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Vincent Beaulac, conseiller pédagogique passionné par l'impact des technologies sur la vie des croyants, partage ses réflexions sur les pièges du numérique. Il met en avant les dangers du doomscrolling et l'addiction aux réseaux sociaux, en soulignant l'effet sur la santé mentale des jeunes. Vincent promeut un usage équilibré des appareils et lance un défi de désintoxication numérique. Il insiste sur l'importance d'une conscience critique face aux contenus en ligne et encourage des connexions authentiques.

Dans cet entretien captivant, Jacob Mathieu, directeur du développement à Sembec et collaborateur actif, présente une lecture marquante de l'œuvre de Donald Fairbairn sur l'histoire de l'Église. Les auditeurs découvrent que l'Église chrétienne avait des pôles mondiaux dès ses débuts, loin de Rome. Jacob discute des tensions et des dynamiques de croyance, des défis que les premiers chrétiens ont affrontés, ainsi que de l'impact de l'islam sur le christianisme, tout en soulignant l'importance d'une vision inclusive et historique.

Glenn Smith, professeur au Collège Presbytérien et expert en théologie pratique, partage ses réflexions sur la pensée influente de Charles Taylor. Il discute de l'impact des immigrants sur la vitalité de l'Église à Montréal, tout en abordant la résilience des traditions chrétiennes dans un monde sécularisé. Les thèmes de l'individualisme et de la collaboration entre différentes dénominations sont également explorés. Enfin, Smith souligne l'importance d'une approche incarnée de la foi et d'un engagement social dans le contexte contemporain.

Au début du Siècle des Lumières, le baron de Lahontan publie Les Dialogues avec le Huron Adario. Cet "Adario" fictif s'avère largement inspiré de Kondiaronk, le grand chef Huron. Bien qu'illettré, Kondiaronk critique adroitement la civilisation occidentale et son hypocrisie. Il relève notamment les querelles entre les différentes moutures du christianisme, ainsi que les nombreuses règles qui sont prêchées, mais rarement vécues.

Les Américains quittent l'Église en grand nombre. Ils sont 40 millions à s'être désaffiliés de leur pratique religieuse depuis 25 ans! Mais ils le font pour une variété de raisons. Cet ouvrage est un effort concerté de pasteurs et analystes politiques pour comprendre les différentes facettes de ce bouleversement. Dans ce balado, vous apprendrez, par exemple, que plus un croyant est éduqué, plus il aura tendance à demeurer pratiquant, contrairement à ce qu'on pourrait croire.Nos épisodes de lecture marquante servent à mettre en valeur un livre pertinent, qui n'est souvent pas disponible en français, ou qui mérite d'être revisité.Titre original : The Great Dechurching: Who’s Leaving, Why Are They Going, and What Will It Take to Bring Them Back?Soyez au courant de ce qui se passe au Pub Socratique, en vous abonnant à notre infolettre! C'est le moyen qu'on privilégie pour communiquer. Par ici : https://convergencequebec.com/pub-socratique/ (bouton S'abonner)

La Bible ne donne pas de conseils sur le choix d'un taux hypothécaire ou de votre régime d'épargne-retraite. Pourtant, la place de l'argent, la richesse, la générosité, sont tous des thèmes bibliques importants. Particulièrement pour des croyants qui vivent en Occident, où le luxe et la surabondance sont valorisés.Dans cette entrevue avec Simon Préfontaine, un planificateur financier, nous abordons ces questions ainsi que les principes bibliques qui peuvent nous guider. Vous entendrez aussi plusieurs points pratiques pour vous aider à naviguer vos finances personnelles à la lumière de votre foi, dont un truc pour exercer votre "muscle" de la générosité.Mentionné durant l'épisode :www.faithandinvesting.com : Un site (en anglais) d'une organisation qui aide les croyants à investir en alignement avec leur foi et les principes bibliques.

Richard Bauckham explore comment les évangiles reposent sur des témoignages directs, remettant en question les traditions anonymes. Les personnages secondaires tels que Simon de Cyrène enrichissent notre compréhension des récits. L'évangile de Marc est analysé pour sa liaison avec Pierre, utilisant des procédés littéraires pour affirmer son authenticité. Le rôle crucial des leaders dans la transmission des traditions chrétiennes est également discuté. Enfin, l'accessibilité des travaux académiques complexes de Bauckham est mise en avant.

