Émotions

Louie Media
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Jan 20, 2020 • 47min

La jalousie : peut-on y échapper ?

Vous voyez, cette émotion qui vous ronge quand vous observez avec attention le visage de la personne que vous aimez lire un message sur son téléphone ? Le pincement au cœur que vous avez en regardant sur les réseaux sociaux l’ascension phénoménale de votre ancien.ne camarade de promo ? Ou encore l’angoisse passagère qui vous traverse quand votre meilleur.e ami.e vous délaisse pour quelqu’un d’autre… ? Ce sentiment, qui peut nous faire parfois perdre tout discernement, c'est la jalousie.Pour mieux en comprendre les ressorts, Agathe Le Taillandier, qui a grandi au sein d’une fratrie de quatre frères et soeurs, a d’abord interrogé sa mère pour qu’elle l’aide à se souvenir de ses toutes premières crises de jalousie. Elle a aussi rencontré le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez et la psychothérapeute Anne-Clothilde Ziegler. Et pour savoir si ceux qui ont des mœurs dites plus libres peuvent être eux aussi touchés par la jalousie, Agathe a parlé avec la critique d’art Catherine Millet. Cette dernière, qui se définit comme libertine, a publié en 2011 un livre, La vie sexuelle de Catherine M, qui fut autant un scandale qu’un succès littéraire. A lire sur le sujet :Catherine Millet, autrice de Jour de Souffrance, publié chez Flammarion.Catherine Millet, autrice de La vie sexuelle de Catherine M, publié au Seuil.La psychothérapeute Anne-Clotilde Ziegler, autrice de La jalousie amoureuse, publié chez Solar. L'écrivaine Annie Ernaux, autrice de L'occupation, publié chez Gallimard.L’écrivain Marcel Proust, auteur de A la recherche du temps perdu, publié chez Gallimard.Le neuropsychiatre Jean-Michel Oughourlian, auteur de Cet autre qui m'obsède, publié chez Albin Michel.Le philosophe Nicolas Grimaldi, auteur de Essai sur la jalousie, publié chez PUF.Et vous, vous êtes-vous déjà surpris.e à être jaloux.se ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 6, 2020 • 50min

Pourquoi est-il si mal vu d'être fan ?

Vous souvenez-vous avoir accroché des posters de votre artiste préféré.e sur les murs de votre chambre quand vous étiez adolescent.e ? Avoir fait la queue pendant des heures, dans le froid, pour assister au concert de votre star favorite ? Vous avez peut-être ressenti, à ces moment-là, un peu de honte et vous avez peut-même eu le sentiment d’être puéril, en mettant autant d'énergie pour voir une personne qui ne vous connaissait pas du tout, surtout si cela s’est passé quand vous étiez adulte... C’est comme si le fait d’aduler quelqu’un.e et d’y passer du temps ne pouvait appartenir qu’au monde de l’enfance ou de l’adolescence. Comme si le fait d’être fan, était une chose méprisable voire dangereuse...Mais pourquoi ces comportements ont-ils une si mauvaise image ? L’adulation est-elle une émotion qui mène forcément aux dérives ?Pour essayer de comprendre cette émotion, Cyrielle Bedu a interrogé Maële Diallo, qui est productrice chez Louie Media. Maële a passé toute son adolescence à être éprise d’artistes que personne d’autre autour d’elle ne connaissait. Nous nous sommes entretenus avec Christophe et Guillaume qui se sont construits en adulant les chanteuses Céline Dion et Mylène Farmer. Enfin, nous avons interrogé la psychopraticienne Aurore Le Moing, le sociologue Gabriel Segré et le psychiatre Clément Guillet qui se sont tous intéressés aux profils des fans, dans leurs domaines respectifs.Et pour comprendre comment et pourquoi l’adulation pouvait parfois aller trop loin et devenir une pathologie, nous avons recueilli le témoignage de Flore, une jeune femme érotomane, qui a été à plusieurs reprises obsédé par des hommes dont elle était persuadée, à tort, qu’ils étaient éperdument amoureux d’elle.A lire sur le sujet : Le sociologue Gabriel Segré, auteur de Fans de... : Sociologie des nouveaux cultes contemporains, publié chez Armand ColinLe psychiatre Clément Guillet, auteur de Sociologie du fan, publié aux éditions Universitaires EuropéennesLe professeur de philosophie Richard Mèmeteau, auteur de Réflexions sur les industries du rêve et l'invention des identités, publié chez La DécouverteLe psychiatre Gaëtan Gatian de Clérambault, auteur de L’Érotomanie, publié chez Les empêcheurs de tourner en rond.L’écrivaine Nathalie Rheims, autrice de Maladie d’amour, publié chez Léo ScheerL’écrivain Johann Wolfgang von Goethe, auteur de Les Souffrances du jeune Werther, publié chez Le Livre de Poche.Et vous, avez-vous déjà adulé quelqu’un ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 30, 2019 • 1h 5min

