
Un podcast à soi
Chaque mois, Charlotte Bienaimé explore les questions de féminisme, de genre, de sexualité et d'égalité entre les femmes et les hommes. Chaque épisode mêle récits personnels et analyses de chercheurs et de chercheuses. Né en octobre 2017, au même moment que naissait le mouvement #MeToo, ce podcast se veut un espace de rencontre entre intimité et expertise, où les témoignages d'expériences vécues se frottent aux travaux de spécialistes pour tenter de mieux penser et comprendre nos vies après la déflagration de MeToo et des manifestations qui en ont découlé.Dans chaque épisode, Charlotte Bienaimé aborde avec les lunettes du féminisme différentes thématiques comme la sexualité, la politique, la justice et l'éducation, les violences conjugales, la santé mentale ou la dépression, tout en mettant en lumière les parcours de militantes et militants féministes hétéros, gays, lesbiennes, trans ou non binaires. Elle explore toutes les dimensions de la révolution féministe et de ses manifestations, amplifiées par #MeToo. Elle donne aussi des pistes pour s’émanciper du patriarcat en essayant d'échapper à la vision binaire de la société, à travers des histoires de personnes hétérosexuelles, lesbiennes, homosexuelles, cisgenres ou issues des communautés LGBT et queer, traitant de sujets comme le racisme, l'homophobie, la transphobie et les luttes intersexes.Toutes ces voix, au travail ou en manifestation, mais toujours à travers le prisme du féminisme, nous parlent de la grossophobie, de l'âgisme, de l’homophobie des violences conjugales et sexuelles et des autres formes d'inégalités qui affectent les femmes et les minorités de genre, sans jamais oublier de tenir compte de l’intersectionnalité des discriminations qui seront toujours plus fortes pour les personnes racisées ou pauvres, mais aussi pour ceux et celles qui ont une santé mentale fragile.Elle consacre également du temps à des sujets trop longtemps marginalisés, tels que la santé mentale, la dépression, et les violences structurelles comme le viol, l'inceste et les violences conjugales. Elle donne aussi la parole à des psys, des gynécologues et d'autres experts et expertes aux approches féministes pour proposer aux auditeurs et auditrices des espaces de parole et de soutien et de nouvelles formes de thérapies, voire d'autodéfense, ou même de sexualité et toujours en s’adressant autant aux personnes hétérosexuelles qu’aux personnes LGBT.Les épisodes traitent aussi de la parentalité et des défis de la matrescence, en donnant la parole aux mères et pères pour discuter du post-partum, de la sororité et de la solidarité dans les communautés hétéros ou LGBTQI. Ils explorent l'impact des inégalités de genre dès l'enfance et comment elles affectent notre identité et notre désir à l'âge adulte que l’on soit hétéro, lesbienne, gay, ou bisexuel(le). Ils abordent aussi les questions de sexualité, de dépression ou de santé mentale en donnant à entendre des expériences lesbiennes, gay, trans et non-binaires sur le terrain ou en manifestation."Un Podcast à soi" a pu se pencher sur des sujets aussi divers que la manifestation, le mouvement des Gilets Jaunes, les violences conjugales, la sexualité, l’homophobie, la religion, l’amitié, la domination adulte, et la place des femmes noires et des militantes dans les luttes sociales, mais aussi la vieillesse, la ruralité et l'identité. Chaque épisode est un voyage à travers les différentes dimensions de la domination masculine et du patriarcat, tout en célébrant la diversité des voix et des expériences.Le podcast soigne aussi sa forme en faisant entendre de la musique, des ambiances, mais aussi et surtout la voix des artistes à travers les textes et la poésie d'Audre Lorde, de Virginie Woolf, de Virginie Despentes ou de Françoise d'Eaubonne pour illustrer les luttes féministes et les mouvements afroféministes ou écoféministes.Ce podcast est aussi une manière de créer un groupe de parole et un espace sécurisé où chaque individu peut partager son histoire et trouver du soutien dans le contexte du mouvement Metoo."Un Podcast à soi" est plus qu'un simple podcast : c'est une manifestation, un mouvement de réflexion, de solidarité et de résilience. C'est un féminisme en mouvement, un féminisme à la première personne porté par l'écriture de Charlotte Bienaimé. En célébrant les voix des pionnières et des militantes LGBTQI ou hétéros d'aujourd'hui, nous espérons inspirer une génération qui continuera de lutter pour un monde plus juste et plus égalitaire. Rejoignez-nous chaque mois pour découvrir des histoires de courage, d'amour, de lutte et de transformation. Et comme dit Charlotte : « Vive la révolution féministe ! »
