

Choses à Savoir PLANETE
Choses à Savoir
Un podcast dédié à la protection de la planète ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 8, 2024 • 3min
Comment certains pays s’approprient-ils sournoisement les fonds marins ?
La technique en question consiste pour les nations à utiliser la cartographie 3D des fonds marins pour revendiquer leur souveraineté sur certaines zones sous-marines, en nommant les reliefs sous-marins découverts. Ce procédé est relativement nouveau et repose sur un concept appelé les "bathyonymes", c’est-à-dire des noms attribués à des caractéristiques géographiques sous-marines telles que des montagnes sous-marines, des plateaux, des vallées ou des crêtes. Traditionnellement, le droit international permet aux pays de contrôler les ressources marines dans leurs eaux territoriales et leur zone économique exclusive (ZEE), qui s'étend jusqu'à 200 milles nautiques (environ 370 km) des côtes. Cependant, les fonds marins situés au-delà de cette limite, aussi appelés "haute mer" ou "fonds marins internationaux", sont considérés comme appartenant au domaine commun de l'humanité, et donc théoriquement hors de la juridiction nationale directe. Mais il existe une exception importante : un pays peut demander une extension de sa ZEE s'il prouve que le plateau continental en prolongement de ses terres s'étend au-delà des 200 milles nautiques. C’est ici que la cartographie 3D et les bathyonymes entrent en jeu. Les pays utilisent la technologie de pointe pour explorer les fonds marins et identifier des caractéristiques topographiques sous-marines, comme des chaînes de montagnes ou des fosses. En nommant ces reliefs, les nations peuvent tenter de renforcer leurs revendications sur ces zones, en argumentant que ces formations géologiques sont en continuité avec leur propre plateau continental et donc sous leur juridiction. Cette technique leur permet de soumettre des dossiers auprès de la Commission des limites du plateau continental de l’ONU, qui est chargée de valider ou non les revendications d'extension de souveraineté. Attribuer un bathyonyme, c'est un peu comme planter un drapeau virtuel sous l'eau. Cela peut sembler technique et anodin, mais cela a des implications géopolitiques très sérieuses. En effet, en revendiquant des zones sous-marines riches en ressources, comme des gisements de minéraux, des nodules polymétalliques ou des réserves potentielles de pétrole et de gaz, les nations cherchent à s’assurer un accès exclusif à ces ressources naturelles, souvent encore inexplorées. Cette stratégie a conduit à des tensions internationales dans des régions où les revendications se chevauchent, comme dans l'Arctique ou certaines parties de l'Asie-Pacifique. Par conséquent, bien que la cartographie et la dénomination des reliefs sous-marins puissent sembler être un simple exercice scientifique, elles font partie d'une tactique plus vaste pour étendre le contrôle des États sur des zones marines riches en ressources. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 7, 2024 • 2min
Pourquoi le marc de café peut-il rendre le béton plus écologique ?
Le marc de café, souvent considéré comme un déchet, peut en réalité jouer un rôle intéressant dans le renforcement du béton tout en le rendant plus écologique. Des recherches récentes ont montré que l’ajout de marc de café transformé au mélange de béton pourrait non seulement améliorer ses propriétés mécaniques, mais aussi réduire l'impact environnemental de la production de ce matériau largement utilisé. Pour comprendre pourquoi cela fonctionne, examinons d'abord le processus de production du béton classique. Le béton est fabriqué à partir de ciment, de sable, de gravier et d'eau. La production de ciment, l'un des composants principaux, est très polluante car elle nécessite des températures élevées, ce qui entraîne une forte émission de dioxyde de carbone (CO₂). En fait, l'industrie du ciment est responsable de près de 8 % des émissions mondiales de CO₂. Réduire la quantité de ciment utilisée dans le béton est donc un enjeu crucial pour limiter l'impact environnemental de ce matériau. C’est là que le marc de café entre en jeu. Les chercheurs ont découvert que le marc de café, lorsqu'il est chauffé à haute température (environ 350°C) pour le transformer en une sorte de biochar, peut être ajouté au mélange de béton. Ce biochar remplace une partie du ciment, réduisant ainsi la quantité nécessaire de ce matériau polluant. Cela signifie que chaque tonne de ciment économisée réduit les émissions de CO₂ associées. Mais au-delà de cette dimension écologique, le marc de café transformé peut aussi améliorer les performances du béton. Lorsqu'il est intégré au mélange, le biochar de café aide à combler les micro-fissures et les espaces microscopiques dans le béton, ce qui augmente la densité du matériau final. Cela le rend plus résistant et plus durable face aux contraintes mécaniques comme la compression. Ainsi, le béton enrichi en marc de café peut être plus solide que le béton conventionnel, prolongeant la durée de vie des structures et réduisant les besoins en maintenance et en reconstruction, ce qui est également bénéfique pour l’environnement. En résumé, l'utilisation de marc de café dans le béton présente deux grands avantages : écologiques et techniques. D'une part, elle permet de recycler un déchet organique abondant, tout en réduisant la quantité de ciment nécessaire, ce qui limite les émissions de CO₂. D'autre part, le biochar issu du marc de café améliore la densité et la résistance du béton, rendant les structures plus durables et réduisant ainsi la consommation de ressources à long terme. Ces innovations pourraient offrir une solution durable pour l'industrie de la construction, en alliant recyclage et réduction des impacts environnementaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 5, 2024 • 3min
Comment le changement climatique affecte les pattes des ours blancs ?
