
C dans l'air
Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMdsDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Latest episodes

Apr 23, 2025 • 1h 6min
Reculades en série...mais où va Trump ? - L'intégrale -
C dans l’air du 23 avril 2025 - Reculades en série...mais où va Trump ?Face à la panique mondiale sur les marchés financiers, Donald Trump a décidé de calmer le jeu avec le patron de la Réserve fédérale (Fed) qu’il a pourtant traité de "looser" avant-hier. Le président américain affirme désormais qu'il n'a "aucune intention de le renvoyer" avant la fin de son mandat, en 2026, et qu'il souhaite simplement obtenir de la banque centrale une ou deux baisses de taux. Lors de la même conférence de presse mardi, Donald Trump a également annoncé "baisser de façon substantielle" les surtaxes de 145 % sur les droits de douane envers la Chine, qu’il avait lui-même imposées. Quant à Elon Musk, il a annoncé qu’il allait prendre ses distances rapidement avec l’administration Trump. Le milliardaire a confié qu’il serait beaucoup moins présent dès le mois prochain au sein de Doge, le département de l'efficacité gouvernementale chargé de sabrer dans les dépenses et les effectifs, pour se concentrer sur la gestion de ses propres entreprises, en particulier de Tesla qui voit ses ventes s’effondrer et son bénéfice net chuter de 70 %.Autant de reculades pour rassurer les acteurs financiers et reconquérir les Américains, de plus en plus mécontents des premiers mois de la gouvernance Trump, selon les derniers sondages. Mais si ces récentes prises de parole ont provoqué une réaction positive des marchés, la méfiance demeure. Son image de négociateurs hors pair semble se fragmenter, entrainant dans sa chute sa côte de popularité, alors que le bilan des cent premiers jours de sa présidence, est très inquiétant sur le plan économique avec le spectre de la récession qui ressurgit aux États-Unis, et plus que mitigé sur le plan international.Malgré sa certitude de mettre fin à la guerre en Ukraine "en un jour", le conflit semble très loin de se terminer. Donald Trump a rompu avec la diplomatie de son prédécesseur Joe Biden en renouant le dialogue avec la Russie et en mettant la pression sur l’Ukraine pour accepter un accord sans réelles garanties de sécurité. Mais les négociations entre Kiev et Moscou patinent – une trêve de Pâques a été acceptée par le président Poutine le 19 avril, jugée "rompue" dès le lendemain par son homologue ukrainien après de nouveaux bombardements. En cas d’échec des discussions cette semaine, les États-Unis pourraient bientôt "passer à autre chose", a prévenu Donald Trump.Concernant la situation à Gaza et en Cisjordanie, le président américain continue de soutenir l’offensive israélienne. "Nous sommes sur la même ligne sur tous les sujets" a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social après s’être entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, sur de nombreux dossiers tels que le commerce ou encore l’Iran. Depuis une dizaine de jours, Washington et Téhéran ont repris un dialogue autour du programme nucléaire iranien, avec des pourparlers d’abord à Oman puis à Rome, et devant se poursuivre cette semaine.Sur le plan intérieur, au-delà de la question de l’inflation qui est repartie à la hausse, l’administration Trump doit faire face à un nouveau Signal Gate. Le ministre américain de la Défense Pete Hegseth, mis en cause dans une faille de sécurité le mois dernier, aurait également partagé des informations sur une frappe au Yémen sur un autre groupe Signal, auquel participaient son épouse, son frère, son avocat, "ainsi qu’une dizaine de personnes de son entourage personnel et professionnel", ont rapporté, dimanche, plusieurs médias américains. L’attachée de presse de la Maison-Blanche a cependant déclaré lundi que le président avait toujours "une confiance absolue" en son secrétaire à la Défense.Alors après ces reculades en série où va Trump ? Économie, diplomatie… Quel est son bilan trois mois après son investiture ? Que pensent les Américains de sa politique ? Nous sommes allés à Nice, à la rencontre de ces Américains qui voyagent ou s’expatrient sur la Côte d’Azur.LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- GALLAGHER FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l’Ukraine dans le sang - SOLVEIG GODELUCK ( en duplex) - Correspondante à New York – Les Echos PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. 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Apr 23, 2025 • 11min
Frédéric Lenoir - Le pape: ces images qui resteront...
