

Storiavoce, un podcast d'Histoire & Civilisations
Storiavoce
Storiavoce est le podcast du magazine Histoire & Civilisations. Il s’adresse à tous les passionnés, curieux et amateurs d’histoire, du grand public aux étudiants et chercheurs.Chaque épisode vous plonge dans les grandes périodes, les personnages clés et les événements fondateurs de notre passé, grâce à des entretiens exclusifs et des récits vivants et accessibles.Pensé comme un outil de transmission des savoirs, Storiavoce propose une approche rigoureuse, pédagogique et incarnée, en donnant la parole à des historiens, auteurs, enseignants et spécialistes reconnus.Les rubriques du podcast :Grands entretiens : dialogues approfondis avec des historiens et des penseurs de l’histoire.Cours d'histoire : des leçons claires et structurées pour comprendre une période ou un thème.Nos mémoires : une exploration de l’histoire collective à travers témoignages, archives et souvenirs.Racontez-moi l'histoire : des récits captivants pour revivre les grands moments du passé.Pourquoi tant d'histoires : une réflexion sur le rôle de l’histoire dans nos sociétés et nos débats contemporains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episodes
Mentioned books

Dec 6, 2017 • 49min
Lénine avant Lénine: qui était Vladimir Oulianov?
Depuis l’année 2005, la journée du 25 octobre, anniversaire de la révolution bolchevique, n’est plus un jour férié en Russie. Il a été remplacé par la fête de l’Unité de la Nation qui fait écho à un fait militaire du XVIIe siècle, la victoire en 1612 de Kouzma Minime et de Dmitri Pojarski sur les troupes polonaises, une victoire qui fut le prélude de l’accession au pouvoir de la dynastie des Romanov. En remplaçant la référence à la révolution bolchevique par ce fait militaire, Vladimir Poutine déclarait à l’époque : « Celui qui ne regrette pas la disparition de l’URSS n’a pas de cœur, et celui qui réclame son retour n’a pas de tête. » Néanmoins, même si la Russie renvoie aux historiens la charge de traiter de la révolution d’Octobre, cent ans après les événements, le fondateur du communisme soviétique Lénine reste une sorte de mythe qu’il faudrait séparer de la figure bien évidemment accablante de Staline. Storiavoce vous propose de comprendre aujourd’hui ce que, au contraire, le totalitarisme soviétique doit à Lénine. Pour se faire, cette émission va s’attacher à évoquer non pas l’accession au pouvoir de l’homme qui a bouleversé le monde pendant près de 75 ans, mais à son parcours : "Vladimir Oulianov avant Lénine". Une émission avec Stéphane Courtois interrogé par Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 30, 2017 • 45min
De l'orgie et des sangliers à l'époque romaine
Dans cette émission, Storiavoce vous propose de casser un des plus gros mythes de notre histoire : celui de l’orgie romaine. Avec l'historien Dimitri Tilloi d'Ambrosi, nous allons voir que les Romains avaient certes de l’appétit, qu’ils aimaient les bonnes et les belles choses, mais que la cuisine était un art tout comme elle est aussi à autre époque. Un marqueur social aussi, un élément de la culture assurément, un révélateur enfin: celui d'une économie méditerranéenne d’une richesse formidable. Nous ferons aussi un aparté dans le monde gaulois afin de savoir si, comme Obélix, les Gaulois chassaient le sanglier. Dimitri Tilloi d'Ambrosi est interrogé par Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 21, 2017 • 25min
Là où notre histoire s'est construite....