Episode Bonus au Centre Pompidou: qu'est-ce qu'on ressent quand on crée ?

“L'art est une garantie de santé mentale”, disait la sculptrice et plasticienne franco-américaine Louise Bourgeois, morte en 2010, à l’âge de 98 ans. De son vivant, Louise Bourgeois n’a jamais caché ses traumatismes d’enfance, ni le fait qu’ils étaient les principales sources d’inspirations de ses œuvres. Elle a toujours dit que l’Art lui avait permis, tout au long de sa vie, d’exorciser ses maux.Mais que se passe-t-il dans la tête des artistes quand ils créent? Est-ce qu’ils ressentent de l’apaisement? De l’excitation? Du bonheur? De l’angoisse? Les émotions qui se dégagent de leur oeuvre restent-elles encore en eux, une fois celle-ci terminée? Qu’est-ce qui explique que le fait de créer des œuvres d’art peut parfois apaiser, calmer, voire soigner?L’épisode bonus d’Émotions que vous allez entendre a été enregistré au Centre Pompidou. C’était le 21 novembre dernier, et nous y étions dans le cadre de la 7eme soirée sonore organisée par le musée, dont la thématique était ce soir-là Art & Thérapie. Pour cette soirée, nous avons organisé une table ronde avec trois femmes dont les parcours nous ont semblé pertinents pour répondre à toutes les questions sur l’art et les émotions nous nous posions. Car chacune de ces femmes, l’artiste-peintre Inès Longevial, la psychologue Marion Botella et la drama-thérapeute Sandrine Pitarque, font le lien, dans leurs domaines bien spécifiques, entre le monde de l’art et celui des émotions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 23, 2019 • 48min

La nostalgie est-elle vraiment un frein pour avancer ?

Est-ce que vous vous souvenez de votre tout premier baiser ? De la première fois où vous avez acheté un CD avec votre propre argent de poche ? Du Noël où vous avez reçu ce fameux cadeau dont vous rêviez tant ?Ce nouvel épisode d'Émotions a été enregistré quelques jours seulement avant Noël, et à la veille d’un changement de décennie. Pour tous, les fêtes de fin d’année – et de surcroît les fins de décennie – sont des périodes particulièrement propices à nous faire repenser à des instants de nos vies, bons ou mauvais, pourtant bien révolus. Mais est-ce souhaitable d’être nostalgique ? Est-ce une émotion qui nous bloque dans le passé et nous empêche d’avancer, ou peut-elle au contraire nous aider à mieux appréhender l’avenir ?Dans cet épisode, Sarah-Lou Lepers a disséqué cette émotion pour nous. Elle a eu l’idée de cet épisode en pensant à ses grands-parents, qui lui ont si souvent fait sentir que tout était tellement mieux avant…Pour comprendre mieux la nostalgie, Sarah-Lou a rencontré Pauline, une jeune femme qui se fait un devoir de ne jamais penser au passé et Romy, son ancienne prof d’allemand, qui organise chaque 9 novembre des soirées “Chute du mur”, pour se rappeler de la période au cours de laquelle l’Allemagne était divisée en deux. Sarah-Lou s’est aussi rendue dans les locaux de la radio Nostalgie, pour comprendre comment la station faisait naître cette émotion quotidiennement chez ses auditeurs, et elle a rencontré la directrice du laboratoire Mémoire, Cerveau et Cognition Pascale Piolino ainsi que la chercheuse en sciences sociales Sarah Gensburger. À lire/écouter sur le sujet : La professeure de psychologie et directrice du Laboratoire Mémoire, Cerveau et Cognition Pascale Piolino, autrice de La mémoire autobiographique : théorie et pratique en neuropsychologieLa chercheuse en sciences sociales Sarah Gensburger, autrice de Mémoire vive : Chroniques d’un quartier. Bataclan 2015-2016, publié chez Anamosa.Le journaliste Andrew McGill, auteur de l’article Just When Was America Great ?, The AtlanticLa journaliste Margot Sanger-Katz, autrice de l’article When Was America Greatest ?, The New York TimesL’Historienne de la culture Tiffany Watt Smith, autrice de Le dictionnaire des émotions, publié chez ZulmaLa philosophe Barbara Cassin, autrice de La Nostalgie, publié chez FayardLe sociologue Zigmunt Bauman, auteur de Retrotopia, publié chez Premiers ParallèlesLe documentaire Papilote, de Sarah-Lou Lepers diffusé par Arte Radio.Et vous, quelle place laissez-vous à la nostalgie dans votre vie ? Racontez-le nous sur Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 9, 2019 • 43min

