La Matrescence

Clémentine Sarlat
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Nov 10, 2023 • 51min

EP 145 - Qui s’occupe des enfants ? Sophie Adriansen, Autrice

 Bienvenue dans la Matrescence vous écoutez l’épisode 145 de la saison 6 ! En France, selon les derniers chiffres, seuls 4% des pères restent à la maison pour élever leurs enfants, contre 14% chez les mères. Ce chiffre est en baisse depuis plusieurs années. A contrario, les pères ne prennent pas plus de congé prolongé pour rester avec leurs enfants dès la petite enfance. Un déséquilibre qui se ressent dans la société où la charge parentale repose encore trop souvent sur la mère dans un couple hétérosexuel. Le dernier livre de Sophie Adriansen “Qui s’occupe des enfants” raconte ce parti pris inverse au sein de sa famille. Avec son conjoint, ils ont décidé, qu’il resterait à la maison à élever leurs 2 garçons et qu’elle poursuivrait sa carrière dans l’écriture. Une tendance à l’inverse des normes sociétales qui soulèvent beaucoup de questions, notamment financière mais aussi du regard que l’on porte sur soi-même en tant que parents. Sophie raconte sa première DPP non diagnostiquée, elle raconte cette culpabilité qu’elle porte en permanence d’avoir fait ce choix “différent” face à la parentalité pour s’épanouir dans sa vie. J’ai adoré discuter avec Sophie et remettre en perspective toutes ces normes qui nous empêchent de vivre comme on le veut! Je vous souhaite une très bonne écoute. C’était Sophie Adriansen autrice de plus 50 ouvrages et notamment une super BD La remplaçante. Le livre mentionné dans le Podcast : Qui s’occupe des enfants ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Nov 3, 2023 • 59min

EP 144 - Virus, bactéries, microbes, tout savoir - Dr Océane Sorel, virologiste

 Bonjour à toutes et à tous bienvenue dans La Matrescence, vous écoutez l’épisode 144 de la saison 6. C’est le retour du froid et avec ça… les maladies infantiles ! On AD-ORE. Les virus, les bactéries et microbes sont parmi nous pour le meilleur parfois et pour le pire souvent, quand nous parents on essaie de sortir la tête de l’eau. Dr Océane Sorel, virologiste, et rock star des perruques sur Insta, vient de sortir un livre pour t’éclairer sur ce monde bactériologique et microbien. Dans cet épisode, on s'adresse aux parents mais aussi aux femmes enceintes! Et oui, enceintes, nous devons être attentives à notre alimentation et notre mode de vie. Vous saurez donc tout sur la toxoplasmose et les maladies auxquelles sont sensibles les futures mamans! On parle aussi évidemment des vaccins et pourquoi vacciner son enfant est important pour lui mais aussi la collectivité. Je vous souhaite une bonne écoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 27, 2023 • 53min

EP 143 - Les bases du développement des 3-10 ans ! Héloise Junier, docteure en psychologie

https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST  Dans ce podcast on a beaucoup parlé des 0-3 ans et, peu encore, des 3-10 ans… Ça a commencé quand même, vous avez pu le constater avec l’épisode de la semaine dernière qui aborde l’adolescence… Mais cette nouvelle saison est synonyme désormais d’évolution. Mon aînée a 6 ans et forcément de nombreuses thématiques s’ouvrent à moi naturellement… Héloïse Junier est docteure en psychologie, spécialiste de l’enfance et autrice de plusieurs ouvrages dont le dernier, la BD Mon enfant de 3 à 10 ans. Elle est déjà intervenue à plusieurs reprises sur ce podcast dans les épisodes : 26, 84 et lors de plusieurs hors série que je vous invite chaudement à écouter. Héloïse vient vous éclairer, en particulier, sur cette période phare du 6-10 ans. On y aborde l’importance de l’amitié, les apprentissages, les violences que peuvent rencontrer les enfants à l’école et notamment le harcèlement, la relation enseignant-enfant et plein d’autres thèmes passionnants. Je vous souhaite une très bonne écoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 20, 2023 • 1h 5min

