L’Heure du Monde

Les règles sont claires, mais leur mise en application interroge. Les athlètes russes et biélorusses pourront bien participer aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sous bannière neutre (donc sans drapeau, ni hymne, ni tenues aux couleurs de leur pays), sous réserve de ne pas avoir soutenu la guerre en Ukraine et de ne pas être sous contrat avec l’armée ou des agences de sécurité nationales.Après cette récente volte-face des comités internationaux olympique et paralympique – ces athlètes avaient dans un premier temps été exclus du sport mondial suite à l’invasion russe en Ukraine, en février 2022 – plusieurs questions se posent. Pourquoi les Russes et les Biélorusses ont-ils été autorisés à concourir ? Comment vérifier qu’ils ne soutiennent pas la guerre ? Et comment traiter leurs éventuels matchs ou combats face à des sportifs ukrainiens ?Nicolas Lepeltier, journaliste au service des sports du Monde, analyse les décisions des comités internationaux olympiques et leurs conséquences dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz. Habillage et musiques : Amandine Robillard. Réalisation : Florentin Baume. Présentation et rédaction en chef : Margaux Lannuzel. ---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

En 2011, dans sa chambre d’adolescent chez ses parents, Lucas Hauchard publiait sa première vidéo de gaming sur YouTube.Sous le pseudonyme de Squeezie, ce passionné de jeux vidéo se filme alors en train de jouer sur son ordinateur. Treize ans et des milliers de vidéos publiées plus tard, Squeezie est devenu millionnaire, emploie des dizaines de personnes et produit chaque année des centaines de contenus de divertissements sur la plateforme YouTube, où il est suivi par 18,7 millions d’abonnés.Comment est-il devenu le créateur de contenus préféré des adolescents et des jeunes adultes français ? Qu’est-ce que sa réussite raconte de la transformation, en une dizaine d’années à peine, de l’univers des médias par les plate-formes de vidéo ? Vincent Manilève a dressé le portrait de Squeezie pour Le Monde, il retrace son parcours dans cet épisode de « L’Heure du Monde ».Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation et musiques : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Dans cet épisode : extraits de vidéos de Squeezie publié le 28 avril 2011, le 6 juin 2011, le 4 janvier 2018 et le 30 décembre 2019 ; extrait de la bande-annonce de GP Explorer 2 ; extrait de la vidéo de lancement de la chaîne Cyprien Gaming datant du 19 avril 2013 ; extrait de l’émission Salut les terriens (Canal Plus) datant du 13 novembre 2017. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Depuis fin janvier, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), est dans la tourmente. Son commissaire général, Philippe Lazzarini, a annoncé que plusieurs salariés de l’agence étaient accusés d’avoir été impliqués dans les attaques perpétrées par le Hamas, le 7 octobre 2023 en Israël.Dans la foulée, plusieurs donateurs de l’UNRWA – dont le principal, les Etats-Unis – ont indiqué suspendre leurs financements. Au point de mettre en péril les opérations de cette agence, dont le budget repose à 90 % sur des contributions internationales volontaires de la part d’Etats ou d’organisations multilatérales, alors que la bande de Gaza, pilonnée par l’armée israélienne, fait face à un désastre humanitaire sans précédent.Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Laure Stephan, correspondante du Monde au Liban, l’un des principaux pays d’accueil des réfugiés palestiniens, nous explique les enjeux et les conséquences potentielles de la crise à l’UNRWA.Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Thomas Zeng. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Margaux Lannuzel.