Le goût de M cover image

Le goût de M

Latest episodes

undefined
Oct 23, 2021 • 46min

#24 Joann Sfar (épisode complet)

Rendez-vous le 5 novembre pour la nouvelle saison du Goût de M. Chaque semaine, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences.---Joann Sfar est l'invité du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde », à l'occasion de la sortie de son album « La Chanson de Renart » et de son film « Petit Vampire ». Le dessinateur et cinéaste a répondu depuis la librairie Gallimard, boulevard Raspail à Paris, aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Un lieu symbolique pour celui qui a « fait ses humanités » à la Sorbonne à Nice, une librairie tenue par le père d'un de ses amis, et qui se dit « armé contre les extrêmes parce qu'étudiant, je les ai lus avec passion ».Marqué très jeune par la mort de sa mère, Joann Sfar raconte avoir vécu « l'enfance la plus heureuse du monde », lui qui aimait pourtant laisser couler ses larmes : « Je me mettais derrière un miroir, je disais “Oh le pauvre petit orphelin et je me faisais pleurer” », explique-t-il. Il se rappelle sa grand-mère mangeant du crabe en cachette (« C'est forcément casher parce que c'est bon ») ; son père avocat devenu notable, séducteur macho, marrant et dur, qui « d'un coup a dû s'inventer une âme maternelle » ; son grand-père, rescapé de la Shoah, aux « 300 milliards de maîtresses », dont une mère et sa fille allemandes, qui lui expliquait : « L'antisémitisme s'arrête aux portes des chambres d'hôtel. » Une galerie de personnages haut en couleurs qui nourrissent ses œuvres habitées par la question de ce que l'on « peut faire avec le vide ». Ses drôles de monstres qu'il laisse aller dans le réel. « J'ai besoin de fonder mon imaginaire sur un terroir. »La littérature et le cinéma sont deux autres sources importantes d'inspiration pour le dessinateur qui a eu sa « première relation sexuelle devant Rambo 3 » et qui sorti de l'adolescence a adoré Sylvester Stallone, Jackie Chan ou Chuck Norris. « En faisant des BD, j'avais l'impression d'être spectateur de cinéma », glisse celui qui, enfant, se plaisait à dessiner des singes et des chevaux. Il cite pour compagnon Chagall et William Steig, les livres d'Alexandre Dumas, Frédéric Dard ou Arthur Conan Doyle ou encore Hugo Pratt à qui il voue une profonde admiration. Récemment, il se dit particulièrement marqué par le film « Une fille facile » de Rebecca Zlotowski.Passionné de philosophie, il défend une fiction empreinte de chaleur, de gourmandise, de passion, à l'image des films de Fellini. Cinéma populaire de son enfance. Et loue notre façon de nous nourrir, de boire, notre rapport à la sensualité, forte de sa liberté : « On ne se rend pas compte à quel point les Français sont hautement éduqués pour ce qui touche à l'art de vivre, confie-t-il. Pour moi, c'est un apprentissage de la délicatesse. » Une approche de la vie qui le porte davantage du côté de François Hollande, ce « personnage à la Sempé qui a une conscience aiguë des limites du pouvoir politique en France », plutôt que d'Emmanuel Macron. « Les gens qui le haïssent le plus, ce sont les monarchistes, ce qui imaginent qu'il a vraiment le pouvoir. » Si Joann Sfar a retenu quelque chose du judaïsme, c'est la défiance des idolâtries.Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Oct 22, 2021 • 42min

#23 Jane Birkin (épisode complet)