Latest episodes

Jul 16, 2025 • 1h 3min
Climat incestuel : grandir sous la menace
La menace de l'inceste
Des blagues salaces devant les enfants ou destinées aux adolescent.e.s, des remarques répétées sur leurs corps, des attouchements sous couvert de soin ou « d'affection », des regards déplacés, des confidences autour de la sexualité de la part d'un parent à son enfant, une parentification sexualisée... Le climat incestuel, c'est cette ambiance générale qui a le parfum de l'inceste, mais sans viol ou agressions sexuelles, sans passage à l'acte pénalement répréhensible. Un harcèlement sexuel au sein de la maison en quelque sorte. Si en France, trois enfants par classe d'école sont victimes d'inceste, combien grandissent dans un climat incestuel ? Combien sommes-nous à avoir besoin de mot pour mieux appréhender cette atmosphère ? Comprendre nos histoires ? Décrypter les souvenirs ? Dans cet épisode, les voix de celles qui ont le courage de raconter nous guident.Avec :- Julie et Nathalie ;- Louison du compte de lutte contre les violences faites aux enfants « À ventre ouvert » ;- Claire Gotta, thérapeute spécialisée dans l'accompagnement des personnes victimes d'inceste et/ou ayant grandi dans un climat incestuel ;- Sokhna Fall, anthropologue, thérapeute et vice-présidente de l'association Mémoire traumatique et victimologie ;- Annie Ferrand, psychologue féministe ;- Dorothée Dussy, anthropologue.Textes :- L'inceste, Christine Angot- Le consentement, Vanessa Springora- Maryse Andraos dans « It's Been Lovely But I Have to Scream Now »POUR ALLER PLUS LOIN :- Le Berceau des dominations, Dorothée Dussy- La culture de l'inceste, Collectif- Ce que Cécile Sait, Cécile Cée-Le film « Cassandre » d'Hélène MerlinRemerciements :Toutes les femmes que j'ai contactées pour l'émission et qui ont accepté de me partager leurs histoires. À Vicdoux du compte instagram « Les dessins de Vicdoux ». À Cécile Cée, autrice, et à Aurélie Olivier, poétesse.
Enregistrements juin 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Anna Buy Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Marie Wrobel Illustrations Anna Wanda Gogusey

Jun 18, 2025 • 60min
Céder n'est pas consentir
Le consentement aujourd'hui
Cinq ans après la sortie du livre Le consentement de Vanessa Springora, huit ans après Me Too, la notion de consentement est abordée beaucoup plus souvent dans nos discussions, nos débats, et dans les médias. Mais qu'en est-il concrètement, dans nos vies quotidiennes, nos interactions sexuelles et amoureuses. Et nos interactions sociales, tout court ? Alors que l'Assemblée nationale a récemment adopté un projet de loi introduisant la notion de non-consentement dans la définition du viol et que le Sénat s’apprête à l'étudier, cet épisode donne la parole à des femmes, des hommes et des enfants, sur ce que cela signifie, pour elleux, le consentement.Avec :– Les élèves de primaire à Bordeaux, accompagné par l'association Projet Luna (Instagram) ;– Les groupes de parole organisés par Marie Charlie Pignon ;– Les élèves d'Anaïs ;– Alexia Boucherie, sociologue ;– Lydia Fenner, sociologue– Rebecca Lévy Guillain, Sociologue et thérapeute – Des hommes accompagnés en groupe de parole par le collectif "Nous sommes"Textes et bibliographie :– Rêves de feu, Françoise D'Eaubonne ;– Le rêve d'un langage commun, Adrienne Rich ;– Insolations, Meryem Alqamar ;- Sexe et démocratie, Éditions de la Maison des sciences de l'hommePour aller plus loin :– Troubles dans le consentement, Alexia Boucherie– Thèse de Lydia Fenner – Les pièges du consentement, Catherine Le Magueresse– La sexualité qui vient, Marie Bergström– L'association Sexe & Consentement– La Licornerie– Blog de Frédérique Pollet-RouyerRemerciements :Merci à Mathilde Yansa et Frédérique Pollet-Rouyer.
