

« C’est leur monde qui est fou, pas nous » Un lundisoir sur la Mad Pride et l’antipsychiatrie radicale
Ce samedi 11 octobre se tient la première Mad Pride autonome. Pride pour fierté, évidemment et Mad pour « fou » et énervé. S’il y a bien une question qui est systématiquement dépolitisée, c’est celle de l’inadéquation psychique au monde ; ceux qui nous gouvernent parlent de « santé mentale », Emmanuel Macron en a même fait la grande cause nationale de l’année 2025. Il s’agirait de prendre en charge ce qui déborde, de faire rentrer dans le rang ceux qui déconnent. Mais que disent-ils tous ceux-là ? Les fous, les traumatisés, les déprimés, les dépressifs, les fêlés, les bipolaires, les toqués, les psychotiques, les dingues et les maniaques ? Pour en parler, nous avons invité deux membres du collectif Mad Pride Paris, Joan qui tient le blog Comme des fous et nan marci, chercheuse en philosophie, artiste et militante féministe, marxiste et antipsychiatrie. Entre eux, nous avons aussi convié Jonathan, un patient ordinaire qui a récemment publié deux textes formidables sur lundimatin dans lesquels il raconte avec beaucoup de justesse et d’humour ce que cela signifie d’être « fêlé » et en concubinage avec de trop nombreuses pilules.
Mad Pride, un manifeste
Le site de la Mad Pride
Le site Comme des fous
Police, polisse, polis, « La psychiatrie n’est pas en crise, c’est la crise qui est psychiatrisée »un article de Jonathan l’im-patient.
En prise et contre nous, la suite de celui ci-dessus.
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