

Conversations
Madame Figaro
Artistes, écrivains, chanteurs, chanteuses ou actrices, ils nous racontent leurs souvenirs et nous confient leur histoire. Toutes les semaines, Joseph Ghosn, rédacteur en chef adjoint de Madame Figaro, part à la rencontre d’une personnalité issue du monde du cinéma, de la culture, de la mode et lui propose de rebondir sur ses actualités. Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes
Mentioned books

Oct 22, 2025 • 28min
Camille Razat : « Ce qui m’intéresse dans mon métier, c’est de ne jamais me laisser enfermer dans un genre »
« Fatigant, excitant, exaltant.» Trois mots par lesquels Camille Razat résume sa carrière en pleine ascension. À 31 ans, l’actrice est à l’affiche de deux séries françaises à succès — Nero, diffusé sur Netflix, où elle joue aux côtés de Pio Marmaï et d’Alice Isaaz, et Les Disparues de la gare, inspirée d’une histoire vraie et disponible sur Disney +. Invitée dans l’émission « Conversations » de Madame Figaro, la comédienne est revenue sur son rôle dans la série policière.Un parcours en constante évolutionCamille Razat est une personnalité aux multiples facettes, qui ne souhaite pas rester se cantonner à un seul rôle. Mondialement connue pour son personnage dans la série Emily in Paris, elle cherche désormais à s’émanciper de cette image. « Je pense que peut-être les gens ont une projection de ce que j’aime ou de qui je pourrais éventuellement être, qui n’est pas forcément vrai, du fait qu’on m’ait connu par Emily in Paris », confie-t-elle.En parallèle de sa carrière d’actrice, elle a fondé Tazar Production, une société dédiée à la production de films et de clips musicaux. « Moi, ce qui me manquait dans ma vie, c’était d’être aussi un moteur pour les autres et de, pourquoi pas, fédérer, mais surtout d’avoir un esprit de collectivité », déclare-t-elle. Camille Razat évoque également une autre de ses passions, les jeux vidéo. Elle a notamment salué le jeu français Clair-Obscur : Expédition 33, sorti cette année et largement plébiscité à l’international.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 15, 2025 • 28min
Anna Mouglalis : « La fin du patriarcat, c’est mon rêve de bonheur absolu »
Anna Mouglalis se produit en ce moment sur les planches du théâtre de l’Atelier dans la pièce La chair est triste hélas, un texte écrit par l’autrice et réalisatrice Ovidie et publié par Vanessa Springora. Un récit qui parle des femmes, des violences sexuelles et de grève du sexe. Ce spectacle teinté d’humour dénonce « la violence de l’hétérosexualité comme système politique », a expliqué l’actrice de 47 ans à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro.Invitée dans l’émission « Conversations », Anna Mouglalis s’est confiée sur ce rôle. « Ce texte est tellement personnel qu’il en devient complètement universel dans ce qu’elle vit d’une expérience de femme hétérosexuelle, dans les injonctions que crée la sexualité hétérosexuelle », a déclaré la comédienne.L’interprète de Gabrielle Chanel dans Coco Chanel et Igor Stravinsky (2009) s’est également exprimée sur la sortie récente de son album rock, intitulé Ô Guérillères, réalisé avec le groupe Draga et porté par le label CryBaby. Anna Mouglalis y reprend les textes engagés de l’écrivaine féministe Monique Wittig, une véritable source d’inspiration pour la comédienne.Lors de son entretien, Anna Mouglalis a en effet évoqué les femmes qui ont marqué de sa vie, notamment Brigitte Fontaine, une « figure de liberté » en « transgression permanente ». L’actrice a aussi déclaré son admiration pour Virginie Despentes et pour son œuvre King Kong Theory : « C’est un livre qui a changé énormément de choses, sur les violences sexuelles, nos expériences de femmes dans la domination masculine ». Des véritables porte-parole féministes, qui ont inspiré la carrière et les engagements d’Anna Mouglalis.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 8, 2025 • 26min
Sorj Chalandon : « Je venais d’une famille sans livres, d’une famille de silence, où la beauté était interdite par le père »
