ARTE Radio - Nouveautés

ARTE Radio
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Jun 9, 2025 • 6min

La Chute de Lapinville EP296 : Virtutes magna sed officia nulla

Le Robot Français Moyen assiste son frère, le Robot Typiquement Lambda, dans la préparation d'une mystérieuse cérémonie. La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Jean-Yves Pouyat Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Samuel Charle (RTL) Juliette Plumecocq-Mech (RFM) Augustin Shackelpopoulos (Florian) Caroline Loeb (Chantal) Comédiens silhouettes Jade Labeste Catherine Hirsch Voix générique Olivier Broche Benjamin Wangermée Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
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Jun 6, 2025 • 6min

La Chute de Lapinville EP295 : Indépendance de Lapinville

Chloé et Spiruline trouvent leurs marques dans la ZAD de droite et profitent de la détente générale pour glâner des informations. La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Wladimir Anselme Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Gabriel Dahmani (Max) Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) Augustin Shackelpopoulos (Florian) Juliette Smajda (Afroula) Protasius Isyudanto (Abdul) Voix générique Alain Lahaye Céline Martin-Sisteron Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
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Jun 5, 2025 • 48min

Bookmakers : Nathacha Appanah - L’apanage du pied de biche (3/3)

À ses débuts, Nathacha Appanah croyait que « l’écriture est une île ». Elle prendra vite conscience des « bourrasques extérieures » d’une existence dédiée à « travailler sur la langue, sans étouffer sa géopolitique ». Pour elle, « l'inspiration, c’est comme l'amour, ça se nourrit, ça s'assèche, ça prend des tournures auxquelles on ne s’attendait pas. » Or, après quatre premiers romans publiés entre 2003 à 2007, l’autrice d’« En attendant demain » traverse huit ans de doutes, sans ajouter une ligne à sa bibliographie. Nathacha, hôtesse de son art, s’est formée seule, en interrogeant parfois consœurs et confrères, pour comprendre comment « construire un texte qui serait visible de loin : de la complexité à l’envers, de la simplicité à l’endroit ». Sa simplicité subtile s’exprime pleinement dans « Rien ne t’appartient » (Gallimard, 2021), plongée dans l’enfer moral d’une pension pour « filles gâchées », qu’elle mit seize ans à écrire, après des frissons dans la jungle d’un reportage au Sri Lanka. Focalisées sur la trajectoire d’une jeune femme à qui la société veut interdire de danser, de rire ou d’aimer à gorge déployée, ces 173 pages, écoulées à 30 000 exemplaires, ont de quoi faire pousser des frangipaniers dans l’œil des autorités religieuses de toute obédience. Avec cette certitude : les mots « ont le pouvoir du pied de biche ou du marteau : celui d’ouvrir les narrations closes ». Dans ce troisième et dernier épisode, Nathacha Appanah lève aussi une part du voile sur ce mystérieux conclave de Saint-Germain-des-Prés : le comité de lecture de Gallimard. L’autrice du mois : Nathacha Appanah Née en 1973 à Mahébourg (île Maurice), Nathacha Appanah est une romancière, journaliste et traductrice dont l’œuvre reflète depuis 2003 « la vie des non-puissants, des outsiders, la vie qui passe parfois comme un ruban gris, sans aspérités, sans saveur ». Traduite en dix-sept langues, récompensée par vingt-trois prix littéraires dont treize pour « Tropique de la violence » (Gallimard, 2016), cette grande admiratrice de Virginia Woolf et d’Annie Ernaux a confié, à propos de son art de l’incarnation : « J’aspire à déployer une trame aussi délicate et complexe qu’une toile d’araignée, où je serais un vieux, un ado en taule, une mère célibataire, une meurtrière ou une taiseuse et que ce soit tellement bien écrit que l’on m’oublie, moi. » Elle vit à Paris et publiera fin août « La nuit au cœur », un roman sur trois femmes « qui courent, qui luttent », victimes de la violence de leur compagnon. Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son, montage Mathilde Guermonprez Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Voix, percussions Charles-Baptiste Illustration  Sylvain Cabot Remerciements  Céline Develay-Mazurelle, Vanadis Feuille, Mina Souchon
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Jun 5, 2025 • 1h 2min

