durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - Avant de devenir résistant, j’ai voulu apprendre à danser ! Il y avait en moi un tel convoi de forces en route vers des actes, qu’il fallait bien qu’il occupât tous les chemins à la fois pour pouvoir passer.

durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - Peu à peu, je compris qu’aimer c’était voir et que haïr, c’était cela la cécité, la nuit. Je sentais donc qu’il y avait deux mouvements. Ou bien refuser le monde et c’était l’obscurité, c’étaient les chocs, ou bien l’accepter : c’étaient la lumière et la force

durée : 00:28:47 - Le Feuilleton - "C’est un voyage à l’aventure, un voyage pour le voyage ou, plus exactement, pour le plaisir du voyage. C’est un véritable voyage, qui n’a d’autre but que de satisfaire à son éternel objectif: se trouver soi-même."

durée : 00:28:49 - Le Feuilleton - Montaigne écrit "il n’est pas un écrivain". L’écriture n’est pour lui qu’un ersatz. Chercher des mots nouveaux lui paraît une "ambition puérile". Ses phrases doivent ressembler à la langue, au parler, pleines de sève, nerveuses, rapides, sans grâces ni affèteries. Elles ne doivent pas être pédantes.

durée : 00:28:57 - Le Feuilleton - "La mort de son père, Pierre Eyquem, en 1568, est une date décisive dans la vie de Montaigne. Car jusque-là il a vécu avec père, mère, épouse, frères et sœurs au château, qu’il surnomme un peu pompeusement "le château de ses ancêtres"."

durée : 00:28:46 - Le Feuilleton - "Au siècle de l’humanisme, la clé de ce royaume intellectuel, c’est le latin et Montaigne père décide donc de fournir le plus tôt possible à son fils cet instrument magique."

durée : 00:28:48 - Le Feuilleton - "J’ai pu moi-même constater que seules l’expérience et l’épreuve permettent d’apprécier à leur juste valeur la sagesse et la grandeur de Montaigne."

durée : 00:25:00 - Le Feuilleton - Comment terminer ce feuilleton dédié à Goliarda Sapienza sans revenir sur l’œuvre : L’Art de la joie et en particulier au personnage de Carmine, véritable "amant de Lady Chatterley" sicilien. Plaisir de la chair et désir de liberté.

durée : 00:24:33 - Le Feuilleton - Ecrit en 1981, L’Université de Rebbibia est sûrement le texte le plus « fantastique » de Goliarda Sapienza. Il est tiré de sa propre expérience de l’enfermement.

durée : 00:24:46 - Le Feuilleton - L’Art de la joie, le grand roman de Goliarda Sapienza, a été écrit sur une dizaine d’année, entre 1967 et 1976 et refusé par tous les éditeurs italiens. Il ne sera publié qu’après sa mort et deviendra son œuvre majeure.