifs1. Industries Pétrochimiques:- La concentration d'usines dans cette région est l'une des plus élevées au monde. Ces installations produisent une variété de produits chimiques, plastiques et autres matériaux, en utilisant des procédés qui émettent des substances toxiques.- Les émissions incluent des cancérigènes connus tels que le benzène, le 1,3-butadiène, et les dioxines.2. Environnemental Justice:- Les communautés vivant dans Cancer Alley sont souvent des minorités raciales et ethniques et des populations à faible revenu. Cela a soulevé des préoccupations de justice environnementale, car ces groupes sont disproportionnellement affectés par la pollution.- Les résidents rapportent des problèmes de santé chroniques, y compris des maladies respiratoires et des affections cutanées, en plus des taux élevés de cancer.Études et RéponsesDes études scientifiques ont confirmé que les résidents de Cancer Alley présentent un risque accru de diverses maladies en raison de l'exposition aux polluants industriels. Malgré les preuves, la régulation et la mise en œuvre de politiques de réduction de la pollution ont souvent été insuffisantes.Efforts de RemédiationLes groupes de défense des droits, les résidents locaux et certaines organisations non gouvernementales continuent de lutter pour des mesures plus strictes de contrôle de la pollution et pour une plus grande sensibilisation aux risques sanitaires. Ils plaident également pour une justice environnementale, demandant que les communautés affectées soient mieux protégées et que leur voix soit entendue dans les processus décisionnels.En conclusion, Cancer Alley illustre une intersection complexe entre l'industrie lourde, la santé publique et la justice sociale, soulignant les défis persistants auxquels font face les communautés vivant dans des environnements pollués. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Sep 1, 2024 • 2min

Comment soigner le scorbut (qui est de retour) ?

Si je vous propose d'aborder cette question aujourd'hui c'est que, oui, le scorbut, cette maladie causée par une carence en vitamine C, fait effectivement son retour dans certains pays développés, dont la France.En France, plusieurs cas ont été signalés, notamment parmi les populations précaires comme les sans-abri et les personnes âgées isolées. Une étude a révélé que 3,6 % des sans-abri examinés présentaient des signes de scorbut. De plus, des cas ont également été observés chez des personnes ayant des régimes alimentaires très restreints, comme une femme ayant adopté un régime pauvre en vitamine C après un voyage au Népal.Pourtant cette maladie était jusqu'à peu, considérée comme appartenant au passé. Car on sait bien la traiter aujourd'hui. La guérison repose principalement sur la supplémentation en vitamine C.Par le passé le scorbut fit des milliers de morts notamment parmi les marins, particulièrement durant les grandes périodes de navigation et d'exploration aux XVIIe et XVIIIe siècles. C'était une des principales causes de mortalité en mer avant la découverte de ses causes et de son traitement efficace. Les marins, passant de longues périodes en mer sans accès à des fruits et légumes frais, étaient particulièrement vulnérables à cette maladie.Un exemple célèbre est l'expédition du commodore George Anson entre 1740 et 1744. Sur les 2 000 marins qui ont commencé le voyage, seulement 227 ont survécu, la majorité des pertes étant dues au scorbut. De même, les expéditions de James Cook ont aussi démontré l'efficacité des agrumes pour prévenir la maladie, bien que cette connaissance ait mis du temps à se généraliser dans les pratiques navales.Le taux de mortalité lié au scorbut était si élevé qu'il dépassait souvent les pertes dues aux combats ou aux naufrages. Par exemple, lors de la guerre de Succession d'Espagne au début du XVIIIe siècle, il est estimé que sur les 130 000 marins de la flotte britannique, environ 20 000 sont morts du scorbut.Ce n'est qu'après les travaux de James Lind en 1753, qui a démontré l'efficacité des citrons et des oranges dans la prévention du scorbut, que des mesures ont été mises en place pour fournir des agrumes aux marins, réduisant drastiquement l'incidence de cette maladie parmi les équipages marins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 29, 2024 • 3min

Comment évalue-t-on le niveau de douleur d'un patient ?

