

Le monde devant soi
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«Le monde devant soi», c’est votre rendez-vous politique plusieurs fois par semaine:Le mardi, Jean-Marie Colombani livre son édito politique sur l’actualité intérieure française;Le mercredi, place à «New Deal» pour suivre l'actualité politique américaine, avec Laurence Nardon, chercheuse à l'IFRI et spécialiste des USA, et Romain Dessal, fondateur de TTSO.Le vendredi, Hélène Decommer, Jean-Marie Colombani et Alain Frachon décryptent l'actualité internationale;Et tous les quinze jours, retrouvez une interview pour mieux comprendre les enjeux contemporains, en France comme à l’étrangerProduction éditoriale et présentation: Hélène Decommer et Marie AgassantMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Dec 17, 2021 • 30min
Iran, Chine, Russie, trois dossiers explosifs pour un Joe Biden affaibli
Fin d'année compliquée pour Joe Biden. Près d'un an après son élection, sa cote de popularité est au plus bas et le variant Omicron relance l'épidémie de Covid-19 aux États-Unis. En tension sur le plan intérieur, il doit aussi faire face à une situation plus que compliquée sur le plan international.Le 46e président, qui voulait remettre son pays au centre du jeu géopolitique et en faire le porte-drapeau des valeurs démocratiques et des droits humains, se trouve confronté à une forte résistance des régimes autoritaires avec, en premier lieu, Pékin et Moscou. Deux pays dont les visées impérialistes mettent en péril la stabilité des relations internationales, avec la menace russe sur l'Ukraine d'un côté et, de l'autre, la menace chinoise sur Taïwan.Deux pays, unis face à l'Occident, comme en témoigne le sommet virtuel très amical entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, le 15 décembre. Une rencontre au cours de laquelle le président chinois a déclaré que «certaines forces internationales, sous couvert de démocratie et de droits de l'homme, interfèrent dans les affaires intérieures de la Chine et de la Russie, piétinant le droit international et les normes reconnues des relations internationales».Une référence directe donc, aux alliances stratégiques comme l'OTAN et l'Aukus, ou aux prises de positions symboliques comme le boycott diplomatique des prochains JO d'hiver à Pékin. Et pour compléter le tableau, notons le réveil des tensions entre Iran et Israël alors que reprennent à Vienne les discussions sur le nucléaire iranien.Joe Biden a fort à faire, tout en étant affaibli sur le plan intérieur, mais aussi extérieur, après le psychodrame de l'affaire des sous-marins et le retrait d'Afghanistan, qui a précipité le pays aux mains des talibans.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Référence:«Comment Xi Jinping réécrit l'histoire du Parti communiste chinois pour asseoir son pouvoir», Le monde devant soi, 12/11/21Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Dec 10, 2021 • 34min
Pourquoi l'armée russe se déploie aux portes de l'Europe
Des bruits de bottes se sont fait entendre aux portes de l'Europe début décembre. Ce ne sont malheureusement pas ceux des pas de Saint Nicolas, mais ceux des talons des soldats russes qui se massent à la frontière ukrainienne. Les tensions entre les deux pays restent vives depuis l'annexion de la péninsule de Crimée par la Russie en 2014. Selon une note du renseignement américain citée par le Washington Post, Moscou préparerait une offensive pour l'année prochaine mobilisant jusqu'à 175.000 hommes.L'armée russe concentrerait ainsi ses forces sur quatre points stratégiques, avec une cinquantaine de groupes tactiques de combat. Les services ukrainiens se préparent aussi et craignent une «escalade d'envergure» des forces russes fin janvier. Le ministre de la Défense ukrainien Oleksii Reznikov a affirmé devant le Parlement de son pays que son voisin avait entamé des «exercices militaires» et «testait ses moyens de communication».Face à cette démonstration de force, la réponse occidentale a été ferme: le 7 décembre, Joe Biden a fait savoir à Vladimir Poutine lors d'un sommet virtuel qu'il s'exposait à de «fortes sanctions, entre autres économiques». Le président russe a répondu en s'inquiétant d'une éventuelle expansion de l'OTAN à l'Est de l'Europe, quand le conseiller diplomatique du Kremlin rappelait, en substance, que l'armée russe avait bien le droit