« Je mets la dernière pierre sur le cercueil de l’enfant battu. Ça y est, je suis grand, j’ai une famille, je peux oublier d’où je viens. » Pour Sorj Chalandon, la sortie de son dernier roman Le Livre de Kells signe la fin d’un cycle. De l’enfant battu au sans-abri jusqu’à l’écrivain émérite, il dresse le bilan de sa vie pour la dernière fois, avant de clore ce chapitre.« Ce livre-là, c’est un aveu. Et c’est un aveu qui est difficile. L’aveu d’avoir été dans la rue, l’aveu d’avoir pris de la drogue aussi, l’aveu d’être rentré dans un mouvement violent et d’être entré en violence, l’aveu d’en être sorti », a confié Sorj Chalandon à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro, pour l’émission « Conversations ». Sorj Chalandon, qui a fait ses débuts à Libération et désormais journaliste au Canard enchaîné, est revenu sur les moments difficiles de sa jeunesse, après avoir quitté le domicile familial à 17 ans pour fuir un père violent.Lors de son entretien, Sorj Chalandon relate les rencontres qui ont marqué sa vie, notamment celle des militants maoïstes qui l’ont sorti de la rue. L’écrivain fait le choix d’évoluer en marge des idées antisémites et racistes de son père, et de se forger une opinion qui lui est propre. Il veut par ailleurs s’émanciper de son patrimoine culturel familial qu’il perçoit comme limité, une lacune qu’il a encore du mal à reconnaître.Sa jeunesse difficile reste néanmoins sa matière première lors de l’écriture de ses romans, qui sont souvent à la limite de l’autobiographie. « La phrase que je déteste la plus, c’est “il faut tourner la page”, a expliqué Sorj Chalandon à Joseph Ghosn. Moi, je ne tourne aucune page. Mon socle, ce sont mes blessures, tout ce que j’ai pu vivre de pire et de meilleur. » L’auteur explique vouloir néanmoins s’éloigner de sa vie pour ses futurs écrits, et tenter l’exercice de la fiction.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 4, 2025 • 29min
Anne Berest : « J’ai toujours mon lecteur dans la tête quand j’écris »
« C’est un état de fébrilité quand on sort un livre » confie Anne Berest à Joseph Ghosn à propos de la sortie de son nouveau livre Finistère. Sur le canapé de l’émission « Conversations », l’auteure a évoqué ce récit dédié à sa branche paternelle bretonne qui prolonge la thématique de la mémoire, déjà au cœur de son précédent roman La Carte postale. « D’une certaine façon, mon champ d’expérimentation littéraire est celui de la transmission par l’arbre généalogique » explique-t-elle.Habituée à l’écriture, elle distingue deux types d’auteurs. « Il y a ceux qui écrivent sans penser au lecteur, parce que c’est quelque chose qui sort d’eux, d’un jaillissement où ils ne se préoccupent pas de la réception, puis il y a ceux qui écrivent en pensant au lecteur ». Elle se reconnaît dans cette catégorie : « J’ai toujours mon lecteur dans la tête quand j’écris.»Un lien qui lui permet d’imaginer la réaction de ceux qui liront son roman : « Mon souhait, c’est que, lorsque les gens refermeront ce livre, ils aient envie de parler à leur père. Il faut se dire qu’on s’aime, il faut se dire les mots. On ne peut pas passer les uns à côté des autres ». Finistère sonne donc comme une ode à la transmission.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 1, 2025 • 29min
Audrey Fleurot : « C’est pas facile de n’avoir qu’une vie, de se dire que chaque décision annule tout un champ de possibles »