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Que faut-il regarder en février ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Audrey Fournier et Thomas Sotinel, spécialistes des séries au "Monde", présentent leurs trois recommandations du moment."True detective". La première saison avait fait sensation auprès du public et des critiques, la deuxième et la troisième étaient en demi-teinte. Pour cette quatrième saison, "True detective" met en scène un duo d’enquêtrices (interprétées par Jodie Foster et Kali Reis) dans la nuit polaire en Alaska. Les meurtres de huit scientifiques d’une base de recherche arctique se mêlent au féminicide d’une femme indigène non élucidé. Six épisodes à retrouver sur Prime Video via le PassWarner."Fargo". Une mère de famille en apparence inoffensive déploie des ressources insoupçonnées de violence et d’ingéniosité pour échapper à ses ravisseurs, des mâles blancs d’extrême droite. Fidèle à l’héritage des frères Coen, cette cinquième saison de "Fargo" déploie violence gore et humour noir pour sonder les tréfonds de l’âme américaine sous la présidence de Donald Trump. Deux nouveaux épisodes tous les jeudis jusqu’au 15 février, sur Canal+."Mr & Mrs Smith". Oubliez Brangelina et le film de 2005. Si le remake en série est tout aussi sexy, il est bien plus moderne et sarcastique. Ces deux espions-là prétendent être mari et femme pour mener leurs missions, avant de tomber vraiment amoureux… A moins qu’il ne s’agisse, là aussi, de faux-semblants. Mais leurs aventures sont prétextes à de vraies réflexions sur la vie de couple. Huit épisodes à dévorer sur Prime video.Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation : Thomas Zeng. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Comment un réseau social peut-il à la fois être consulté par plus de deux milliards de personnes chaque jour et être souvent considéré comme « ringard » ? C’est tout le paradoxe de Facebook, vingt ans après sa création.Ce paradoxe peut se décliner à volonté. Pourquoi le temps moyen passé sur Facebook est-il en hausse – de 7 % sur un an en octobre 2023, selon Mark Zuckerberg – alors que beaucoup de ses utilisateurs décrivent un réseau social devenu une « usine à gaz » ? Et pourquoi la plate-forme, qui revendique sa volonté se recentrer sur la « communauté », multiplie-t-elle par ailleurs les fonctionnalités en tous genres, entre petites annonces et « stories », façon Snapchat ?Dans cet épisode, Morgane Tual, journaliste au service « Pixels » qui a décortiqué les résultats d’un appel à témoins lancé par « Le Monde », analyse notre rapport complexe au premier réseau social à s’être invité dans nos vies et nous explique pourquoi il demeure aujourd’hui incontournable.Un épisode de Margaux Lannuzel. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Habillage et musiques : Amandine Robillard. Réalisation : Thomas Zeng.---Retrouvez ici l'article de Morgane Tual : « Ringard », Facebook ? Pourquoi le réseau social reste le plus populairePour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

En 2023, 678 000 bébés ont vu le jour en France, soit le nombre de naissances le plus faible depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Un « record » qui inquiète jusqu’à Emmanuel Macron : lors d’une conférence de presse, le 16 janvier, le président de la République a annoncé une série de mesures censées rendre la France « plus forte » en assurant son « réarmement démographique ».La tournure militaire de cette expression a été critiquée par une partie de la classe politique, en particulier à gauche. Mais au-delà de la symbolique, notre économie a-t-elle besoin d’une forte natalité pour fonctionner ? Cette baisse de la natalité menace-t-elle vraiment notre croissance et notre système de protection sociale ?Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Elsa Conesa, journaliste spécialiste des politiques économiques au Monde, répond à ces questions.Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode, un extrait de la conférence de presse d’Emmanuel Macron du 16 janvier 2024.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Après deux années passées loin du praticable pour se consacrer à sa vie personnelle, l’Américaine Simone Biles est de retour et a les yeux rivés sur Paris. La gymnaste la plus titrée de l’histoire de son sport vient de remporter cinq médailles aux mondiaux d’Anvers, en octobre 2023. Une manière de prouver que ses problèmes de santé mentale, qui l’ont poussée à abandonner la plupart des épreuves des Jeux olympiques de Tokyo, en 2021, sont loin derrière elle.Ce retour marque un nouveau rebondissement dans un parcours hors normes. Née dans un milieu modeste, de parents défaillants, l’athlète aux capacités physiques extraordinaires a révolutionné les codes de son sport et est devenue une icône, bien au-delà des frontières des Etats-Unis et de la gymnastique.Louise Le Borgne couvre l’actualité de la gymnastique pour le service des Sports du Monde. Elle nous raconte, dans cet épisode de « L’Heure du Monde », l’incroyable histoire de Simone Biles.Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Margaux Lannuzel. Dans cet épisode : extrait d’interview de Simone Biles aux Championnats du monde de gymnastique d’Anvers, le 8 octobre 2023 ; extrait de reportage sur les JO de Rio, diffusé le 12 août 2016 (France 2) ; reportage sur Larry Nassar diffusé le 26 janvier 2018 (France 2).--- Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Depuis deux semaines, les agriculteurs sont en colère et le font savoir dans un mouvement que le gouvernement n’est toujours pas parvenu à apaiser avec ses propositions. Une colère dont le Rassemblement national profite pour déployer sa vision de l’écologie.Jordan Bardella, le président du parti s’est ainsi rendu plusieurs fois à la rencontre d’agriculteurs et de pêcheurs pour dénoncer ce qu’il estime être une “écologie punitive” faite de normes restrictives décidées à Paris et à Bruxelles.Ce clivage entre une “écologie du bon sens” des territoires contre celle des bureaucrates européens, nous vous en avons déjà parlé dans l’Heure du Monde.Nous vous proposons de réécouter aujourd'hui notre épisode du 12 septembre dernier, où Clément Guillou, spécialiste de l'extrême droite nous expliquait comment le RN s’est emparé de la question écologique et des clivages qu’elle suscite.Un épisode de Cyrielle Bedu. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Réalisation : Amandine Robillard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Des mesures d’urgence en attendant une décision qui pourrait prendre des années. La Cour internationale de justice (CIJ) rendait, vendredi 26 janvier, une décision très attendue : après sa saisine par l’Afrique du Sud, la plus haute juridiction de l’Organisation des Nations unies devait se prononcer sur les opérations menées par Israël dans la bande de Gaza.A une majorité écrasante, les magistrats de La Haye ont enjoint à Israël d’empêcher tout acte de génocide éventuel et de laisser entrer l’aide humanitaire, sans toutefois ordonner de cessez-le-feu. Ces mesures conservatoires précèdent la décision des juges sur le fond, pour trancher la question de savoir si Israël commet un génocide contre les Palestiniens de Gaza.Comment interpréter cette décision ? Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Stéphanie Maupas, correspondante du Monde à La Haye, analyse ce verdict et ses conséquences concrètes.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.--- Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Autoroutes bloquées, fumier déversé devant des supermarchés, radars routiers bâchés, incendies… La colère du monde agricole, partie d’Occitanie le 16 janvier, s’est répandue dans tout le pays en quelques jours avant d’être récupérée par la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, syndicat majoritaire, qui impose depuis un bras de fer avec l’exécutif.Dix jours seulement après le début de la mobilisation, le premier ministre, Gabriel Attal, annonçait une série de mesures, mais le mouvement se poursuit et touche désormais la capitale.Au cœur des revendications des agriculteurs : une simplification des normes imposées par l’Etat et l’Union européenne, la fin de la concurrence jugée déloyale de produits étrangers, des aides financières pour faire face à l’inflation… Mais pas seulement, car le mal-être de cette profession est ancien et profond : on en trouve les racines dans le changement de modèle agricole du pays, à partir des années 1960.Un mal-être qui explique en partie qu’aujourd’hui, les agriculteurs de 15 à 65 ans ont un risque de se suicider 30 % supérieur aux autres catégories professionnelles, selon un rapport de la Mutualité sociale agricole.Le gouvernement pourra-t-il proposer des mesures concrètes qui répondent à ce sentiment de déclassement et de déconsidération si ancré ?Gwennoline Le Cornec est cheffe adjointe du service politique du Monde. Dans cet épisode de « L’Heure du Monde », elle explique les raisons de la colère agricole.Un épisode d’Adélaïde Tenaglia. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du journal de 20 heures de TF1 du 25 janvier 2024. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.