Rendez-vous le 5 novembre pour la nouvelle saison du Goût de M. Chaque semaine, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences.---Jane Birkin est l' invitée du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde », à l'occasion de la sortie de son album « Oh ! Pardon, tu dormais… », réalisé avec Etienne Daho. La chanteuse a répondu depuis son appartement du VIe arrondissement à Paris aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Jane Birkin y revient sur son enfance entre un père issu de la grande bourgeoisie, officier navigateur, héros de la résistance, et une mère, comédienne excentrique. Elle évoque la maison familiale sur l'Ile de Wight, sa fascination pour son frère rebelle. Ses parents et une professeure l'année du bac l'initient à la littérature, au théâtre, au cinéma. Elle se souvient de sa lecture des nouvelles d'Antonia Fraser, de sa découverte de « West Side Story » ou d'un concert mené par le chef d'orchestre Leonard Bernstein, à qui elle demanda un autographe. Une série de rencontres et de hasard la mènent à auditionner pour les planches et pour le cinéma, « Blow Up» d'Antonioni, notamment. « On m'a prise au cinéma parce que j'étais mignonne », s'amuse-t-elle. Elle rencontre son premier mari John Barry, en tournant une comédie musicale, puis Serge Gainsbourg sur le plateau de « Slogan ». Deux hommes qui ont façonné ses goûts. Elle assume son sens très personnel du style, piochant allègrement dans le vestiaire homme. Et son inclination pour les objets usés et humoristiques, dont elle aime s'entourer. Notamment ceux qui représentent des animaux – elle dresse au passage l'éloge de son chien Dolly qui l'a « portée pendant qu'elle était malade » et pendant le confinement. Elle reconnaît sa dette à l'anticonformisme britannique et célèbre la cuisine simple et croustillante qui fait plaisir aux enfants. Pour finir, elle encense le bonheur qu'il y a à se sentir libre et évoque le charme des choses que l'on quitte. Femme de regrets qui se plaît à égayer les autres.Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Oct 22, 2021 • 40min

#22 Lola Lafon (épisode complet)

Rendez-vous le 5 novembre pour la nouvelle saison du Goût de M. Chaque semaine, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences.---Lola Lafon est l'invitée du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde », à l'occasion de la sortie de son roman « Chavirer », qui a reçu le prix Landerneau des lecteurs 2020. L'autrice a répondu depuis son appartement du XVIIIe arrondissement à Paris aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Lola Lafon y revient sur les différentes résidences qui ont marqué son enfance entre la Roumanie, où ses parents ont émigré peu après sa naissance en 1974, et la France où la famille avait encore des attaches, dans les Landes notamment. Elle évoque son père, professeur de littérature brillant et accessible, spécialiste du XVIIIe siècle, qui adorait courir, le judo et cuisiner avec elle. Et sa mère, d'origine bielorusse et polonaise, passionnée de littérature également. Lola Lafon se souvient des débats très animés à la maison, sur tous les sujets, de la désillusion de ses parents face au communisme mais des rapports formidables entretenus avec les étudiants, de la méfiance de l'ambassade de France pour cette famille à part. Elle garde en mémoire des images fortes, des odeurs, la langue. C'est là qu'elle se prend de passion pour la rigidité de la danse classique après avoir vu « Un Américain à Paris » dans une salle de Bucarest. A la consternation de ses parents, plus sensibles aux mots qu'au langage des corps.Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Jul 1, 2021 • 42min

#39 Karin Viard (épisode complet)