L’évaluation du niveau de douleur d’un patient est une caractéristique fondamentale pour les professionnels de santé. Elle leur permet d’adapter un traitement médicamenteux et de suivre son évolution, afin de proposer des alternatives si le résultat n’est pas celui espéré. La Haute Autorité de Santé reconnait plusieurs types d’échelles de la douleur, adaptées au public rencontré.Évaluer la douleur chez un patient adulte et capableLe patient adulte qui peut communiquer avec le corps médical est capable d’évaluer lui-même l’intensité perçue de la douleur. Il utilise généralement pour cela l’échelle visuelle analogique dite EVA, graduée de 0 à 10 ou 100. Lorsque le résultat donné par le patient est supérieur à 4 ou 40, le professionnel de santé doit prévoir une prise en charge de la douleur.L’échelle verbale simple est un autre outil utilisé pour les adultes. Elle se divise en cinq seuils. Le seuil 0 correspond à l’absence de douleur, le seuil 1 à une douleur faible, le seuil 2 à une douleur modérée, le seuil 3 à une douleur intense et le seuil 4 à une douleur extrême. La prise en charge de la douleur est assurée dès que l’évaluation égale ou dépasse le seuil 2.Évaluer la douleur chez un jeune enfantLes enfants ne peuvent pas toujours exprimer avec des mots ce qu’ils ressentent, c’est pourquoi une échelle des visages a été mise en place afin d’identifier leur niveau de douleur. Nommée FPS-R, pour faces pain scale -revised, elle représente 6 visages allant d’un faciès décontracté et souriant à un visage déformé et plissé par la douleur. L’enfant montre celui qui correspond à son ressenti, et le soignant convertit l’image en chiffre, allant de 0 à 10. La douleur est prise en considération au-delà d’un score de 3 sur 10.L’échelle d’inconfort et de douleur du nouveau-né, EDIN, s’attache à évaluer la douleur continue des nouveau-nés et bébés prématurés jusqu’à environ 3 mois. Elle liste une série de caractéristiques comme la qualité du sommeil, la crispation du visage ou la détente musculaire. Le score final permet d’estimer si une prise en charge est nécessaire pour soulager la douleur du nourrisson.En cas de soin ponctuel pouvant occasionner de la douleur, les soignants utilisent plutôt l’échelle DAN, douleur aigüe du nouveau-né, chez les bébés. Celle-ci se base sur des critères visuels et sonores comme l’intensité des cris ou les grimaces faciales. Elle aide les professionnels à évaluer l’efficacité d’une solution analgésique lors d’un soin douloureux.D’autres échelles pour les personnes en situation de handicap ou les cas particuliersChaque échelle est valable dans un environnement bien précis, et certaines d’entre elles sont donc plus efficaces dans certains cas. Par exemple, l’échelle FLACC est internationalement reconnue pour l’évaluation des patients en post-opératoire. L’échelle DESS se base sur les spécificités des personnes handicapées afin de proposer un référentiel permettant d’identifier et traiter une douleur probable ou assurée. Chez la personne âgée, le soignant utilisera l’échelle ECPA, Doloplus ou Algoplus.La pluralité de tous ces systèmes garantit une meilleure évaluation personnalisée de la douleur, pour des soins plus efficaces et plus confortables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 28, 2024 • 2min

Comment l'amibe mangeuse de cerveau tue-t-elle les humains ?

