

À l’air libre
Mediapart
Retours sur enquêtes, reportages, débats... « À l'air libre » décrypte pour vous l'actualité en vidéo et en podcast. Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Episodes
Mentioned books

May 14, 2025 • 1h 16min
« Les dirigeants israéliens ne nient rien de leur volonté d’expulser, d’éradiquer, de tuer »
« Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l’opération et vaincre le Hamas », a répété mardi 13 mai le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. « Gaza sera totalement détruite », affirme son ministre suprémaciste Bezalel Smotrich. Tous deux réaffirment leur volonté d’expulser les Palestinien·nes de Gaza.Gaza, où 90 % de la population est déplacée de force depuis dix-huit mois, est frappée chaque jour par des frappes israéliennes meurtrières, et l’aide alimentaire n’y entre plus depuis deux mois alors que la famine menace un quart de la population. Selon les chiffres officiels, au moins 53 000 personnes ont été tuées depuis un an et demi.Mercredi 14 mai paraît Gaza, une guerre coloniale (éditions Actes Sud), un livre collectif de spécialistes du Proche-Orient, sociologues, anthropologues, juristes ou historien·nes. « L’histoire n’a pas commencé le 7 octobre 2023 », écrivent ses autrices et auteurs qui y décrivent la mécanique d’une « machine de guerre » qualifiée par les plus grandes organisations de défense des droits humains de génocide.Une guerre destinée à effacer un peuple, le peuple palestinien, son présent et son futur. Quatre d’entre eux et elles sont nos invité·es : Stéphanie Latte Abdallah, historienne et anthropologue du politique, directrice de recherche au CNRS, codirectrice de Gaza, une guerre coloniale ;Véronique Bontemps, anthropologue et chargée de recherche au CNRS, codirectrice de Gaza, une guerre coloniale ;Leïla Seurat, chercheuse au Centre arabe de recherches et d’études politiques et chercheuse associée au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales ; Maher Charif, chercheur à l’Institut d’études palestiniennes et chercheur associé à l’Institut français du Proche-Orient. Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

May 6, 2025 • 1h 8min
« Wokisme » : pourquoi ce mot est piégé
Le « wokisme », idéologie incertaine, enkystée dans la gauche des mouvements sociaux, menacerait la société, la famille, le progrès et les Lumières.Voilà le refrain seriné à longueur de journée par Donald Trump, par le Rassemblement national et des médias d’extrême droite, par des politiques conservateurs. Mais aussi par des essayistes qui se réclament de la gauche, et également, peut-être, par des membres de votre famille ou vos amis.Que signifie ce terme ? Pourquoi est-il devenu si présent ? Que veut dire cette présence dans le contexte politique actuel ? Si le « wokisme » n’existe pas, est-ce qu’il ne faudrait pas l’inventer ? Nos invité·es :Laure Bereni, sociologue, directrice de recherche au CNRS, autrice de Management de la vertu. La diversité en entreprise à New York et à Paris (éd. Presses de Sciences Po, 2023) ;Solène Brun, sociologue, chargée de recherche au CNRS, coautrice avec Claire Cosquer de La Domination blanche (éd. Textuel, 2024). Elle a aussi publié Derrière le mythe métis. Enquête sur les couples mixtes et leurs descendants en France (éd. La Découverte, 2024) ;Pierre Tevanian, philosophe et enseignant, auteur de Soyons woke. Plaidoyer pour les bons sentiments (éd. Divergences, 2025). Il coanime le site collectif Les mots sont importants (lmsi.net) et a publié plusieurs ouvrages, comme On ne peut pas accueillir toute la misère du monde. En finir avec une sentence de mort (éd. Anamosa, 2022). Une émission préparée et présentée par Mathieu Magnaudeix.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 25, 2025 • 1h 34min
Violences : « L’Éducation nationale n’a aucun pouvoir sur les établissements privés »
Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Dax, l’Immaculée-Conception à Pau, le collège Saint-Pierre-de-Relecq-Kerhuon, Riaumont à Liévin, Notre-Dame-de-Charité-du-Bon-Pasteur d’Angers, Saint-Dominique à Neuilly-sur-Seine, Notre-Dame-de-Garaison dans les Hautes-Pyrénées… Après le choc des violences au sein de Notre-Dame-de Bétharram, près de Pau, un véritable continent de violences physiques et sexuelles sur plusieurs décennies émerge au sein de l’enseignement catholique privé.Le 14 mai, le premier ministre François Bayrou, qui, selon nos enquêtes, ne pouvait pas ignorer les violences ayant eu lieu à Bétharram, sera entendu par une commission d’enquête de l’Assemblée nationale. Au-delà de son cas personnel, c’est toute notre société qui est interrogée.Pourquoi tant d’années de silence ? Pourquoi l’enseignement catholique est-il si peu contrôlé ? Comment réparer l’immensité des souffrances, des violences et des sévices alors que ce #MeToo de l’enseignement catholique pourrait bien être, selon Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de Bétharram, « le plus grand scandale » de pédocriminalité que la France ait jamais connu ?Nos invité·es :Hélène Perlant, professeure, ancienne élève à Notre-Dame-de-Bétharram, fille du premier ministre François Bayrou ;Alain Esquerre, porte-parole des victimes de Notre-Dame-de-Bétharram, auteur du Silence de Bétharram (éditions Michel Lafon), coécrit avec Clémence Badault, en librairie jeudi 24 avril ;Constance Bertrand, porte-parole de l’Union des collectifs de victimes de l’enseignement catholique ;Paul Vannier, député, corapporteur à l’Assemblée nationale de la commission d’enquête sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, créée à la suite des révélations de Mediapart.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 22, 2025 • 1h 11min
Jeunes : comment grandir dans un monde qui déraille ?