Enregistrements mai 2025 Prise de son, montage Charlotte Bienaimé Textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation Annabelle Brouard Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community manager Marie Wrobel Illustration Anna Wanda Gogusey

Apr 23, 2025 • 55min
Le sens du poil
Épile moi si tu peux !
S'épiler c'est douloureux, ça prend du temps et ça coute cher. Pourtant, que ce soit à la cire, au rasoir ou à la crème dépilatoire, 80% des femmes retirent leurs poils, et ce, dès le collège. Celles qui ne le font pas sont discriminées, moquées, montrées du doigt. Pour certaines, ce sera vu comme du militantisme féministe extrémiste, pour d'autres comme une marque de négligence, voire un manque de professionnalisme au travail.Pourquoi tant de haine pour le poil féminin ? Qu'est-ce que cela raconte en termes d’égalité entre les femmes et les hommes, de construction de genre et de rapport à la sexualité ?Avec :- Victoire, créatrice du compte @lesdessinsdevidoux et autrice de Les poils de la colère ;- Julie et Amandine, autrices de L'Egalité à un poil près ;- Louisa, autrice du podcast des célibataires « Single Jingle Podcast » ;- Souaad, esthéticienne, gérante de O jardin des sens, ainsi que trois de ses clientes ;- Milena Younes Linhart, sociologue ;- Juliette Lenrouilly et Léa Taieb, autrices de Parlons poil ;Lectures :- Rozenn Pineau, « Comment exister » dans le livre L'égalité à un poil près ;- Kiyemis, « A nos humanités révoltées », Self-Hate ;- Camille Cornu « Photosynthèse »Remerciements :Juliette Mancini et Sara Piazza ; Sarah Bourru et Aurore Pageot ; Estelle Brochard ; Natty Fofana.Pour aller plus loin :- Collectif Liberté, Pilosité, Sororité ;- La haine du poil, Juliette Mancini, Sara Piazza, Alexia Chandon Piazza ;- Conférence gesticulée, « Le poil incarné », Estelle Brochard ;- Nos poils, Lili Sohn ;- Enquête sur les pratiques dépilatoires, IFOP, 2021 ;- Des poils et des hommes, Priscille Touraille ;- Histoire du poil, Marie France Auzépy, Joël Cornette ;- La construction sociale du corps, Christine Détrez ;- Beauté Fatale, Mona Chollet
Enregistrements mars 2025 Prise de son, montage Charlotte Bienaimé Textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation Annabelle Brouard Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community manager Marie Wrobel Illustration Anna Wanda Gogusey

Mar 19, 2025 • 34min
Le racisme a tué mon frère
Une vie à soi : Nadia
Le 31 août 2024, Djamel Bendjaballah, un éducateur spécialisé de 43 ans, mourait près de Dunkerque, écrasé volontairement par Jérôme Décofour, l'ancien concubin de sa compagne. La police a cru à un crime passionnel et n'a pas retenu le caractère raciste du meurtre. Pourtant, Djamel avait déposé plusieurs plaintes pour injures racistes envoyées par le tueur. Celui-ci faisait partie d'une milice survivaliste d'extrême droite, la Brigade française patriote. Depuis, la sœur de Djamel, Nadia se bat pour que le meurtre soit requalifié en crime raciste et pour dénoncer l'invisibilisation de cette affaire. Elle est percussionniste, et la musique la fait tenir dans cette lutte contre les violences, souvent menées par des sœurs ou des mères.Avec :Nadia BenjaballahLiens :Article de Médiapart "Derrière la mort de Djamel, tué par l’ex de sa compagne, la crainte d’un crime raciste"Article de Blast "Crime raciste à Dunkerque : Djamel, tué par un néonazi"Sur la Brigade Française Patriote "Une mystérieuse milice d'extrême droite se prépare à la guerre"La compagnie musicale de Nadia Remerciements:Merci à la grand-mère et à la mère de Djamel, à Fatima Seghir, de la maison des potes de Dunkerque, à Julien Brygo, à Nina Faure.