Bookmakers : Nathacha Appanah - Cantiques de nos violences (2/3)

« La littérature ressemble à un labyrinthe rempli des bruits que font les histoires qui n’ont pas été racontées », clame Nathacha Appanah dont le premier roman, « Les rochers de Poudre d’Or », sort l’année de ses 30 ans (Gallimard, 2003). Un premier tour de piste qui résonne comme un tour de force, pour évoquer les malheurs méconnus de centaines de milliers d’Indiens et d’Indiennes venu(e)s chercher fortune dans les Antilles ou sur l’île Maurice, et n’y récoltant qu’un travail forcé dans les champs des colons. L’ouvrage reçoit le prix RFO et se vendra, au fil des années, à vingt mille exemplaires. Prolifique et, dit-elle, « sentimentale », celle dont les ouvrages dépassent rarement deux cents pages veut « prendre des risques de livre en livre », dans le fond comme dans la forme. Ce deuxième épisode aborde la tragédie passionnelle de « Blue Bay Palace » (2004), l’amitié initiatique du « Dernier frère » (2007, L’Olivier) ou le brutal récit choral de « Tropique de la violence », sur l’extrême précarité des mineurs isolés de Mayotte, 101e département français où l’autrice vécut deux ans. Vendu à 130 000 exemplaires, adapté au cinéma, au théâtre et en bande dessinée, ce roman reste la référence littéraire pour comprendre ce territoire malmené de notre République. « J’ai toujours peur que les mots m’échappent », dit pourtant celle dont le patronyme contient trois h, comme autant de haches aptes à trancher les clichés. L’autrice du mois : Nathacha Appanah Née en 1973 à Mahébourg (île Maurice), Nathacha Appanah est une romancière, journaliste et traductrice dont l’œuvre reflète depuis 2003 « la vie des non-puissants, des outsiders, la vie qui passe parfois comme un ruban gris, sans aspérités, sans saveur ». Traduite en dix-sept langues, récompensée par vingt-trois prix littéraires dont treize pour « Tropique de la violence » (Gallimard, 2016), cette grande admiratrice de Virginia Woolf et d’Annie Ernaux a confié, à propos de son art de l’incarnation : « J’aspire à déployer une trame aussi délicate et complexe qu’une toile d’araignée, où je serais un vieux, un ado en taule, une mère célibataire, une meurtrière ou une taiseuse et que ce soit tellement bien écrit que l’on m’oublie, moi. » Elle vit à Paris et publiera fin août « La nuit au cœur », un roman sur trois femmes « qui courent, qui luttent », victimes de la violence de leur compagnon. Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son, montage Mathilde Guermonprez Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Voix, percussions Charles-Baptiste Illustration  Sylvain Cabot Remerciements  Céline Develay-Mazurelle, Vanadis Feuille, Mina Souchon
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Jun 5, 2025 • 58min

Bookmakers : Nathacha Appanah - Style Maurice (1/3)

