

Storiavoce, un podcast d'Histoire & Civilisations
Storiavoce
Storiavoce est le podcast du magazine Histoire & Civilisations. Il s’adresse à tous les passionnés, curieux et amateurs d’histoire, du grand public aux étudiants et chercheurs.Chaque épisode vous plonge dans les grandes périodes, les personnages clés et les événements fondateurs de notre passé, grâce à des entretiens exclusifs et des récits vivants et accessibles.Pensé comme un outil de transmission des savoirs, Storiavoce propose une approche rigoureuse, pédagogique et incarnée, en donnant la parole à des historiens, auteurs, enseignants et spécialistes reconnus.Les rubriques du podcast :Grands entretiens : dialogues approfondis avec des historiens et des penseurs de l’histoire.Cours d'histoire : des leçons claires et structurées pour comprendre une période ou un thème.Nos mémoires : une exploration de l’histoire collective à travers témoignages, archives et souvenirs.Racontez-moi l'histoire : des récits captivants pour revivre les grands moments du passé.Pourquoi tant d'histoires : une réflexion sur le rôle de l’histoire dans nos sociétés et nos débats contemporains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episodes
Mentioned books

Oct 17, 2019 • 43min
La fortune des Médicis
On étudie souvent la Renaissance comme un siècle de renouvellement des arts et des sciences, un moment d’effervescence et de nouveauté, une époque de progrès et d’équilibre. Aujourd’hui Storiavoce aimeraitretenir votre attention sur ces espaces et ces personnages qui ont contribué à donner à la renaissance cette image de splendeur et de renouveau: comment ne pas évoquer la Florence des Médicis? Mais tout d'abord comment une telle dynastie a-t-elle pu s’ériger en référence de la renaissance ? Quelle est la cause d’une telle ascension politique ? Par quels moyens les Médicis sont-ils parvenus à pénétrer tous les arcanes du pouvoir florentin ? La renaissance florentine est un « moment miraculeux » pour reprendre l’expression de notre invité du jour, Jean-Yves Boriaud. Il est interrogé par Mari-Gwenn Carichon.L'invité: Jean-Yves Boriaud est professeur émérite de langue et de littérature à l’Université de Nantes et spécialiste du XVème siècle romain. Sa biographie sur Machiavel (Perrin, 2015, 22.90 €) a reçu le prix provins Moyen-Age en 2015. il est également traducteur de grands textes antiques. Il vient de publier La fortune des Médicis (Perrin, 320 pages, 23€). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 14, 2019 • 37min
Quand la science entre en guerre (1939-1945)
Selon John Bernal, grand physicien britannique et ancien président du Conseil Mondial de la paix, la guerre de 39-45 « fut dès le début une guerre scientifique, et n’eut cesse de l’être de plus en plus au fil de sa progression. » Les périodes de conflit, participent toujours de la restructuration des sociétés ; des guerres puniques aux guerres mondiales. Tout semble alors dirigé vers les intérêts diplomatiques et militaire du pays. Cette réalité de l’effort de guerre est un lieu commun lorsqu’on parle de la guerre de 1939-1945. De facto, on ne peut passer outre le tournant de la recherche scientifique. Certains savants choisissent de mettre leur intelligence au service de la cause nationale et profitent des nouvelles conjonctures politiques pour se faire connaître. Ils vendent parfois leurs secrets ou cherchent à découvrir ceux des autres... Et, la guerre de 1939-1945 fut une période de grandes avancées scientifiques. Pour parler de ce phénomène d’histoire militaire, Mari-Gwenn Carichon reçoit Jean Charles Foucrier au micro de Storiavoce.L'invité: Jean-Charles Foucrier est historien, et chargé de recherche et d’enseignement au Service historique de la Défense. Il est également l’auteur d’une thèse remarquable sur les bombardements aériens publié sous le titre : La Stratégie de la destruction (éditions Vendémiaire, février 2017, 472 p. 26 euros). En février 2019, il a publié La guerre des scientifiques, 1939-1945 (Perrin, février 2019, 450 p., 24 euros). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 10, 2019 • 42min
Rome, cette évidence...
