Comment l'ultradroite française se banalise

Tout est parti d’un terrible fait divers le 18 novembre dans le sud-est de la France. Un adolescent, Thomas, est poignardé à mort dans son village de Crépol, au cours d’une rixe.

Puis, c’est l’emballement. Sur les réseaux sociaux, des groupes d’ultra-droite mettent clairement en cause l’immigration. 

Dans les jours qui suivent, une centaine de militants convergent dans un quartier sensible proche de Crépol, d’où sont partis certains des participants à la rixe. Cagoulés, les militants affrontent la police.

Puis à Paris, un groupe tague des croix gammées. 

Elizabeth Borne et son gouvernement, prennent très au sérieux ces événements craignant leur multiplication. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin demande la dissolution de trois de ces groupuscules.

Alors que sait-on de cette mouvance. Représente-t-elle un danger croissant ?

Elements de réponse avec Tiphaine Le Liboux, journaliste de l'AFP qui couvre la police et Romain Fargier, chercheur, spécialiste des influenceurs de l’ultradroite sur Internet.

Réalisation : Emmanuelle Baillon

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