Enregistrements Janvier 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Marie Wrobel Illustrations Anna Wanda Gogusey

Jan 15, 2025 • 59min
Féministe jusqu'à la mort 2
2/2 : Célébrer nos mort.e.s et se souvenir des disparu.e.s
Comment célébrer celleux qui ont disparu et leur rendre hommage ? Quel lien entretenir avec elleux et pourquoi ? Comment se réapproprier la mort de manière collective et politique ? Et, surtout, comment la réenchanter ?Alors que les violences vécues par les femmes sont souvent effacées après la mort. Que les secrets de famille pèsent sur les générations suivantes, que les vies des personnes LGBTQIA+ sont précaires, comme si elles comptaient moins, et que les noms des personnes migrantes décédées aux frontières ne sont même pas mentionnés dans les communiqués de presse, il est temps d'imaginer comment faire une place aux mort.e.s dans nos vies. Avec :- Les participant.e.s aux rencontres de la Samain, organisées par le collectif Par la racine.- Magali Molinié, psychologue- Hélène Giannecchini, autrice- Carolina Kobelinsky, anthropologueTextes :« Manam », Rima Elkouri, Les Éditions du Boréal« Le Pieu » , chanson, Version originale en catalan, l’Estaca (1968), par Lluís Llach.Reprise par de nombreuses chorales féministes en version féminisée« Ressac », Laurence Loutre-BarbierRemerciements :À toutes les participantes et organisatrices des rencontres de la SamaïnÀ Hélène ChaudeauAppel à participation :Pour un projet de livre portant sur une histoire queer de la France, Hélène Giannecchini part à la recherche de photographies amateures de personnes queers tout au long du XXème siècle. Vous pouvez lui écrire ou lui envoyer vos photos à cette adresse : helene.gian@proton.mePour prolonger l'écoute :- Un désir démesuré d'amitié, Hélène Giannecchini ;- Soigner les morts pour guérir les vivants, Magali Molinié ;- Relier les rives, Carolina Kobelinski, Filippo Furri ;- Célébrer les mortes par féminicide, en Belgique ;- The Aids Memorial ;- Voir Calais et mourir ;- Mère Lachaise, Camille Paix ;- Ce qui fait une vie, Judith Butler ;- Que ma mort vous apporte l'espoir, collectif orient XXI ;- Voir de ses propres yeux, Hélène Giannecchini ;- Spiritualités radicales, Yuna Visantin ;- Utopia 56, mobilisation pour les exilés ;
Enregistrements 2-4 novembre 2024, 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Estelle Clément Béalem Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Marie Wrobel Illustrations Anna Wanda Gogusey

Dec 11, 2024 • 59min
Féministe jusqu'à la mort
1/2:Réenchanter les funérailles
Alors que nous mourrons de plus en plus à l'hôpital ou à l'EHPAD, que les pompes funèbres sont devenues un marché gigantesque à qui nous déléguons des gestes importants auprès de nos défunts, de nombreuses femmes réfléchissent à se réapproprier la mort et les funérailles, collectivement. Comme les féministes ont pu le faire pour les naissances, elles parlent de revaloriser le travail de soin, la nécessité de respecter les corps et la temporalité propre à ces moments intimes et fragiles. Veillées à domicile, toilettes mortuaires, cérémonies, elles souhaitent réenchanter la mort.Comment retrouver des rituels, et le temps nécessaire pour vivre des funérailles à nos images, c'est la question que pose ce premier épisode d'une série de deux autour de la mort.Avec :Hélène Chaudeau, accompagnante funéraireKate Houben, accompagnante funéraireJuliette Cazes, autriceAlexa Hagerty, anthropologueLisa Carayon, juristeTextes :Sortir au jour, Amandine DhéeLa femme-qui-aide et la laveuse, Yvonne VerdierLa laveuse de mort, Sara OmarSpiritualités