En juillet dernier, le décès d’un petit garçon de deux ans a secoué l’État du Nevada, plongeant dans l’angoisse tous les parents de jeunes enfants des États-Unis. À la suite d’une baignade dans des sources d’eau chaude, le garçonnet a contracté une infection dont les conséquences sont presque toujours fatales. L’amibe Naegleria fowleri est en effet responsable de la mort de 153 personnes sur les 157 infectées depuis 1962.L’amibe mangeuse de cerveau, microscopique mais redoutablePrésente uniquement dans les eaux douces telles que les lacs et les rivières, Naegliria fowleri est un micro-organisme qui apprécie la chaleur. Il se développe principalement dans les milieux humides et chauds, et peut résister aux températures jusqu’à 65°C. En revanche, le froid l’incommode, bien qu’il se montre capable de résister aux eaux glacées hivernales sous une forme kystique.Amphizoïque, l’amibe mangeuse de cerveau peut aussi bien vivre à l’état libre qu’en parasitant un individu ou un animal. Dans ce cas, ce micro-organisme profite de la pression de l’eau exercée sur la cavité nasale lors de la nage, d’un plongeon ou d’une activité nautique pour pénétrer par le nez dans le cerveau de son hôte. Il s’introduit plus volontiers chez les enfants en bonne santé, dont les parois nasales s’avèrent plus poreuses et facilitent le passage de l’amibe.En suivant le nerf olfactif, Naegleria fowleri atteint le cerveau et entraine rapidement une destruction massive des tissus physiologiques en phagocytant les cellules nerveuses. S’en suivent différents phénomènes comme des hémorragies, des œdèmes ou des nécroses. L’amibe libère aussi des molécules pathogènes qui détruisent les cellules cérébrales, dont l’hydrolase acide, les phospholipases ou l’enzyme neuraminidase.C’est ce que l’on nomme la méningoencéphalite amibienne primitive (MEAP), responsable de 90% des décès des sujets atteints.En tant qu’agent biologique dangereux, Naegleria fowleri est classé pathogène de groupe 3, ce qui signifie qu’il ne peut être manipulé que dans des laboratoires de niveau de sûreté biologique 3 ou plus.Quels sont les signes cliniques de la MEAP ?Avec une période d’incubation allant de 1 jour à deux semaines, la méningoencéphalite se déclare par des troubles divers tels qu’une fièvre élevée, des nausées, des douleurs à la tête et au niveau des yeux. La maladie progresse rapidement, et les symptômes suivants sont caractéristiques d’une méningite avec une raideur dans la nuque, un inconfort à la lumière, des convulsions et l’atteinte des nerfs du crâne. Après une période similaire au coma, le patient décède dans les 3 à 10 jours qui suivent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 27, 2024 • 2min

Pourquoi les pays nordiques enseignent-ils l'empathie à l'école ?

Les pays du nord de l’Europe sont réputés pour leur avance sur de nombreux aspects sociétaux, notamment en égalité des genres, en développement durable ou en éducation. D’après le World Happiness Report, la Finlande et le Danemark seraient même les pays offrant la meilleure qualité de vie dans le monde, avec plus de 8 employés sur 10 qui se montrent satisfaits de leur travail, contre 5 seulement en France.La réussite des pays scandinaves en termes de bien-être repose en grande partie sur la valorisation de l’empathie dès le plus jeune âge, à travers des cours spécifiques intégrés au cursus scolaire dont souhait s’inspirer le ministre français de l’Éducation Nationale Gabriel Attal.Une heure par semaine pour apprivoiser les émotionsDepuis près de trente ans, le Danemark inclut au moins une heure hebdomadaire de cours d’empathie dans le programme scolaire. Intitulé Fri for Mobberi, c’est-à-dire « libéré du harcèlement », ce dispositif vise à réduire les situations de harcèlements en permettant aux enfants de mieux comprendre et apprivoiser les émotions qui les traversent. L’étude qui s’est penchée sur les résultats de ce programme montre que 70% des professionnels constatent des progrès dans l’attitude des jeunes après qu’ils aient suivi des cours d’empathie.Le programme KiVa contre tous les types de harcèlementC’est également dans l’optique de réduire drastiquement les situations de harcèlement scolaire que la Suède a instauré le programme KiVa. Chaque épisode de harcèlement est traité par l’équipe encadrante et par des élèves spécifiquement repérés pour leurs compétences sociales, afin de résoudre la situation et de soutenir la victime.KiVa est le grand vainqueur du Prix européen de Prévention de la Criminalité, qui lui a été attribué en 2009. Grâce à l’action des équipes dans les 117 écoles contrôlées par une étude randomisée, 98% des victimes concernées par le harcèlement ont pu se sortir d’une situation difficile. Mieux, les élèves qui fréquentent des écoles concernées par le dispositif bénéficient d’une ambiance plus favorable au bien-être et connaissent moins de risques de dépression ou d’anxiété.Des effets sur le long termeLes conséquences des cours d’empathie durant le cursus scolaire ne sont pas limitées à la prévention du harcèlement. Les enfants qui apprennent très tôt à développer leurs compétences sociales deviennent des adultes plus aptes à évoluer avec aisance dans des milieux tels que celui de l’entreprise. Ils ont davantage confiance en eux, en leurs capacités et en celles des autres. Un meilleur équilibre psychologique aboutit ainsi à de moindres risques de délinquance ou de développement de troubles mentaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 26, 2024 • 3min