EP 142 - Le berceau vide - Sophie de Chivré

https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST Le deuil périnatal reste un tabou hors norme dans la société. Un deuil indicible, un deuil où les parents sont parfois mis à l’écart et qui peut briser ceux qui le vivent. Sophie de Chivré a créé Au Revoir le podcast pour mettre des mots sur le vécu des parents après la perte de leur bébé. Elle a elle-même perdu une petite fille, Augustine, lors de sa première grossesse. La semaine dernière est sorti le documentaire, Le berceau vide qu’elle a co-réalisé avec Anaïs Feuillatte pour France 3. Pendant 52 minutes elle explore les facettes particulières de l’IMG, l’interruption médicale de grossesse. En France, chaque année, environ 7000 familles sont confrontées à ce choix impensable. Devoir décider du sort de son enfant demande une force inimaginable. Avec douceur et lucidité, le documentaire met en lumière les parents et les professionnels qui vivent ou accompagnent ce deuil si particulier. Le berceau vide rappelle l’immense solitude du postpartum quand il faut rentrer à la maison sans son bébé. Dans cet épisode il y a beaucoup de résilience, de partages pour comprendre comment entourer au mieux, celles et ceux de votre entourage qui pourraient le vivre.  Je vous souhaite une très bonne écoute.  Le docu : https://www.france.tv/france-3/paris-ile-de-france/la-france-en-vrai-paris-ile-de-france/5331744-le-berceau-vide.htmlHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 13, 2023 • 1h 6min

EP 141 - La classe autonome : une des meilleures profs du monde développe sa pédagogie révolutionnaire - Juline Anquetin-Rault

 Juline Anquetin-Rault a été nommé au Global Teacher Prize en 2021 parmi les 10 meilleurs professeurs du monde. Une première pour une Française. Pour arriver à ce résultat, Juline raconte à travers son livre : La prof qui murmure à l’oreille des ados, son cheminement et surtout la pédagogie qu’elle a mise en place. Professeur en CFA, à Rouen, Juline a expérimenté la classe autonome en mixant plusieurs pédagogies de maternelles pour intéresser une tranche d’âge réputée difficile, les adolescents. Avec les différentes méthodes mises en place et la façon dont elle pose le cadre pour une sensation de liberté avec ses élèves, Juline a obtenu des résultats époustouflants… Plus de problèmes de disciplines, moins de troubles de l’apprentissage, une concentration extrême et surtout des élèves heureux d’apprendre. Ça parait idyllique ? Et pourtant.. Allez je ne vous en dis pas plus, je vous souhaite une très bonne écoute. Et pssst : à travers cet épisode je voulais rendre hommage à tous les profs qui se démènent au quotidien pour faire évoluer les méthodes d’apprentissage et qui n’ont pas la reconnaissance de Juline. Merci à vous.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 6, 2023 • 1h 9min

EP140 - Pourquoi le jeu est primordial dans l'apprentissage ? Samah Karaki, neuroscientifique

 J’adore regarder mes filles jouer ensemble. Certes c’est un grand moment de répit pour moi mais c’est avant tout un bonheur immense de les voir s’épanouir ensemble, rire et inventer leur propre monde. Le jeu participe depuis toujours à l’évolution de l’enfant. C’est en jouant qu’il socialise, qu’il découvre, qu’il invente et qu’il progresse… L’importance du jeu est même notée dans la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant de 1989 qui stipule : que « les États parties reconnaissent à l’enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge, et de participer librement à la vie culturelle et artistique ». Samah Karaki est neuroscientifique et la fondatrice du Social Brain Institute. Elle est à l’origine d’un rapport fourni et interdisciplinaire sur l’importance du jeu libre. Le jeu comme principal vecteur d’apprentissage. Mais comment ça se passe concrètement, dans leur cerveau mais aussi dans leurs liens sociaux ?  Les réponses dans cet échange. L’épisode est passionnant et nous encourage à leur rendre leur liberté de jouer… pas facile quand on est parents… Je vous souhaite une très bonne écoute. Pour lire le livre mentionné par Samah Karaki : Le maître ignorant de Jacques Rancière.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sep 29, 2023 • 1h 9min