Dans cet entretien captivant, Donald Gingras, ouvrier de Dieu et accompagnateur de plus de 120 couples chrétiens, partage sa passion pour la connexion spirituelle et émotionnelle. Il aborde l'impact des blessures d'enfance sur les relations adultes et comment la prière favorise la guérison. Donald souligne le rôle essentiel de la repentance et du pardon, tout en expliquant l'importance d'une préparation profonde au mariage. Une réflexion enrichissante sur la maturité spirituelle et les défis des relations amoureuses.

Brian McLaren est un penseur chrétien qui peut déranger. Il réfléchit dans les zones grises et n'hésite pas à soulever des questions gênantes ou sensibles, mais toujours dans une optique de croissance spirituelle. Dans cet épisode, Jeremy Favreau nous présente Faith After Doubt (La Foi après le doute). L'auteur explore notre rapport au doute, et donc notre rapport à la certitude, à travers quatre stades de développement.McLaren suggère que le doute devienne un allié dans notre croissance spirituelle. Il explique que sur notre chemin, la foi dont on a hérité peut cesser de fonctionner. Et cette situation nous pousse vers une transition, soit une période où on se débarrasse de beaucoup de choses, pour s'accrocher à quelques-unes qui nous sont particulièrement précieuses. Une sorte de tri dans nos convictions.Bien sûr, cela implique une certaine douleur, parce qu'on peut avoir bâti notre identité sur des convictions ou des réalisations qui nous semblent maintenant moins importantes, ou trop fragiles. Mais le problème n'est pas le questionnement en lui-même. McLaren nous met en garde : La plus grande menace pour notre santé morale et spirituelle ne sont pas les questions ou les doutes, mais plutôt la malhonnêteté ou les faux-semblants concernant nos questions ou nos doutes.

Il s’agit d’un sujet difficile ; parler de violence domestique et conjugale comme phénomène présent dans nos églises pourrait certainement devenir une autre occasion pour un certain discours public de critiquer la foi chrétienne. Toutefois, la justice, la vérité et la restauration priment sur la réputation de l’église.De plus, si nous pouvons arriver à parler de la violence, l’autre défi consiste à décrire et comprendre les types de violence. Le cas de la violence physique est probablement le type de violence le plus « facilement » identifiable et condamnable. Toutefois, il existe d’autres types de violence. La violence psychologique et spirituelle sont toutes deux plus facilement sujettes au tabou et à l’évitement. D’autant plus que la violence spirituelle est pratiquement absente de la plupart des ressources d’aides psychologiques principales.« La spiritualité dans la violence ou la religiosité dans la violence, surtout dans le cas de la violence conjugale, c’est lorsqu’on utilise des croyances, des Écritures, des pratiques ou des expériences religieuses ou spirituelles comme moyen de dominer une autre personne. On pourrait même dire qu’une famille non religieuse et non pratiquante peut manifester cette forme de violence. En fait, la violence spirituelle atteint l’idée de l’épanouissement et l’approfondissement de son identité, de ses rêves et de ses aspirations. Ce qu’on observe dans le christianisme, c’est l’utilisation de versets bibliques comme moyen de justifier la violence physique ou la violence psychologique ou de justifier la domination comme dans le rapport de soumission homme-femme. » — Jenna SmithDans cet entretien, nous sommes en compagnie de Jenna Smith qui œuvre auprès de Direction Chrétienne comme responsable de l’engagement et sensibilisation. Nous l’avons invité pour discuter de la suite du projet de recherche Rapha Québec : Une initiative chrétienne québécoise contre la violence domestique. Nous saisissons l’ampleur d’un problème peu discuté dans nos églises chrétiennes, mais qui a le potentiel d’être exploré au-delà de nos communautés de foi. Bien que ce soit confrontant d’entendre les victimes, le projet Rapha Québec est le signe que l’église peut et veut, dans une mesure, favoriser la guérison. L’autre chose importante que ce projet met de l’avant, c’est le fait que ces victimes SONT l’église et qu’elles font un don précieux à leurs communautés en faisant entendre leur voix et en cherchant à leur donner des outils.