« C’est une rentrée plutôt joyeuse, parce que j’ai de la visibilité sur mon année, des projets qui m’enthousiasment beaucoup et sur lesquels je suis coproductrice », explique Audrey Fleurot à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Invitée de « Conversations », l’actrice est à l’affiche du film Regarde d’Emmanuel Poulain-Arnaud. Elle y interprète Chris, une femme divorcée d’Antoine (Dany Boon), avec qui elle peine à s’entendre. Mais lorsqu’ils apprennent que leur fils Milo va perdre la vue, ils décident de partir en vacances pour qu’il profite de ses derniers moments de vision.Plusieurs thématiques ont donné envie à l’actrice de jouer ce rôle : il s’agit de la représentation de la « phase de la vie quand les enfants commencent à grandir », mais aussi celle de « l’amoureuse déchue » et de la manière de « réinventer la famille ». Ce film explore un sujet intime : « C’est beaucoup à travers les enfants qu’on se découvre. Et ça m’intéressait de creuser ça, le deuil de sa propre adolescence, puisque Chris reste un peu figée dans cette époque ».Alors qu’elle est habituée au tournage de la série HPI, l’actrice explique la différence entre cette expérience et celle au cinéma, qu’elle qualifie d’« orfèvrerie ». « Au cinéma, on a vraiment le temps de creuser, de chercher, là où, en série, il faut produire. Mais j’aime beaucoup travailler dans l’urgence parce que ça met dans un état de création et de sollicitation permanente ».De projets en projets, l’actrice espère « beaucoup d’aventures ». « Plus on gagne en âge, moins on a de premières fois. Et je me souhaite encore beaucoup de premières fois, parce que c’est ce qui est le plus excitant ». Un vœu qui en dit long pour la suite de son parcours.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sep 27, 2025 • 29min
Mélanie Thierry : « À la quarantaine, il y a quelque chose de plus profond qui se joue »
À l’affiche de Connemara, réalisé par Alex Lutz et adapté du prix Goncourt 2018 de Nicolas Mathieu, Mélanie Thierry était l’invitée de « Conversations », une émission animée par Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Dans ce film, l’actrice interprète Hélène, quadragénaire parisienne en burn-out qui revient vivre dans les Vosges, sa région natale, où elle entame une idylle avec Christophe Marchal (Bastien Bouillon), dont elle était amoureuse au lycée et qui est toujours resté dans la région.C’est particulièrement la représentation du « passage à la quarantaine » qui a donné à l’actrice l’envie de jouer ce rôle. « À la quarantaine, il y a quelque chose de plus profond qui se joue. C’est au moment où on est obligé de faire une forme de constat sur ce qu’on a réussi, ce qu’on a échoué. Puis à nouveau, il faut s’assumer davantage, être en accord avec ses désirs. (...) On découvre Hélène à un moment où elle a réussi d’une certaine façon sa vie de femme, elle s’épanouit dans son métier, elle a créé sa famille et voit ses enfants grandir. Mais il y a un coup de boomerang qui vient l’achever, il va falloir qu’elle se reconstruise. Ce que j’aime bien, c’est d’avoir la nécessité de se réinventer », explique l’actrice.Ce film, qu’elle qualifie de « millefeuille » d’enjeux, évoque notamment la notion de transfuge de classe et de retour à la région natale par le personnage d’Hélène qui vient d’un milieu modeste. Une expérience que l’actrice explique ainsi : « Il y a quelque chose d’ambivalent à vouloir s’échapper de sa terre natale, à devoir mettre loin de soi tout ce qui fait appel à l’enfance, à tous ses souvenirs. (...) Une fois que tu as un gros coup dur, l’endroit qui va t’accueillir à nouveau, c’est ce terreau dans lequel tu as tes repères. Pourtant, c’est douloureux d’y revenir.»Après ses rôles dans La Princesse de Montpensier, La Douleur, La Chambre de Mariana ou encore Au revoir là-haut, l’actrice poursuit dans Connemara son parcours marqué par des adaptations littéraires. « Ce qui est particulier quand tu découvres un livre en sachant que tu vas incarner le personnage, c’est qu’il faut lui donner vie. Tout ce que tu lis, tu t’en sers pour trouver les contours de ce que tu vas jouer. Tu n’as pas la même perception. » Une interprétation qui confirme son intérêt pour les personnages de papier.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sep 3, 2025 • 26min
Mélanie Laurent : « Je vais très très bien en ce moment, ça faisait longtemps »