Karin Viard est la nouvelle invitée du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. L'actrice à l'affiche cet été des films Tokyo Shaking (en salle), Les Fantasmes (le 18 août) et L'Origine du monde (15 septembre) a répondu depuis son appartement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia.Ce podcast est habituellement réservé aux abonnés du Monde à partir de l'offre Intégrale. Pour découvrir tous les épisodes du Goût de M, abonnez-vous sur https://abo.lemonde.fr/ et bénéficiez de 50% de réduction.Karin Viard raconte sans fard à quel point la solitude et l'ennui ont marqué son enfance, la honte, le rejet, les souvenirs atroces de Noël…. Après la séparation de ses parents, elle quitte Oran en Algérie pour retrouver Rouen où elle est née et habite dans un appartement rue du Fardeau, « ce qui a fait les beaux jours de ma psy ». Très vite, sa mère les délaisse elle et sa sœur. Elle est alors élevée par ses grands-parents dans un « univers de personnes âgées ». Enfant un peu sauvage, elle se servira du rire pour tenter de s'intégrer. Profondément marquée par ses origines modestes et les années de vache maigre lors de son arrivée à Paris, elle confie avoir « vécu de façon cuisante l'humiliation de classe ».Le visionnage à 9 ans du film Notre-Dame de Paris avec Gina Lollobrigida et surtout Anthony Quinn en Quasimodo décide de sa vocation. « Il a fait éclater les murs de mon existence. Il m'a procuré une émotion tellement forte. Je me suis dit je veux faire ça. » Cette « capacité d'émotion » a guidé toute sa carrière de Tatie Danielle à Chanson douce en passant par Haut les cœurs et ses collaborations avec de nombreux jeunes réalisateurs. Le cinéma lui a appris à s'aimer davantage, elle qui a « le goût de la joie comme une politesse envers l'autre ». Elle n'aime rien de plus que les personnages ambivalents, qu'elle aborde en laissant de côté la morale, qui « expriment ce qu'il y a de pire et de mieux dans l'humain ». Deux extrêmes qui ont traversé sa vie.Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Jun 17, 2021 • 36min

#38 Guillaume Meurice (épisode complet)

Guillaume Meurice est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. L'humoriste et écrivain a répondu depuis les locaux de Radio France aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Le chroniqueur de l'émission « Par Jupiter ! », qui a sorti au printemps le livre historique Le Roi n'avait pas ri (éd. JCLattès), prépare pour l'an prochain son nouveau spectacle « Meurice 2022 ».Ce podcast est habituellement réservé aux abonnés du Monde à partir de l'offre Intégrale. Pour découvrir tous les épisodes du Goût de M, abonnez-vous sur https://abo.lemonde.fr/ et bénéficiez de 50% de réduction.Guillaume Meurice évoque son enfance en Haute-Saône entre un père fan de Brassens et une mère passionnée de lecture qui avaient racheté une Maison de la presse-Librairie. Elève espiègle, il se souvient de sa passion pour l'Olympique de Marseille et pour les humoristes qu'il allait voir en spectacle à Vesoul, des dîners joyeux à débattre en famille, de la fois où le vote de son père pour Mitterrand avait été démasqué par son épouse alors qu'il avait promis sa voix aux écologistes. Toutefois, ce n'est qu'une fois étudiant à Aix-en-Provence qu'il commencera à s'intéresser à la politique et se décidera à tenter le Cours Florent à Paris, même si « faire marrer les gens [lui] a toujours plu ».L'humoriste explique que s'il estime « manquer de répartie », il aime à pratiquer le « aïkido sémantique », en se servant des propos de son interlocuteur pour mieux les questionner. Obsédé par la question du réel, il ne se sent ni « rebelle insurrectionnel » ni « toutou du pouvoir » mais quelque part dans une zone grise entre les deux. « Parfois nos chroniques donnent du baume au cœur à des gens en galère et je me dis que c'est déjà pas mal », résume le végétarien qui a toujours eu le goût de l'irrévérence. « Je ne vois pas de raison d'accepter les choses telles qu'elles sont. »Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Oct 15, 2020 • 40min