C dans l’air l’invité du 22 avril 2025 avec Frédéric Lenoir, ex-directeur de la rédaction du bimestriel Le Monde des Religions, philosophe et spécialiste en histoire des religions. Il est l'auteur de François, le printemps de l'Evangile, publié aux éditions Fayard. Le pape est mort lundi matin à l'âge de 88 ans, a annoncé le Vatican dans un communiqué. La nouvelle a beaucoup fait réagir en France, notamment des personnalités politiques. Vu par les uns comme un réformateur audacieux, laxiste dans la défense de la tradition par les autres, le souverain pontife a eu à affronter les scandales de violences sexuelles dans le clergé. La mort du pape François déclenche l'un des rituels les plus solennels et les plus minutieusement chorégraphiés de l'Église catholique.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 22, 2025 • 7min
Impôts : les retraités vont-ils plus payer ? - Vos questions sms -
C dans l’air du 22 avril 2025 : Impôts : les retraités vont-ils plus payer ?LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 22, 2025 • 1h 4min
Impôts : les retraités vont-ils plus payer ? - L'intégrale -
C dans l’air du 22 avril 2025 : Impôts : les retraités vont-ils plus payer ?Comment renflouer les caisses de l'État de 40 milliards d’euros ? C’est l’équation sur laquelle planche Bercy, avec la préparation du budget 2026, dont l’objectif est une réduction du déficit à 4,6 % l’an prochain. Parmi les pistes envisagées se trouvent les niches fiscales. Elles sont 467 au total et coûtent 85 milliards d’euros à l'État chaque année. Bercy veut en supprimer au moins 50 et n'écarte aucune hypothèse. Pas même celle de mettre les retraités à contribution via la suppression de l'abattement fiscal de 10 % dont ils bénéficient.Créé en 1978 par le gouvernement de Raymond Barre, cet abattement fiscal accorde à chaque retraité une déduction automatique de 10 % sur ses revenus (dans la limite de 4.399 euros) annuels au moment de la déclaration. Ce qui se traduit in fine par une baisse d'impôt. Dans Le Parisien, la ministre des Comptes publics ne s'est pas dit contre une remise en cause de cet abattement fiscal, estimant "que ce n'est pas votre âge qui doit définir votre contribution". "Je pense, à titre personnel, qu'on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement", a ajouté Amélie de Montchalin.La suppression de cette niche fiscale permettrait à l’État de récupérer près de 5 milliards d'euros. Plus précisément, la Cour des comptes estime à 4,494 milliards d'euros le coût de cette mesure pour l'État en 2023, ce qui en fait la quatrième niche fiscale la plus coûteuse, derrière le crédit d'impôt en faveur de la recherche (CIR), une aide aux entreprises (7,2 milliards) ; le crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile (5,9 milliards) et la détermination du résultat imposable des entreprises de transport maritime en fonction du tonnage de leurs navires (dispositif mis en place pour protéger les armateurs face à la concurrence asiatique, 5,6 milliards). La Cour des comptes déplorait dans un précédent rapport une "articulation insuffisante" entre les dépenses fiscales et les objectifs des politiques publiques qu’elles sont censées soutenir – quand leurs effets concrets sont connus et appelé à procéder à la revue de l’ensemble des dépenses fiscales d’ici 2027.Alors que va décider le gouvernement ? Si le Premier ministre a fixé avant le 14 juillet la date butoir pour dévoiler ses grandes orientations, le premier président de la Cour des comptes n’a pas attendu pour pousser un coup de gueule. Lors de la présentation son rapport sur le résultat du budget 2024 de l’État, Pierre Moscovici a étrillé la gestion budgétaire des derniers mois. Il a également regretté l’impossibilité pour son institution de certifier les comptes de État "sans des réserves très significatives", dénonçant le "refus persistant de l’administration d’appliquer les principes et normes comptables communément acceptés". L’institution de la rue Cambon déplore "5 anomalies significatives", autrement dit des comptes sous-évalués ou surévalués « sur plusieurs milliards d’euros", mais aussi 11 insuffisances ou incertitudes, sur lesquelles les magistrats financiers