Invitée dans l’émission « Conversations », Mélanie Laurent revient sur la genèse et le tournage de son 8e long-métrage en tant que réalisatrice. La Parisienne sort sur Prime Vidéo le film Libre sur l’histoire vraie du braqueur Bruno Sulak, incarné par Lucas Bravo. Elle raconte à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro, avoir eu envie de revenir sur ce destin étonnant après avoir lu le livre Sulak de Philippe Jaenada. Elle n’avait jamais entendu parler de ce braqueur gentleman qui a défrayé la chronique dans les années 1980 : « Il était au cœur des médias. Mais la vraie question, presque sociétale, que je me pose quand je commence à vouloir faire ce film est : “Pourquoi l’histoire oublie ceux qui n’ont tué personne ? Pourquoi en France on idolâtre nos bourreaux et nos mafieux ?” ».L’actrice césarisée pour son rôle dans Je vais bien, ne t'en fais pas explique aussi avoir souhaité donner une plus grande place aux femmes pour sortir des clichés de ce genre cinématographique : « En fait, le film de braquage (...) c’était vraiment un prétexte pour raconter cette magnifique histoire d’amour et la place de cette femme dans sa vie à lui ». Et de compléter en expliquant qu’elle appréciait «de rendre le film de braquage le plus féminin possible ».Elle nous dévoile aussi une photo prise avec Lou de Laâge et Joséphine Japy prise sur le tournage de son premier film Respire. L’occasion de revenir sur son rapport à la réalisation : « Je pourrais raconter ma vie en fonction des films que je réalise ». Multipliant les projets en tant qu’actrice et réalisatrice, elle révèle ainsi tourner dans le premier film de Joséphine Japy, finir de tourner une série avec Benoît Magimel, écrire une série et avoir fini la première version de son prochain film en tant que réalisatrice… De quoi nous faire patienter.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 27, 2025 • 28min
Melvil Poupaud : « Je n’ai aucune nostalgie de ma jeunesse, je me sentais inhibé, mal dans ma peau »
Melvil Poupaud était l’invité de l’émission « Conversations » à l’occasion de la sortie au cinéma du nouveau film de Dominique Baumard, Les Règles de l’art. Il y interprète Yonathan, un expert en montres de luxe qui s’associe à Éric (Sofiane Zermani), un receleur et escroc. Lorsque Jo (Steve Tientcheu), cambrioleur, répond à une commande d’Éric en volant cinq peintures du Musée d’art moderne de Paris, tout s’accélère. Inspiré d’une histoire vraie, ce film offre un savant « équilibre entre comédie, film de gangsters, polar, film de braquage, film sur l’amitié (...) », explique l’acteur à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Et de compléter : « Il y a aussi une réflexion sur l’art, sur ce que c’est que d’avoir un tableau ».Lors de l’émission, l’acteur et musicien est aussi revenu sur son rôle dans la série Ovni(s) diffusée sur Canal +. « Je suis fan d’Ovni(s), je trouve que c’est un de mes meilleurs rôles, et quand on vient me parler de cette série, je suis toujours content parce que je sais que c’est profond. » En tournage d’une autre série actuellement, l’acteur a aussi évoqué un projet annexe à son métier : il a récemment rouvert un célèbre bar avec des amis dans le 14e arrondissement de Paris.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 20, 2025 • 28min
Frédéric Pierrot : « Avec ma compagne, on part marcher longtemps, un mois, avec juste un sac »
Après avoir séduit le grand public dans le rôle du psy de la série En thérapie, Frédéric Pierrot est à nouveau irrésistible dans Les Musiciens, film choral et musical de Grégory Magne. Il y interprète un compositeur taiseux et solitaire qu’une héritière sollicite pour créer l’harmonie dans un quatuor de Stradivarius. Lors de l’émission « Conversations », l’acteur a expliqué à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro, ce qui l’avait séduit dans la proposition de Grégory Magne : « Je n’ai pas dit par hasard, à un moment donné du film, que la musique était pour moi une manière d’échapper aux pesanteurs du langage. Je trouve qu’on est dans une période extrêmement délicate sur le plan du langage. (...) Il y a quelque chose qui s’est perdu. Il faut lire des beaux textes en ce moment. Des grands