Certaines personnes manquent-elles d’empathie ?

Vous voyez cette personne dans votre groupe d'ami.e.s, qui est réputé.e pour manquer de tact ? Celle dont on dit d'elle qu’elle est cash parce qu’elle ne ménage pas ses interlocuteurs ? Celle qui ne mâche pas ses mots, qu’on redoute de croiser à des dîners, ou dont on admire au contraire l’honnêteté ?On dit souvent de ce type de personnes qu'elles manquent d'empathie, mais est-ce vraiment le cas ?Dans ce nouvel épisode d'Émotions, la journaliste Maïwenn Bordron, à qui on dit justement souvent qu’elle est sans filtre, a essayé d’en savoir plus sur ce pilier des relations humaines qu’est l’empathie.L’empathie a trois composantes : l’empathie émotionnelle, l’empathie cognitive et la capacité à se mettre à la place d’autrui. La majorité d’entre nous possède au moins les deux premières composantes - l’empathie émotionnelle et l’empathie cognitive. Et pour celles qui possèdent la troisième - la capacité à comprendre les émotions des autres - il arrive qu'elles s'en servent à des fins manipulatrices, ce qui est à l’opposé de l’image positive que l’on associe généralement à l’empathie.Mais quelles conséquences cela peut-il avoir de ne pas se mettre à la place de l’autre, avec sa famille, ses amis ou dans son travail ? Est-ce grave de manquer d’empathie ? Et est-ce que l'empathie se développe quand on n’en a pas assez ?Pour répondre à ces questions, Maïwenn Bordron a interrogé le psychiatre Serge Tisseron qui est spécialiste de la question de l’empathie, la professeure en psychologie clinique et pathologique Astrid Hirschelmann qui a écrit une thèse sur le passage à l’acte meurtrier ou encore Nathalie, une femme touchée par le syndrome Asperger, qui souffre que l'on pense d'elle qu'elle manque d'empathie.A lire sur le sujet :- Le psychiatre Serge Tisseron, auteur de Empathie et manipulations : les pièges de la compassion, publié chez Albin Michel - Le psychiatre Serge Tisseron, auteur de L'empathie au cœur du jeu social, publié chez Albin Michel- Le Docteur en sociologie et en psychologie Omar Zanna et le Conseiller principal d'éducation Bertrand Jarry, auteurs de Cultiver l'empathie à l'école, publié chez Dunod.- Le Docteur en sociologie et en psychologie Omar Zanna, auteur de Restaurer l'empathie chez les mineurs délinquants, publié chez Dunod.- Le neuroscientifique James Fallon, auteur de The psychopath inside : a neuroscientist's personal journey into the dark side of the brain, publié chez Penguin BooksEt vous, connaissez-vous des gens qui manquent d’empathie ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 25, 2019 • 44min

Peut-on ne rien ressentir ?