Les mythes et les légendes ont la vie dure, surtout lorsqu'on parle de Rome. Comment distinguer le vrai du faux dans une histoire qui se confond avec la littérature ?. Pour Tite-Live il semble que c’est la finalité didactique de l’histoire qui importe : « Ce qui est le plus important et le plus profitable dans la connaissance de l’histoire, c’est qu’elle fournit des exemples instructifs que l’on peut examiner comme un monument du passé qui serait exposé en pleine lumière. » Peu importe alors l’imprécision et l’inexactitude du récit ? Peu importe la part de légende ? Il n’est pas toujours facile d’avoir une idée exacte de la réalité du monde antique. Simplement parce qu'encore aujourd’hui on a hérité de certains historiens, de certains poètes, de certains artistes d'une coutume, celle de faire de Rome une œuvre d’art : un espace d’éclosion de l’imaginaire, une tragédie dont le déroulement est tout entier déterminé par la fin, un film qui nous fait passer par toutes les émotions, une toile aux couleurs franches mais aux contours flous qui nous saisit et nous interpelle. Bref, l’antiquité et particulièrement l'antiquité romaine est un chef d’œuvre. Jean-Noël Castorio, auteur de Rome réinventée, est interrogé par Mari-Gwenn Carichon.L'invité : Jean-Noël Castorio vient de publier Rome réinventée, l'Antiquité dans l'imaginaire occidental, de Titien à Fellini aux éditions Vendémiaire (448 pages, 24 €), qu'il introduit par le propos choc suivant: L’antiquité n’existe pas. Il est maître de conférence en histoire ancienne à l’université du havre et notamment connu pour deux biographies : Messaline, la putain impériale (Paris, Payot, 2015, 463 pages, 26,00€) et Caligula au cœur de l’imaginaire tyrannique (Paris, Ellipses, 2017, 480 pages, 24.50€). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 7, 2019 • 47min
Le terrorisme, un avatar de l'histoire occidentale?
En 1990, dans un ouvrage célèbre intitulé Fallen soldiers, l’historien américain George Mosse se proposait de revoir la mémoire des deux guerres mondiales. Dans cet ouvrage absolument essentiel, l’auteur expliquait comment la guerre, à la suite de la révolution française, était devenue un véritable mythe, une forme de religion avec ses valeurs, visant "à masquer le réel et à le légitimer". La mémoire de la guerre, ses massacres de masse, sa violence, en devinrent une sorte d’expérience sacrée au point aussi d’en être banalisée. Cependant, l’ouvrage de Mosse avait un défaut : en effet, il avait laissé de côté une nouvelle forme de guerre. Sourde, intérieure, s’attaquant autant aux civiles qu’aux autorités politiques, il s'agit du terrorisme. Les événements que le monde vit depuis le 11 septembre 2001, ajouté à la conception binaire de Samuel Huntington sur le choc des civilisations, nous feraient presque oublier une vérité historique: le terrorisme est aussi l’apanage des sociétés occidentales. De la Russie tsariste à la France de la Troisième République ou des années 1960, des Etats-Unis d’Amériques à l’Irlande du XXe siècle en passant par l’Italie ou encore l’Allemagne… Le terrorisme a été un des avatars de nos sociétés occidentales. Et c’est précisément sur ce lien entre Occident et terrorisme que Storiavoce va s’arrêter aujourd’hui avec Didier Musiedlak. Il est interrogé par Christophe Dickès.L'invité : Agrégé d’histoire, ancien membre de l'Ecole française de Rome, Didier Musiedlak est professeur en histoire contemporaine à Nanterre Université. Il a enseigné également durant de nombreuses années à Sciences Po (Historiographie de la Seconde guerre mondiale et histoire de l’Europe) et à l’INALCO (Histoire des identités politiques et culturelles en Europe). Il a animé un cycle de conférences à l’École Polytechnique entre 1999 et 2000, sur les États fascistes et nazi. Il vient de publier chez Arkhé éditions, L’atelier occidental du terrorisme (350 pages, 21,50€). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 30, 2019 • 25min
Les archives secrètes du Vatican sont-elles... secrètes?