#21 Woodkid

Woodkid, Yoann Lemoine de son vrai nom, 37 ans, est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde », à l'occasion de la sortie de son nouvel album « S16 ». Le compositeur et interprète a répondu depuis son appartement du XVIIIe arrondissement à Paris aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Woodkid y évoque son enfance à Pommiers, dans le Beaujolais, entre un père, qui travaille dans la pub, cinéphile, et une mère au foyer, amatrice de Barbara et obsédée par une interprétation du « Stabat Mater » de Vivaldi par James Bowman. Il se remémore l'émission « Culture Pub », les films loués dans un vidéoclub (« Splash », « 2001, l'Odyssée de l'espace »), un voyage en Pologne, d'où était originaire sa mère, au tout début des années 1990 et les plats que prenait le temps de cuisiner sa grand-mère. Passionné par le dessin, il entretient une relation d'amour-haine avec la musique qu'il étudie au conservatoire (flûte à bec) puis dans des cours privés (le piano). Adolescent, il a un Mac chez lui dont il se sert pour créer des images, à l'aide de photoshop notamment. Il fera des études d'art graphiques à Lyon, puis sera employé par une société de jeux vidéo à modéliser des décors en 3D en liaison avec le studio de Luc Besson EuropaCorp. Entre-temps, le jeu « Final Fantasy VII », sorti en 1997, et internet ont nourri son imaginaire érotique et la découverte de son homosexualité, qui s'épanouira dans les clubs gays et les saunas. La sensation d'être enfermé dans le salariat le pousse à évoluer. Il réalise des clips pour Yelle, Moby, Katy Perry, Rihanna ou Lana Del Rey et accède à une première forme de célébrité. En 2011 sort son premier titre, « Iron », suivi deux ans plus tard de l'album « The Golden Age ». Woodkid revient sur les grandes thématiques qui habitent son travail : le rapport à l'enfance, l'ombre et la lumière, la vulnérabilité, les utopies et dystopies que génèrent les grandes forces qui dominent le monde. Il raconte son ressenti d'être un transfuge de classe qui a déjà traversé cinquante vies, parle de son esprit scientifique et de sa capacité à mettre en doute et questionner en permanence ses goûts et ses acquis. Son admiration va aux passionnés qui bousculent sa vision de la beauté comme Lars Von Trier au cinéma ou Demna Gvasalia (Balenciaga) dans la mode. Il confie que l'idée du moche l'intéresse de plus en plus. Explicite son rapport à la beauté, à son corps, aux objets. Fan de design, il possède chez lui du mobilier imaginé par Gino Sarfatti, Ettore Sottsass et George Nelson et une grande cuisine centrale à partir de laquelle il organise des dîners, en amateur des plaisirs de la table. Un goût qu'il aime à partager avec ses proches.Toutes les deux semaines, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences. Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Rendez-vous sur la page https://abo.lemonde.fr/goutdem pour bénéficier de -50% la première année pour la souscription d'abonnement Intégrale, à partager avec la personne de votre choix. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Oct 1, 2020 • 41min

#20 Camille Laurens

Camille Laurens est la nouvelle invitée du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde », à l'occasion de la sortie de son nouveau roman « Fille ». L'autrice a répondu depuis son appartement du XXe arrondissement à Paris aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Camille Laurens y évoque son enfance à Dijon, son père protestant, scientifique féru de musique classique et d'humour ; sa mère, femme au foyer d'abord, puis secrétaire, volontiers autonome vis-à-vis de son mari. Une vie de famille pas tout à fait comme les autres, chacun des parents ayant une liaison officielle. Elle décrit dès l'âge de 4 ans son goût de la lecture, beaucoup de littérature jeunesse puis, adolescente, des auteurs plus adultes comme Albert Camus ou Françoise Sagan. Marguerite Duras, Roland Barthes, Marcel Proust et Annie Ernaux forment aujourd'hui le panthéon personnel de sa bibliothèque à laquelle elle est très attachée. Cette passion de la littérature la mène en classe prépa à Paris, puis à se lancer dans l'enseignement en Normandie d'abord, puis au Maroc. Les plus belles années de sa vie, dit-elle. C'est là qu'elle commence à être publiée, influencée par les polars qu'elle dévore à longueur de journée, le mouvement Oulipo et le formalisme du nouveau roman avant de basculer vers l'autofiction à la mort de son fils Philippe, quelques heures après sa naissance. Elle parle de son rapport à l'écriture. Et de son histoire avec le féminisme des années 1960 à aujourd'hui avec le mouvement Me Too. Camille Laurens revient pour finir sur son expérience de juré, elle qui remplace Virginie Despentes au Goncourt, et défend le goût comme l'espace d'expression d'une subjectivité.Toutes les deux semaines, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences. Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Retrouvez tous les podcasts du Monde sur https://www.lemonde.fr/podcasts Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Jun 25, 2020 • 45min