Depuis le lancement de notre podcast il y a près d’un an, nous avons décortiqué tout un tas d’émotions humaines : du trac à la résilience, en passant par la culpabilité, le syndrome de l’imposteur ou encore l’hypersensibilité... Nous essayons, comme vous le savez, dans chaque épisode de comprendre pourquoi nous ressentons ce que nous ressentons.Mais que se passe-t-il quand on ne ressent plus ? Vous est-il déjà arrivé de ne rien ressentir du tout ou de vous retrouver face à quelqu’un qui, dans une situation joyeuse, n’arrivait plus à rire ou à éprouver du plaisir ? Ce phénomène s’appelle l'anhédonie. Il s’agit d’une incapacité à ressentir de la joie ou des émotions positives dans les moments agréables. Cette pathologie complexe est temporaire et peut durer quelques semaines, quelques mois, ou plus. Mais comment naît-elle ? Et comment peut-on s’en défaire ? À travers l’histoire de Mylène, qui en a été sujette, et avec l’aide des psychiatres Patrick Landman et Christine Barois, la journaliste Paloma Soria Brown tente de répondre pour nous à ces questions, dans ce nouvel épisode d’Emotions.À lire sur le sujet : La psychanalyste Catherine Chabert, le psychiatre Maurice Corcos et la psychologue Solange Carton, auteurs de Le silence des émotions : Clinique psychanalytique des états vides d'affects, publié chez DunodLa psychologue Céline Jouanne, autrice de L'alexithymie : entre déficit émotionnel et processus adaptatif, publié dans la revue Psychotropes 2006/3-4 (Vol. 12)La neuroscientifique Fanny Dégeilh, autrice de Altérations mnésiques dans l'état de stress post-traumatique : résultats comportementaux et neuro-imagerie, publié dans La Revue de neuropsychologie, vol. volume 5, no. 1 Les psychanalystes Michèle Emmanuelli, Marie-Christine Pheulpin et Pascale Bruguière, autrices de Un destin des affects dans la dépression : l'émoussement affectif. Élaboration d'une méthodologie de recherche à partir des épreuves projectives, publié dans le Bulletin de psychologie, numéro 476La psychiatre Christine Barois, autrice de Pas besoin d'être tibétain pour méditer : la pleine conscience à la portée de tous, publié chez J’ai LuLes psychiatres Patrick Landman et Gérard Pommier, auteurs de Le refoulement : pourquoi et comment ? publié chez EresEt vous, vous êtes-il déjà arrivé de ne rien ressentir ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 11, 2019 • 44min

Est-ce grave de manger ses émotions ?

Est-ce qu’il vous est déjà arrivé, après une longue journée au travail, de vous sentir triste, frustré.e, en colère… D’être submergé.e par tout un tas d’émotions, dont vous ne saviez pas quoi faire… Et qu’à ce moment-là, votre premier réflexe ait été d’aller dans votre cuisine, d’ouvrir votre placard, d’en sortir un paquet de gâteau, de chips ou un gros tas de bonbons, et de les manger dans le seul but de vous sentir un peu mieux ? Ca a pu également vous arriver au cours d’une après-midi d’ennui chez vous, ou au contraire, alors que vous débordiez de joie et que vous vouliez vous récompenser ?On parle de “manger nos émotions” ou d’alimentation émotionnelle pour définir ce phénomène qui nous pousse parfois à nous alimenter alors que l’on n’a pas faim, dans l’unique but de nous apaiser quand nos émotions prennent le dessus.Mais pourquoi fait-on cela ? Pourquoi est-ce que la nourriture peut devenir parfois, pour certaines personnes, le meilleur, voire l’unique moyen de trouver du réconfort ? Pourquoi sommes-nous si souvent, à ces moments-là, attirés par des aliments gras ? Et pourquoi associe-t-on autant dans nos imaginaires, le fait de “manger ses émotions” aux femmes ?Pour répondre à ces questions, nous avons réuni la présentatrice d'Émotions Cyrielle Bedu, et Laurianne Melierre, du podcast “Manger” de Louie Media qui décortique tous les quinze jours nos habitudes alimentaires, pour un épisode un peu spécial, dans lequel elles tenteront de comprendre, entre deux craquages alimentaires, pourquoi on mange tous (plus ou moins) nos émotions.Pour les aider, elles ont interrogé la psychologue spécialisée conduites alimentaires Brigitte Ballandras, et la neuroscientifique et endocrinologue spécialisée dans la nutrition Cécile Bétry.À lire sur le sujet :- Le psychiatre Gérard Apfeldorfer, auteur de Mangez en paix ! publié chez Odile JacobEt vous, mangez-vous souvent vos émotions ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 28, 2019 • 45min

L’hypersensibilité peut-elle être une force ?