EP139 - Des hommes et des pères violents... pourquoi ? Mathieu Palain journaliste et auteur

Le titre de l’épisode peut paraître brutal et réducteur, mais les statistiques sont là, malheureusement. Selon l’association Nous Toutes, en moyenne chaque année sur la période 2011-2018, 213 000 femmes âgées de 18 à 75 ans ont déclaré avoir été victimes de violences physiques ou sexuelles de la part d’un conjoint (concubin, pacsé, petit ami) ou d’un ex-conjoint. Parmi ces victimes, 29 % sont âgées de 18 à 29 ans. La violence concerne toutes les strates sociales, toutes les origines, toutes les confessions Mais en 2021, les hommes représentent encore 82% des mis en cause par la justice, tous délits et crimes confondus. Dans cet épisode, Mathieu Palain, journaliste et auteur du livre “Nos pères, nos frères, nos amis : dans la tête des hommes violents” raconte son aventure qui dure depuis 4 ans, au sein des groupes de paroles d’hommes condamnés pour violence envers leurs conjointes. Son enquête est passionnante et pointe du doigt la part systémique dans cette violence, le déni des concernés, le cycle de la violence, l’éducation reçue et le rapport de ces hommes avec le sexe féminin de manière générale. Mathieu est passionnant. Il dit tout haut ce que beaucoup de femmes savent. La violence qui émane des hommes n’arrive pas que dans une ruelle dans le noir, mais plus majoritairement au sein des foyers. Quelle pistes pour l’éradiquer, à quoi servent ces groupes de paroles, quelle place pour les pères violents dans ces histoires ? Ce sont les thèmes que l’on aborde. Je vous souhaite une très bonne écoute.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sep 22, 2023 • 47min

EP138 - Comment intéresser les enfants à l'écologie - Mélanie Courrière formatrice

L’écologie est devenue un sujet central dans nos vies de tous les jours. Parfois angoissante, cette thématique n’en reste pas moins primordiale pour l'avenir des futures générations, c'est-à-dire nos enfants. Personne n’est irréprochable quand on parle d’écologie et l’inertie peut vite nous gagner par peur de mal faire…  C’est là que la magie et l'innocence de l’enfance interviennent! Les enfants aiment apprendre et partent sans préjugés quand on leur présente un sujet. Dans cet épisode, Mélanie Courrière, formatrice auprès des enfants pour les sensibiliser à l’écologie, vous fait découvrir les façons ludique et positive d’amener vos enfants et vous-même à prendre soin de la planète et notamment des ressources comme l’eau. Elle apporte un regard fun, déculpabilisant et surtout motivant pour simplement se reconnecter à la nature, la première étape de toute prise de conscience. Je vous souhaite une très bonne écoute. Pour consulter les formations de Mélanie Courrière.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sep 15, 2023 • 1h 5min

EP137 - Le pouvoir de la méditation pour guérir

Il y a 6 mois je suis tombée sur un article qui évoquait les résultats bluffants d’une étude sur la méditation et son pouvoir pour aider les troubles anxieux. Je m’étais dit qu’encore une fois cela devait être des américains qui avaient conduit cette étude. Et surprise ! Parmi les chercheurs se trouvait, le Professeur Eric Bui de l’université d’Harvard qui est aujourd’hui chercheur à l’Université de Caen et le président de la Société internationale d’étude du stress post-traumatique. Dans cet épisode, Eric Bui nous explique la genèse de l’étude, les bienfaits de la méditation mais aussi du yoga. La différence entre stress, anxiété et syndrome anxieux. Il vous éclaire pour arriver à mieux gérer votre quotidien de parents. Et petit bonus de fin, vous trouverez une mini méditation pour vous initier si vous n’en n’avez jamais faite ! Je vous souhaite une très bonne écoute. Merci à HelloFresh de soutenir La Matrescence ! Profitez de réductions allant jusqu’à 100€ sur vos 5 premières commandes, soit le prix du repas à partir de 2,50€, avec le code MATRESCENCE100 ou en cliquant sur ce lien : www.hellofresh.fr/matrescenceHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sep 8, 2023 • 31min

EP136 - 5 raisons de se déconnecter en tant que parents !