Le réchauffement climatique a des conséquences dramatiques sur l'environnement arctique, et les ours polaires en sont parmi les premières victimes. L'un des effets les plus visibles du changement climatique dans ces régions est la fonte rapide de la banquise, qui menace directement la survie de ces grands prédateurs. Mais au-delà de la réduction de leur habitat et de la difficulté à trouver de la nourriture, le réchauffement affecte aussi directement leur santé, notamment par les problèmes qu'il cause aux pattes des ours polaires. En raison du réchauffement, la glace de mer se forme plus tard dans la saison et fond plus tôt au printemps. Cela oblige les ours polaires à parcourir de plus longues distances pour chasser les phoques, leur principale source de nourriture. Pour se déplacer, ils doivent marcher ou nager sur de longues distances, ce qui est épuisant et parfois dangereux. Mais ce qui complique encore leur voyage, ce sont les conditions de glace plus instables. En hiver, avec le réchauffement global, la glace est souvent plus mince et peut fondre partiellement, puis regeler, formant des plaques de glace plus rugueuses et irrégulières. Cette glace irrégulière peut coller aux pattes des ours polaires. Quand ils marchent, des blocs de glace se forment parfois sous leurs coussinets, s’agrippant à leur fourrure. Ces blocs de glace peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres et devenir un fardeau considérable pour les ours. Les conséquences de ces blocs de glace sont nombreuses et graves. Tout d'abord, ils rendent la marche extrêmement difficile et douloureuse. Chaque pas devient pénible, surtout quand ces morceaux de glace provoquent des coupures et des blessures profondes dans la peau des pattes. Ces coupures peuvent s'infecter et affaiblir l'ours, le rendant plus vulnérable aux maladies et moins apte à chasser. En outre, les ours polaires dépensent déjà beaucoup d'énergie pour survivre dans un environnement aussi froid, et la présence de glace collée à leurs pattes ajoute encore à leur épuisement. Le problème est également accentué par le fait que les ours polaires doivent nager de plus en plus souvent pour chercher de la nourriture, car les plaques de glace flottantes, sur lesquelles ils chassaient autrefois, deviennent de moins en moins nombreuses. Après avoir nagé dans l'eau glaciale, leurs pattes mouillées sont plus susceptibles de geler rapidement, augmentant la formation de ces blocs de glace lorsqu'ils reviennent sur la banquise. En conclusion, le réchauffement climatique affecte non seulement l'habitat et la nourriture des ours polaires, mais il a aussi des impacts directs sur leur santé physique. Les blocs de glace qui se forment sous leurs pattes à cause des conditions changeantes de la banquise rendent leurs déplacements plus difficiles et dangereux, les affaiblissant encore davantage dans leur lutte pour la survie. Sans des mesures efficaces pour limiter le réchauffement climatique, ces magnifiques prédateurs de l'Arctique continueront de faire face à des défis de plus en plus insurmontables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Nov 4, 2024 • 2min
Les arbres on-tils une hauteur maximale ?