Depuis le livre de Dan Brown, le Da Vinci Code, le Vatican est au centre de tous les fantasmes et contre-vérités. Or, le secret de ses archives fait partie de ces mythes... Faisant la part des vérités et des légendes, l'historienne Marie Levant nous explique le monde fascinant de la recherche historique dans une des plus vieilles institutions politiques et religieuses du monde. Elle est interrogée par Christophe Dickès. Notre invitée: Marie Levant est historienne, spéicialiste d'histoire religieuse. Enseignante à la Catho, elle est aussi secrétaire scientifique et chargée de recherche à la Sorbonne Université. Elle a travaillé de nombreuses années dans différents fonds d'archives européens et américains et tout spécialement au Vatican. Co-auteur du Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège chez Robert Laffont dans la collection Bouquins, elle vient aussi de publier aux PUR: Pacelli à Berlin, Le Vatican et l’Allemagne, de Weimar à Hitler (1919-1934)(400 pages, 30€). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 25, 2019 • 47min
Dans les gammes de l'Histoire
Une des caractéristiques des temps moderne et contemporain est d’avoir donné à l’art une dimension politique, d’avoir créé un nouveau personnage, l’artiste engagé. Ce dernier, qu’il soit peintres, sculpteur ou musiciens, est naturellement un observateur du monde, il peut en être un commentateur à travers son œuvre. Il s’agit ici d’un droit fondamental. Cependant, le lien entre art et politique ne signifie pas pour autant que l’art parle systématiquement de politique. Nous l'avons vu sous l’époque totalitaire : l’art peut être inféodé à la politique et peut ainsi devenir propagande… C’est pourquoi, nous aurons une préférence pour un art dépouillé d’une finalité politique. La politique est certes un art, mais l’inverse porte en nous un sentiment de méfiance. Une fois n’est pas coutume, Storiavoce vous propose aujourd’hui de découvrir l’histoire en musique. Et quelle musique : Beethoven et Mozart, Verdi et Strauss, Chostakovic et bien d’autres… Tous ces musiciens et compositeurs ont pour particularité d’avoir vécu à une époque politiquement exceptionnelle au sens propre. Trois questions dès lors peuvent être posées… Est-ce que ces musiciens ont fait l’histoire ? Ou, au contraire, est-ce l’histoire qui a porté ces musiciens ? Une troisième option pourrait être une réponse positive à ces deux questions et c’est ce que nous allons voir avec Laure Dautriche, qui est interrogée par Christophe Dickès.L'invitée: Laure Dautriche est journaliste à Europe 1 depuis 2009. Diplômée en musicologie et en lettres modernes, elle est également violoniste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 23, 2019 • 23min
Venise: une ville-monde au Moyen-Âge
Dans le cadre du nouveau programme de Seconde, Storiavoce propose aux professeurs d'Histoire mais aussi aux passionnés, une série en trois volets consacrée à la Méditerranée médiévale. Au cours de cette troisième et dernière partie, nous partons à la découverte de la Sérénissime, Venise la "ville monde". Quels sont les débuts de Venise et de qui parle t'on quand on évoque cette cité? Que signifie cette expression de ville-monde? Jusqu'où s'étendait sa domination? Quels étaient ses rapports avec l'Empire ottoman? Où se trouvaient les marchands vénitiens et quels étaient les effets de l'afflux des marchandises et des richesses pour la ville? Médiéviste, Pauline Guéna répond aux questions de Christophe Dickès.Notre professeure : doctorante en Histoire médiévale à Paris IV Sorbonne (direction d’Elisabeth Crouzet-Pavan), Pauline Guéna enseigne en cours de licence (ATER). Elle est co-auteur avec Florian Besson, Catherine Kikuchi et Annabelle Marin, d’Actuel Moyen-Âge – Et si la modernité était ailleurs? paru chez Arkhé édition. Elle anime le site Actuel Moyen-Âge. Membre du groupe de chercheurs médiévistes Questes, elle a participé au livre Le bathyscaphe d'Alexandre, l'homme et la Mer au Moyen-Âge paru aux éditions Vendémiaires. Sa thèse porte sur Venise à l'époque médiévale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 19, 2019 • 51min
Aux origines de Rome, avec Alexandre Grandazzi
Parfois, la littérature nous raconte l’histoire avec un grand H, les longs poèmes qui se présentent à nous comme des fragments d’archives. La naissance de Rome racontée dans les textes fondateurs, est aussi poétique qu'énigmatique. Les Anciens établissent sa fondation au 21 avril 753 av. J.-C. C’est Romulus qui en aurait posé la première pierre. Il est le descendant d’Énée, héros de la guerre de Troyes célébré par Virgile dans son Énéide, et dont le débarquement sur les rives du Tibre constitue un autre temps fort de l'histoire des origines de Rome. Mais quel crédit accorder aux textes littéraires, souvent écrits bien des années après les faits ? Pourquoi ce vif intérêt des Anciens pour la ville de Rome ? À quelles sources se référer pour dégager le vrai de la légende ? Quel est le matériau de l’archéologie ? Cette histoire de Rome aux origines est le fruit d’un travail aux carrefours de plusieurs disciplines : la mythologie, la littérature, l’histoire, l’archéologie, la philologie. De facto, cette histoire des origines de Rome ne peut s’écrire que grâce à la confrontation des hypothèses issues des différentes disciplines que nous venons d’évoquer.L’auteur : Alexandre Grandazzi est historien et professeur à Sorbonne Université, spécialiste de la Rome antique. Ses recherches s’inscrivent dans une démarche pluridisciplinaire. Il a notamment écrit : Urbs. Histoire de la ville de Rome des origines à la mort d'Auguste (Perrin, 2017, 768 p.), Une certaine idée de la Grèce avec Jacqueline de Romilly (Hachette, 2006, 352 pages) et vient de publier un Que-sais-je ? sur Les origines de Rome (PUF, 2019, 128 pages). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 16, 2019 • 22min
Comment voyageait-on au Moyen-Âge?
