La Story A Prato, comment la Chine a infiltré le textile italien
Jul 3, 2025
Anaïs Moutot, journaliste aux « Echos Week-end », explore l'impact de la fast fashion chinoise sur l'industrie textile de Prato, en Italie. Elle décrit la lutte des travailleurs face à l'exploitation et les tensions entre entrepreneurs chinois et ouvriers locaux. Moutot souligne les défis des normes de sécurité et la méfiance croissante envers les inspections. Elle aborde également les efforts pour réguler l'industrie après un incendie tragique et met en lumière comment certains artisans italiennes se réinventent pour résister à la domination chinoise.
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Prato : centre textile chinois en Italie
- Prato, près de Florence, est un centre majeur du textile made in Italy bon marché contrôlé majoritairement par des propriétaires chinois.
- Les conditions de travail y sont dures, mimant des méthodes chinoises avec de longues heures et peu de protections sociales.
Exemple d'ouvriers exploités à Prato
- J'ai rencontré six ouvriers, presque tous pakistanais, travaillant dans des conditions très dures avec des salaires dérisoires.
- Ils travaillaient 84h par semaine pour 1400 euros au noir, ce qui est environ 4 euros de l'heure, très en dessous du minimum légal italien.
Lutte syndicale efficace à Prato
- Sud Cobas adopte une méthode efficace : grèves illimitées sur site jusqu'à acceptation de contrats conformes.
- Cette stratégie a permis d'obtenir pour environ 300 employés des contrats de 40 heures au salaire minimum local.