Les édulcorants aident-ils à maigrir sur le long terme ?

Ils imitent parfois très bien le sucre, mais présentent une charge calorique bien moindre pour le même poids. Les édulcorants ont longtemps été présentés comme la solution idéale pour ceux qui veulent maigrir sans se priver de produits sucrés. Aujourd’hui, les études mettent de plus en plus sur la sellette ces alternatives aux effets potentiellement néfastes, en tous les cas pas aussi prometteurs qu’ils ne l’ont fait croire.Les arguments en faveur des édulcorants pour la perte de poidsL’aspartame, la stévia, la saccharine, l’acésulfame K, le sucralose ou encore le sorbitol et le xylitol : tous ces édulcorants ont l’avantage de contenir moins de calories que le sucre, tout en offrant un pouvoir sucrant similaire ou supérieur à ce dernier. En d’autres termes, une personne qui consomme 10 grammes d’édulcorant ingère moins de calories que si elle consomme 10 grammes de sucre de table, tout en profitant du même goût sucré.D’autre part, l’impact sur la glycémie de certains édulcorants est très modéré par rapport à celui du sucre. Cet argument est intéressant pour les personnes diabétiques qui doivent veiller à conserver une glycémie dans la norme. La consommation de stévia, dont l’index glycémique et de 0, peut par exemple les aider à maintenir une glycémie stable et à ne pas prendre de poids tout en évitant la frustration d’un régime strict sans sucre.Les dernières recherches montrent que les édulcorants n’aident pas à maigrir sur le long termeMalgré les arguments prometteurs avancés par les pro-édulcorants, la science a démontré que leur intérêt pour la santé était très limité. Pire, les édulcorants induiraient des risques s’ils sont consommés sur le long terme.D’abord, certaines études montrent qu’en cas de consommation d’édulcorants, le corps constate la tromperie orchestrée et cherche à consommer les calories manquantes à partir d’autres sources, ce qui contrebalance l’intérêt du faible nombre de calories des édulcorants.D’autre part, la consommation régulière de ces substances sucrées pourrait affecter le métabolisme. Sur le long terme, les personnes risquent non seulement de ne pas maigrir, mais pire, de prendre du poids en conservant le même niveau d’apport calorique quotidien, car leur métabolisme sera ralenti.L’impact des édulcorants sur la flore intestinale est également pointé du doigt. L’on sait que les personnes ayant un microbiote équilibré sont globalement en meilleure santé et plus minces que les personnes disposant d’une flore déséquilibrée.Mais ce n’est pas tout : les édulcorants ont beau ressembler au sucre, ils n’activent pas le circuit de récompense de la même façon et ne contribuent pas à libérer de dopamine, l’hormone qui vous permet de vous sentir satisfait après un bon dessert. Les personnes qui consomment des édulcorants subissent un phénomène de frustration permanente qui se finit souvent par de la compensation, en ingérant une quantité plus importante de sucre que cela n’aurait été nécessaire en premier lieu.Pour maigrir sur le long terme, donc, il est préférable d’éviter les édulcorants et de s’autoriser à consommer des vrais sucres comme le sucre blanc ou le miel, en mettant l’accent sur le plaisir du moment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 25, 2024 • 3min

Les pères peuvent-ils aussi connaitre une dépression du post-partum ?

