L’Heure du Monde

En février, le report de l’élection présidentielle par l’actuel chef de l’Etat Macky Sall plongeait le Sénégal dans un avenir incertain. Car ce pays d’Afrique de l’Ouest, pourtant réputé pour sa stabilité politique et qui faisait figure d’exception démocratique dans la région, s’enlisait depuis près de trois ans dans l’une des plus graves crises politiques de son histoire.Mais dimanche 24 mars, l’élection a finalement eu lieu. Le vote s’est déroulé sans heurt et la victoire dès le premier tour de Bassirou Diomaye Faye, principal candidat de l’opposition, a été reconnue, y compris par le camp sortant.Qui est cet homme, tout juste sorti de prison et qui s’apprête à devenir le nouveau président du Sénégal ? Et que change son élection pour le pays et la région ? Réponses dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde » avec Coumba Kane, journaliste au Monde et envoyée spéciale à Dakar.Un épisode de Diane Jean, Cyrielle Bedu et Garance Muñoz. Réalisation : Thomas Zeng. Habillage et musiques : Amandine Robillard et Epidemic Sound. Rédaction en chef et présentation : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours de victoire de Bassirou Diomaye Faye le 26 mars 2024 ; extrait d’un reportage de TV5Monde diffusé le 16 février 2024.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mode opératoire, revendication sur la messagerie Telegram, photos et vidéos tournées par les assaillants : pour les spécialistes du djihadisme, cela ne fait aucun doute. Tout tend à prouver que la branche afghane de l’organisation Etat islamique (EI) est bien derrière l’attentat près de Moscou qui a fait 137 morts vendredi 22 mars au soir.Si Vladimir Poutine n’a pas évoqué le groupe djihadiste dans un premier temps, décidé à établir plutôt un lien avec l’Ukraine, il a finalement dû reconnaître lundi 25 mars que l’attaque avait bien été menée par des « islamistes radicaux ». Tout en continuant de feindre de s’interroger sur le « commanditaire », en désignant encore à demi-mot « le régime de Kiev ».Mais avec cet attentat, le groupe EI au Khorassan a frappé les esprits et démontré qu’il était capable de mener des actions projetées dans un pays étranger.Depuis quand cette branche afghane de l’EI existe-t-elle ? Pourquoi cible-t-elle la Russie ? L’Occident doit-il craindre des attentats ?Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Jacques Follorou, spécialiste des questions de terrorisme et connaisseur de l’Afghanistan, nous explique la genèse du groupe djihadiste qui effraie aujourd’hui les services de renseignement.Un épisode de Margaux Lannuzel, Diane Jean et Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Réalisation : Thomas Zen Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C’est un acronyme qui ressurgit à chaque campagne pour les élections européennes. Le CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement, ou Accord économique et commercial global), accord de libre-échange conclu entre l’Union européenne et le Canada en 2014 et signé en 2016, suscite des oppositions diverses, des agriculteurs aux écologistes, qui tentent de se faire entendre à la faveur du contexte électoral.Mais une actualité supplémentaire vient de placer le CETA sur le devant de la scène : le Sénat français a largement rejeté la ratification de l’accord, jeudi 21 mars. Un vote qui pourrait remettre en question tous les aspects du traité, y compris ceux qui sont déjà entrés en vigueur de manière provisoire, comme la diminution des droits de douane.Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Maxime Vaudano, chef du pôle enquête des Décodeurs du Monde, fait le point sur le parcours tumultueux du CETA ces dix dernières années et les conséquences potentielles de son rejet par le Sénat.Un épisode de Margaux Lannuzel, produit avec l'aide de Diane Jean. Habillages et musiques : Amandine Robillard. Présentation : Margaux Lannuzel. Dans cet épisode : extraits des débats sur le CETA à l’Assemblée nationale, le 23 juillet 2019.---- Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