auteurs ».Pour entrer dans la peau de son personnage, il précise s’être inspiré d’un grand musicien et compositeur, Jean Françaix, qu’il rencontrait alors qu’il était technicien sur les tournages : « J’étais machiniste à l’époque, et je faisais un travelling d’un orchestre de Jean-Claude Casadesus qui jouait Françaix. Et il était là. »Et l’acteur d’évoquer aussi son approche du métier de comédien lors de cette interview. « Un film, c’est un travail collectif. Et les scènes, c’est quelque chose qu’on invente collectivement. Il faut absolument, à un moment donné, lâcher prise. On ne peut pas arriver avec une idée certaine de ce qu’il faut faire, ce n’est pas vrai. Il faut que ça se fasse avec les autres. Et ça c’est merveilleux. » L’acteur qui a joué des rôles particulièrement variés, notamment dans les films de François Ozon, Agnès Jaoui, Roschdy Zem ou Valérie Donzelli, est également revenu sur leur impact sur sa personnalité : « C’est curieux parce qu’on n’est aucun des personnages que l’on incarne. Et cependant, on l’est tout de même un peu, et on le reste ad vitam ». Et de compléter : « Je n’ai pas fait la guerre d’Espagne, mais j’ai fait un film dessus. (...) Et de temps en temps, quand j’entends parler de la guerre d’Espagne, je suis comme un vétéran qui l’aurait faite. » Il dévoile aussi son secret pour résister au chaos du monde : « Marcher, longtemps. Avec ma compagne, on part un mois, avec juste un sac ».Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 13, 2025 • 29min
Jean Charles Castelbajac : « La mode est le plus grand langage universel aujourd’hui »
« Il y a sans doute encore des fragments de punk en moi, effectivement. Dans la transgression, dans la différence, dans le fait d’oser tout simplement », explique Jean-Charles Castelbajac à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro, dans « Conversations ». Le créateur était invité à l’occasion de ses multiples actualités. En effet, il collabore à l’exposition « Le Style Snoopy » pour célébrer le 75e anniversaire des Peanuts, son tailleur Bambi de la collection « Go ! Go ! Diva » est exposé au musée du Louvre pour « Louvre Couture. Objets d’art, objets de mode » et il prépare sa rétrospective. Cette émission était l’occasion d’évoquer son début de carrière : « Très tôt, j’ai commencé à conquérir Paris parce que je venais de province, de Limoges. J’ai été appelé par les guitares des Yardbirds à Paris, à Londres. Et tout de suite, j’ai eu la chance de connaître un monde de création, un monde qui était une énergie... » Sa jeunesse dans le Limousin a été une source d’inspiration : « J’aimais ces terres. Je me souviens des premières photos pour les magazines américains, j’avais un mouton sur les épaules. Je revendiquais cet attachement à la terre, notamment dans les vêtements de travail, les uniformes, la tradition du feu ».Au cours de cet entretien, le styliste est aussi revenu sur son travail avec le diocèse de Paris : il avait conçu la paramentique portée par les officiants de la cérémonie de réouverture de l’église de Notre-Dame de Paris. « L’accomplissement de 40 années de création avec l’Église (...) sous les yeux de 1,3 milliard de personnes ». Le styliste avait débuté sa collaboration avec le comité d’art sacré en 1987, en concevant des « vêtements liturgiques » pour les messes célébrées dans le milieu carcéral, puis avait créé les habits portés par le pape Jean-Paul II pour les Journées mondiales de la jeunesse de 1997. « La couleur, c’est ce qu’avait dit Jean-Paul II, est un ciment universel. C’est un ciment de la foi, mais c’est surtout un ciment de paix », explique-t-il.Pour le créateur, l’émission a aussi été l’occasion d’évoquer sa conception du style : « Je crois que la mode est le plus grand langage universel aujourd’hui. C’est pour ça que tout le monde converge (...) : la mode devient de l’art à partir du moment où elle dépasse sa dimension fonctionnelle. » Un entretien à découvrir sur notre site.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