"Si la France peut se définir par des valeurs, s'illustrer par des hauts-faits, elle s'incarne également dans des lieux qui, dans la suite des temps, forment autant de jalons significatifs." Dans leur introduction aux Lieux de l'Histoire de France, les historiens Michel Winock et Olivier Wierviorka nous rappellent que notre compréhension de notre passé et de notre identité sont indissociables des lieux historiques. Dans un ouvrage qu'ils co-dirigent et intitulé Les Lieux de l'Histoire de France, trente-quatre historiens et spécialistes présentent ces "hauts lieux, tous théâtres et témoins d'un moment précis du passé, qu'ils incarnent dans une forme de quintessence." D'Alésia au Sacré-Cœur de Paris, de Reims au Stade de Colombes, de Cluny à l'Arc de Triomphe ou encore du Pont du Gard à la Promenade des Anglais... Tous ces lieux incarnent le pouvoir ou la guerre, la culture ou la religion. Déjà invité pour nous faire un "Cours d'Histoire" consacré au mythes, Olivier Wierviorka nous présente ici les lieux de notre Histoire. Il est interrogé par Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 16, 2017 • 29min
Les mythes de la Seconde Guerre mondiale
Les mythes font partie de l'histoire et de la mémoire des hommes. Comment définir ces mythes et comment se construisent-ils? Qui les alimentent? Peut-on les considérer comme le révélateur de l'échec des historiens dans la transmission au grand public des fruits de leurs travaux? A travers l'exemple de la Seconde Guerre mondiale, Olivier Wierviorka interrogé par Christophe Dickès, présentent des idées qui ont la vie dure à partir de deux volumes parus aux éditions Perrin et co-dirigés avec Jean Lopez: La défaite de 1940 était inéluctable; Pearl Harbor est une victoire japonaise; L'armée italienne était mauvaise; Les Allemands n'ont pas pris Moscou à cause de l'hiver; Yalta a partagé le monde; etc. Plus de trente historiens, spécialistes de la période, décortiquent toutes ces idées reçues à la loupe. Ce "cours d'histoire" rappelle que des moments de notre passé sont des champs de bataille où se sont affrontés propagande et lectures partisanes, plaidoyers pro domo et Mémoires en défense. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 7, 2017 • 48min
Vergennes ou la gloire de Louis XVI
Paru en langue anglaise en 1994, le livre Diplomatie de l’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger fait figure de classique de la pensée politique étrangère et des relations internationales. Après des décennies de domination de l’histoire sociale, l’auteur réhabilitait les champs politiques en donnant une place primordiale aux grandes figures de notre histoire et à leur vision du monde : de Richelieu à Bismarck, de Roosevelt à Reagan, de Napoléon III à Gustav Stresemann… Kissinger défendait dans son livre une approche réaliste de la politique étrangère qui s’appuie à la fois sur la raison d’Etat mais aussi sur ce qui est appelé communément la Realpolitik. Dans cette approche, la place de l’histoire est évidemment essentielle : l’histoire éclaire le présent et permet de mieux comprendre les possibilités de l’avenir. La politique est l’art du possible. Histoire et temps présent sont entremêlés : charge au responsable de déceler et de comprendre son époque afin d’anticiper le monde de demain. Pourtant il y a un grand absent dans le livre de Kissinger. En effet, dans cet ouvrage de plus de 860 pages, nous ne trouvons guère le nom de l’ancien ministre de Louis XVI, Charles Gravier comte de Vergennes. Or, n’est-ce pas Vergennes qui fut secrétaire d’Etats aux Affaires étrangères au moment de la guerre d’indépendance américaine ? N’est-ce pas aussi le nom de Vergennes qui est associé au Traité de Versailles qui, en 1783, consacre l’affaiblissement de l’Angleterre et de la Royal Navy ? Enfin, le temps de Vergennes ne correspond t’il pas à l’apogée de la puissance française en Europe ? Storiavoce vous propose de comprendre ce ministre méconnu dont le rôle dans l’histoire de France mais aussi dans l’histoire de la pensée politique et des conceptions des relations internationales, fut essentiel. Christophe Dickès reçoit au micro de Storiavoce Berand de Montferrand qui lui a consacré une biographie parue chez Tallandier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 26, 2017 • 47min
Réhabiliter Charles VII
Professeur émérite à Paris IV Sorbonne et membre de l'Institut, le médiéviste Philippe Contamine offre à son public une biographie magistrale d'un des rois les plus énigmatiques. Charles VII eut à répondre à au moins trois défis : se faire obéir, construire sa légitimité, l'emporter militairement. Dieu, Jeanne d'Arc, le beau Dunois et Jacques Coeur contribuèrent sans doute à les relever. Mais Charles, l'un des premiers rois dont il est possible de connaître et d'apprécier la personnalité, n'était pas le prince falot parfois décrit et décrié, se laissant porter par le hasard et par son entourage. Taiseux, obstiné, passablement instruit, il sut mener la nef royale sur une mer démontée. En près de quarante années de règne (1422-1461), il s'adapta aux circonstances, tira parti des conflits entre les princes, s'appuya sur ses « bonnes villes » et aussi sur la papauté, créa des institutions administratives et militaires efficaces. Innovation appelée à une longue postérité, l'apparition publique d'une favorite royale, sous les traits avenants d'Agnès Sorel. Avec Charles VII émerge aussi une forme de sentiment « national ». La biographie conçue par Philippe Contamine est résolument politique, au sens que revêt ce mot précisément à cette époque. Sont ici mis en lumière les pratiques du pouvoir, les mécanismes de son fonctionnement, sa conception et ses représentations. Philippe Contamine est interrogé par Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 25, 2017 • 41min
Quand l'Histoire passe à table.
