Drones Chinois vs. Puissance US : Le Rapport de Force au Venezuela | Idriss Aberkane & Alexis Poulin

POSSIBILITE D'INVASION USLes tensions US-Venezuela persistent en 2025, alimentées par les sanctions pétrolières et les accusations de narcotrafic. Une invasion directe semble encore difficile : Washington privilégie les pressions économiques et les proxies régionaux, évitant un bourbier post-Irak. Les faucons néocons poussent pour une "libération" deu pays des mains de Maduro, mais l'opinion publique US, lassée des guerres, semble encore suffisamment freiner Trump.RAPPORT DE FORCELe Venezuela aligne 120 000 soldats, soutenus par 200 000 miliciens boliviariens, avec artillerie russe (S-300) et missiles iraniens. L'US Army excelle en supériorité aérienne et logistique, mais une invasion terrestre affronterait jungles, guérillas et alliances anti-US (Russie, Chine, Cuba). Coût estimé : 50 milliards USD, 5000 pertes US. Caracas mise sur l'usure asymétrique, rendant l'opération politiquement suicidaire pour les USA.DRONES CHINOIS LIVRESDepuis 2023, Pékin a livré 24 drones Wing Loong II au Venezuela, capables de frappes précises à 4000 km. Ces appareils, armés de missiles air-sol, renforcent la surveillance des frontières et la dissuasion anti-coup. Intégrés à l'armée de l'air vénézuélienne, ils compensent le vieillissement des F-16 US obsolètes. Cette aide chinoise, discrète mais décisive, irrite Washington, qui y voit une extension de l'axe Pékin-Moscou en Amérique latine.PRESENCES AMERICANES ACTUELLESLes USA maintiennent 8000 troupes en Colombie pour "antiterrorisme", avec bases à Apiay et Tolemaida près de la frontière. Exercices conjoints "América Unida" impliquent drones Reaper et F-35, simulant incursions. Présence navale accrue en mer des Caraïbes (porte-avions Eisenhower) et soutien logistique à l'opposition vénézuélienne via Miami. Ces déploiements, justifiés par la "menace Maduro", masquent une stratégie d'encerclement, mais peinent face à la résilience chaviste.#AlexisPoulin #IdrissAberkane #Geopolitique #Venezuela #Trump #BRICS