Le Grand Témoin – Radio Notre Dame

Samedi 10 décembre à 21h15, le très beau film documentaire "Sur les pas de Marie" coproduit par Adamis productions et MDN productions, sera diffusé pour la première fois sur C8. Documentaire signé Emmanuel Descombes évoque spécialement l'histoire des plus grands sanctuaires de France (Le Puy-en-Velay, Notre-Dame de Boulogne, Rocamadour, Chartres, Sainte Anne d'Auray (avec la Troménie de Marie), Cotignac, La Rue du Bac, La Salette, Fourvière, Lourdes, Notre-Dame de la Garde à Marseille, Notre-Dame de Paris, avec de nombreux témoignages. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Clémentine Portier-Kaltenbach, journaliste, chroniqueur histoire à Europe 1, préfacière de Les nouveaux mystères de la bible racontés par des historiens, archéologues, scientifiques, théologiens (Plon) Saint Thomas voulait toucher pour croire. Les scientifiques veulent toucher pour comprendre. Comprendre quoi ? Ce que dit la Bible ! La mettre à l’épreuve de la raison critique. Beaucoup de récits, sans être mythiques, font état d’une information dont on peut douter de la réalité : Jésus a-t-il séjourné 40 jours dans le désert ? Jonas s’est-il retrouvé dans une baleine ? Lors de la pêche miraculeuse, a-t-on rapporté 153 poissons ? Qui peut croire qu’on les a tous comptés ? Bref, les textes recèlent des mystères qui, sédimentés avec le temps, ne sont plus questionnés par intelligences qui s’y sont habitués. C’est la force de la tradition : répéter pour se rassurer. Mais parler de mystères ne signifie pas qu’ils ne contiennent aucune vérité. Au contraire, c’est à celle-ci que l’esprit est invité à identifier et, bien sûr, à apprécier à sa juste valeur. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Historien et maître de conférence en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Florian Michel a codirigé l’ouvrage collectif Á la droite du père – les catholiques et les droites de 1945 à nos jours (Seuil)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Il est le président de la société de conseil Cap et auteur de Chaos – essai sur les imaginaires des peuples (Cerf). François Mitterrand invoquait les puissances de l’esprit. Faudrait-il se référer à celles de l’imaginaire, un concept sur lequel a travaillé Stéphane Rozès, ancien directeur général de l’institut CSA, président de la société de conseil Cap. Pas n’importe quel imaginaire, celui des peuples mais quelle définition peut-on en donner et en quoi cette notion d’imaginaire serait-elle utile pour comprendre ce qui nous arrive, le décrochage, le sentiment que nous allons basculer dans une sorte de chaos ? Stéphane Rozès croise les permanences historiques et les acquis des sondages, la dissection des mentalités et l’intimité avec l’univers politique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Spécialiste des questions internationales, il officie maintenant à CNews (Radio Classique, Causeur, Courrier international, BFM). Auteur de États-Unis, tribus américaines (éditions Nevicata). Il commente l’actualité ce matin, à l’aune du lien transatlantique, de la visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis et du soutien apporté à l’Ukraine dans le conflit qui l’oppose à la Russie. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Docteur en éthique médicale, philosophe et enseignant à l’Institut catholique de Paris. Coauteur avec Frédéric Pochard de «La mort assistée» (Cerf) C’estune décision cruciale au moment où revient le débat sur la fin de vie : début novembre, le Conseil constitutionnel confirmait qu’un médecin peut, quand le cas d’un patient est jugé désespéré, écarter les indications données au préalable par celui-ci, en clair ne pas tenir compte des directives anticipées. Ces dernières constituent un élément particulièrement important dans le cadre légal de la fin de vie, un sujet qui revient dans le débat public après avoir été relancé ces derniers mois par le président Emmanuel Macron. Peu de Français y ont recours, alors qu’il s’agit d’un outil particulièrement important pour orienter l’action du médecin. Nombre de professionnels de santé estiment que ces directives permettraient d’éviter souvent des cas inextricables de conscience. Pour autant, elles ne résolvent pas toutes les situations, comme le montre la situation dont le Conseil constitutionnel a été saisi. Ce matin, nous allons élargir le champ de la discussion avec Marc Grassin, docteur en éthique médicale, philosophe, enseignant à l’Institut catholique de Paris. Coauteur avec Frédéric Pochard de La mort assistée (Cerf). Comment accompagner ce passage éminemment intime de la fin de vie, que la société a abandonné au médecin et au soignant. Marc Grassin, en définitive, leur fait plutôt confiance.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Jean Sirapian, directeur de la revue géopolitique Europe & Orient, journaliste spécialiste de la Turquie et du Sud Caucase. Auteur de Palou-Paris – un parcours arménien (Sigest) Toutes les guerres ne se valent pas. Celle qui se déroule en Ukraine focalise l’opinion, tandis que le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan laisse indifférent tant qu’il n’occupe pas les médias. La visibilité est un élément clé et malheur à celui qui n’en a aucune lorsqu’il en aurait besoin. Pourtant la diaspora arménienne existe, son électorat aussi. L’Azerbaïdjan a annoncé vendredi avoir annulé des pourparlers de paix prévus à Bruxelles avec l’Arménie parce que Erevan insistait pour que le président français Emmanuel Macron y assiste. Les relations entre ces deux pays voisins du Caucase sont empoisonnées depuis plus de 30 ans par des disputes territoriales ayant mené à deux guerres, aux lourds bilans de dizaines de milliers de morts, dans lesquelles Bakou accuse Paris de manquer de neutralité en soutenant Erevan.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journaliste (Témoignage chrétien, Le Monde diplomatique) et auteur de Les Moissonneurs – au coeur de la théologie de la libération (L’escargot). On a tous besoin de se libérer de quelque chose, et d’abord de soi-même. Et normalement c’est ce à quoi le christianisme nous emploie. Le mot libération est diversement connoté. Si on parle de LA libération, on pense à la fin de la Seconde Guerre mondiale et à la reconquête des villes françaises par la 2e DB, à Paris en particulier. Le mot libération prend aussi les reflets de la gauche libertaire et des pavés de 68 avec Libé, propriété aujourd’hui d’Altice Media. C’est aussi dans ce contexte que l’Eglise catholique va être concernée par la théologie de la Libération, dans un contexte latino-américain de contestation des injustices subies en particulier par les paysans, et cautionnées par des régimes proches des États-Unis. Timothée de Rauglaudre, jeune journaliste, a fait un road trip sur les traces de ce mouvement destiné à relayer la clameur des pauvres et qui, malgré le pape François, ne semblent pas avoir beaucoup de porte-voix. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Olivier Postel-Vinay, ancien rédacteur en chef du magazine scientifique La Recherche, fondateur et directeur de Books. Auteur de «Sapiens et le climat – une histoire bien chahutée» (Presses de la Cité). C’était l’une des COP les plus longues de l’histoire qui a pris fin juste avant la Coupe du monde de football : la COP27 s’est achevée dimanche à Charm el-Cheikh, en Égypte, avec un texte très disputé sur l’aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais aussi sur un échec à fixer de nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre. La conférence de l’ONU s’était ouverte le 6 novembre. On connaît l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris : contenir le réchauffement à 1,5°C, ce qui a été réaffirmé dans la décision finale. Les engagements actuels des pays signataires ne permettent pas de tenir cet objectif, ni même celui de contenir l’élévation de la température à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Néanmoins, on ne peut se satisfaire de peurs apocalyptiques. Regarder loin dans le passé serait-il de nature à nous rassurer ? Peut-être pas. Mais à relativiser, certainement. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.