Infrarouge ‐ RTS

Les coûts de la santé à nouveau au coeur du débat politique avec la votation du 24 novembre sur le financement uniforme des soins. L'idée : inciter les acteurs de la santé à recourir à des traitements ambulatoires, qui coûtent moins cher que des soins en stationnaire. Alors, cette réforme va-t-elle enfin permettre de maitriser les coûts de la santé comme l'affirment le Conseil fédéral et la droite du Parlement? Va-t-elle au contraire faire augmenter les primes et donner trop de pouvoir aux assureurs comme le prétendent les syndicats qui ont saisi le référendum?

Les droits des locataires vont-ils être affaiblis au profit des propriétaires ? C'est la question qui se pose en marge de la votation sur le droit du bail, le 24 novembre. Deux objets sont soumis au vote : le premier prévoit de renforcer les conditions de sous-location de biens immobiliers. Le second vise à faciliter la résiliation d'un bail lorsque le propriétaire veut lui-même utiliser son bien Pour les milieux immobiliers et la droite politique, cette révision va améliorer la sécurité juridique sans vraiment changer la pratique. Mais pour l'Asloca et la gauche, c'est une offensive pour faciliter les résiliations de bail et augmenter les loyers. Alors, cette réforme se fait-elle sur le dos des locataires ? C'est le débat d'Infrarouge, mercredi 30 octobre.

Faut-il élargir certains tronçons d'autoroute pour faire sauter les bouchons ? C'est la question qui sera soumise au vote le 24 novembre. Six secteurs autoroutiers sont concernés par le projet devisé à 4,9 milliards. En Suisse romande, il est prévu de rajouter une voie dans chaque sens sur l'A1 entre Nyon et Le Vengeron. Le Conseil fédéral et les partis de droite voient en ce projet la solution pour réduire les 48'000 heures de bouchons mesurés sur les autoroutes suisses l'année passée. Mais pour la gauche et les associations de défense de la mobilité douce qui ont lancé le référendum, agrandir les routes va automatiquement augmenter le trafic. "Autoroute à 3 voies, pousse-t-on le bouchon trop loin?", c'est le débat d'Infrarouge, mercredi 23 octobre.

Quelle place pour la viande dans nos assiettes ? La Confédération a décidé de retirer la viande rouge de sa pyramide alimentaire pour des raisons sanitaires et écologiques. Elle souhaite aussi diminuer la part de l'élevage en Suisse au profit de la production végétale d'ici 2050. Les éleveurs sont fâchés. Ils estiment qu'on s'en prend directement à leur gagne-pain. A l'opposé, les milieux écologistes y voient une occasion manquée d'en faire plus pour réduire l'empreinte écologique de l'alimentation. Alors doit-on réduire notre consommation de viande ? Les steaks végétaux ou la viande de synthèse peuvent-ils être une alternative ? Et jusqu'où l'État doit-il se mêler de notre régime alimentaire ? C'est le débat d'Infrarouge, mercredi 16 octobre.

Du deal en pleine rue, du crack consommé dans l'espace public et un sentiment d'insécurité qui augmente dans la population : la situation se tend sur le front de la drogue. A tel point que les syndics de Lausanne, Vevey et Yverdon dénoncent une situation hors de contrôle dans une lettre au Conseil d'État vaudois. Un Conseil d'État qui, dans la foulée, annonce de nouvelles mesures. A Genève aussi, l'augmentation de la consommation de crack met le dispositif sanitaire et social en difficulté. Alors notre politique en matière de drogue est-elle encore adaptée? "Deal de rue : a-t-on perdu le contrôle?", c'est le débat d'Infrarouge, mercredi 9 octobre.

L'escalade n'en finit plus au Proche-Orient. L'Iran est entré de plein pied dans le conflit avec le tir de près de 200 missiles en direction d'Israël. Une salve en guise de représailles après les opérations de l'État hébreu contre le Hezbollah au Liban, des opérations qui ont fait des centaines de morts dont le chef de la milice chiite, Hassan Nasrallah. Alors qu'il a lancé une offensive terrestre dans le sud du Liban, l'État hébreu est-il en train d'asseoir sa toute puissance dans la région ? Et l'Iran peut-il s'engager durablement dans un conflit direct avec Israël ? Faut-il craindre l'embrasement général ? C'est le débat d'Infrarouge, mercredi 2 octobre.

Le loup cristallise à nouveau les tensions. Ce sont désormais des meutes entières qui sont dans le viseur des autorités. En Suisse romande, des autorisations de tirs ont été délivrées pour quatre meutes, trois en Valais et une dans le Jura vaudois. Des décisions applaudies par les éleveurs excédés par les dégâts que subissent leurs troupeaux. Alors que les défenseurs du prédateur dénoncent une mesure totalement excessive, prise au détriment de dispositifs de protection des troupeaux. Alors, jusqu'où faut-il réguler le loup ? Une cohabitation harmonieuse était-elle possible en Suisse? C'est le débat d'Infrarouge, mercredi 25 septembre.

Des signatures falsifiées, des démarcheurs aux méthodes déloyales : les révélations de fraude lors de récoltes rémunérées de signatures pour des initiatives et des référendums ébranlent la confiance des citoyens au pays des droits populaires. Faut-il interdire les récoltes rémunérées, agréer les récolteurs professionnels, renforcer les contrôles, miser sur la technologie? Alors que des procédures pénales sont en cours, les propositions fusent au parlement. Avec une grande question en toile de fond : le fonctionnement de nos droits populaires est-il encore adapté à notre époque ? Infrarouge ouvre le débat mercredi 18 septembre.

La Suisse doit-elle en faire davantage pour préserver la biodiversité? C'est ce que propose l'initiative biodiversité, soumise au vote le 22 septembre. Le texte demande à la Confédération et aux cantons de créer des surfaces protégées supplémentaires, d'allouer plus de moyens à la préservation de la biodiversité et de mieux protéger les surfaces inventoriées. Soutenu par les milieux de protection de la nature et la gauche du spectre politique, il est combattu par le Parlement et les milieux bourgeois. Alors oui ou non le 22 septembre? C'est le débat d'Infrarouge, mercredi 11 septembre.

Ils pullulent sur Internet et les réseaux sociaux, ils sont plus vrais que nature et peuvent faire dire n'importe quoi à n'importe qui: ce sont les deepfakes, ces vidéos, photos ou contenus audio générés par l'intelligence artificielle. Pour prendre la mesure du phénomène, Infrarouge tente l'expérience interdite: un débat en deepfake réunissant deux parlementaires fédéraux, suivi d'une discussion bien réelle sur les dangers de cette technologie et les questions qu'elle pose pour l'information et la démocratie. «Deepfakes: armes de confusion massive?» c'est le débat d'Infrarouge, mercredi 12 juin