ont été incapables de "réconcilier les chiffres". Dans ces conditions, Pierre Moscovici s’interroge sur l’attitude à adopter lors des prochains exercices budgétaires, si ses observations continuent d’être prises "à la légère" et prévient : "en l’absence de progrès significatifs en 2025, la Cour pourrait être amenée à en tirer les conséquences […] autrement dit à ne pas certifier les comptes". L’ancien ministre de l’Économie a d’ailleurs fait la comparaison avec le monde privé. " J’imagine la situation d’une entreprise où le commissaire aux comptes certifierait les comptes avec de fortes réserves ou ne les certifierait pas, et où le conseil d’administration dirait on s’en fiche. Ce n’est pas sérieux !"Du coté des entreprises également, plusieurs grands patrons français ont donné de la voix ces derniers jours face à l’exécutif à Paris et à Bruxelles. Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui avait dénoncé en février une taxation française pénalisant le "Made in France", a mené la charge jeudi dernier contre l’UE et les "bureaucrates" de Bruxelles. L’Union européenne, selon lui, "n’est pas dirigée par un pouvoir politique […] mais par un pouvoir bureaucratique qui passe son temps à éditer des réglementations", rendant "pas facile" la création d’une "zone de libre-échange" entre les États-Unis et l’UE - une zone à laquelle il s’est dit comme Elon Musk "favorable". Le même jour le directeur général de L'Oréal, Nicolas Hieronimus a évoqué parmi les pistes pour faire face aux droits de douane américains la possibilité de relocaliser "une partie" de la production aux États-Unis. Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné s’est lui attaqué dans les colonnes du Figaro magazine au "millefeuille administratif du pays". "Quand il faut trois ans pour faire une ferme solaire aux États-Unis, cela prend sept ans en France. Et pour un projet dix fois plus petit !", selon lui.À rebours de ces positions, Michel-Édouard Leclerc, le président du comité stratégique des centres E.Leclerc, a estimé qu’"il ne faut pas que Bernard Arnault, que Rodolphe Saadé, le président de CMA CGM (qui s’est affiché début mars dans le Bureau ovale avec Donald Trump pour annoncer 20 milliards d’investissements aux États-Unis sur 4 ans) ou Schneider Electric (qui avait dit fin mars compter investir plus de 700 millions de dollars d’ici 2027 aux États-Unis, NDLR) aillent signer leur accord avant que l’Europe n’ait négocié, sinon on a l’air minable". "Je lance un appel à Bernard Arnault : Fais société, fais nation", a-t-il ajouté.Pendant ce temps, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale et accentue sa pression sur le président de la Fed, Jerome Powell. "Si je veux qu'il parte, il va partir très vite croyez-moi", a lancé le locataire de la Maison-Blanche jeudi dernier. Une menace réitérée lundi : "Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l'économie à moins que 'Monsieur le retardataire', cet immense looser, ne baisse les taux d'intérêt, MAINTENANT", a-t-il écrit sur son réseau Truth Social. Jerome Powell a pourtant été nommé par Donald Trump en 2017, puis reconduit par Joe Biden en 2022. Son mandat s'étend désormais jusqu'en mai 2026. Mais depuis son retour au pouvoir, le républicain reproche au patron de la Fed de ne pas baisser ses taux assez vite. Une baisse des taux pourrait doper la croissance, alors que les États-Unis viennent d'imposer des droits de douane à presque tous les pays du monde. Mais la Fed préfère prendre son temps afin de ne pas prendre le risque d'aggraver l'inflation qui est repartie à la hausse. Des tensions persistantes entre le président américain et Jerome Powell qui inquiètent les marchés. La Bourse de Wall Street a fini en forte baisse lundi et le dollar poursuit sa dégringolade face aux principales devises mondiales.LES EXPERTS : - PHILIPPE DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance, auteur de Le grand basculement - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs - NATHALIE SAINT-CRICQ - Editorialiste politique - France Télévisions - OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 22, 2025 • 11min
Antoine-Marie Izoard - François, un pape qui a bousculé l'église?