« Au détour d’une route », Nathacha Appanah a fait surgir de « l’horizon flou » de son pays natal des fleurs couleur de feu et des personnages décidés à faire mentir leur destin. D’abord journaliste, elle quitte Maurice pour Grenoble en 1998 et dira à la revue XXI : « Dans les rédactions, j’étais la seule à être née à l’étranger. Certains de mes responsables s’étonnaient de la qualité de mon travail, de ma maîtrise du français. Il n’était pas rare que je sois assimilée à une figure de carte postale, à une "fille des îles" – avenante, bonne cuisinière mais pas très maligne (…) Je croisais les personnes à la peau foncée tôt le matin, dans le métro, dans le bus, je les entrevoyais dans les cuisines des restaurants, dans les cages d’escalier. J’avais du mal à me défaire de cette impression que nous étions cantonnés aux marges de la société. » C’est pourtant la marge qui fait tenir les pages, comme disait Godard. Dans ce premier épisode, Nathacha Appanah raconte sa passion « de groupie » pour Albert Camus ou sa pratique assidue, adolescente, de la course à pied… comparable à l’écriture en termes d’endurance, de souffle et de virages à négocier. « J’ai toujours aimé courir, confia-t-elle à L’Express. Démarrer plus vite que son ombre, sprinter de bout en bout, ne rien lâcher, finir par terre s’il le faut. Peu de choses, à la télé, m’émeuvent autant qu’un relais 4×100 mètres. Avant le départ, j’ai le cœur qui s’emballe, les mains moites, je plisse les yeux, j’oublie de respirer. Comment maintenir le feu dans les jambes, la précision de l’esprit ? » C’est toute la question de cette interview-marathon. Trois, deux, un, restez ! L’autrice du mois : Nathacha Appanah Née en 1973 à Mahébourg (île Maurice), Nathacha Appanah est une romancière, journaliste et traductrice dont l’œuvre reflète depuis 2003 « la vie des non-puissants, des outsiders, la vie qui passe parfois comme un ruban gris, sans aspérités, sans saveur ». Traduite en dix-sept langues, récompensée par vingt-trois prix littéraires dont treize pour « Tropique de la violence » (Gallimard, 2016), cette grande admiratrice de Virginia Woolf et d’Annie Ernaux a confié, à propos de son art de l’incarnation : « J’aspire à déployer une trame aussi délicate et complexe qu’une toile d’araignée, où je serais un vieux, un ado en taule, une mère célibataire, une meurtrière ou une taiseuse et que ce soit tellement bien écrit que l’on m’oublie, moi. » Elle vit à Paris et publiera fin août « La nuit au cœur », un roman sur trois femmes « qui courent, qui luttent », victimes de la violence de leur compagnon. Enregistrement avril 2025 Entretien, découpage Richard Gaitet Prise de son, montage Mathilde Guermonprez Réalisation, mixage Charlie Marcelet Musiques originales Samuel Hirsch Voix, percussions Charles-Baptiste Illustration  Sylvain Cabot Remerciements  Céline Develay-Mazurelle, Vanadis Feuille, Mina Souchon
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Jun 5, 2025 • 6min

La Chute de Lapinville EP294 : La ZADDD

En compagnie d'une vieille connaissance, Spiruline et Chloé font leur première visite de la ZAD de droite. La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Jean-Yves Pouyat Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Gabriel Dahmani (Max) Valérie Mairesse (Dominique Poêlon) Augustin Shackelpopoulos (Florian) Juliette Smajda (Afroula) Protasius Isyudanto (Abdul) Voix générique Philippe Polet Catherine Hirsch Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
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Jun 4, 2025 • 7min

Les records folichons du Professeur Cornichon : De l'or au bout des doigts

Philémon Cornichon est un savant farfelu qui pratique avec souplesse la libre association d'idées, pour enseigner aux enfants une petite série de grandes leçons sur les choses et les gens les plus extraordinaires qui peuplent notre terre, dans la plus pure tradition de l'absurdité (à partir de choses vraiment vraies). Ce prof détient en outre le record de l'homme qui connaît le plus de records du monde, ainsi que celui du plus grand nombre de cornichons mangés en une heure (459), ce qui lui a donné envie d'ouvrir sa propre école : la Cornich'-School des records super-cools. C'est Gaston Lagaffe qui joue au maître d'école les deux doigts dans la prise (ne faites pas ça chez vous). Il adore les plantes et les animaux, se déguise souvent et fait beaucoup de blagues à ses élèves (qui en savent finalement autant que lui sur la vie). Un podcast à croquer ! Écriture, narration : Richard Gaitet Réalisation : Sabine Zovighian & Charlie Marcelet Voix générique : Alma Hirsch, Joseph Hirsch, Lou Marcelet Musique : Samuel Hirsch  Illustration : Pierre Place Remerciements : Madeleine Place
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Jun 4, 2025 • 6min

