

Conversations
Madame Figaro
Artistes, écrivains, chanteurs, chanteuses ou actrices, ils nous racontent leurs souvenirs et nous confient leur histoire. Toutes les semaines, Joseph Ghosn, rédacteur en chef adjoint de Madame Figaro, part à la rencontre d’une personnalité issue du monde du cinéma, de la culture, de la mode et lui propose de rebondir sur ses actualités. Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episodes
Mentioned books

Nov 19, 2025 • 28min
Marguerite : « Ce qui a été très long dans ma vie, c’est apprendre vraiment à m’aimer »
Difficile d’être passé à côté du phénomène Marguerite. Après un passage très remarqué dans la saison 2024 de la « Star Academy », la chanteuse de 24 ans s’est imposée avec son single Les filles, les meufs, qui cumule plus de 60.000 écoutes sur Spotify. Invitée de l’émission « Conversations » de Madame Figaro, Marguerite s’est confiée sur la création de premier EP, Grandir, disponible depuis le 26 septembre.Un disque intime, qu’elle porte avec « tendresse et fierté ». La musicienne y aborde les thèmes du plaisir féminin, des préférences sexuelles, de la solitude, ou encore de la quête de soi. Des sujets qui parlent à « l’ado que j’étais », déclare-t-elle. Avant d’ajouter : « Ça a été réparateur pour moi ». La musicienne décrit cet EP comme un dialogue intérieur : « Quand j’écris, souvent, je fais des listes de questions. Ça fait du bien. Je crois qu’en se posant des questions, on se rapproche un peu plus de la réponse. » Sa participation à la saison 12 de la « Star Academy » reste une expérience que Marguerite chérit particulièrement. « C’était la première fois de ma vie que je faisais vraiment un choix, par moi-même et pour moi-même. Et ça, c’était aussi une grande libération », raconte la chanteuse. Cette expérience lui a permis de mieux cerner ses envies, ses limites et de libérer sa créativité.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nov 12, 2025 • 28min
Alice Isaaz : « J’ai grandi dans une famille qui m’a apporté plein d’amour, j’ai beaucoup de chance dans ma vie »
Invitée sur le canapé de l’émission « Conversations », Alice Isaaz a parlé de son dernier rôle dans la série française Nero, diffusée sur Netflix depuis le 8 octobre, dont elle partage l’affiche avec Pio Marmaï. Admiratrice du travail d’Allan Mauduit, coréalisateur de la série, la comédienne de 34 ans a été séduite par le ton décalé et la fantaisie de l’univers de Nero. « J’adore les projets d’époque », a-t-elle expliqué à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Avant d’ajouter : « C’est vraiment un terrain de jeu. J’ai l’impression d’être une enfant ».Nouvelle figure à suivre du cinéma français, Alice Isaaz incarne Hortense, une héroïne qui s’affirme tout au long de la série. « J’adore les personnages qui dénotent un petit peu, qui éveillent ma curiosité. » Un rôle qui la ramène à sa propre évolution, notamment à ses débuts, lorsqu’elle est arrivée à Paris à l’âge de 18 ans dans le but de devenir actrice.Révélée dans le film La Crème de la crème (2014) de Kim Chapiron, et dans Espèces menacées (2017) de Gilles Bourdos, Alice Isaaz a connu une ascension fulgurante. La comédienne explique avoir été encouragée dans cette voie par son entourage : « J’ai grandi dans une famille qui m’a apporté plein d’amour, encore aujourd’hui. J’ai eu énormément de chance. Je pense que je suis bien accompagnée. »Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Nov 5, 2025 • 27min
Karine Tuil : « Le sexe peut consolider un couple mais aussi devenir un élément de perturbation »
« C’est une exploration assez large du pouvoir dans la société contemporaine », explique Karine Tuil à propos de son nouveau roman intitulé La Guerre par d’autres moyens et publié aux éditions Gallimard. Dans ce récit, elle raconte la vie de Dan Lehman, un ancien président de la République devenu alcoolique, qui voit son couple avec la jeune actrice Hilda Müller sombrer, et qui tente de revenir sur la scène médiatique. Invitée de l’émission « Conversations », l’auteure de La Décision explique à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction Madame Figaro, qu’elle avait « envie de raconter ce point de bascule chez un homme qui chute d’un piédestal. (...) Ce qui m’intéresse en littérature c’est de saisir les êtres au moment où ils vacillent. Et ce livre parle de toutes les sortes de pouvoir : le pouvoir politique, l’après pouvoir, le pouvoir dans un couple (...), le pouvoir entre les hommes et les femmes