de faire ce qu'elle voulait sur son territoire.Si l'Union européenne n'a pas été conviée, le président des États-Unis s'est entretenu avec quatre chefs d'États européens –français, allemand, italien et britannique– pour affirmer l'engagement de ces pays à «agir pour maintenir la paix et la sécurité en Europe», qui ont fait part de leur détermination à faire en sorte que la souveraineté de l'Ukraine soit respectée.On a encore une fois le sentiment de se retrouver à la veille d'une troisième guerre mondiale, comme souvent avec la Russie. Mais a-t-on affaire à un énième coup de pression de Vladimir Poutine pour contenir l'OTAN et pour essayer d'exister sur la scène internationale? Ou y a-t-il de vraies raisons de s'inquiéter?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Dec 3, 2021 • 32min
Merkel/Scholz, un «changement dans la continuité» qui devrait inspirer la classe politique française
Après seize années, l'Allemagne tourne la page Angela Merkel. Et elle la tourne en musique, sur un air de Nina Hagen, chanteuse punk est-allemande. Jouée pour l'occasion par la Bundeswehr, «Du Hast den Farbfilm vergessen», [«Tu as oublié la pellicule couleur»], est un hit des années 1970 de RDA, où Nina Hagen adresse moult reproches à son Micha mais aussi, une critique métaphorique du régime d'alors.Ce départ n'en est pas tout à fait un, puisque Merkel reste encore chancelière jusqu'à l'élection de son successeur social-démocrate Olaf Scholz par le Bundestag, mais il amorce définitivement une transition que la sortante veut apaisée. Pour ses adieux, après 5.860 jours au pouvoir (elle rate le record de Helmut Kohl de neuf jours) Merkel a eu ces mots, destinés à l'Allemagne mais qui résonnent ici en France: «Notre démocratie vit de la capacité à débattre, à corriger ses erreurs. […] Elle vit de la solidarité et de la confiance, en particulier de la confiance dans les faits, et de la contradiction qu'il convient d'apporter haut et fort quand les connaissances scientifiques sont niées, que les théories du complot sont propagées et que les discours de haine prolifèrent.»Puis, elle a évidemment souhaité le meilleur à son successeur. Mais n'allez pas croire que ces vœux de réussite relevaient simplement d'une politesse protocolaire: la proximité entre la démocrate-chrétienne et le social-démocrate est réelle et, aussi étonnant que cela puisse paraître vu de Paris, c'est l'homme de centre gauche qui semble être le successeur naturel de la femme de centre droite. Avec Olaf Scholz, l'Allemagne amorce-t-elle un changement dans la continuité? Faut-il au contraire s'attendre à une révolution par cette coalition entre sociaux-démocrates, libéraux et écologistes?Quels sont les premiers dossiers brûlants pour ce gouvernement? J'imagine que la gestion de cette nouvelle vague de Covid, qui frappe durement l'Allemagne, est la priorité... Avec un programme de 180 pages qui peut se résumer grossièrement en quelques thèmes –climat, cannabis, augmentation du salaire minimum, rigueur budgétaire, vote à 16 ans et renforcement de l'Europe– est-on dans un équilibre quasi parfait entre les différentes composantes de la coalition?Et pourquoi, quand en France, la question de l'immigration enflamme le débat, de l'autre côté du Rhin, il se mène de manière dépassionnée malgré une présence plus importante d'immigrés –selon l'OCDE, l'Allemagne compte 16% d'immigrés, soit une hausse de 30% entre 2010 et 2020, quand la France en compte 13%, soit une hausse de 16% sur la même période.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 26, 2021 • 26min
Le jeu dangereux de Boris Johnson
Mercredi 24 novembre, le naufrage d'un bateau dans la Manche a entrainé la mort de vingt-sept personnes. Dix-sept hommes, sept femmes et trois jeunes qui tentaient de rallier les côtes britanniques dans l'espoir d'une vie meilleure. Si Boris Johnson s'est dit «choqué, révolté et profondément attristé» par ce drame, il ne lui a pas fallu bien longtemps pour reprendre ses réflexes populistes en adressant au président Macron une lettre jugée «indigente et déplacée» par le gouvernement français. Le premier ministre britannique y enjoint la France de «mettre en place un accord bilatéral de réadmission pour permettre le retour de tous les migrants illégaux qui traversent la Manche». En clair, reprenez vos migrants.Pour appuyer sa demande, Johnson rappelle