

Au nom des pères
Dec 17, 2020
Dans cet entretien, Edouard Leport, sociologue et auteur d'une thèse sur les associations de pères séparés, discute des enjeux autour de la coparentalité et de la domination masculine. Il analyse comment ces groupes, malgré un discours pro-égalitaire, réaffirment la suprématie masculine. Leport éclaire les perceptions biaisées des pères et critique la minimisation des violences familiales par certaines associations. Ce dialogue pose aussi la question de l'impact de ces discours sur la justice familiale et les véritables enjeux de la parentalité.
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Episode notes
Influence discrète mais réelle
- Ces associations de pères ont un faible nombre de militants actifs.
- Pourtant, elles influencent les lois familiales via des commissions parlementaires où elles sont régulièrement invitées.
Masquage masculiniste sous égalitarisme
- Ces associations se présentent souvent comme pro-égalité et même féministes.
- En réalité, elles font partie du mouvement masculiniste, avec un discours antiféministe.
Justice familiale : réalité nuancée
- 71 % des enfants ont leur résidence principale chez la mère, 17 % en résidence alternée.
- 93 % des demandes des pères devant la justice familiale sont satisfaites.