

Le monde devant soi
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Chaque semaine, Jean-Marie Colombani, Alain Frachon et Hélène Decommer décryptent l'actualité internationale.Le monde devant soi est un podcast produit par Slate Podcasts.Production éditoriale et présentation: Hélène DecommerMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Apr 5, 2024 • 27min
Quel avenir pour Erdoğan après le revers de l'AKP aux élections municipales?
Moins d'un an après avoir remporté les élections générales turques, le parti du président Recep Tayyip Erdoğan vient d'essuyer une défaite historique lors des élections municipales du 31 mars. L'AKP a cédé un grand nombre de municipalités à un autre parti kémaliste nationaliste, laïque et social démocrate, le CHP, ou «parti républicain du peuple». Ce dernier a totalisé 37,7% des suffrages exprimés, contre 35,5% pour l'AKP. Ainsi, Istanbul reste aux mains de l'opposition, qui récupère aussi la capitale Ankara, Izmir, et d'autres ex-bastions de l'AKP.Ce désaveu cinglant a été reconnu par Erdoğan en personne. Un signe, peut-être, de la relative bonne santé de la démocratie turque, et un avertissement des électeurs à leur président, incapable d'enrayer la crise économique qui frappe le pays.Pour en parler aujourd'hui dans Le monde devant soi, Ariane Bonzon, journaliste indépendante et autrice, spécialiste de la Turquie, contributrice régulière de Slate.Sur le même sujetLe monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Victor BenhamouPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Apr 2, 2024 • 13min
[Hors-série] En Tanzanie, les écolières à vélo vers l'indépendance
Dans la région du Kilimandjaro, en Tanzanie, l'une des plus pauvres et des moins développées du pays, il y a souvent une école pour cinq villages. Pour y aller, les jeunes filles parcourent parfois des dizaines de kilomètres. L'offre de transports est dérisoire, et se rendre à l'école –pourtant gratuite– est l'un des premiers freins à l'éducation des jeunes filles.En proposant depuis 2021 des vélos à plus de 6.000 écoliers –dont 80% de filles comme Jessica–, l'organisation Velafrica et son partenaire local ABC Impact ont réussi à enrayer un phénomène particulièrement présent dans les régions d'Arusha, de Dodoma et du Kilimandjaro: l'abandon scolaire des filles à cause de leur trajet pour l'école.Dans ce septième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Ayanna Albert, Chief Impact Officer chez ABC Impact, Jessica et Halima, deux écolières, et une directrice d'école.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Mona Delahais Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 29, 2024 • 24min
Après l'attentat à Moscou, Russie et Occident face à la menace terroriste islamiste
143 personnes sont mortes après l'attentat qui a frappé le Crocus City Hall, une salle de concert en banlieue de Moscou, le 22 mars dernier. Revendiqué par le groupe terroriste État islamique au Khorassan, il a d'abord été attribué aux services ukrainiens par la Russie, ce que Kiev a vivement démenti, avant que le président Vladimir Poutine ne l'impute officiellement à des «islamistes radicaux».Dans la nuit du 28 au 29 mars, dans un message célébrant les dix ans de la proclamation d'un califat sur un territoire à cheval sur la Syrie et l'Irak par le groupe État Islamique, un responsable de l'organisation a appelé les loups solitaires à cibler spécifiquement les chrétiens et les juifs, en particulier en Europe, aux États-Unis, à Jérusalem et en Palestine, et toujours pendant le ramadan.Et si Paris vient de relever son dispositif Vigipirate à son niveau maximal, le niveau «urgence attentat», la menace n'a jamais vraiment disparu. Le ministre de l'Intérieur français Gérald Darmanin l'a affirmé, «l'État islamique est l'auteur des huit derniers attentats déjoués en France. Nous déjouons beaucoup d'attentats, un tous les deux mois.»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 22, 2024 • 22min
Pourquoi Netanyahou resiste aux pressions américaines
Benyamin Netanyahou l'a martelé ce mardi 19 mars devant la Knesset: une opération militaire à Rafah est nécessaire pour détruire le Hamas. La veille, le président américain Joe Biden avait mis en garde le Premier ministre israélien en manifestant sa «profonde inquiétude» lors d'une conversation téléphonique, la première depuis plus d'un mois entre les deux hommes.Car la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, abrite près d'un million et demi de civils palestiniens. L'opération israélienne, qui serait une «erreur» selon le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan, continue d'entraîner des tensions toujours plus vives entre Tel-Aviv et Washington.Le gouvernement américain a par ailleurs présenté un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU –rejeté par Moscou et Pékin– appelant à un «cessez-le-feu immédiat lié à la libération des otages». Une première car, jusqu'ici, les États-Unis avaient toujours mis leur veto aux résolutions appelant justement à des cessez-le-feu immédiats. En faisant cette annonce à un média saoudien, le secrétaire d'État américain Antony Blinken espère envoyer un «signal fort» au gouvernement israélien. Et un signal fort aussi, peut-être, à un électorat démocrate qui reproche à Joe Biden son soutien inconditionnel à Israël.ArticlesPodcastsLa guerre entre Israël et le Hamas ne s'arrêtera pas sans ces quatre conditionsLa guerre entre Israël et le Hamas ne s'arrêtera pas sans ces quatre conditionsLe monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 15, 2024 • 32min