 LIEN MEME PAS CAP https://www.memepascap.fr/bilan-competences-mpc?source=MATRESCENCEPODCAST C’est la rentrée et ça fait du bien de vous retrouver et de lancer une nouvelle saison du podcast ! Aujourd’hui débute la 6e saison, je sais qu’elle va vous plaire! Dans l’épisode du jour on va parler déconnexion et pourquoi c’est intéressant en tant que parent. Mi-juillet j’ai blagué en disant à ma sœur que c’était sympa de discuter avec elle, à table, vu qu’elle était sur son téléphone. Elle m’a renvoyé direct bouler, et elle a eu raison, en me disant que c’était plutôt moi qui étais tout le temps dessus… Elle n’avait pas tort… ça faisait plusieurs jours que je me sentais mal, un peu prise dans une spirale où je scrollais indéfiniment sans m’arrêter. Je me suis dit allez, stop! Tu désinstalles et tu verras plus tard quand tu reprendras. Je ne me suis fixée aucune date les premiers temps, je voulais voir la sensation que ça me procurait. Il faut quand même plusieurs jours avant que nos doigts oublient d’aller instinctivement sur le petit carré d’Insta. La détox a été progressive et a entraîné d’autres envies de se déconnecter. Au total je suis restée près de 6 semaines sans avoir accès à aucun réseau social et en coupant tous mes mails. Je précise qu’Instagram est en partie mon travail, donc couper pendant les vacances c’est aussi m’offrir une pause loin de mon travail. Je vous raconte en 5 étapes les effets que ça a eu sur moi et pourquoi j’ai trouvé qu’observer des périodes de déconnexion presque totale est bénéfique pour nous en tant que parents 1.Detox réseaux J’ai donc désinstallé Instagram en juillet. Il faut vraiment le faire pour arriver à ne plus y aller. Sinon la tentation reste malheureusement trop forte et trop présente. Et pourtant je fais partie de celles qui ont instauré une limite de temps pour mon utilisation des réseaux. Temps limité à 2h par jour. Mais 2h c’est toujours trop pour le cerveau. Donc plus de insta, qu’est ce que fait mon cerveau d'addict… il en redemande, parce que la première sensation qui émerge, c'est le manque. Et ça fait mal de le réaliser. Le manque d’un monde virtuel, le manque d’être abreuvé d’infos en tout genre. D’un coup on est privé d’un brouhaha permanent et on se sent perdu. Notre cerveau est malin, il veut sa dose, et pour l’avoir il m’oblige à aller passer beaucoup trop de temps sur Facebook. Parce qu’au final tu te rends compte que ce n’est pas tant l’objet du réseau social le problème mais bien les stratégies employées par ces derniers pour te faire rester le plus longtemps possible sur l’application… Il a donc fallu, au bout d’une semaine, que je me résigne à supprimer également Facebook!! Si on m’avait dit ça un jour, que j’allais être à nouveau addict à Facebook! Une fois ces deux applis supprimées, tu te sens à nouveau perdue… Mais arrive vite la sensation d’apaisement et de sérénité. Ca parait fou de se dire qu’on oublie à quoi peut ressembler une vie sans sur stimulation, sans infos anxiogènes ou sans angoisses liées à un mauvais commentaires, dans mon cas. On réalise assez rapidement que c’est de la folie de suivre la vie d’autant de gens qu’on ne connaît pas, que notre cerveau est en surchauffe de traiter autant d'informations en même temps. Et puis on se dit, mais comment je peux perdre 2h par jour de mon temps sur cette application, qu’est-ce que ça m’apporte ? C’est là que ça devient complexe et nuancé. Parce que pendant ma déconnexion je profite à fond de savourer ma sérénité retrouvée mais je suis aussi capable de reconnaître que les réseaux sociaux m’ont permis d’apprendre à mieux me connaître, à me dé-construire, à fonder une communauté autour de ce podcast, à me sentir moins seule et à m’éduquer sur un grand panel de sujets. Sauf que l’autre versant des réseaux sociaux c’est aussi beaucoup d’anxiété pour ma part. Je n’apprends à personne si je dis que les réseaux sociaux peuvent aggraver l’anxiété et générer beaucoup de