« Il faut se préparer très jeunes, presque depuis la maternelle, à réfléchir à la façon dont [les élèves] se projettent dans une formation et un métier. » Cette phrase, prononcée par la ministre de l’éducation nationale, Élisabeth Borne, nous a donné envie de faire cette émission.Car si la qualité d’une société, de ses imaginaires, de ce qu’elle propose se révèle à travers le sort qu’elle réserve à ses jeunes, force est de constater que la nôtre n’est pas au rendez-vous. Partout dans le monde, y compris en France, la santé mentale des plus jeunes se dégrade. Le succès de séries comme Adolescence sur Netflix, qui interroge la violence des mineurs – un fait ultraminoritaire, il faut évidemment le rappeler – mais aussi l’emprise du masculinisme chez certains garçons, en dit long sur l’inquiétude qui nous travaille face à leur avenir. Réseaux sociaux, pression scolaire, atomisation de la société, néolibéralisme cruel, monde qui brûle : les générations qui viennent ont des raisons de ne pas aller bien. Et quand elles s’engagent et proposent un autre monde, elles restent trop souvent regardées de haut par des essayistes qui les traitent de geignards narcissiques, ou des dirigeant·es bien plus âgé·es qu’elles qui les veulent aux ordres et n’auront pas, eux, à affronter le monde de demain. Comment mieux prendre soin de la jeunesse ? Comment lui proposer des perspectives et le plus d’épanouissement possible dans un monde qui déraille ?Nos invité•es : Caroline Coq-Chodorge, journaliste à Mediapart ; Achille Demaillard, étudiant ;Lucas Fugeard, président de la ligne d’écoute pour les étudiant·es Nightline.fr ; Jonathan Haidt, psychosociologue à New York University, auteur de Génération anxieuse. Comment les réseaux sociaux menacent la santé mentale des jeunes (éd. Les Arènes) ; Jean Le Goff, psychosociologue, auteur de Politiser l’éco-anxiété (éd. du Détour) ;Salomé Saqué, journaliste à Blast, autrice de Sois jeune et tais-toi. Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse (éd. Payot & Rivages) ; Lisa Ouss, pédopsychiatre.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 18, 2025 • 56min
« On ne peut plus rien dire » : les réactionnaires kidnappent la liberté d’expression
« On ne peut plus rien dire » : c’est peut-être la phrase habituelle de votre oncle aux fêtes de famille. Mais c’est aussi le mantra de Pascal Praud sur CNews, celui du vice-président des États-Unis, J. D. Vance, qui voit en l’Europe une nouvelle URSS combattant la liberté d’expression, et d’une cohorte de commentateurs et commentatrices qui dénoncent les « nouveaux censeurs » que seraient les jeunes, les militants et militantes antiracistes ou les femmes qui se battent contre les violences sexuelles.Ces derniers temps, cette rengaine est devenue une arme politique pour tout un spectre nostalgique, conservateur ou d’extrême droite, qui déplore une culture de « l’annulation » (cancel culture en anglais) sur les réseaux sociaux, et juge que sa liberté d’expression est directement menacée.Si ce discours prospère, c’est qu’il rencontre assez facilement les inquiétudes qui peuvent s’exprimer face aux changements du monde. Peut-être aussi parce qu’il n’est pas forcément très simple de