que «l'UE a conclu des accords de réadmission avec des pays comme le Bélarus et la Fédération de Russie», osant ainsi un parallèle douteux entre les flux poussés volontairement par Minsk aux frontières polonaises et biélorusses et les départs de France vers la Grande-Bretagne. Rappelons au passage que c'est ce même Boris Johnson qui imaginait installer des machines à vagues sur ses côtés pour éloigner les bateaux.Voilà qui tend un peu plus les relations entre les deux pays, relations qui ne cessent de se dégrader, signalons qu'en réponse à la lettre, Gérald Darmanin a annulé l'invitation de son homologue Priti Patel à la rencontre interministérielle réunissant la France, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Commission européenne.Nous avions déjà évoqué dans un épisode précédent le différend franco-britannique à propos de la gestion des flux migratoires. Nous y expliquions que les arrivées en Grande-Bretagne étaient de plus en plus nombreuses. Au 20 novembre, on compte trois fois plus d'arrivées qu'en 2020, et 14 fois plus qu'en 2019. Visiblement, Paris est débordée et Londres, et surtout Boris Johnson, en profite.Pourquoi les migrants choisissent l'Angleterre plus que la France? Cette fermeté du premier ministre britannique sur le sujet des migrants, est-elle une manière de reprendre la main dans un contexte politique intérieur mouvementé? Johnson a-t-il toujours le soutien de ses camarades du parti conservateur?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesRéférences:«Pourquoi les États-Unis préfèrent-ils le Royaume-Uni à la France?», New Deal, Slate Audio Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 19, 2021 • 28min
Le sinistre coup de poker du dictateur biélorusse
Ils sont plusieurs milliers de migrants, entre 3.000 et 4.000 selon les estimations, à se masser à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie par des températures glaciales. Bloqués par Varsovie, encouragés par Minsk, ces hommes, ces femmes et ces enfants, en majorité originaires du Proche-Orient, semblent être les pions d'une crise migratoire orchestrée par le président Loukachenko.Le régime biélorusse aurait provoqué l'arrivée en masse de ces exilés en facilitant l'obtention de visas, en organisant les voyages et, surtout, en les empêchant de rebrousser chemin. Si la Pologne est en première ligne, c'est bien l'Union européenne (UE) qui est visée par le dictateur, car les frontières de l'une sont aussi les frontières de l'autre. «Une attaque migratoire», selon le secrétaire d'État français chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, en réponse aux sanctions de l'UE contre Minsk, décidées après le détournement d'un avion de ligne en mai dernier (dont on vous parlait dans un précédent épisode du monde devant soi) et contre la répression de l'opposition par un régime violent.Bilan, après de multiples rebondissements et les menaces biélorusses de couper le gaz à l'Europe, Minsk est sous le coup d'un nouveau train de sanctions… et plusieurs milliers de vies sont en jeu. Retour sur un sinistre coup de poker.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 12, 2021 • 26min
Comment Xi Jinping réécrit l'histoire du Parti communiste chinois pour asseoir son pouvoir
On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, même quand on est le président chinois. Lors de la dernière grande réunion plénière du Parti communiste, le plenum, Xi Jinping a décidé de renforcer sa place dans la mythologie communiste chinoise en adoptant une résolution sur l'histoire du parti. C'est l'un des rares présidents à s'y essayer. Il est le troisième, après Mao Zedong en 1945 et Deng Xiaoping en 1981. Comme il a été le troisième, toujours après Mao Zedong et Deng Xiaoping, à laisser son empreinte sur l'idéologie socialiste chinoise en inscrivant sa «pensée» dans la constitution en 2017.Xi Jinping cherche ainsi à asseoir son pouvoir dans le pays et au sein du PCC en vue des prochaines élections lors du vingtième Congrès. Car oui, il y a des élections en Chine. À quoi va-t-il se présenter lui qui cumule actuellement trois rôles: secrétaire du Parti communiste chinois, président de la Chine et président de la commission militaire centrale.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 5, 2021 • 31min
Quelle place dans le monde pour une France malade de son national-populisme?