#19 Benjamin Biolay

Benjamin Biolay est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde », à l'occasion de la sortie de son nouvel album « Grand Prix ». Le chanteur a répondu depuis son appartement du VIe arrondissement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Benjamin Biolay y évoque son enfance à Villefranche-sur-Saône, l'odeur des merguez aux abords du stade de foot et celle des gitanes filtre qu'il achetait pour sa mère ; son départ pour Lyon et ses années au conservatoire. Il décrit la passion de son père pour la musique romantique allemande ; ses premières compositions à l'âge de 14/15 ans ; son amour alors de la pop anglaise des Beatles à The Smiths. Et revient sur sa rencontre décisive avec Hubert Mounier, le chanteur de L'Affaire Louis' Trio. Il dit son admiration pour les crooners de Sinatra à Jim Morrison, son amour pour Marilyn Monroe ou l'écrivain Scott Fitzgerald. Aborde son rapport à l'Amérique, sa fascination pour les premiers romans de Bret Easton Ellis ou les disques des Strokes ; son statut de chanteur, sa relation à la nuit et pourquoi il a décidé de maintenir la sortie de son premier single en plein confinement. Enfin, se proclamant imperméable au goût des autres, il chante les louanges de Frank Ocean et de Chet Baker, « l'esthète absolu» et dénonce l'obscénité d'une partie de la politique menée par le gouvernement.Toutes les deux semaines, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences. Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Retrouvez tous les podcasts du Monde sur https://www.lemonde.fr/podcasts Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
Jun 11, 2020 • 45min

#18 Jean Touitou

Jean Touitou est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par « M Le magazine du Monde ». Le fondateur de la marque A.P.C. a répondu depuis son appartement du VIIe arrondissement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia. Jean Touitou y évoque son enfance en Tunisie, son goût de la musique, de la lumière ; son départ pour la France alors que commence la décolonisation ; sa découverte du design sous influence d'un père qui travaille dans le cuir. Dans les années soixante, il se passionne pour Bob Dylan, Samuel Beckett, Guy Debord, se lie avec André, le fils de l'éditeur Jérôme Lindon, et intègre l'Organisation communiste internationaliste. La décennie suivante, il abandonne la révolution par « lassitude », voyage puis intègre Kenzo avant de fonder quelques années plus tard A.P.C. Il décrit l'ambition qu'il avait pour la mode, son rejet de l'esthétique des années 1980 et son acceptation progressive de la laideur. Il décrypte pour finir le goût de l'époque – la célébrité, l'emballage, le marketing – , constate l'absence d'approche radicale et aborde, le temps d'une anecdote savoureuse, son amitié avec le rappeur Kanye West. Toutes les deux semaines, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences. Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Retrouvez tous les podcasts du Monde sur https://www.lemonde.fr/podcasts Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
undefined
5 snips
May 21, 2020 • 36min

#17 Paul B. Preciado (2/2)

Paul B. Preciado, philosophe et essayiste, discute des impacts de la pandémie de Covid-19 sur la société, soulignant la transformation des espaces domestiques par les outils numériques. Il aborde la nécessité de rompre avec le régime capitaliste patriarco-colonial et propose un nouveau désir alternatif. Preciado examine également l'émergence d'un nouvel érotisme dans cette crise, remettant en question la différenciation entre corps contaminant et non contaminant.

The AI-powered Podcast Player

Save insights by tapping your headphones, chat with episodes, discover the best highlights - and more!
App store bannerPlay store banner
Get the app