La Chute de Lapinville EP293 : La gnaque

Au terme d'une traque trépidante, Chloé et Spiruline font enfin la rencontre de Florian Frelon, le ministre des Sports. La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Jean-Yves Pouyat Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Sébastien Faglain (Garde 1) Augustin Shackelpopoulos (Florian) Charlie Fournier (Garde 2) Caroline Loeb Comédiens silhouettes Jade Labeste Voix générique Juliette Plumecocq Samuel Charle Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
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Jun 3, 2025 • 5min

La Chute de Lapinville EP292 : Au moins cette fois y a pas de clodos

Chloé et Spiruline se réveillent dans un endroit inconnu et entendent des choses qui leur font redouter le pire. La Chute de Lapinville Lapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d’école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu’une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l’enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l’espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Enregistrements décembre 2023-2024 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Jean-Yves Pouyat Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Narrateurs Aurélien Gabrielli (Lapin) Flore Babled (Chloé) Charlotte Corman (Spiruline) Comédiens Sébastien Faglain (Garde 1) Charlie Fournier (Garde 2) Voix générique Gabriel Dahmani Marius Pinda-Andzoua Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
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Jun 2, 2025 • 32min

Plastic queens

On ne pensait pas associer un jour boîtes en plastique et révolution. Et pourtant : à partir des années 1960, des milliers de Françaises sont sorties du carcan du foyer en devenant représentantes de l’enseigne américaine Tupperware, connue pour ses fameuses « réunions », jusqu’à sa mise en faillite toute récente annoncée à l’automne 2024. Mais comment vendre des petites boîtes en plastique à des gens qui n’en ont pas besoin ? Josette a 82 ans. Josiane, 74. La première vit entre Paris et le plateau lunaire de l’Aubrac, l’autre en pleine campagne picarde. Elles ne se connaissent pas, mais leur histoire est la même : encore très jeunes filles, elles ont conquis leur liberté et amassé un sacré petit pactole en vendant des Tupperware à domicile. Tupperware, c’est la splendeur des arts ménagers sauce après-guerre : simplicité, hygiène, couleurs, pétrole. Mais c’est surtout un système. La marque, lancée en 1946 aux États-Unis par le chimiste Earl Tupper, a révolutionné le monde du commerce en créant un réseau planétaire de vendeuses à domicile. Des femmes qui organisaient chez d’autres femmes des démonstrations dans l’espoir de remplir leur carnets de commandes certes, mais surtout de recruter de nouvelles vendeuses qui leur verseront ensuite un pourcentage sur chacune de leurs recettes. En fait, un modèle de vente sans salariés ni boutiques, redoutablement lucratif pour ses créateurs, auquel des générations entières ont consacré leur vie pour finir, la plupart du temps, sans vraie protection sociale ni retraite. Un monde parallèle néolibéral avec ses rituels et son jargon, dans lequel certaines femmes comme Josiane et Josette ont trouvé une forme d’émancipation… sans jamais être tout à fait dupes du cynisme de cette exploitation. Tupperware, c’est donc l’enfant mutant du féminisme et du capitalisme : selon le point de vue, c’est un rêve ou un cauchemar. Pour Josette et Josiane, c’était les deux. Et après une carrière de plus de 40 ans, elles n’ont pas peur de raconter pourquoi. Décryptage de l’intérieur du modèle Tupperware, qui a libéré des générations de femmes au foyer… tout en posant les bases d’une nouvelle forme d’exploitation. Ressources : - France 2, JT de 13h, 18 septembre 2024 ; - France Info, "Tupperware en faillite : la fin des mythiques boites en plastique" ; - Tupperware, in « C'est la vie », Antenne 2, 1978 (archive INA) ; - Publicité Tupperware, 1972 : - Congrès Tupperware, JT Pays de la Loire (édition du soir), France 3 Nantes, 24.08.1999 (archive INA) ; - Flash mob du Jubilé 2018, Tupperware France Officiel ; - Ludwig Van Beethoven, 5ème Symphonie en C Mineur. Remerciements : Merci à Josette, Josiane, leurs proches et leurs clientes mais aussi à Delphine Naudier, Catherine Achin et Marie-Pierre Pouly. Enregistrements mai et novembre 2024 Réalisation Charlie Marcelet Illustration Jeanne Guérard Production ARTE Radio

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