radicales, Yuna VisantinLa cendre de tes morts, Albertine DelanpeRemerciementsMerci à Martin Julier-Costes, Marion Waller, Virginie Chavance.Pour prolonger l'écoute- Collectif Par la racine ;- Pionnières du monde funéraire ; Juliette Cazes- Anthropologie et mort ;- Au bonheur des morts, Vincianne Despret ;- Le travail des morts, Thomas Laqueur ;- Réenchanter la mort, Youki Vattier ;- Coopérative funéraire de Rennes ;- Coopérative funéraire de Lyon ;- Coopérative funéraire de Bordeaux ;- Pompe funèbre Noir Clair à Lyon ;- Thanatosphere ;- Noémie Robert, célébrante funéraire ;- Association d'entre aide à la fin de vie et au deuil ;- Podcast Mortel par Taous Merakchi ;- Le bizarreum ;- Happy end ;- Collectif pour une Sécurité sociale de la mort ;- Mémé Radio
Enregistrements octobre 2024 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Charlie Marcelet Accompagnement réalisation Gary Salin Lectures Estelle Clément Béalem Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Illustrations Anna Wanda Gogusey

Oct 23, 2024 • 1h 1min
À nos joies féministes
Alors que nous entendons encore si souvent que les féministes seraient trop en colères, aigries, tristes et rabat-joie. Alors que la période politique pèse lourd sur les mouvements féministes et queers. Cet épisode fait entendre des histoires de joies, à travers les parcours de personnes déjà rencontrées pour l’émission. Que sont-elles devenues ? Comment les luttes les ont transformé.e.s ? Sans nier les difficultés et les obstacles, l’épisode s'interroge sur ce que la joie féministe raconte et ce qu'elle permet ? Comment les luttes féministes nous affectent et quel potentiel cela représente ? Tout au long de l'épisode, vous entendez les voix de La chorale Flying Mint (page Facebook), et de La chorale Nos lèvres révoltées (page Facebook). Chansons : - Nos lèvres révoltées : « Nous marchons » - Alice, 2023- Nos lèvres révoltées : « Sciur padrum » : Chanson de mondines - repiqueuses de riz à la fin du XIXème siècle, plaine du Pô, Italie- Nos lèvres révoltées : « La marche des lesbiennes » - Paroles : Raphaëlle Legrand, 2000 / Musique : Marin Marais "Marche des matelots" opéra "Alcyone", 1706- Flying Mint : « Ejaculate », chorale Hot Bodies de Bruxelles- Flying Mint : « Sorcières », paroles : Flying Tiger, musique de Gérald Kurdian- Flying Mint, Meute des louvxes : « Gare au bois »- Flying Mint : « Damn Gaze », paroles : Flying Mint, musique : SéléeAvec :- Patricia, Esther, Mathilde, Tal, Nina, Yelena, Mélanie- Joelle Sambi, poétesse- Kiyemis, poétesse (site internet)- Fania Noel, sociologue (site internet)- Fanny Gallot, historienne- Ludivine Bantigny, historienne- Geneviève Pruvost, sociologue- La chorale Flying Mint (page Facebook)- La chorale Nos lèvres révoltées (page Facebook)Textes :- « Joie militante », Carla Bergman, Nick Montgomery ;- « Grèves et joie pure », Simone Weil ;- « Et vos corps seront caillasses » Joëlle SambiPour prolonger l'écoute :- « Rends la joie », « À nos humanités révoltées », « Je suis votre pire cauchemard » et « Et, refleurir » de Kiyemis ;- « Notre corps nous-mêmes » ;- « We are coming » de Nina Faure ;- « Mobilisées ! » de Fanny Gallot ;- Grève féministe en Suisse ; - « Affects et émotions dans l’engagement révolutionnaire » de Ludivine Bantigny ;- « Et maintenant le pouvoir » de Fania Noel ;- « Manuel de la rabat-joie féministe » et « The cultural politics of emotion » de Sara Ahmed ;- « L’art de la joie », de Golliarda Sapienza.Remerciements :Merci à Carla Bergman, autrice, Yoram Krakowski, psychologue engagé, Sarah Benichou, journaliste ; à Camille.
