Les podcasts d'Ombres Blanches

Rencontre avec Corine Pelluchon autour de La démocratie sans emprise ou la puissance du féminin paru aux éditions Rivages.Corine Pelluchon, philosophe, est professeur à l’université Gustave Eiffel. Elle est l’auteure d’une quinzaine d’ouvrages, dans lesquels elle développe une philosophie de la corporéité qui insiste sur notre vulnérabilité et notre dépendance à l’égard de la nature, des éléments et des autres vivants. Elle a reçu en 2020 en Allemagne le prix Günther Anders de la pensée critique pour l’ensemble de ses travaux. Derniers ouvrages parus : Paul Ricœur, philosophe de la reconstruction. Soin, attestation, justice (Puf, 2022), L’espérance, ou la traversée de l’impossible (Rivages, 2023) et L’être et la mer (PUF, 2024).👉 voir sur le site--06/06/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rencontre avec Éric Faye autour de Le cinquième diamant aux éditions du Seuil.Éric Faye, né en 1963, à Limoges, est l’auteur de romans, récits de voyages, récits et nouvelles. En 2010, il reçoit Le Grand Prix du roman de l’Académie française pour Nagasaki, traduit dans une vingtaine de langues. En 2012, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyôto, une expérience transcrite dans un journal, Malgré Fukushima.👉 voir sur le site--05/06/2025- Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rencontre avec Vincent Debaene à l’occasion de la parution de La Source et le Signe. Anthropologie, littérature et parole indigène aux éditions du Seuil.Vincent Debaene s’intéresse aux relations entre l’anthropologie et la littérature. Auteur de L’Adieu au voyage. L’ethnologie française entre science et littérature (Gallimard, 2010), il a coordonné et préfacé l’édition des Œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la Bibliothèque de la Pléiade (2008), volume pour lequel il s’est chargé de l’édition critique de Tristes tropiques. Il a également édité les textes de jeunesse du même Lévi-Strauss, recueillis sous le titre Anthropologie structurale zéro (Seuil, 2019). Dans La Source et le Signe, il pose la question de l’héritage colonial de l’anthropologie. Il s’appuie sur les premiers textes écrits en français par des auteurs africains pour interroger, plus généralement, le rapport des sciences humaines à la parole « indigène ».👉 voir sur le site--03/06/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rencontre avec Najat el Hachmi autour de Lundi, ils nous aimeront paru aux éditions Verdier.Najat El Hachmi, est née en 1979 à Nador, au Maroc. Elle est l’autrice de : Moi aussi, je suis catalane, paru en 2004. Son roman Le Dernier Patriarche (Actes Sud, 2009) a remporté le prix Ramón Llull 2008 et de Mère de lait et de miel (Verdier, 2023).👉 voir sur le site--02/06/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Voici quarante et quelques années que Georges Monti conduit un des catalogues les plus indépendants de l’édition, guidé seulement, comme il le dit, par le goût des livres, l’amour de la littérature et la confiance peut-être un peu désuète dans la portée politique du langage. À quoi il convient d’ajouter le désir d’ouvrir les yeux de ses lecteurs en les poussant harmonieusement des lettres aux images. Peut-être saura-t-il, lors de l’un des deux rendez-vous de ce printemps en compagnie de sa maison, Le Temps qu’il fait, nous dire pourquoi et comment le goût de la photographie lui est venu.Une chose est sûre, nous sommes attachés, à Ombres blanches, à montrer le travail des artistes de cette maison, dessinateurs comme Fred Deux, écrivains (et photographes) comme Jean-Loup Trassard, photographes comme Jean et Michel Dieuzaide ou comme Denis Brihat. Des artistes que nous affectionnons, autant que nous aimons partager depuis quarante ans avec Georges Monti un territoire commun à nous tous, lecteurs, libraires et éditeurs.Une maison, un mois, deux écrivains, deux photographes.