L'édito politique

Patrick Cohen aborde la lutte contre la désinformation et son retournement accusateur. Il explore l'origine et la portée internationale du label JTI, ainsi que son adoption en France par des médias comme Radio France. Le soutien d'Emmanuel Macron est souligné, tout en notant l'absence de contrôle d'État. L'animateur met en garde contre la dégradation de la confiance citoyenne due à la polarisation et aux accusations mutuelles dans l'espace public.

Patrick Cohen aborde le délicat conflit autour du budget de la Sécurité Sociale et l'importance cruciale du vote socialiste. Il évoque le 49.3 comme une solution politique, rappelant les propos de Lionel Jospin sur sa fonction de protection de l'opposition. Les risques liés à un refus d'utiliser ce dispositif sont également discutés, révélant les tensions internes au PS. Cohen explique la préparation médiatique autour du 49.3 et examine son image dans l'opinion publique, mettant en lumière le paradoxe de son utilisation dans ce contexte.

La discussion s'ouvre sur la campagne de 2002, marquée par l'insécurité. Patrick Cohen évoque le discours percutant de Chirac, axé sur la peur. Il aborde les promesses sécuritaires de l'époque, notamment l'impunité zéro. Un bilan critique des centres éducatifs fermés est présenté, soulignant leur coût élevé et l'absence d'évaluations. La suppression de ces centres par Gérald Darmanin est annoncée, avec une transformation vers des foyers classiques. Enfin, un éclairage sur les mineurs concernés conclut ce récapitulatif.

Patrick Cohen ouvre avec une analyse provocante sur Jordan Bardella, qui monte en popularité, surpassant Marine Le Pen. Un sondage Edoxa révèle qu'il pourrait l'emporter au second tour avec des scores historiques pour un candidat de 30 ans. La dynamique du Rassemblement National est mise en question : succès personnel ou collectif ? Intriguant, le RN bénéficie d'une 'prime à la virginité', tandis que 47% des Français le jugent capable de gouverner. Les freins potentiels à cette ascension incluent le vote de barrage et la perception du RN comme une menace pour la démocratie.

Patrick Cohen aborde les enjeux cruciaux du budget de 2026, soulignant l'allocution optimiste du Premier ministre. Il évoque le rejet symbolique et massif de la partie recettes, ainsi que la désillusion face à un dialogue parlementaire sans pression. L'absence d'accord politique préalable est pointée comme une cause majeure du blocage budgétaire. Cohen discute aussi des risques liés à l'abandon du vote du budget et rappelle l'option de la loi spéciale, tout en abordant le financement des armées.

Patrick Cohen aborde le débat sur le changement du rythme scolaire avec une nouvelle proposition de semaine de cinq jours. Il évoque l'organisation des journées, avec des cours structurés et des pauses plus longues. La réaction présidentielle d'Emmanuel Macron remet en question le modèle actuel, comparant la France à d'autres pays de l'OCDE. L'importance du rythme biologique des enfants est soulignée, ainsi que les antécédents de réformes scolaires. Enfin, il met en lumière les défis auxquels font face parents et communes face à ces changements.

Dans cet édito, Patrick Cohen rend hommage aux soeurs Kessler, célèbres jumelles mortes ensemble. Il discute de leur suicide assisté, soulignant la présence d'un médecin et leur souhait de cendres communes. Le procès de militants ayant aidé à se procurer le pinto barbital est également évoqué. André Comte‑Sponville intervient, comparant l'avortement à l'euthanasie. Des appels à un référendum se font entendre, tandis que la Convention citoyenne suscite l'attente des Français face au débat législatif.

Patrick Cohen aborde la montée de la peur à Marseille après un crime d'intimidation choquant. Il décrit le climat de terreur qui entraîne journalistes et habitants dans le silence. L'assassinat de Mehdi Kessassi est analysé comme un message de terreur contre les militants. Cohen compare cette violence à celle des mafias historiques, soulignant l'échec de l'État à garantir sécurité et liberté. Il interroge les réponses gouvernementales attendues et évoque des mesures législatives pour lutter contre le narcotrafic, tout en gardant espoir dans l'efficacité de ces actions.

Florence et Patrick Cohen abordent des thèmes captivants sur l'islam en France. Ils discutent de la réalité des chiffres, signalant que seulement 7% de la population se déclare musulmane. Une augmentations des pratiques religieuses est observée, avec des jeunes portant davantage le voile, souvent pour des raisons de pression sociale. Patrick évoque également les tensions autour du séparatisme perçu et l'évolution vers un islam jugé plus rétrograde, rendant la conversation à la fois pertinente et indispensable.

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