Après l’accouchement, la plupart des mères connaissent une petite période de dépression appelée le baby blues. Mais si cette situation dure plusieurs semaines ou plusieurs mois avec une intensité qui ne faiblit pas, l’on parle alors de dépression du post-partum, une maladie aux conséquences graves, tant pour la mère que pour le bébé. Récemment, il a été mis en lumière que les pères aussi peuvent souffrir de dépression du post-partum après la naissance de leur enfant.Quels sont les symptômes d’une dépression du post-partum ?Voici les principaux signes évocateurs d’une dépression durant le post-partum :Sentiment profond et inexpliqué de tristesse ou de vide ;Irritabilité rapide et colère subite dans des situations qui habituellement n’entrainent pas ces sentiments ;Grande fatigue, voire épuisement physique et mental total ;Anxiété avec des pensées négatives concernant le rôle parental, l’enfant ou le futur ;Difficultés de concentration qui peuvent induire des erreurs, par exemple en préparant un biberon ou en attachant bébé dans la voiture ;Impression de ne pas réussir dans le rôle parental, culpabilité de ne pas aimer l’enfant ou de ne pas être un bon parent pour lui ;Isolement d’avec les proches et perte d’intérêt pour des activités qui procuraient du plaisir ;Perte d’appétit ou comportements alimentaires compulsifs ;Symptômes physiques comme des migraines, des maux de ventre sans raison apparente.Les causes de la dépression du post-partum chez le pèreLa baisse brusque des taux d’œstrogènes et de progestérone après l’accouchement est désignée comme l’une des causes possibles de la dépression du post-partum chez la mère, car cette fluctuation hormonale affecte profondément l’humeur. Chez le père, il existe aussi des bouleversements hormonaux qui pourraient au moins en partie induire une dépression. Ainsi, les nouveaux pères produisent moins de testostérone qu’avant la grossesse, ce qui favorise des comportements plus affectueux envers le bébé et limite les pulsions agressives. De telles modifications ne sont pas vécues de la même façon par tous les hommes, et peuvent induire une majoration des symptômes dépressifs.Les études sur la dépression du post-partum montrent que le père a plus de risque d’être touché si la mère connait elle-même un épisode dépressif. La moitié des conjoints de mères dépressives présenteraient également des symptômes de dépression du post-partum. L’historique médical peut jouer, puisque les pères ayant déjà connu des épisodes dépressifs ont davantage de risques de se retrouver dans une situation similaire à la naissance de bébé.Les facteurs psychologiques et physiques ne sont pas à négliger. La fatigue, la dette de sommeil, les besoins élevés d’un bébé prématurés s’additionnent et rendent le père plus vulnérable. D’autre part, les pères qui n’arrivent pas à trouver leur place dans la dyade mère-enfant peuvent aussi souffrir de la situation et voir leur santé mentale dépérir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 22, 2024 • 3min

Pourquoi est-ce mauvais de se retenir d'aller aux toilettes ?