👉 voir sur le site--28/05/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rencontre avec Christian Joschke autour de La Révolution suspendue. Photographie et presse communiste dans l’Allemagne de Weimar (1918-1933) aux éditions MaculaChristian Joschke est professeur d’histoire de l’art aux Beaux-Arts de Paris. Il s’intéresse aux rapports entre arts et politique et à l’histoire de la photographie. Entre 2007 et 2020, il enseigne successivement comme maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2 et à l’Université Paris Nanterre. Il a publié Les Yeux de la nation. Photographie amateur et société dans l’Allemagne de Guillaume II (Dijon, Presses du réel, 2013). Il a co-organisé l’exposition Photographie, arme de classe. Photographie sociale et documentaire en France 1928-1936 au Centre Pompidou. Il a également fondé avec Olivier Lugon la revue Transbordeur. Photographie histoire société aux éditions Macula et dirige avec lui la collection Transbordeur.👉 voir sur le site--27/05/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Carlos Fausto (Universidade Federal do Rio de Janeiro), en dialogue avec Emmanuel de Vienne (Université Paris Nanterre) et Laurent Gabail (Université Toulouse Jean Jaurès). Une rencontre organisée par l’IPEAT et le laboratoire LISST-CAS.Carlos Fausto est professeur d’anthropologie à l’Universidade Federal do Rio de Janeiro, et Global Scholar à l’Université de Princeton. Depuis 1988, il mène des recherches de terrain auprès des peuples indigènes d’Amazonie, en particulier auprès des Parakanã, qui parlent le tupi, et des Kuikuro, qui parlent le karib.👉 voir sur le site--26/05/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rencontre avec Christiane Fioupou et Alice Nez autour de Labyrinthes de Christopher Okigbo aux éditions Gallimard-- en présence de Obiageli Okogbo de la fondation Christopher OkigboChristiane Fioupou est professeure émérite en Études anglophones à l’université Toulouse 2. Enseignante pendant 12 ans à l’université de Ouagadougou, Burkina Faso, elle s’est spécialisée dans les littératures du Nigeria : outre la poésie de Niyi Osundare et de Christopher Okigbo, elle a traduit de l’anglais trois pièces de Wole Soyinka – La Route (avec S. Millogo), Baabou roi (traduite avec le soutien de la MAV en 2004), Opera Wonyosi – et son long poème Ode humaniste pour Chibok, pour Leah (Présence Africaine, 2022). Elle a rejoint le comité Afrique de la MAV en 2022.Christopher Okigbo meurt tragiquement en 1967 sur le front biafrais, au tout début de la guerre civile qui va déchirer le Nigeria. Considéré alors comme l’un des meilleurs poètes de sa génération, il vient d’achever la composition de Labyrinthes. À l’université d’Ibadan, où il a étudié le latin et le grec, il côtoie Wole Soyinka et Chinua Achebe. Ensemble, ils participent à la création du Mbari Club, véritable vivier d’écrivains, de peintres et de sculpteurs, de musiciens et d’acteurs à l’origine d’une nouvelle culture artistique qui, dans les années qui suivent l’indépendance, bouscule les clichés sur l’art africain.L’œuvre de Christopher Okigbo, inspirée par l’esthétique moderniste de l’emprunt et du collage, s’inscrit dans la lignée de T.S. Eliot ou d’Ezra Pound, tout en puisant dans la richesse de sa culture igbo une matière poétique inégalable. Selon les propres mots de l’auteur, Labyrinthes est « une fable de la quête éternelle de l’homme pour son épanouissement ». Il suffit alors d’accepter de perdre son chemin dans ce parcours initiatique et de se laisser guider par la musicalité de ces poèmes, leur rythme incantatoire, l’alternance de leurs répétitions et de leurs silences, pour en goûter l’obsédante beauté. L’accent prophétique des derniers poèmes, écrits dans l’urgence de graves bouleversements politiques, laisse présager l’imminence du désastre.Pour Chimamanda Ngozi Adichie, qui signe l’introduction de ce recueil, « c’était un romantique. Il voulait se battre pour ses convictions ». Aujourd’hui encore, ce poète fulgurant devenu figure légendaire des lettres africaines continue d’influencer les jeunes générations.👉 voir sur le site--24/05/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