C dans l’air l’invité du 21 avril 2025 avec Antoine-Marie Izoard, directeur de la Rédaction de Famille ChrétienneLe pape est mort lundi matin à l'âge de 88 ans, a annoncé le Vatican dans un communiqué. La nouvelle a beaucoup fait réagir en France, notamment des personnalités politiques. Vu par les uns comme un réformateur audacieux, laxiste dans la défense de la tradition par les autres, le souverain pontife a eu à affronter les scandales de violences sexuelles dans le clergé. La mort du pape François déclenche l'un des rituels les plus solennels et les plus minutieusement chorégraphiés de l'Église catholique.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 21, 2025 • 7min
Mort du pape François : l'émotion mondiale - Vos questions sms -
C dans l’air du 21 avril 2025 : Mort du pape François : l'émotion mondialeLES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Isabelle DE GAULMYN - Productrice déléguée des Matins de France Culture- François MABILLE - Chercheur au CNRS, au groupe Sociétés, Religions, Laïcité- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondant diplomatique - Le Figaro🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 21, 2025 • 1h 5min
Mort du pape François : l'émotion mondiale - L'intégrale -
C dans l’air du 21 avril 2025 : Mort du pape François : l'émotion mondialeIl aura marqué l'Église par son humilité et son ouverture aux plus vulnérables. Douze ans après son arrivée au Vatican, le Pape François, de son vrai nom Mario Bergoglio, s'est éteint ce lundi matin, à l'âge de 88 ans. Premier souverain pontife non-européen, ce fils d'immigrés italiens de nationalité argentine a multiplié les déclarations en faveur de la défense des migrants, de la planète, ou encore de l’entente interreligieuse. On retiendra notamment son discours d'ouverture sur l'homosexualité : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ?". Surtout, le pape François s'est posé dès ses débuts comme le défenseur des plus pauvres : "Comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres !", s’exclamait-il en 2013 au Vatican. À l'annonce de son décès, les hommages de dirigeants du monde entier se sont multipliés, d'Emmanuel Macron, à Vladimir Poutine en passant par JD Vance. Le vice-président américain était d'ailleurs l'un des derniers à avoir rencontré le Pape lors d'une brève visite au Vatican dimanche : "J'ai été heureux de le voir hier, même s'il était manifestement très malade", a-t-il déclaré.Toutes ces dernières années, le pape François a défendu l'immigration et la solidarité avec les migrants. En juillet 2013, c'est à Lampedusa, petite île italienne devenue un symbole de la crise migratoire européenne, que le chef de l'Église effectue son premier déplacement. "La culture du bien-être qui nous amène à penser à nous-mêmes nous rend insensibles aux cris des autres. Elle porte à la mondialisation de l'indifférence", dit-il en regrettant que la Méditerranée soit devenue un cimetière. Depuis Lampedusa, le pape François appelle à "construire des ponts et abattre des murs". Un message qu'il répètera sans cesse, jusqu'à sa venue à Marseille, en 2023. Entre-temps, le pape a créé un ministère chargé des questions migratoires au sein même du Vatican, et ramené une douzaine de réfugiés syriens dans son avion personnel, après un voyage dans le camp de Lesbos, en Grèce. Ces derniers mois, l'immigration est devenue un sujet de crispation avec l'administration Trump, qui a fait des immigrés son bouc-émissaire. Le dialogue avec l'extrême droite catholique européenne est aussi compliqué, le dirigeant de la Ligue italienne, Matteo Salvini, allant même jusqu'à arborer un t-shirt "Mon pape est Jean-Paul II".Autre grand sujet contemporain, l'aide à mourir a suscité d'intenses débats entre l'Église catholique, farouchement opposée, et le sommet de l'État français. "Il y a la tentation de dissimuler derrière des mots doux la violence de ce dispositif, qui est de l'ordre de l'euthanasie ou du suicide assisté", dénonçait il y a un an l'évêque de Nanterre Mgr Matthieu Rougé. Le projet de loi sur la fin de vie, porté par l'ancien Premier ministre Gabriel Attal, a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée en juin 2024. Les poids lourds de la majorité se divisent maintenant sur l'avenir du texte, François Bayrou souhaitant scinder le texte en deux parties, tandis que la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, demande à ce qu'il soit inscrit à l'agenda de l'hémicycle le plus rapidement possible.Quel héritage va laisser le Pape François ? En quoi son combat en faveur des migrants a suscité des crispations avec l'extrême droite catholique ? Une loi sur la fin de vie va-t-elle aboutir en 2025 ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur- Isabelle DE GAULMYN - Productrice déléguée des Matins de France Culture- François MABILLE - Chercheur au CNRS, au groupe Sociétés, Religions, Laïcité- Isabelle LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondant diplomatique - Le FigaroPRÉSENTATION : Maya Lauqué - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L’AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 19, 2025 • 6min
Face à Trump et la Chine : nos entreprises en danger - Vos questions sms -