Si les tout-petits doivent apprendre à retenir leurs selles et leurs urines pour devenir continents, il est en revanche fortement déconseillé de se forcer à ne pas aller aux toilettes passé ce stade d’apprentissage. Les conséquences sur la santé peuvent être simplement inconfortables, mais elles peuvent aussi induire des effets plus néfastes sur le long terme.Les infections urinairesLorsque l’urine reste présente plus longtemps que nécessaire dans la vessie, il existe un risque majoré de développer des infections urinaires, à cause des bactéries contenues dans l’urine qui s’accumulent.Des risques sérieux pour les reinsL’urine n’est pas stérile, et contient un certain nombre de déchets éliminés par l’organisme. On peut y trouver des sels minéraux, des vitamines, de l’urée, ainsi que des traces d’autres éléments comme l’ammoniac ou des acides. Si l’urine stagne trop longtemps dans la vessie, celle-ci se dilate. Les vaisseaux se retrouvent obstrués par les sels minéraux, ce qui peut provoquer des calculs rénaux très douloureux, connus sous le nom de colique néphrétique. Le reflux vésico-urétéral se déclenche lorsque l’urine n’est plus expulsée à l’extérieur de l’organisme et qu’elle reflue vers les reins. Cette maladie grave peut entrainer une infection des voies rénales.La constipationLes selles non évacuées s’accumulent dans le côlon et le rectum. En séchant, elles durcissent et deviennent plus difficiles à éliminer, ce qui produit de la constipation, fréquente lorsque nous partons en voyage et que notre accès aux toilettes est limité. Des ballonnements et des gaz peuvent accompagner cette situation digestive ralentie.Si la constipation perdure, les conséquences peuvent être des douleurs abdominales, des nausées, des difficultés à manger, voire une obstruction du rectum par un fécalome. Cette accumulation de selles très dures ne peut plus être évacuée naturellement et nécessite une intervention manuelle ou médicale.L’incontinenceÀ force de retenir des selles et des urines, le plancher pelvien subit de lourdes contraintes et s’affaiblit. Une personne qui ne va pas assez souvent aux toilettes risque de connaitre des situations d’incontinence, d’abord lorsqu’elle éternue ou qu’elle sollicite ses abdominaux, puis, dans les cas les plus graves, au quotidien sans effort particulier. Une rééducation du périnée peut parfois permettre de résoudre la situation. Dans les cas graves, il faut une intervention chirurgicale pour remonter les organes qui ne sont plus soutenus par le périnée.L’impact psychologiqueSe retenir sans cesse d’aller aux toilettes est également mauvais pour la concentration et pour la santé psychologique. D’ailleurs, les personnes ayant des troubles digestifs tels que la constipation ou les ballonnements sont généralement moins confiantes et moins efficaces dans leur travail que les personnes disposant d’un transit confortable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Aug 21, 2024 • 2min

Comment le corps humain favorise-t-il la fidélité du couple ?

Si la fidélité dans le couple n’est pas une caractéristique propre à l’humain, puisque certains animaux vivent et se reproduisent avec le même partenaire toute leur vie, elle lui est cependant facilitée par différents éléments sociétaux. Plus étonnant, le corps humain se met lui aussi au service de la fidélité en sécrétant un certain nombre de substances qui vont œuvrer en ce sens.L’ocytocine, l’hormone de l’attachement, favorise les liens forts entre deux personnesL’ocytocine est une hormone indispensable au lien d’attachement. Elle est sécrétée lors de contacts physiques, mais aussi en réaction à différents phénomènes. Par exemple, une mère qui pense à son bébé subit une décharge d’ocytocine, laquelle renforce son lien d’attachement envers l’enfant. De la même façon, les personnes qui sont amoureuses bénéficient de taux élevés d’ocytocine, qui participent à maintenir l’exclusivité du sentiment et de son intensité envers l’être aimé. En diminuant l’hormone du stress, le cortisol, l’ocytocine instaure une sensation de bien-être qui est liée aux moments passés avec l’être cher, et renforce l’amour qui unit le couple.Chez les personnes amoureuses, l’ocytocine intervient dans le cerveau au niveau d’une zone située dans l’hippocampe, tandis que chez les mères, elle active une zone au niveau de la substance grise. C’est la seule différence physiologique entre l’amour maternel et l’amour qui unit deux adultes.La vasopressine, l’autre neurohormone de l’attachementDépendante de la production de testostérone, donc essentiellement présente chez les hommes, la vasopressine agit de façon assez similaire à l’ocytocine sur le cerveau. Une étude a montré qu’en présence de davantage de récepteurs de la vasopressine, les hommes étaient globalement plus fidèles à leur partenaire.Le circuit de la récompense entretient le lien unique avec une personneLorsque deux personnes éprouvent du plaisir ensemble, par exemple en faisant l’amour et en ayant un orgasme, mais aussi par le biais de câlins, de bisous ou de caresses, le circuit de la récompense libère de la dopamine. Ce neurotransmetteur ne se contente pas de nous faire ressentir le bien-être du moment, il grave aussi le souvenir des circonstances qui l’entourent dans la mémoire personnelle.Ainsi, si les deux personnes se retrouvent à nouveau ensemble, le cerveau va se rappeler du plaisir connu et enclencher le circuit de récompense, libérant de la dopamine et accentuant l’effet de bien-être. Le couple va alors avoir tendance à favoriser les moments ensemble plutôt que de chercher à connaitre d’autres expériences qui n’ont pas encore été liées au système de récompense. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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