Corruption, immunité diplomatique... Enquête sur les ambassadeurs « fantômes » de l'Unesco

Le 22 mars, les douaniers de l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) ont saisi plus de 260 000 euros en liquide dans le jet privé d’un milliardaire syrien de 85 ans. Il s’avère que cet homme est un ambassadeur pour l’Unesco d’un tout petit archipel dans les Caraïbes. Mais le profil de cet homme interpelle…

Comme lui, plusieurs hommes d'affaires richissimes sont soupçonnés d’être de faux ambassadeurs auprès de cette institution internationale des Nations Unies.

Robin Korda, journaliste au service international au Parisien, revient sur son enquête menée avec Jean-Michel Décugis, reporter au service police-justice. 

Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Thibault Lambert et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network.

Droit de réponse de Wafic SAID

Wafic Saïd souhaite apporter plusieurs démentis et rectifications aux allégations proférées à son encontre dans le podcast d'actualités du Parisien Code Source, « Corruption, immunité diplomatique.. Enquête sur les ambassadeurs « fantômes » de l’Unesco » mis en ligne le 24 avril 2025.

Contrôle douanier du 22 mars 2025

Contrairement à ce qui a été affirmé, lors du contrôle effectué par les services douaniers français à l'aéroport du Bourget le 22 mars 2025, les deux agents ont été invités à monter à bord de l’appareil. Ils ont été conduits auprès du pilote, seul habilité à répondre aux questions relatives à la présence éventuelle d'espèces à bord, Au vu des informations transmises aux services des douanes lors de ce contrôle, ces derniers ont restitué à Wafic Saïd les fonds, reconnaissant ainsi que ce dernier avait agi en toute bonne foi, conformément à la législation en vigueur.

Absence de réclamation auprès du Ministère des Affaires étrangères

A la suite de ce contrôle, Wafic Saïd n'a jamais introduit de réclamation auprès du Ministère des Affaires étrangères à Paris.

Mention erronée de l'UNESCO

Il est également inexact d'affirmer que Wafic Saïd aurait impliqué l'UNESCO dans cet incident. Il conteste avec la plus grande fermeté cette accusation sans fondement.

Origine de sa fortune

Wafic Saïd rejette catégoriquement l'allégation selon laquelle il se serait enrichi en Syrie. Bien au contraire : les biens fonciers qu'il y possédait ont été confisqués par le régime Assad en 2013, après le déclenchement du conflit syrien.

Accord de défense saoudienne

Wafic Saïd n'a jamais été mis en cause dans un quelconque scandale de corruption relatif à l'accord de défense entre le Royaume-Uni et l'Arabie saoudite.

Engagement auprès de l'UNESCO

Enfin, malgré son âge, Wafic Saïd continue d'assister personnellement aux engagements importants de l'UNESCO, comme il l'a lui-même rappelé lors de son interview. 

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