Mais que pouvait bien manger Jésus, Marie-Antoinette, Napoléon ou Churchill? Dans sa collection "Biographies gourmandes" dirigée par l'historienne Marion Godfroy, les éditions Payot nous ouvrent un univers qui répond à des centaines de questions autour de l'alimentation, des repas et de la nourriture en général. La table est en effet le reflet des civilisations, des usages et des coutumes, d'un art de vivre aussi. Selon les époques, elle est indissociable du religieux comme du politique. La nourriture est par exemple centrale dans la Bible et dans l'histoire de Jésus qui n'a rien du prédicateur austère, même s'il pratique le jeûne dans le désert. Quant à Napoléon, on dit qu'il ne mangeait rien ou quasiment rien... C’est oublier les matelotes à la Kleber, l’aloyau à la Montebello, le saumon à l’impériale, et le potage à la Cambacérès. Napoléon Bonaparte, en fin aristocrate, se devait de construire une « Maison » dans ces troubles années post révolutionnaires. De cette souveraineté neuve, il entendait bien mettre la marque partout et faire de sa table, aussi, un enjeu impérial… Et que dire de l'hédoniste Churchill dont la table surpassait celle de son allié américain ou soviétique! Interrogée par Christophe Dickès, l'historienne Marion Godfroy nous décrit un univers méconnu mais qui éclaire d'un jour nouveau la compréhension de l'histoire des sociétés politiques et religieuses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 17, 2017 • 48min
Marie-Louise, une jeunesse impériale
Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine est la victime d’une légende noire. Née en 1791, elle n’a pas vingt ans quand elle quitte l’Autriche afin de devenir la seconde épouse de l’empereur des Français, Napoléon Ier. Elle devient ainsi le symbole de la paix fragile entre les deux pays (Traité de Schönbrunn). Après avoir tant redouté cette union, elle se met à aimer cet homme qui sait se laisser aller à l’idéal d’une vie bourgeoise. Le 20 mars 1811, elle met au monde un fils, l’aiglon Napoléon II (1815-1832) dans des conditions difficiles. Fidèle, elle soutient Napoléon et fait son possible afin de l’aider dans ses relations avec l’Autriche. mais en 1814, elle refuse de le rejoindre sur l’île d’Elbe. C’est de ce refus que naît sa légende noire. Dans un portrait nuancé, s’appuyant sur des archives indéites, l’historien Charles-Eloi Vial nous présnete une autre femme, bien éloignée des caricatures dont elle a pu souffrir. Une princesse cultivée qui, au fil des années, apprend les obligations de sa charge avec dévouement, intelligence et application. Ce qui lui permettra de jouer un rôle européen en tant que Duchesse de Parme pendant près de trois décennies. Au fil des pages, nous découvrons ainsi un destin hors du commun et une personnalité ignorée, révélée par un historien qui s’impose comme une des meilleures plumes de sa génération. Un entretien avec Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 9, 2017 • 20min
Luther, un moine contre les papes - Codex #5
Partenaire de Storiavoce, la revue Codex #5 présentée ici par sa rédactrice en chef, Priscille de Lassus, est consacrée à Luther, du moine modèle au théologien rebelle. Par ailleurs, Codex propose un cahier pédagogique consacré à l'Europe des Lumières et un entretien avec Michel Zink sur l'art d'aimer au Moyen-Âge. Priscille de Lassus est interrogée par Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 25, 2017 • 46min
L'Eglise doit-elle avoir peur de son Histoire?
Dans les débats publics autour du catholicisme ou de l’histoire de l’Eglise, reviennent toujours telle une litanie des affirmations à charge sur les croisades, les guerres de religion, l’antisémitisme ou encore l’inquisition. L’Eglise, institution du passé, obscurantiste et passéiste, est accusée d’avoir soutenu la violence, d'avoir fait dresser des bûchers, de s’être opposé à l’intelligence, d’avoir rejeté la raison et les progrès de la science… Storiavoce vous propose de relire l’histoire du catholicisme non pas avec les lunettes idéologiques du XIXe siècle mais avec un regard dépassionné sur les grandes polémiques. L'Eglise doit-elle avoir peur de son Histoire ou l'Eglise au risque de l'Histoire? Une émission avec le médiéviste Olivier Hanne interrogé par Christophe Dickès. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.