frustrations et de culpabilité. Ça peut, en fonction de qui on est, et de l’usage qu’on en fait. Je fais donc partie de la catégorie de personnes pour qui ça peut aggraver mon anxiété. Je vous partage un extrait d’une étude francophone réalisée sur le sujet Si consulter Facebook est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans, l’usage des RSN, censés apporter divertissements et satisfaction, semble être l’objet d’un étonnant paradoxe. Plus les gens sont actifs sur Facebook, sans forcément en être « addicts », et plus leur humeur est négative après les usages du RSN (Sagioglou, Greitemeyer, 2014). La genèse de ces affects négatifs est bien liée à Facebook car ils n’apparaissent pas lors d’activités de durée similaire effectuées sur Internet en dehors de ce RSN. Cette constatation n’est pas uniquement liée à Facebook puisque des résultats similaires ont également été remarqués avec Instagram (Lup et al., 2015). Plus grave, une association positive a même été mise en évidence entre l’usage de ce RSN et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles. Marie-Pierre Fourquet-Courbet et Didier Courbet Ces études datent d’il y a plusieurs années déjà, avant la pandémie. Depuis 2020, l’utilisation des réseaux sociaux a augmenté chez beaucoup de personnes. Déconnecter devenait donc vital pour retrouver un équilibre durant l’été, j’avais besoin de tester pour mieux me retrouver et vivre loin des likes, des commentaires et des vues. Sortir des réseaux sociaux pendant quelques temps c’est aussi apprendre à nouveau à vivre dans le moment présent, à apprécier ce que l’on a et qui l’on est 2. Présente pour ses enfants La première conséquence visible quand on déconnecte c’est la présence que l’on a pour ses enfants. Pour ma part, je me suis sentie bien plus en lien avec elles en retirant les réseaux sociaux de mon quotidien. Plus aucune distraction liée à mon téléphone et donc toute mon attention dirigée vers mes enfants. C’est super banal ce que je raconte et pourtant on est combien à être facilement distrait parce qu’on regarde notre téléphone et que sans le vouloir on rend nos enfants transparents. Ça a créé moins de tensions pour elles aussi et moins de frustrations pour moi. En psychologie avec les enfants on parle souvent de temps précieux. Le temps précieux c’est généralement se focaliser sur un enfant pendant une période de 20 minutes où on est 100% dispo pour eux. Là, quand tu enlèves la distraction de ton téléphone, tu réussi à créer un plus grand nombre de temps précieux sans t’en rendre compte. Moi je peux me faire aspirer par le contenu de mon téléphone très rapide et vite perdre de longues minutes à scroller et à me détester de faire ça. Là pendant mes vacances, je me suis sentie sereine et en paix de manière plus régulière. Il faut aussi l’avouer, en se sortant des réseaux sociaux, il y a une dimension, surtout pour nous les mères, de relâchement de tension par rapport à ce que font les autres parents et pas nous. On existe dans notre parentalité sans toutes les injonctions qui existent sur les réseaux. Et je le dis avec la lucidité que mon podcast et mon compte ajoutent surement à ce charge éducationnelle. Donc je comprends ce que tout le monde peut ressentir un jour ou l’autre dans sa parentalité 2.0 Moi j’ai personnellement kiffé mon JOMO. Vous connaissez peut-être le FOMO, FEAR OF MISSING OUT, la peur de rater quelque chose, un évènement important, une news extraordinaire, un message…bref la peur de ne pas être au courant. Ben l’inverse de ce sentiment c’est le JOMO. JOY OF MISSING OUT. La joie de rater des choses.   Et franchement, ça fait du bien de vivre avec la joie d’être pleine présente et de s’en foutre complètement de ce qui se passe dans le monde virtuel. J’avais vraiment conscience que mon taux d’anxiété était au plus bas cet été et que pour la première fois depuis longtemps je n’ai pas subi mon été. Oui mes filles grandissent donc c’est plus simple mais ne pas aller sur les réseaux sociaux m’a empêché d’être constamment ramené au fait que je ne peux pas encore tout faire avec mes enfants parce qu’elles sont petites et parfois c’est très frustrant. Donc pas d’écran = pas de frustrations.  