Moteurs défectueux : pourquoi Renault est visé par une plainte collective

Le 5 juin dernier, plusieurs dizaines d’automobilistes ont porté plainte contre le groupe Renault, notamment pour « tromperie » et « mise en danger de la vie d’autrui ». Près de 2000 autres propriétaires de véhicules Renault ou Dacia prévoient de se constituer partie civile.

Ces clients accusent le groupe Renault et son partenaire japonais Nissan d’avoir installé entre 2012 et 2016 un modèle de moteur défectueux sur des milliers de véhicules, provoquant des surconsommations d’huile, et surtout des casses moteur à l’origine d’accidents. Les victimes ont donné à cette affaire le surnom de « motorgate », et se sont réunies, d’abord sur Facebook, puis au sein d’une association, avant d’entreprendre une action collective contre le groupe via une plateforme mise en place par leurs avocats.

Cet épisode de Code source est raconté par Matthieu Pelloli, journaliste au service économie du Parisien, en charge de l’automobile et des transports.

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Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Julia Paret, Clara Garnier-Amouroux et Emma Jacob - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network.

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