Dans le cadre du nouveau programme de Seconde, Storiavoce propose aux professeurs d'Histoire mais aussi aux passionnés, une série en trois volets consacrée à la Méditerranée médiévale. Au cours de cette deuxième partie, nous abordons la question des voyages et des voyageurs sur cet espace géographique. Est-ce que l'on voyage déjà au Moyen-Âge? Qui sont ces voyageurs et pourquoi voyagent-ils? Combien de temps voyage t-on? Existait-il des "guides de voyage"? Comment accueillait-on le voyageur et comment le voyageur voyait-il l'étranger qu'il rencontrait? Médiéviste, Pauline Guéna répond aux questions de Christophe Dickès.Notre professeure : doctorante en Histoire médiévale à Paris IV Sorbonne (direction d’Elisabeth Crouzet-Pavan), Pauline Guéna enseigne en cours de licence (ATER). Elle est co-auteur avec Florian Besson, Catherine Kikuchi et Annabelle Marin, d’Actuel Moyen-Âge – Et si la modernité était ailleurs? paru chez Arkhé édition. Elle anime le site Actuel Moyen-Âge. Membre du groupe de chercheurs médiévistes Questes, elle a participé au livre Le bathyscaphe d'Alexandre, l'homme et la Mer au Moyen-Âge paru aux éditions Vendémiaires. Sa thèse porte sur Venise à l'époque médiévale.___________________________________________________- Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/- Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce- Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 11, 2019 • 32min
Régner et gouverner au XVIIe siècle
« L’Etat c’est moi ». Cette phrase prêtée à Louis XIV devenue une image d’Épinal nous impose trop facilement l’idée d’un gouvernement louis-quatorizien exclusivement absolutiste et autoritaire. Mais, gouverner est un art, et comme tout art, il s'apprend, se perfectionne, se nourrit des critiques et s’enrichit des conseils. Louis XIV, l’un des rois les plus célèbres de l’histoire européenne, a régné 72 ans sur la France. Né en 1638 au château de Saint Germain en Laye, sa vie fut tout entière vouée à l’Etat. Régner fut son métier. Et pourtant, on retient de lui avant tout l’image d’un monarque qui estimait la fête et le luxe avant de considérer ses sujets ; on s’est habitué à l’idée d’un règne superbe par sa prestance mais quasi solitaire. Or l’histoire n’est jamais trop simpliste à moins d’avoir sacrifié à l’autel du roman national sa complexité voire sa vérité: Comment définir le terme « Etat » au XVIIe siècle ? D’où vient ce mythe du roi gouvernant seul ? Comment le roi choisit-il ses ministres ? Quelles sont les familles influentes à la Cour de Versailles ? Quelles sont les sources à privilégier pour faire l’étude des gouvernements ? Thierry Sarmant grand spécialiste de Louis XIV, est reçu au micro de Storiavoce par Mari-Gwenn Carichon, pour répondre à toutes ces questions et démêler les mythes.L'invité : Thierry Sarmant est ancien élève de l’école des Chartes, docteur en histoire, et conservateur du patrimoine. Spécialiste de numismatique, archiviste paléographe, et directeur des collections du Mobilier National il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrage Vincennes : mille ans d’histoire, Louis XIV : Homme et roi et plus récemment L’Histoire mondiale des cours, co-dirigé avec Victor Battaggion qui sont des références. Régner et gouverner, Louis XIV et ses ministres est le titre du livre co-écrit avec Mathieu Stoll, réédité aux édition Perrin. Matthieu Stoll conservateur en chef au service interministériel des Archives de France a également publié des livres sur le règne de Louis XIV.___________________________________________________- Retrouvez nous sur www.storiavoce.com/- Notre compte Twitter: twitter.com/Storiavoce- Notre page Facebook: www.facebook.com/storiavoce/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.