La dernière

Les animateurs explorent des questions audacieuses des auditeurs, avec un humour piquant. Ils critiquent les conditions de détention tout en glissant des anecdotes sur une sauterie parisienne. Un débat animé sur le titre d'un livre potentiel de Sarkozy suscite des répliques satiriques hilarantes. Ils s'interrogent également sur la représentation des femmes dans les médias, tout en se moquant des tendances culinaires comme le saumon fumé avec raclette. Un mélange irrésistible de satire et d'autodérision !

Raphaël Pradeau, professeur de sciences économiques et sociales et porte-parole d'Attac, partage sa passion pour l'économie et critique les discours dominants. Il présente les missions d'Attac, notamment la justice fiscale et l'éducation populaire. Il aborde la taxe Tobin et les différences entre taxation des transactions et des ultra-riches. Pradeau dénonce l'utilisation de la dette pour justifier l'austérité et souligne un sentiment croissant d'injustice fiscale en France, soutenant des actions concrètes et non violentes pour mobiliser l'opinion publique.

Juliette Arnaud explore l'adaptation de Guillermo del Toro de Frankenstein, partageant son excitation. Elle fait le lien entre Frankenstein et Le Magicien d'Oz, avec Dorothée comme figure réparatrice. Juliette nomme le ‘syndrome de l’infirmière’ qui touche ces personnages consolidateurs. Elisabeth, médecin dans la nouvelle version, fait preuve d'empathie envers la créature rejetée. Son amour pour la science et les insectes révèle une passion fascinante. L'impact émotionnel du film touche profondément Juliette.

Guillaume Meurice plonge dans la polémique d'une blague sur la police qui secoue la République. Il critique les éditorialistes et leur vision moralisatrice de l'humour, tout en ironisant sur la censure des mots. Les excès médiatiques et les commémorations sont également mis en lumière, soulignant leur absurdité. Il aborde le paradoxe de la promotion involontaire de l'humoriste en question. Enfin, il défend la liberté d'expression en résonance avec des valeurs essentielles, concluant avec une note sarcastique.

Laélia Véron explore le monde fascinant des insultes. Elle examine l'impact des comparaisons controversées, comme celle faite par Pierre-Emmanuel Barré. L'esthétique des insultes, leur sonorité et leur originalité sont au cœur de la discussion. La chronique aborde aussi les conséquences éthiques des injures et propose des stratégies non oppressives. Enfin, un lien complexe entre insultes, violence et politesse est analysé, le tout avec une touche d'ironie.

Aymeric Lompret plonge dans l'affaire Alain Souchon avec un humour mordant. Il dresse un portrait satirique de Souchon, le qualifiant de figure innocente, presque comme un légume. Les réflexions sur la censure des mots et la conscience politique apportent une touche piquante. Aymeric évoque également les intellectuels déconnectés et son envie de polémique, tout en nuançant la critique des extrêmes. Une chronique à la fois hilarante et réflexive, remplie d'ironie et d'observation sociale.

Audrey Vernon, humoriste et chroniqueuse militante, apporte sa touche satirique à des sujets brûlants. Elle discute de la crise actuelle en comparant notre époque à celle de 1933-1943. Audrey critique le discours militariste de Fabien Mandon et déplore l'envoi d'enfants au front. Elle s'insurge contre le budget militaire priorisé sur l'éducation. Par ailleurs, elle évoque la nécessité d'une révolution protectrice et souligne une résistance déjà en marche, tout en promettant de protéger les plus vulnérables.

Pierre-Emmanuel Barré ouvre avec une satire mordante sur Glucksmann, star médiatique au sourire mignon. Il dénonce la manipulation des médias pour le promouvoir face à Mélenchon. Comparant avec Macron en 2017, il décrit Glucksmann comme un caniche du patronat. Barré le positionne clairement à droite, critiquant son soutien à l'économie de marché et à l'OTAN. Il attaque aussi son ambivalence sur la situation à Gaza, soulignant qu'une présidence de Glucksmann serait un véritable carnage pour les classes populaires.

Perceval de Soleil est un interprète et artiste de performance captivant, qui expose ses visions poétiques sur scène. Il partage son processus créatif et l’idée de transe, critiquant l'indifférence du public face aux crises. À travers des métaphores végétales, il aborde la tristesse politique et la gestion des émotions. Perceval interprète sa chanson 'On n’a jamais demandé à vivre', emportant l'audience dans un univers onirique. Son tableau final évoque le passage du temps, laissant une impression mémorable.

Aymeric Lompret et Raphaël Pradeau abordent des sujets amusants, comme l'idée que Raphaël serait le premier homme sur Mars. Ils discutent des coutumes martiennes et de la conduite sur la planète rouge de manière humoristique. Un moment divertissant sur la possibilité d'émigrer vers Mars pour échapper aux problèmes de la Terre soulève des réflexions critiques, notamment sur la colonisation impulsée par Elon Musk. Leur échange se caractérise par des plaisanteries auto-dérisoires et des rires contagieux.