Dans six mois, la France votera pour élire celui ou celle qui sera à la tête de l'État. Si l'on en croit les sondages, en tout cas en les prenant pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire la photographie de l'opinion publique à un instant T, le pays se clive en deux grandes tendances: un social-libéralisme, plus ou moins social ou libéral, et un national-populisme incarné par le Rassemblement national et par, vous le savez, un candidat non-déclaré dont tout le monde parle beaucoup trop. Deux visions de la France, mais aussi deux visions du monde et de la politique étrangère, que ce soit en matière d'immigration, d'alliances, de souveraineté ou d'appartenance à l'Union européenne.Comment le décentrage à droite toute du discours et de l'opinion peut-il influer sur les prises de décisions d'Emmanuel Macron en matière de diplomatie et, surtout, quelle image cela donne-t-il de la France à l'étranger? C'est le sujet de cet épisode du monde devant soi.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Oct 29, 2021 • 29min
Crise polonaise: l'idéal européen résistera-t-il au populisme?
Début octobre, la Cour constitutionnelle polonaise défiait l'Union européenne en rendant une décision entérinant la supériorité du droit polonais sur le droit européen. Cette position inédite va à l'encontre des fondements juridiques de l'UE et s'inclut dans une longue bataille entre Varsovie et Bruxelles au sujet de réformes judiciaires menées par le PiS, le Parti conservateur et nationaliste. Parmi les points de crispation, la mise en place d'un nouveau système disciplinaire pour les juges qui mettrait en péril l'indépendance du pouvoir judiciaire en Pologne.Depuis ce «polexit juridique», l'ambiance est tendue entre Varsovie et l'Union, défendue avec beaucoup de fermeté par la présidente de la commission Ursula von der Leyen. Et cela ne devrait pas s'arranger avec le dernier rebondissement en date, survenu ce mercredi 27 octobre: la Pologne a été condamnée à payer à l'Union européenne une astreinte d'un million d'euros par jour pour ne pas avoir mis fin aux activités de la chambre disciplinaire de la Cour suprême, une institution clé de cette réforme controversée.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Oct 22, 2021 • 26min
Le missile chinois qui inquiète Washington
La Chine a-t-elle tiré un missile hypersonique à capacité nucléaire? C'est ce qu'affirme le Financial Times dans son édition du 16 octobre. Selon le quotidien britannique, Pékin aurait procédé à un un tir d'essai en août. Lancé via une fusée classique, ce type de missile serait capable de faire plusieurs fois le tour de la Terre au-delà de la vitesse du son et de modifier sa trajectoire. Si l'engin a raté sa cible à 32 kilomètres près, il n'en reste pas moins que cette nouvelle tentative révèle les très grands progrès techniques de la Chine. Car il y a trois ans, un même type d'armes avait été testé, mais sans que le vol ne dure longtemps –quelques minutes seulement. À Washington, on panique: cette nouvelle technologie remettrait en cause tout le système de défense américain.Les États-Unis ont-ils raison de paniquer? Ces armes sont-elles faites pour être utilisées ou ont-elles une simple fonction de dissuasion? Est-ce que cela peut relancer une nouvelle course à l'armement et signer le début d'une nouvelle Guerre froide?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur iTunes et ailleurs, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Oct 15, 2021 • 23min
Entre Paris et Londres, «les relations n'ont jamais été aussi mauvaises»
C'est notre meilleure ennemie, cette voisine avec qui les relations sont tantôt excellentes, tantôt exécrables. Depuis le Brexit, les sujets de tensions s'accumulent entre Londres et Paris, avec un Boris Johnson qui ne manque jamais de souffler sur les braises. Parmi les dossiers épineux en cours: la pêche, le contrôle des frontières, l'Irlande et bien sûr, l'affaire des sous-marins australiens.La pêche, parce que Londres n'a pas tenu son engagement d'octroi de permis aux Français; les frontières, parce qu'elle accuse Paris de ne pas réguler les flots de migrants qui traversent la Manche; l'Irlande dans le cadre du Brexit, et l'affaire des sous-marins pour le coup de Trafalgar que fut la participation de nos voisins à l'accord Aukus dont nous vous avons beaucoup parlé dans ce podcast.Peter Ricketts, ex-ambassadeur britannique en France entre 2012 et 2016, a dit au Guardian que, selon lui, les relations France-UK n'avaient «jamais été aussi mauvaises» et que «les Français ont totalement perdu confiance dans le Royaume-Uni en tant qu'allié». Toujours dans le Guardian, l'ex-ambassadrice de France au Royaume-Uni, Sylvie Bermann, avance qu'«à Paris, on estime que la Grande-Bretagne ne respecte plus les accords qu'elle signe».Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemRéalisation et montage: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur iTunes et ailleurs, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.