Peut-on imaginer des arbres gigantesques qui toucheraient le ciel comme on dit, ou est-ce que la nature impose une limite à leur croissance ? Pour commencer, la réponse courte est oui, les arbres ont une hauteur maximale, et cette limite est déterminée par plusieurs facteurs biologiques et environnementaux. Mais pour comprendre pourquoi, explorons un peu plus en détail comment un arbre grandit. Les arbres croissent en transportant de l'eau et des nutriments depuis leurs racines jusqu'à leurs feuilles, situées parfois à des dizaines de mètres de hauteur. Ce transport se fait principalement par un processus appelé capillarité et par la transpiration des feuilles. Les cellules des feuilles perdent de l'eau par évaporation, ce qui crée une sorte de vide qui aspire l'eau des racines vers le haut, à travers un système de tubes appelé le xylème. C’est un peu comme si l'arbre « buvait » de l'eau du sol en utilisant la pression. Cependant, il y a des limites physiques à ce processus. À mesure que l'arbre devient plus haut, il devient de plus en plus difficile de pomper l'eau jusqu'aux feuilles les plus élevées. La gravité, la friction à l'intérieur des tubes et la tension de l'eau finissent par imposer une contrainte naturelle. Des études ont montré que cette limite se situe autour de 120 à 130 mètres. C’est pourquoi, en général, on ne trouve pas d'arbres plus hauts que cette taille. Les séquoias géants et les eucalyptus en Australie, qui figurent parmi les plus grands arbres du monde, atteignent parfois ces hauteurs maximales, mais rarement au-delà. D'autres facteurs influencent aussi cette hauteur maximale, comme la disponibilité de la lumière, la force du vent, et la structure même du tronc. À une certaine hauteur, le tronc doit être extrêmement solide pour soutenir le poids des branches et résister aux tempêtes. Cela signifie que pour croître davantage, un arbre devrait devenir non seulement plus haut, mais aussi plus large, ce qui augmente sa consommation d'énergie et d'eau. Cela peut finir par limiter sa croissance, car l'arbre pourrait ne plus avoir assez de ressources pour soutenir sa taille. Enfin, il faut prendre en compte les conditions environnementales. Dans des régions où l'eau est rare, où les vents sont forts, ou où la qualité du sol est pauvre, les arbres sont naturellement plus petits car ils ne peuvent pas croître autant. En conclusion, bien que les arbres puissent atteindre des hauteurs impressionnantes, il existe une limite physique à leur croissance, dictée par les lois de la nature. La hauteur maximale observée chez les arbres les plus grands se situe autour de 120 à 130 mètres, et ce n’est pas un hasard. C’est le point où les mécanismes biologiques de l'arbre, la gravité, et la physique se rejoignent pour dire « ça suffit ». Merci de nous avoir écoutés, et rendez-vous au prochain épisode pour explorer un nouveau mystère de la nature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 31, 2024 • 2min
Qu'est-ce que l'autosolisme ?
Aujourd'hui, parlons de l'autosolisme, un mot qui pourrait sembler un peu technique mais qui fait référence à une réalité bien connue : celle de rouler seul dans sa voiture. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 30, 2024 • 2min
Qu'est-ce que l'e-fuel ?
L'e-fuel, ou carburant de synthèse, est souvent présenté comme une alternative sérieuse aux carburants fossiles dans un monde qui tend vers la décarbonation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 28, 2024 • 2min
Pourquoi les baleines sont utiles contre le réchauffement climatique !?
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, il y a des alliés surprenants : les baleines. Oui, ces géants des océans jouent un rôle crucial pour notre planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 27, 2024 • 2min
Qu'est-ce que le Sphinx tête de mort ?
Le Sphinx tête de mort, c’est un papillon assez fascinant et peu commun qu’on peut croiser, parfois, dans nos jardins. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 24, 2024 • 2min
Qu'est-ce qu'un nuage ?
Ah, les nuages… Qui n’a jamais levé les yeux pour observer ces formes flottantes dans le ciel, se demandant ce qu’ils sont vraiment ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 23, 2024 • 2min
Comment protéger la Terre des astéroïdes ?
La question peut paraître un peu folle, mais c'est une réelle préoccupation pour les scientifiques. En 2024, la NASA et l'Agence spatiale européenne (ESA) ont décidé de s'unir pour développer des solutions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