Enregistrements juillet, août 2024 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Joelle Sambi et Estelle Clément Béalem Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Sep 4, 2024 • 37min
Une vie à soi : Pride de Calais
À Calais, pour la marche des fiertés
Comment c’est la vie à Calais, lorsqu’on est LGBTQIA+ ? Comment on se sent dans une ville où le candidat du Rassemblement National a été élu à plus de 53% des voix aux dernières élections législatives et où les militant.e.s luttent à la frontière depuis des années contre des politiques migratoires répressives ? Qu’est ce que ça fait de manifester, de danser et de chanter les fiertés dans les rues, parfois pour la première fois ? Comment se retrouver, s’organiser ?Dans le contexte politique actuel de cette rentrée 2024, avec une forte présence du RN à l’Assemblée Nationale, et avec une libération de la parole homophobe, lesbophobe et transphobe cet épisode fait entendre les échos de la deuxième édition de la Marche des fiertés de Calais, qui s’est déroulée la veille du premier tour des élections de juin dernier.Alors pour se donner du souffle, de la force et de l’espoir, écoutons ces voix LGBTQIA+, féministes et queer qui articulent de nombreuses luttes dans une colère joyeuse.Avec :Les organisatrices et organisateurs de la Marche des fiertés de Calais et les manifestant.e.s.Liens :- Amours queers face au fascisme ;- Résister en féministes ; - Le site, le compte Facebook et Instagram de la Marche des fiertés de Calais ;- Le collectif féministe de Calais ;- Reportages à Calais : Calais la sociale ;- La Timbale, fabrique coopérative calaisienne ;- Le Channel, scène nationale
Enregistrements juin 2024 Prise de son, montage et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Illustrations Anna Wanda Gogusey

10 snips
Jul 10, 2024 • 55min
Nous sommes intersexes
Dans cet épisode, des personnes intersexes partagent leur parcours et les violences médicales subies pour entrer dans les normes de genre. L'autodétermination, les tabous familiaux et la résilience des intersexes sont explorés. Les luttes pour le respect de leur intégrité physique et psychologique sont mises en avant, ainsi que l'importance de l'acceptation de soi au sein du mouvement intersexe et queer.

May 17, 2024 • 1h 4min
Inventer une thérapie féministe
Retrouver du pouvoir d’agir
On naît, on grandit et on vit dans des sociétés patriarcales au point que parfois, on ne s'en rend plus compte. Depuis des siècles, le patriarcat se niche dans notre inconscient et dans nos histoires intimes et familiales. Alors est ce qu'il ne faudrait pas que les thérapeutes s'emparent des outils et des grilles de lecture du féminisme pour nous aider à aller mieux et à comprendre ce qui nous arrive ?Charlotte Bienaimé est allée à la rencontre de psychologues et de patientes qui ont choisi des thérapies féministes. Ils et elles nous racontent en quoi cela consiste. Ça permet de nommer les violences, de guérir les traumatismes causés par la volonté de destruction de certains hommes et plus largement de trouver comment vivre nos vies sous le patriarcat.De plus en plus nombreuses, ces thérapies articulent psychologie et social. Parce que malgré les oppressions, l'objectif est de retrouver du pouvoir d’agir et de prendre conscience que se soigner individuellement est un acte éminemment politique et collectif.Avec :- Sarah, Maguy et Nina- Françoise Sironi, psychologue- Juliette Mercier, neuropsychologue- Annie Ferrand, psychologue- Kyn Yoram Krakowski, psychologue- Kaoutar Benmoumene, psychologue- Sylvie Dalnoky, psychologueLectures :- « Souvenez-vous, résistez, ne cédez pas », Andrea Dworkin, Éditions Syllepse- « Le corps n’oublie rien », Bessel van der Kolk, Éditions Albin Michel- « Charge », Treize, Éditions La Découverte- « Manuel rabat-joie féministe », Sara Ahmed, Éditions La DécouverteRessources : - « Reconstruire après les traumatismes », Judith Lewis Herman, InterEditions- Centre Bertha Pappenheim- « Spécificité des traumatismes intentionnels », Françoise Sironi, Éditions Odile Jacob- Association pour le soin queer et féministe (ASQF)- Liste Psys Situé·es- « Revendications féministes en santé mentale : histoire et impact », Stéphanie Pache, Presses de Rhizome- Psychology’s feminist voices- « Jeunes femmes pleines de promesses », Suzanne Scanlon, Les Éditions du Portrait- Tu devrais consulter- La psy révoltée- Paye ta psychophobie- Site de la thérapeute Elisende Coladan- Site de la psychothérapeute Estelle Bayon- Site de la psychothérapeute Marianne Kuhni- Santé mentale des personnes migrantes et/ou descendant·es de l’immigration post-colonialeRemerciements :- Un grand merci au groupe de psychologues féministes marseillaises : Nelly, Sophie, Sophie-Leila, Lucie, Solveig- Merci à Estelle Bayon et Elisende Coladan- À toutes les femmes en thérapie féministe : Amandine, Andrea, Marcia, Sol, Emeline, Lou…- Un merci tout particulier à Judith Chemla
Enregistrements avril 2024 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Judith Chemla Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio