Hervé Kempf, journaliste et essayiste spécialiste de l’écologie, révèle comment le capitalisme exacerbe les inégalités et nuit à l'environnement. Il analyse l'impact dévastateur des ultra-riches, de leur consommation ostentatoire à leur empreinte carbone. L'invité évoque le besoin urgent de repenser nos valeurs et de promouvoir la solidarité pour une transition écologique. Il propose des leviers pour réduire les inégalités et encourage une coopération nouvelle, indispensable pour sauver la biosphère face à un système économique en crise.
01:14:40
forum Ask episode
web_stories AI Snips
view_agenda Chapters
menu_book Books
auto_awesome Transcript
info_circle Episode notes
insights INSIGHT
Capitalisme en phase terminale
Le capitalisme est un système insatiable qui cherche sans cesse à accroître le capital par le réinvestissement.
Il est entré dans une phase terminale où sa croissance détruit la biosphère et les conditions humaines futures.
insights INSIGHT
Impact des inégalités extrêmes
L'inégalité des richesses a explosé depuis 1980, créant une élite ultra-riche avec un pouvoir disproportionné.
Cette inégalité extrême influence négativement les modèles de consommation et l'empreinte écologique globale.
insights INSIGHT
Effet Veblen et ostentation
L'effet Veblen explique que les riches influencent l'ensemble de la société par la course à l'ostentation.
Ce mécanisme culturel pousse tout le monde à consommer de manière gaspilleuse pour se distinguer socialement.
Get the Snipd Podcast app to discover more snips from this episode
Comment les riches ravagent la planète et comment les en empêcher
Juan Mendez
Hervé Kempf
Cette bande dessinée, inspirée du best-seller de 2007 *Comment les riches détruisent la planète*, montre l'articulation intime entre la crise écologique et la crise sociale. Elle détaille comment, en près de vingt ans, l'oligarchie a augmenté sa passion destructrice et endossé les nouveaux habits du capitalisme. Le livre critique le gaspillage à grande échelle permis par le système capitaliste et propose que la seule solution à la crise climatique soit de consommer moins et de répartir mieux les ressources.
Théorie de la classe de loisir
Théorie de la classe de loisir
Thorstein Veblen
Publié pour la première fois en 1899, 'Théorie de la classe de loisir' propose une théorie complète de la classe de loisir en tant qu'institution sociale. Veblen analyse cette classe en contrastant avec la classe laborieuse, et identifie les activités qui régissent ses comportements, telles que le gouvernement, la guerre, la vie religieuse et les sports. L'ouvrage explore comment la consommation ostentatoire et la rivalité sociale sont des mécanismes clés pour l'affirmation du statut social de cette classe. Veblen discute également de l'évolution historique de cette institution, depuis les sociétés primitives jusqu'à la fin du XIXe siècle, et comment elle influence les normes de consommation et les institutions économiques modernes[1][2][4].
Homo Deus
A Brief History of Tomorrow
Yuval Noah Harari
In 'Homo Deus: A Brief History of Tomorrow', Yuval Noah Harari examines the future of humanity, predicting that in the 21st century, humans will strive for happiness, immortality, and god-like powers. The book discusses how technological developments, such as artificial intelligence and genetic engineering, will shape human society. Harari speculates on the possibilities of overcoming death, creating artificial life, and the potential risks and philosophical implications of these advancements. He also explores the impact of humanism, individualism, and transhumanism on our future and questions the continued dominance of humans in a world increasingly driven by data and algorithms.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Hervé Kempf, fondateur de journaliste et essayiste spécialiste de l’écologie, pour décrypter comment le capitalisme, en créant des inégalités extrêmes, ravage la planète et empêche toute transition vers un modèle soutenable. À travers l’analyse de la bande dessinée Comment les riches ravagent la planète, Hervé Kempf explore :- L’histoire et les mécanismes du capitalisme, de l’esclavage industriel aux hyper-riches d’aujourd’hui- L’effet Veblen et la course à l’ostentation qui entraîne un gaspillage généralisé- Les conséquences écologiques directes des ultra-riches (jets privés, empreinte carbone, etc.)- L’impact structurant des inégalités : inégalités de revenus, propriété foncière, spéculation financière- Les leviers pour réduire ces inégalités et impulser un nouvel imaginaire écologique fondé sur la coopération et la justice socialePlongez dans une discussion sans concession, où l’on démontre que pour sauver la biosphère il faudra non seulement freiner la croissance effrénée du capital, mais aussi repenser nos valeurs et inventer de nouvelles formes de solidarité.
LIMIT 