« À propos d’Antonin Artaud et Gaston Ferdière : un dialogue entre Blandine Ponet et Emmanuel Venet »-- coordination : Blandine Ponet, invité : Emmanuel VenetAntonin Artaud, dans une des lettres à Jacques Rivière, écrit le 25 mai 1924 : « Cette inapplication à l’objet qui caractérise toute la littérature est chez moi une inapplication à la vie. Je puis dire, moi, vraiment que je ne suis pas au monde, et ce n’est pas une simple attitude de l’esprit. » On connaît la suite, Jacques Rivière ne cessant d’insister auprès d’Artaud sur sa valeur d’artiste alors que lui-même n’a de cesse que d’être reconnu dans sa réalité douloureuse.Presque 20 ans plus tard, Antonin Artaud sera hospitalisé à Ville-Evrard (après être passé par Rouen et Sainte-Anne à Paris), puis grâce à l’aide de Robert Desnos, déplacé de l’autre côté de la ligne de démarcation à l’hôpital psychiatrique de Rodez où il arrivera en 1943 dans le service du docteur Ferdière, pour échapper à la malnutrition qui sévit alors dans la plupart des hôpitaux psychiatriques. pendant la deuxième guerre mondiale. (Rappelons ici qu’elle a provoqué plus de 40 000 morts par la faim).Pourtant, si le lien entre folie et création est reconnu depuis l’Antiquité (Aristote L’homme de génie et la mélancolie), on a moins l’habitude de questionner le lien entre médecine et création. C’est ce que fait Emmanuel Venet dans son livre sur Gaston Ferdière. Gaston Ferdière, est psychiatre, mais il est aussi en lien avec les surréalistes, écrit de la poésie et s’intéresse à la peinture des fous.Certes, la médecine jusque là, était encore considérée comme un art et ne reniait pas un certain lien avec la littérature. Par exemple, Jean Delay, médecin à Saint-Anne, écrivain, et comme en témoigne sa fille Florence, était fasciné par Gérard de Nerval.Dans ce Café psy, nous interrogerons le lien entre création et folie, mais nous questionnerons aussi le fait que la folie pousse souvent les soignants à écrire. Ceci n’est pas sans rappeler la remarque de Lacan disant que le psychanalyste doit se faire le secrétaire du psychotique. Ou Joëlle, un jour disant : « Je cherche un scribe, j’ai besoin d’un scribe. Ça coûte cher, un scribe ? » Un scribe. « Pour écrire l’histoire de sa vie » disait-elle, « parce qu’elle ne sait pas écrire, même si elle le fait de temps en temps sur des cahiers et que ça l’aide ». Et dans sa question, il y a aussi qu’elle n’a pas les moyens de se payer un scribe.Ainsi, nous envisagerons le lien entre création et folie par « ce qui pousse à écrire » dans la folie ou le contact avec les fous.Emmanuel Venet est psychiatre à l’hôpital du Vinatier depuis 1989. Il vit à Lyon. Il a publié une dizaine de livres aux éditions Verdier, parmi lesquels : Précis de médecine imaginaire (2005), Ferdière, psychiatre d’Antonin Artaud (2006), Rien (2013), Virgile s’en fout (2022), Contrefeu (2024).Blandine Ponet a publié chez Erès : L’ordinaire de la folie, Les fracassés de vivre et à l’Atelier Contemporain : Guillaume Pujolle, la peinture, un lieu d’être.👉 voir sur le site--24/05/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Rencontre avec Pierre Briant à l’occasion de la parution de Sur les traces de l’empire des Grands Rois. Enquête historiographique aux éditions Les Belles Lettres-- débat animé par Olivier LoubesPierre Briant, professeur émérite au Collège de France. Il a publié en 1996 une somme sur l’Empire achéménide (Histoire de l’Empire perse), et a fait paraître plusieurs ouvrages dont la thématique se situe au carrefour de l’histoire achéménide et de l’histoire hellénistique : Darius dans l’ombre d’Alexandre (2003), Alexandre des Lumières. Fragments d’histoire européenne (2012), tandis que d’autres prennent comme cibles privilégiées l’histoire et l’historiographie d’Alexandre : Alexandre le Grand (Que-sais-je ? 10e éd. 2023) et Lettre ouverte à Alexandre le Grand (2008), y compris dans les échos qu’elles ont suscités entre Antiquité et histoire immédiate (Alexandre. Exégèse des lieux communs, 2016). Il a fondé en 2000 le programme Achemenet, et le site web associé (www.achemenet. com), considérée comme la ressource documentaire essentielle sur l’Empire des Grands Rois.👉 voir sur le site--23/05/2025 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TERHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.