après Me Too...». L’auteure poursuit aussi son étude du couple, cette entité « mystérieuse » à ses yeux, et comment il résiste au quotidien. « Je l’ai exploré dans mes romans, le sexe peut consolider un couple mais aussi devenir un élément de perturbation, de destruction », explique-t-elle.Au cours de cette émission, Karine Tuil a également évoqué son recueil de poésie intitulé Kaddish pour un amour et publié en 2023. « Après La Décision j’avais envie de revenir aux mots comme matériaux bruts. (...) Ça a été une expérience artistique et humaine, car la poésie touche quelque chose de plus intime, de plus authentique et politique ». Après La Guerre par d’autres moyens, la romancière révèle alors « retourner bientôt à (sa) solitude et écrire un prochain roman ».Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 29, 2025 • 29min
Marina Foïs : « Dans la sphère intime, je suis plus timide que la grande gueule que je semble être »
Invitée de l’émission « Conversations », Marina Foïs est à l’affiche du film Magma de Cyprien Vial, sorti en mars dernier. Elle y interprète Katia Reiter, une volcanologue faisant face avec Aimé, un jeune guadeloupéen qui apprend le métier avec elle, à un possible réveil du volcan la Soufrière. Elle explique à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction Madame Figaro, que ce film « questionne la culture, l’histoire, les réflexes de pensée ». Puis, elle précise, en souriant : « Je me disais que c’était bien d’avoir comme partenaire principal un volcan, ça change ».Au cours de cette émission, l’actrice nommée quatre fois au César de la meilleure actrice évoque son « addiction » pour le cinéma, qui lui sert à se « divertir » et à « (s)’approfondir ». « L’année dernière, je n’ai pas tourné pendant six mois, et au bout de quelques mois ça me manquait viscéralement », raconte-t-elle. Une passion pour le septième art qui la conduit bientôt à « repartir aux Canaries pour tourner avec Rodrigo Sorogoyen et Javier Bardem ».Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 22, 2025 • 28min
Camille Razat : « Ce qui m’intéresse dans mon métier, c’est de ne jamais me laisser enfermer dans un genre »
« Fatigant, excitant, exaltant.» Trois mots par lesquels Camille Razat résume sa carrière en pleine ascension. À 31 ans, l’actrice est à l’affiche de deux séries françaises à succès — Nero, diffusé sur Netflix, où elle joue aux côtés de Pio Marmaï et d’Alice Isaaz, et Les Disparues de la gare, inspirée d’une histoire vraie et disponible sur Disney +. Invitée dans l’émission « Conversations » de Madame Figaro, la comédienne est revenue sur son rôle dans la série policière.Un parcours en constante évolutionCamille Razat est une personnalité aux multiples facettes, qui ne souhaite pas rester se cantonner à un seul rôle. Mondialement connue pour son personnage dans la série Emily in Paris, elle cherche désormais à s’émanciper de cette image. « Je pense que peut-être les gens ont une projection de ce que j’aime ou de qui je pourrais éventuellement être, qui n’est pas forcément vrai, du fait qu’on m’ait connu par Emily in Paris », confie-t-elle.En parallèle de sa carrière d’actrice, elle a fondé Tazar Production, une société dédiée à la production de films et de clips musicaux. « Moi, ce qui me manquait dans ma vie, c’était d’être aussi un moteur pour les autres et de, pourquoi pas, fédérer, mais surtout d’avoir un esprit de collectivité », déclare-t-elle. Camille Razat évoque également une autre de ses passions, les jeux vidéo. Elle a notamment salué le jeu français Clair-Obscur : Expédition 33, sorti cette année et largement plébiscité à l’international.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 15, 2025 • 28min
Anna Mouglalis : « La fin du patriarcat, c’est mon rêve de bonheur absolu »
Anna Mouglalis se produit en ce moment sur les planches du théâtre de l’Atelier dans la pièce La chair est triste hélas, un texte écrit par l’autrice et réalisatrice Ovidie et publié par Vanessa Springora. Un récit qui parle des femmes, des violences sexuelles et de grève du sexe. Ce spectacle teinté d’humour dénonce « la violence de l’hétérosexualité comme système politique », a expliqué l’actrice de 47 ans à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro.Invitée dans l’émission « Conversations », Anna Mouglalis s’est confiée sur ce rôle. « Ce texte est tellement personnel qu’il en devient complètement universel dans ce qu’elle vit d’une expérience de femme hétérosexuelle, dans les