Pourquoi Emmanuel Macron durcit le ton face à Vladimir Poutine
«Une guerre existentielle, pour la France, et pour l'Europe», une guerre que «la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner». Ce jeudi 14 mars, le président français Emmanuel Macron a précisé ses intentions quant à l'implication de Paris dans la guerre menée par Moscou en Ukraine. Celui qui en 2022 appelait à «ne pas humilier la Russie» semble avoir tourné casaque et l'assure: pour que la paix règne, il ne faut pas faiblir face à Vladimir Poutine.Quand, dans l'opposition, on accuse le président français de choisir une posture guerrière à des fins électoralistes en vue des européennes de juin prochain, celui-ci cite Churchill: «Aujourd'hui, il faut le nerf de la paix.» Il ajoute que la «sécurité de l'Europe» et celle des Français se joue «là-bas» et enfin, que la paix, ce n'est ni la capitulation ni l'amputation de l'Ukraine. Rien n'est à exclure, donc, pour protéger l'Ukraine –en tout cas pour l'exécutif.Car deux jours auparavant, un Parlement divisé se prononçait en faveur des accords bilatéraux de sécurité avec Kiev lors d'un vote non contraignant. 372 voix pour, 99 contre –La France insoumise, communistes et un écologiste– et 101 abstentions, dont la majorité furent le fait du Rassemblent national. Des lignes de fracture qui ne font que confirmer le clivage politique par rapport à Moscou, et les penchants pro-russes de l'extrême droite et de l'extrême gauche.Comment expliquer cette volte-face présidentielle? D'où vient cette indulgence d'une partie de la classe politique française à l'endroit de Vladimir Poutine? On en parle aujourd'hui avec Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe de RFI et autrice de l'essai La Fascination russe (Robert Laffont).Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 12, 2024 • 15min
[Hors-série] En Inde, planter des arbres pour améliorer la vie des jeunes filles
À Piplantri, petit village de l'État du Rajasthan, dans le nord-ouest de l'Inde, il existe une étonnante tradition. À chaque naissance de fille, 111 arbres sont plantés. En parallèle, de l'argent est versé sur un compte bancaire qui ne peut être débloqué qu'aux 18 ans de la nouvelle venue au monde et uniquement si ses parents ne l'ont pas mariée entre-temps.Il y a quelques années, naître puis grandir en étant une fille dans cet État, l'un des pires du pays pour les femmes et l'un de ceux au taux de fœticides féminins parmi les plus élevés au monde, était presque contre-nature. Les laisser aller à l'école n'était même pas envisagé. L'idée de l'ancien chef du village Shyam Sundar Paliwal de planter des arbres aux naissances des filles a révolutionné les choses.Dans ce sixième épisode du Chemin des écolières, vous entendrez Shyam Sundar Paliwal, Perm, la mère d'une bénéficiaire, Castelli, une enseignante, Kala Paliwal, la fille de Shyam, et Priya, une adolescente du village.Le Chemin des écolières est un podcast Slate Podcasts, dont une version écrite accompagnée de photographies réalisées par Robin Tutenges est disponible sur le site de Slate.fr.L'ensemble de ce projet a reçu le financement du Centre européen du journalisme, par l'intermédiaire de l'accélérateur de journalisme de solutions. Ce financement est soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale, écriture et présentation: Nina ParejaReportages, interviews et prise de son: Robin TutengesMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 8, 2024 • 30min
Gaza, Trump, avortement: Joe Biden passe à l'attaque
C'est un discours sur l'État de l'union offensif, quasiment une allocution d'entrée en campagne, que Joe Biden a prononcé ce jeudi 7 mars devant le Congrès américain.Normalement prévu pour présenter le programme de l'année aux élus des deux camps politiques, il fut l'occasion pour Joe Biden de faire mentir celles et ceux qui s'inquiètent de sa capacité à enchaîner un second mandat, et de dresser le bilan de sa politique.Il faut dire que sur le plan économique, le bilan est bon, avec une inflation maîtrisée, un chômage bas et une augmentation des salaires réels. Mais un bon bilan ne suffit pas forcément à gagner une élection, surtout quand on se présente face à un Donald Trump aussi peu soucieux des faits que de la vérité.Ainsi, Joe Biden s'est montré particulièrement combatif à l'encore de Trump et de ses partisans, soulignant son attitude envers Vladimir Poutine, son âge, pas si éloigné du sien (77 ans pour Trump, 81 pour Biden), et les dangers qu'il fait peser sur la démocratie. L'actuel président l'a compris, il y a un espace à occuper dans le marché des idées. 2024 sera la campagne de la défense des libertés civiques et, surtout, du droit à l'avortement remis en cause par la Cour suprême, sans ignorer la question de l'immigration, ciment du camp républicain. Sur le plan international, Biden a réaffirmé son soutien à l'Ukraine tout en prenant ses distances avec le président français Emmanuel Macron, et a envoyé des signaux en faveur de Gaza.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 1, 2024 • 23min
Troupes au sol en Ukraine: Emmanuel Macron est-il allé trop loin?
«Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre.» Tout, même envoyer des troupes occidentale sur le sol ukrainien? C'est ce que semblait dire le président français Emmanuel Macron durant une conférence internationale visant à renforcer le soutien occidental à l'Ukraine, à l'Élysée, ce lundi 26 février. Une piste confirmée le lendemain par Paris, qui avance vouloir établir «une ambiguïté stratégique» face à la Russie, sans toutefois qu'on ne comprenne bien la position de la France.Mais plus qu'une ambiguïté stratégique, c'est toute l'ambiguïté des alliés de l'Ukraine qui s'est révélée dans le camp occidental. D'un côté, États-Unis, Allemagne, Finlande ont manifesté leur opposition à une telle initiative, tout comme le groupe de Visegrád –Hongrie, Pologne, Tchéquie et Slovaquie–, quand les États baltes s'y sont montrés favorables.Ce jeudi 29 février, quand Emmanuel Macron assurait que «chacun des mots que je prononce sur cette matière est pesé, pensé et mesuré, ce sont des sujets suffisamment graves», Vladimir Poutine brandissait la menace du recours à l'arme nucléaire lors de son discours annuel à la nation: «Les conséquences de l'envoi en Ukraine des contingents militaires occidentaux seraient vraiment plus tragiques… Nous aussi avons des armes capables d'atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu'ils inventent en ce moment, en plus d'effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l'arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation.»Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Feb 23, 2024 • 31min
Il y a deux ans, la Russie envahissait l'Ukraine
Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, la Russie envahissait l'Ukraine. Après un discours de Vladimir Poutine justifiant son «opération spéciale» pour «démilitariser» Kiev, des colonnes de blindés se sont introduites dans l'est du pays, quand le reste du territoire se réveillait au son des frappes aériennes.Cela faisait des semaines que les services occidentaux regardaient avec une certaine inquiétude le Kremlin amasser des troupes à la frontière qui le sépare de son voisin. Mais peu osaient croire au retour de la guerre sur le sol européen, peu pensaient l'impensable possible.Si, huit ans auparavant, lors de l'annexion de la Crimée, en 2014, l'Occident semblait indifférent au sort de la péninsule ukrainienne, cette fois, la réaction des chancelleries fut immédiate. Et après les condamnations internationales vint le temps de la mobilisation des États-Unis, de l'Union européenne et du Royaume-Uni.Cette invasion, que Vladimir Poutine voulait éclair, est devenue une guerre d'usure: soutenu tant bien que mal par ses alliés, le pays résiste. Voilà près d'un an que la ligne de front ne bouge plus vraiment, une ligne qui ampute l'Ukraine de près de 20% de son territoire, à l'est et au sud.Combien de temps l'Ukraine pourra-t-elle encore résister à l'agression de son voisin? Tout dépend sans doute du support des pays occidentaux.Ce lundi 26 février, le président français Emmanuel Macron invite à Paris «plusieurs chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels, à l'occasion d'une réunion de soutien à Kiev». Une réunion qui, selon l'Élysée, «permettra d'étudier les moyens disponibles pour renforcer la coopération des partenaires en soutien à l'Ukraine».L'occasion pour l'Europe de se mettre d'accord afin de prendre le relais des États-Unis, dont le soutien capital pour Kiev devient de plus en plus incertain.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Feb 22, 2024 • 24min
[Hors-série] «Les poisons de Poutine»: La menace
Peu avant son incarcération pour 19 ans de prison, l’opposant russe Alexeï Navalny, décédé le 16 février 2024, a été victime d’une tentative d’assassinat par empoisonnement : le 20 août 2020, dans l’avion qui le ramène à Moscou, Navalny se sent mal. Évacué à temps dans un hopital berlinois après avoir été placé dans le coma, il survit aux effets de l’agent neurotoxique de type novitchok qui lui a été administré. Si tous les regards se tournent vers Moscou, la Russie nie toute implication. Quand bien même le poison est une arme stratégique et diplomatique largement utilisé par le Kremlin, comme le montre la passionnante série documentaire Les poisons de Poutine.D’Alexeï Navalny à Vladimir Kara-Murza, d’Alexander Litvinenko à Sergueï Skripal, chaque empoisonnement éclaire les dessous d’une partie d’échecs et d’une volonté expansionniste, axe de la dérive qui a conduit à l’invasion de l’Ukraine.En 6 épisodes, la documentariste Jennifer Deschamps s’appuie sur le témoignage de victimes directes, de juges, d’enquêteurs, comme l’ex-directeur de la CIA Leon Panetta et de journalistes, pour retracer méthodiquement la mise en place d’un régime mafieux et autoritaire, qui mène de front répression intérieure et agression extérieure.Nous vous proposons d’écouter le premier épisode de la série, Les Poisons de Poutine, un podcast Docurama co-produit par Initial Studio et Little Big Story Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.