A peine rentrés des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, les athlètes français ont reçu une mission clairement formulée par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron : faire grimper la France au cinquième rang du tableau des médailles olympiques – et au huitième rang pour les Jeux paralympiques – lors des Jeux de Paris 2024.Pour y parvenir, la France s’est inspirée de la méthode adoptée par les Britanniques, qui leur a permis de figurer dans le top 3 des nations les plus médaillées à Londres en 2012, alors qu’ils n’étaient que 36e à Atlanta, en 1996. Mais le plan « Ambition bleue » n’a-t-il pas été lancé trop tardivement, là où la stratégie britannique s’étalait sur plus de dix ans ? Dans plusieurs disciplines phares, comme l’athlétisme, il peine en tout cas à porter ses fruits.Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Nicolas Lepeltier, journaliste au service des sports du Monde, fait le point dans la dernière ligne droite avant les jeux.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation, habillage et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Margaux Lannuzel. Dans cet épisode : extraits du discours prononcé par Emmanuel Macron à l’Elysée le 13 septembre 2021, d’interviews accordées par Amélie Oudéa-Castéra à l’Equipe TV le 23 mai 2023 et par Claude Onesta à RTL le 26 juillet 2023, ainsi qu’une prise de parole de Teddy Riner le 13 septembre 2021.---Retrouvez ici notre podcast sur l'impossible "neutralité" des athlètes russes et biélorusses : Paris 2024 : les athlètes russes et biélorusses peuvent-ils vraiment être « neutres » ?Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

« Safari ou la chasse aux Français », titre Le Monde dans son édition datée du 21 mars 1974. Le journaliste Philippe Boucher y révèle comment un projet d’informatisation des données de l’INSEE, baptisé « Safari » pour « Système automatisé pour les fichiers administratifs et le répertoire des individus », est en train d’être repris en main par le ministère de l’intérieur.A l’époque, la publication de cet article provoque une si vive réaction que le gouvernement rétropédale et décide même de créer des garde-fous pour garantir la protection des données personnelles face au développement de l’informatique. Parmi ces garde-fous figure la CNIL, la Commission informatique et libertés, qui existe encore aujourd’hui.Comment ces outils mis en place dans les années 1970 ont-ils résisté à la multiplication des menaces qui pèsent sur notre vie privée ? Journaliste au service Pixels du Monde, Damien Leloup retrace dans cet épisode du podcast de « l’Heure du Monde », l’histoire et les conséquences du scandale Safari.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Rédaction en chef : Margaux Lannuzel. Dans cet épisode : extraits du journal de 20 heures de l’ORTF le 23 juillet 1972, du journal de TF1 le 15 juillet 1976, de l’interview du président de la CNIL, Alex Türk, sur le plateau du 13 heures de France 2 le 9 novembre 2006 et lecture d’un extrait de l’article du Monde « Safari ou la chasse aux Français » publié le 21 mars 1974.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La situation économique et sécuritaire à Haïti ne cesse de se dégrader année après année. Les puissants gangs haïtiens contrôlent désormais 80 % de la capitale du pays, Port-au-Prince, et font régner la terreur chez la population qui subit meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon.La situation humanitaire est « la pire que quiconque ait vue depuis des décennies » sur l’île d’après la directice exécutive de l’Unicef, Catherine Russell. Elle a déclaré, dimanche 17 mars, sur la chaîne américaine CBS : « Beaucoup, beaucoup, de personnes souffrent gravement de la faim et de la malnutrition, et nous ne parvenons pas à leur apporter suffisamment d’aide ».Les violences et la perte de soutien international ont poussé le premier ministre Ariel Henry à démissionner, ouvrant la porte à une transition politique souhaitée par les Haïtiens.Comment assurer une solution politique durable quand le pays est au bord de l’effondrement ? Comment endiguer la puissance des gangs armés ? Réponse dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », avec Jean-Michel Hauteville, correspondant du Monde dans la région caribéenne.Un épisode de Garance Munoz. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le 7 mars, Ursula von der Leyen était désignée par les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) pour être leur candidate en vue d’un second mandat au poste de présidente de la Commission européenne. Mais après les éléctions européennes du mois de juin, ce sont les chefs d’Etat de l’Union européenne, ainsi qu’une majorité d’eurodéputés, que l’intéressée devra convaincre.Pragmatique forgée aux crises qu’elle a dû affronter lors de son premier mandat, Ursula von der Leyen doit désormais amender, décaler ou annuler ses propres mesures pour se faire réélire, notamment certaines dispositions de son Pacte vert pour le climat, de plus en plus impopulaire en Europe. Virginie Malingre est la correspondante du Monde à Bruxelles. Elle retrace, dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », le parcours de « l’hyperprésidente » – comme on la surnomme – de la Commission européenne.Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation : Thomas Zeng. Musique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Rectificatif le 20 mars à 11h40 : correction d'une erreur géographique lors de l'énumération de lieux en Europe touchés par la crise migratoire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pendant la guerre froide, on parlait d’un monde bipolaire, divisé entre le bloc américain et le bloc soviétique. Puis le monde est devenu unipolaire avec l’hégémonie des Etats-Unis et l’effondrement de l’URSS. Il a ensuite basculé dans la « multipolarité » avec l’émergence de nouveaux acteurs comme la Chine, le Brésil ou l’Inde.Que diront les manuels de la période actuelle ? Car toutes ces puissances, dont les Etats-Unis, que l’on qualifiait de « gendarme du monde », semblent se replier à l’intérieur de leurs frontières et vouloir de moins en moins peser sur l’ordre mondial.Doit-on voir dans ce désengagement des grandes puissances, et en premier lieu des Etats-Unis, une origine des tensions et des conflits qui éclatent actuellement ?Dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde », Sylvie Kauffmann nous explique les ressorts de ce nouveau monde non-polaire.Un épisode de Margaux Lannuzel et Jean-Guillaume Santi. Habillage et musiques : Amandine Robillard. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Depuis plusieurs années, les primates non humains destinés à la recherche médicale sont au cœur d’une bataille géopolitique au même titre que les terres rares et les semi-conducteurs. Nos cousins – pas si lointains – s’arrachent à prix d’or, le braconnage se développe et la recherche médicale européenne, incapable de concurrencer la Chine, prend du retard.Passés de 3 000 euros à 30 000 euros par tête en quelques années, les macaques sont pourtant des maillons indispensables de la recherche en santé mondiale : avant de tester des traitements médicaux sur les humains, on observe leurs effets sur ces singes au patrimoine génétique proche de celui de l’homme.Comment traiter convenablement ceux qui permettent, à leurs dépens, des avancées médicales cruciales pour l’humanité ? Dans quelle mesure la crise du marché des macaques fragilise-t-elle la recherche médicale ? Hervé Morin, journaliste au service Sciences du Monde, a enquêté sur ces questions. Il y répond dans cet épisode du podcast « L’Heure du Monde ».Un épisode de Garance Muñoz. Habillage et musiques : Amandine Robillard. Réalisation : Florentin Baume. Présentation et rédaction en chef : Margaux Lannuzel. Extraits d’enregistrements sonores de macaques : Jamie Whitehouse et le Centre de primatologie Silabe de l’université de Strasbourg.----Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C’est une artiste qui chamboule l’industrie musicale et se trouve régulièrement la cible de critiques. Mais depuis l’annonce de sa potentielle participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, où elle pourrait chanter une chanson d’Edith Piaf, la chanteuse Aya Nakamura fait l’objet d’une campagne particulièrement virulente. Son nom a notamment été affiché sur une banderole raciste brandie par un groupuscule d’ultradroite, puis hué lors d’un meeting du parti Reconquête !. En janvier 2023, « L’Heure du Monde » consacrait un podcast au succès de cette chanteuse franco-malienne, l’une des voix françaises les plus écoutées à l’étranger, à l’occasion de la sortie de son quatrième album, DNK. Nous vous proposons aujourd’hui de réécouter cet épisode avec le journaliste Raphaël Malkin, qui avait rencontré Aya Nakamura pour «  M Le magazine du Monde  ».Un épisode de Claire Leys. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Morgane Tual. Dans cet épisode : interview de Narjes Bahhar, journaliste et experte du rap français. Extraits de plusieurs titres d’Aya Nakamura (SMS, Baby, Pookie, Brisé, Tchop, Biff) ; extrait du concert d’Alicia Keys à Paris en juillet 2022.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.