injonctions que crée la sexualité hétérosexuelle », a déclaré la comédienne.L’interprète de Gabrielle Chanel dans Coco Chanel et Igor Stravinsky (2009) s’est également exprimée sur la sortie récente de son album rock, intitulé Ô Guérillères, réalisé avec le groupe Draga et porté par le label CryBaby. Anna Mouglalis y reprend les textes engagés de l’écrivaine féministe Monique Wittig, une véritable source d’inspiration pour la comédienne.Lors de son entretien, Anna Mouglalis a en effet évoqué les femmes qui ont marqué de sa vie, notamment Brigitte Fontaine, une « figure de liberté » en « transgression permanente ». L’actrice a aussi déclaré son admiration pour Virginie Despentes et pour son œuvre King Kong Theory : « C’est un livre qui a changé énormément de choses, sur les violences sexuelles, nos expériences de femmes dans la domination masculine ». Des véritables porte-parole féministes, qui ont inspiré la carrière et les engagements d’Anna Mouglalis.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 8, 2025 • 26min
Sorj Chalandon : « Je venais d’une famille sans livres, d’une famille de silence, où la beauté était interdite par le père »
« Je mets la dernière pierre sur le cercueil de l’enfant battu. Ça y est, je suis grand, j’ai une famille, je peux oublier d’où je viens. » Pour Sorj Chalandon, la sortie de son dernier roman Le Livre de Kells signe la fin d’un cycle. De l’enfant battu au sans-abri jusqu’à l’écrivain émérite, il dresse le bilan de sa vie pour la dernière fois, avant de clore ce chapitre.« Ce livre-là, c’est un aveu. Et c’est un aveu qui est difficile. L’aveu d’avoir été dans la rue, l’aveu d’avoir pris de la drogue aussi, l’aveu d’être rentré dans un mouvement violent et d’être entré en violence, l’aveu d’en être sorti », a confié Sorj Chalandon à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro, pour l’émission « Conversations ». Sorj Chalandon, qui a fait ses débuts à Libération et désormais journaliste au Canard enchaîné, est revenu sur les moments difficiles de sa jeunesse, après avoir quitté le domicile familial à 17 ans pour fuir un père violent.Lors de son entretien, Sorj Chalandon relate les rencontres qui ont marqué sa vie, notamment celle des militants maoïstes qui l’ont sorti de la rue. L’écrivain fait le choix d’évoluer en marge des idées antisémites et racistes de son père, et de se forger une opinion qui lui est propre. Il veut par ailleurs s’émanciper de son patrimoine culturel familial qu’il perçoit comme limité, une lacune qu’il a encore du mal à reconnaître.Sa jeunesse difficile reste néanmoins sa matière première lors de l’écriture de ses romans, qui sont souvent à la limite de l’autobiographie. « La phrase que je déteste la plus, c’est “il faut tourner la page”, a expliqué Sorj Chalandon à Joseph Ghosn. Moi, je ne tourne aucune page. Mon socle, ce sont mes blessures, tout ce que j’ai pu vivre de pire et de meilleur. » L’auteur explique vouloir néanmoins s’éloigner de sa vie pour ses futurs écrits, et tenter l’exercice de la fiction.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 4, 2025 • 29min
Anne Berest : « J’ai toujours mon lecteur dans la tête quand j’écris »
« C’est un état de fébrilité quand on sort un livre » confie Anne Berest à Joseph Ghosn à propos de la sortie de son nouveau livre Finistère. Sur le canapé de l’émission « Conversations », l’auteure a évoqué ce récit dédié à sa branche paternelle bretonne qui prolonge la thématique de la mémoire, déjà au cœur de son précédent roman La Carte postale. « D’une certaine façon, mon champ d’expérimentation littéraire est celui de la transmission par l’arbre généalogique » explique-t-elle.Habituée à l’écriture, elle distingue deux types d’auteurs. « Il y a ceux qui écrivent sans penser au lecteur, parce que c’est quelque chose qui sort d’eux, d’un jaillissement où ils ne se préoccupent pas de la réception, puis il y a ceux qui écrivent en pensant au lecteur ». Elle se reconnaît dans cette catégorie : « J’ai toujours mon lecteur dans la tête quand j’écris.»Un lien qui lui permet d’imaginer la réaction de ceux qui liront son roman : « Mon souhait, c’est que, lorsque les gens refermeront ce livre, ils aient envie de parler à leur père. Il faut se dire qu’on s’aime, il faut se dire les mots. On ne peut pas passer les uns à côté des autres ». Finistère sonne donc comme une ode à la transmission.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Oct 1, 2025 • 29min