comprendre le cadre juridique dans lequel la liberté d’expression s’exerce. On vous explique tout dans cette émission avec deux spécialistes de la liberté d’expression.Nos invité·es :Anna Arzoumanov, maîtresse de conférences en linguistique à Sorbonne-Université, autrice de Juger les mots. Liberté d’expression, justice et langue (éd. Actes Sud, 2025). Elle a publié précédemment La Création artistique et littéraire en procès (Classiques Garnier, 2022) ;Thomas Hochmann, professeur de droit public à l’université Paris-Nanterre, chercheur au Centre de théorie et d’analyse du droit, auteur de « On ne peut plus rien dire… » Liberté d’expression, le grand détournement (éd. Anamosa, 2025).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 16, 2025 • 1h 12min
« Nous, Français, juifs, de gauche »
Depuis octobre 2023, les actes antisémites explosent dans notre pays – 1 570 actes l’an passé, contre 436 en 2022. De nombreux juifs et juives ont davantage peur pour leur famille, pour leurs proches, pour eux-mêmes.À Villeurbanne (Rhône) ce week-end, une enquête pour agression antisémite a été ouverte après qu’un homme portant un collier avec une étoile de David a été pris à partie puis frappé et traité de « sale juif ». C’est la troisième agression visant des personnes juives dans cette ville en un mois. Tandis que l’extrême droite tente de faire oublier qu’elle est historiquement antisémite et que le président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella est adoubé en Israël par le gouvernement israélien qui massacre à Gaza, des pans entiers de la gauche sont suspectés de laisser passer, d’ignorer, voire de promouvoir des références ou des raccourcis antisémites. Et de laisser la porte ouverte à l’antisémitisme, au nom de l’antisionisme.Les juifs et juives de France sont-ils en danger ? La gauche, récemment bousculée par la caricature antisémite de Cyril Hanouna conçue par La France insoumise (LFI), en fait-elle assez ? Comment se sortir d’un piège infernal qui conduit à légitimer l’extrême droite, historiquement antisémite, comme défenseuse des juifs ? Dans cette émission, nous réunissons trois personnalités françaises, juives et de gauche.Nos invité·es : Sylvain Cypel, journaliste à Orient XXI, ancien membre de la rédaction en chef du Monde et directeur de la rédaction de Courrier international. Il a publié plusieurs ouvrages sur Israël, dont Les Emmurés. La société israélienne dans l’impasse (éd. La Découverte, 2006) et L’État d’Israël contre les Juifs (éd. La Découverte, 2020) ;Blanche Sabbah, illustratrice et autrice (@lanuitremue sur instagram), et militante féministe. Elle a notamment publié deux tomes de Mythes et meufs (éd. Dargaud, 2022 et 2023) et une Histoire de France au féminin (éd. Casterman, 2023) ;Valérie Zenatti, autrice de Jacob, Jacob (éd. de l’Olivier), prix du Livre Inter 2014, et de Quand j’étais soldate (École des loisirs, 2002), un livre sur sa conscription dans l’armée israélienne au moment de la première Intifada. Elle a traduit de nombreux ouvrages en français, dont ceux de l’écrivain israélien Aharon Appelfeld.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 13, 2025 • 1h 2min
Face au fascisme, l’heure du réveil ?