Le 3e point crucial c’est le sommeil 3. Le sommeil Les écrans nous font du mal au cerveau et nuisent à notre sommeil. Je crois qu’on le sait toutes et tous et pourtant on peut passer une soirée entière à scroller de manière irrépressible sans comprendre ce que l’on fait et fermer votre écran en étant énervé contre nous même d’avoir perdu ce temps précieux. Ben là, boom, pas d’écran et un champ de possibilités s’offrent à toi le soir. Genre lire un livre… Ou avoir une conversation avec un autre être humain et tout simplement se coucher plus tôt. Ca faisait très longtemps que je n’avais pas eu une aussi bonne qualité de sommeil. Si on met de côté mes enfants qui se réveillent encore pas mal la nuit, mais ça c’est une autre histoire… Le sommeil est pour le coup vraiment plus serein. On n’est plus pollué par tout le contenu que l’on a vu dans la journée ou soirée. Notre cerveau n’ a a traiter que les informations qu’il a vécu au cours des dernières heures et quel soulagement. On ne va pas se mentir, quand on dort bien on est de meilleurs parents. Pas de miracles. Testez rien que le weekend d’enlever les réseaux sociaux et vous verrez. La dernière partie dont je voulais vous parler c’est qu’en me déconnectant du virtuel j’ai eu encore plus envie de me connecter au réel et donc à la nature. 4. La connexion à la nature J’ai réussi en à peine 2 semaines à motiver 4 de mes amies, à partir en rando bivouac dans les Pyrénées pendant 3 jours…. C’était magique, beau, doux, plein de rires, de sororité, de plongeons dans les lacs froids, de montage et de démontage de tentes… bref c’était l’aventure et ça fait un bien fou. Si vous écoutez cet épisode et que ça vous a toujours trotté dans la tête de le faire, foncez. Je suis partie sans mes enfants mais ce type de rando ça peut se faire avec des kids, faut bien s’organiser. Mais là je parlais surtout de partir avec quelques copines dans un endroit isolés dans des conditions sommaires et de profiter d’elles et de leurs énergies. C’était tellement puissant comme moment. J’ai juste mesuré la chance que j’avais d’avoir des femmes incroyables autour de moi. Toutes n’étaient pas mères et on s’en fout. on était ensemble dans la galère parfois et j’en suis ressortie en étant plus en paix avec moi/. On a toutes regretté de ne pas avoir fait 3 nuits d’ailleurs. Si vous pouvez vous échapper de votre quotidien et prendre le temps d’être vous, faites le. On est tellement vite absorbé par la lourdeur d’être parents qu’on en n’oublie d’être nous. Bon après il a fallu redescendre sur terre et c’était pas évident pour moi. j’ai toujours la nostalgie de ces moments forts, comme quand je partais en colo. Après 6 semaines de diet, j’ai ré-installé les RS. Et boom l’addiction est revenue au galop. Les conséquences, maux de tête direct, mauvaise qualité de sommeil, impossibilité parfois d’arrêter de scroller et cette relation je t’aime moi non plus avec les réseaux. J’adore l’outil pour communiquer et apprendre mais je déteste encore plus après cet été de pause, l’addiction que cela génère. Je vais donc désinstaller à chaque fois que je serai en weekend et que je ne bosserai pas. Pour retrouver ces moments de sérénité avec ma famille. C’était mon partage de la déconnexion au sens large. je vous encourage vraiment à tester, on vit dans un monde qui va trop vite, même si on s’adapte, ça va quand même bien trop rapidement pour arriver à tout traiter correctement. Merci de m’avoir écouté, on reprend les entretiens dès vendredis prochains. Prenez soin de vous. Etude francophone sur l’usage des réseaux sociaux et l’anxiété.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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