Audrey Fleurot : « C’est pas facile de n’avoir qu’une vie, de se dire que chaque décision annule tout un champ de possibles »
« C’est une rentrée plutôt joyeuse, parce que j’ai de la visibilité sur mon année, des projets qui m’enthousiasment beaucoup et sur lesquels je suis coproductrice », explique Audrey Fleurot à Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Invitée de « Conversations », l’actrice est à l’affiche du film Regarde d’Emmanuel Poulain-Arnaud. Elle y interprète Chris, une femme divorcée d’Antoine (Dany Boon), avec qui elle peine à s’entendre. Mais lorsqu’ils apprennent que leur fils Milo va perdre la vue, ils décident de partir en vacances pour qu’il profite de ses derniers moments de vision.Plusieurs thématiques ont donné envie à l’actrice de jouer ce rôle : il s’agit de la représentation de la « phase de la vie quand les enfants commencent à grandir », mais aussi celle de « l’amoureuse déchue » et de la manière de « réinventer la famille ». Ce film explore un sujet intime : « C’est beaucoup à travers les enfants qu’on se découvre. Et ça m’intéressait de creuser ça, le deuil de sa propre adolescence, puisque Chris reste un peu figée dans cette époque ».Alors qu’elle est habituée au tournage de la série HPI, l’actrice explique la différence entre cette expérience et celle au cinéma, qu’elle qualifie d’« orfèvrerie ». « Au cinéma, on a vraiment le temps de creuser, de chercher, là où, en série, il faut produire. Mais j’aime beaucoup travailler dans l’urgence parce que ça met dans un état de création et de sollicitation permanente ».De projets en projets, l’actrice espère « beaucoup d’aventures ». « Plus on gagne en âge, moins on a de premières fois. Et je me souhaite encore beaucoup de premières fois, parce que c’est ce qui est le plus excitant ». Un vœu qui en dit long pour la suite de son parcours.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sep 27, 2025 • 29min
Mélanie Thierry : « À la quarantaine, il y a quelque chose de plus profond qui se joue »
À l’affiche de Connemara, réalisé par Alex Lutz et adapté du prix Goncourt 2018 de Nicolas Mathieu, Mélanie Thierry était l’invitée de « Conversations », une émission animée par Joseph Ghosn, directeur adjoint de la rédaction de Madame Figaro. Dans ce film, l’actrice interprète Hélène, quadragénaire parisienne en burn-out qui revient vivre dans les Vosges, sa région natale, où elle entame une idylle avec Christophe Marchal (Bastien Bouillon), dont elle était amoureuse au lycée et qui est toujours resté dans la région.C’est particulièrement la représentation du « passage à la quarantaine » qui a donné à l’actrice l’envie de jouer ce rôle. « À la quarantaine, il y a quelque chose de plus profond qui se joue. C’est au moment où on est obligé de faire une forme de constat sur ce qu’on a réussi, ce qu’on a échoué. Puis à nouveau, il faut s’assumer davantage, être en accord avec ses désirs. (...) On découvre Hélène à un moment où elle a réussi d’une certaine façon sa vie de femme, elle s’épanouit dans son métier, elle a créé sa famille et voit ses enfants grandir. Mais il y a un coup de boomerang qui vient l’achever, il va falloir qu’elle se reconstruise. Ce que j’aime bien, c’est d’avoir la nécessité de se réinventer », explique l’actrice.Ce film, qu’elle qualifie de « millefeuille » d’enjeux, évoque notamment la notion de transfuge de classe et de retour à la région natale par le personnage d’Hélène qui vient d’un milieu modeste. Une expérience que l’actrice explique ainsi : « Il y a quelque chose d’ambivalent à vouloir s’échapper de sa terre natale, à devoir mettre loin de soi tout ce qui fait appel à l’enfance, à tous ses souvenirs. (...) Une fois que tu as un gros coup dur, l’endroit qui va t’accueillir à nouveau, c’est ce terreau dans lequel tu as tes repères. Pourtant, c’est douloureux d’y revenir.»Après ses rôles dans La Princesse de Montpensier, La Douleur, La Chambre de Mariana ou encore Au revoir là-haut, l’actrice poursuit dans Connemara son parcours marqué par des adaptations littéraires. « Ce qui est particulier quand tu découvres un livre en sachant que tu vas incarner le personnage, c’est qu’il faut lui donner vie. Tout ce que tu lis, tu t’en sers pour trouver les contours de ce que tu vas jouer. Tu n’as pas la même perception. » Une interprétation qui confirme son intérêt pour les personnages de papier.Conversations est un podcast de Madame Figaro, écrit et animé par Joseph Ghosn et produit par Figaro TV. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.