Une semaine après la condamnation de Marine Le Pen, pour détournements de fonds, à quatre ans de prison dont deux ferme, on ne le rappellera jamais assez, le fond de l’air reste étouffant. Le parti d’extrême droite soutenu par Donald Trump continue de crier à la chasse aux sorcières, amplifié par certains médias, dont ceux de Bolloré.Après une manifestation de LFI et des écologistes dimanche dernier, une mobilisation de la société civile est annoncée samedi 12 avril à l’appel de nombreuses organisations (CGT, Ligue des droits de l’homme, SOS Racisme, Amnesty International etc.) et d’autres organisations « pour la défense de l’État de droit ».Un État de droit que certains au sein même du gouvernement veulent remettre en cause. Tandis que les partis de gauche, eux, semblent assez accaparés par leurs congrès et/ou l’élection présidentielle à venir.Face au fascisme, ses slogans, et sa tentation dans un monde déréglé, comment organiser le sursaut démocratique et politique, tant qu’il est encore temps ?Cette émission a été diffusée le mardi 8 avril.Nos invité•es :Adel Amara, éducateur, ancien candidat NFP-LFI à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne)Inès Bernard, déléguée générale d’AnticorOlivier Besancenot, porte-parole du NPA, ancien candidat à l’élection présidentielle, auteur de En finir avec les présidents (éd. Seuil)Sébastien Peytavie, député écologiste de Dordogne, secrétaire de l’Assemblée nationaleNathalie Tehio, présidente de la Ligue des droits de l’hommeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 12, 2025 • 1h 1min
RN, médias, politiques : l’inquiétante trumpisation
Depuis que, lundi 31 mars, le tribunal de Paris a décidé une inéligibilité pour cinq ans de Marine Le Pen, le Rassemblement national (RN) et ses allié·es politiques et médiatiques ont sorti l’artillerie lourde. « Tyrannie des juges », « régime autoritaire », « État de droit violé », dénonciation du « système » : les mots employés sont ceux de l’extrême droite populiste internationale, de Trump à Bolsonaro, au mépris total des faits et de la réalité.Alors que le RN appelle à une mobilisation à Paris, dimanche 6 avril, en soutien de Marine Le Pen, les médias d’extrême droite de Bolloré, de CNews à Europe 1, amplifient ces discours.Mais d’autres médias relaient aussi plus ou moins l’idée, fausse, d’un procès politique. Et une large partie du champ politique, à droite surtout, parfois à gauche, met aussi en doute cette décision — Marine Le Pen ayant fait appel, elle est à nouveau présumée innocente.Une émission préparée par Mathieu Magnaudeix, Marine Turchi et Michaël Hajdenberg, présentée par Mathieu Magnaudeix, et diffusée le jeudi 3 avril.Avec :Marine Turchi, journaliste au pôle enquêtes de Mediapart, coautrice des enquêtes sur les assistant·es parlementaires du RN au Parlement européen ;Michaël Hajdenberg, coresponsable du pôle enquêtes de Mediapart ;Vincent Martigny, chercheur associé au Cevipof, professeur en science politique à l’université Côte-d’Azur et à l’École polytechnique. Il vient de coordonner le livre collectif Les Temps nouveaux. En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses (Seuil, 2025) ;Pierre Lefébure, maître de conférences en science politique à l’université Paris 13, spécialiste des médias et de la communication politique. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 10, 2025 • 54min
Affaires French Bukkake et Jacquie et Michel : « Dans ces vidéos, on nous a totalement déshumanisées »
Pour la première fois, cinq femmes racontent comment l’industrie pornographique les a broyées. Parmi des dizaines d’autres, elles sont plaignantes dans les deux plus grands scandales du porno français, les affaires dites French Bukkake et Jacquie et Michel. Mise en garde Cette émission fait état de violences sexuelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 10, 2025 • 1h 22min
Affaire Depardieu : onze femmes prennent la parole
Que signifie dire haut et fort ce qu’on a subi ? Et comment fait-on quand celui qu’on accuse s’appelle Gérard Depardieu ? Combien coûte cette parole dans l’espace public ? En temps, en argent, en santé mentale ? Comment le monde judiciaire la reçoit-il ? La société ? Le monde du cinéma ?Dans cette émission spéciale, Mediapart donne la parole à neuf femmes réunies sur notre plateau et deux autres que nous avons rencontrées chez elles. Certaines témoignent pour la première fois en leur nom et à visage découvert. Leur point commun est d’avoir, chacune, accusé Gérard Depardieu de comportements problématiques : des propos injurieux ou sexuels, des agressions sexuelles, des viols. L’acteur les conteste tous et est présumé innocent pour les faits qui sont judiciarisés. Au terme d’un procès mouvementé pour agressions sexuelles dans l’affaire du tournage du film Les Volets verts, durant lequel les avocates des plaignantes, Carine Durrieu-Diebolt et Claude Vincent, ont bataillé face à la virulence de Jérémie Assous, conseil de Gérard Depardieu, le parquet de Paris a requis jeudi 27 mars dix-huit mois de prison avec sursis et une obligation de soins psychologiques contre le comédien.Avec :Charlotte Arnould, actrice ;Ruth Baza, journaliste ; Sarah Brooks, actrice ;Marie Dalibon, journaliste ;Nathalie Dorval, ancienne actrice ; Aurélie Dauchez, responsable commerciale ;Adèle Esposito, directrice de casting ;Léa*, assistante à la réalisation ; Lucile Leidier, ancienne costumière ;Amélie Morel, décoratrice ensemblière ;Sarah*, ancienne assistante à la réalisation.Une émission enregistrée jeudi 27 mars après la fin du procès et préparée et présentée par Valentine Oberti et Marine Turchi.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.