C dans l’air du 19 avril 2025 : Face à Trump et la Chine : nos entreprises en dangerLES EXPERTS :- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- Amy GREENE - Experte associée à l’institut Montaigne - Auteure de « L’Amérique face à ses fractures »- Frédéric CHARILLON - Professeur de relations internationales – Université Paris Cité et Essec - Auteur de « Géopolitique de l’intimidation »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 19, 2025 • 10min
Patrick Roger - Pâques: nos très chers oeufs
C dans l’air l’invité du 19 avril 2025 avec Patrick Roger, chocolatier et sculpteur, meilleur ouvrier de France et vainqueur de la coupe du monde du chocolat en 1994Présentation: Lorain SénéchalA l'occasion de ce week-end de Pâques, le célèbre chocolatier Patrick Roger est notre invité. A Pâques, les chocolats, sous forme d'oeufs, de lapins, de poules, ou de fritures, restent un achat plaisir très souvent destiné aux enfants. En un an, le prix des chocolats a augmenté en moyenne de 14%, selon l'UFC que choisir, avec un budget moyen pour les Français de 51 euros.Avec la hausse du prix du cacao, notamment liée aux intempéries dans les pays producteurs, comment s'en sortent les chocolatiers ? Comment arbitrer entre le désir de qualité et le risque d'une trop forte hausse des prix. Le chocolat reste un des produits préférés des Français, ils en consomment plus de 7 kilos par an et par personne. Pourquoi a-t-il tant de succès, et risque-t-il de devenir un produit de luxe ? Enfin d'où vient la passion de Patrick Roger pour le travail du chocolat, de la fève au produit fini, lui qui avoue en consommer... entre 600 grammes et un kilo par jour.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apr 19, 2025 • 1h 4min
Face à Trump et la Chine : nos entreprises en danger - L'intégrale -
C dans l’air du 19 avril 2025 : Face à Trump et la Chine : nos entreprises en dangerL'escalade entre les Etats-Unis et la Chine sur l'épineux contentieux des droits de douane peut-elle cesser ? Depuis le 2 avril et l'annonce par Donald Trump de la nouvelle politique commerciale américaine, les deux géants se livrent un bras de fer sans merci et les tarifications ont explosé. Les droits de douane imposés par Washington aux produits chinois atteignent ainsi aujourd'hui 145%, quand 125% sont imposés par Pékin aux produits américains. Un léger infléchissement semble néanmoins se produire ces derniers jours. Jeudi, Donald Trump a en effet annoncé qu'il ne fallait pas exagérer. Car, selon lui, si les droits de douane sont trop élevés, les gens n'achèteront tout simplement plus. Il pourrait donc finalement être prêt à les baisser dans le cadre d'un accord avec son rival. Donald Trump se dit par ailleurs confiant sur la signature d'un accord avec les pays de l'Union européenne.C'est que la stratégie mise en place depuis plusieurs semaines par le locataire de la Maison Blanche ne fonctionne pas. L'économie américaine et les marchés financiers réagissent mal aux annonces de ces dernières semaines. Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine, la Fed, prévoit ainsi une inflation accrue et un ralentissement économique. De nombreux spécialistes vont même jusqu'à annoncer une récession. En quelques jours, Donald Trump a vu sa crédibilité être largement remise en question.Les répercussions de cette guerre commerciale concernent l'Union européenne dans son ensemble et la France en particulier. Ce que redoutent désormais nombre d'acteurs économiques, c'est que la Chine et l'Asie submergent le Vieux continent sous un flot gigantesque de marchandises à bas coût. Car le continent asiatique, déjà en situation de surproduction, aurait un besoin d'autant plus vital d'écouler sa production en cas de fermeture du marché américain. Pour les entreprises positionnées sur le même segment que leurs homologues chinoises, le risque est grand. Une équipe de C dans l'air a rencontré un producteur de tancarville, mais aussi la société Le Slip français, qui fabrique des vêtements en France. Ces deux entreprises ont jusqu'alors réussi à concurrencer les produits chinois. Leurs dirigeants nous livrent leur sentiment sur la situation actuelle.Aux Etats-Unis, le département de l’efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency, DOGE) d'Elon Muk est loin d’être arrivé à ses objectifs. Il devait réaliser 2 000 milliards de dollars de coupes budgétaires. Mais sur l'ensemble des économies annoncées, seulement 15% ont effectivement été mises en place. Si des chiffres bien plus avantageux ont été annoncés, ils sont, d'après une enquête du New York Times, injustifiés ou tout simplement faux. Elon Musk, le fantasque milliardaire à la tête de cette opération commando qui a en partie fait long feu, va sans doute sortir du dispositif. Ces propres entreprises privées sont en effet en situation délicate depuis plusieurs semaines.Donald Trump a-t-il vraiment une stratégie solide dans la guerre commerciale qu'il compte mener ?En France, quelle stratégie adopter pour les entreprises directement en concurrence avec la production asiatique ?Le passage d'Elon Musk au gouvernement est-il un échec ?LES EXPERTS :- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- Amy GREENE - Experte associée à l’institut Montaigne - Auteure de « L’Amérique face à ses fractures »- Frédéric CHARILLON - Professeur de relations internationales – Université Paris Cité et Essec - Auteur de « Géopolitique de l’intimidation »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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