Marine Le Pen, privée pour l’instant de candidature à l’élection présidentielle de 2027 en France par une décision judiciaire, a choisi de contre-attaquer en dénonçant les juges, et le déni de démocratie.
Dimanche 6 avril, le Rassemblement national organise un grand meeting “pour la démocratie et l’État de droit”, sur l’esplanade des Invalides à Paris.
“Tyrannie des juges”, “jugement politique”… les accusations contre un “système” qui viserait à empêcher Marine Le Pen d’atteindre la fonction suprême se sont multipliées. Des déclarations qui escamotent le fond: la députée a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux fermes et à une peine d’ inéligibilité de cinq ans à effet immédiat, le tout pour des détournements d’argent aux dépens du Parlement européen d’un montant de près de quatre millions d’euros.
Cette position tranche avec la priorité donnée depuis 2024 à la normalisation et à la mise à distance notamment des trumpistes.
Pour comprendre ce revirement et la stratégie à plus long terme du Rassemblement national, Sur le Fil a invité Paul Aubriat, journaliste au service politique de l’AFP, qui couvre le parti d'extrême droite depuis trois ans.
Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer avec Maxime Mamet
Interview de Anne-Charlène Bezzina, maître de conférences en droit public à l'université de Rouen, réalisée par Arnaud Richard (AFPTV)
Extraits sonores : AFPTV
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