Est-ce qu'on vous a déjà reproché d'être un.e écorché.e vif.ve, de prendre les choses trop à coeur, de ne pas savoir maîtriser vos émotions ? C'est peut-être un employeur qui vous a fait cette réflexion, vos parents, ou une personne avec laquelle vous étiez en couple. Si c'est le cas, et que vous vous sentez en effet souvent trop sensible, rassurez-vous, vous n’êtes pas anormal.e, vous êtes peut-être simplement hypersensible. Et vous n’êtes pas seul.e. Car selon le psychanalyste Saverio Tomasella, qui travaille sur la question depuis près de 15 ans, 30% de la population environ aurait ce tempérament, qui implique une sensibilité plus intense et plus variée que la moyenne.Cette hypersensibilité peut être constante, ou passagère (suite à un deuil, un licenciement, un changement de saison, ou n’importe quelle autre transformation ayant eu lieu dans votre vie) et peut avoir pour conséquence de se sentir plus à fleur de peau dans un monde qui a tendance à dévaloriser, voire humilier les personnes montrant publiquement leurs émotions.Dans cet épisode, nous avons rencontré plusieurs personnes qui ont elles fait le choix de revendiquer leur hypersensibilité et de la brandir comme une force. C’est notamment le cas de la journaliste Dora Moutot, qui partage tous les jours ses émotions les plus intenses - allant de la joie, à la tristesse, en passant par la colère - sur les réseaux sociaux. Avec elle, et avec tou.te.s nos autres interlocuteurs.rices (comme l'acteur Philippe Duclos ou le psychanalyste Saverio Tomasella), nous nous sommes demandés pourquoi il était si mal vu de pleurer en public, d’exprimer sa peur ou de faire une grosse crise de colère…A lire sur le sujet :- Le psychanalyste et docteur en sciences humaines Saverio Tomasella, auteur de Hypersensibles: Trop sensibles pour être heureux ? publié chez Eyrolles- La psychologue Elaine Aron, autrice de Ces gens qui ont peur d'avoir peur publié aux Éditions de l’Homme- La spécialiste de théorie littéraire Evelyn Grossmann, autrice de Eloge de l’hypersensible publié aux Editions de Minuit                                             Et vous, êtes-vous hypersensible ? Si c’est le cas, comment vivez-vous avec ce tempérament ? Racontez-le nous sur Instagram, Twitter ou à hello@louiemedia.com.La retranscription de cet épisode est disponible ici. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 14, 2019 • 45min

Le syndrome de l'imposteur : pourquoi nous hante-t-il ?

Pour ce premier épisode de la nouvelle saison d'Emotions, Cyrielle Bedu, journaliste chez Louie Media, s'est intéressée à une émotion qu’elle ressent souvent et qui l’a submergée avant de commencer à travailler sur ce podcast : le syndrome de l’imposteur.Nous sommes nombreux.ses à nous dire atteint.e.s du syndrome de l’imposteur, à avoir des proches qui pensent ressentir ce phénomène, ou à avoir lu des articles ou des livres sur le sujet...Pour illustrer ce sentiment qui peut parfois nous handicaper psychiquement, nous avons recueilli le témoignage de Nassria, une jeune femme que le syndrome de l’imposteur a accompagné tout au long de ses études et au début de sa carrière. Comment expliquer qu’une femme aussi brillante et reconnue par ses pairs se sente incompétente et ait régulièrement peur que son entourage professionnel la perçoive comme une imposteuse ?Pourquoi sommes-nous si nombreux à, comme elle, souffrir du syndrome de l’imposteur ? Comment naît ce phénomène et est-ce si grave de l’avoir ?A lire sur le sujet :La psychologue Pauline Rose Clance a écrit Le complexe d’imposture ou comment surmonter la peur qui mine votre sécurité publié aux éditions Flammarion. le Dr Pauline Rose Clance a aussi mis en place un test appelé « échelle de Clance » qui permet de définir si une personne souffre ou non du phénomène de l’imposteur, et de déterminer à quel point il affecte sa vie.Le psychologue Kévin Chassangre a co-écrit le livre Cessez de vous déprécier : se libérer du syndrome de l’imposteur publié aux éditions Dunod.La psychiatre, neuroscientifique et coach Tara Swart a écrit La Source publié aux éditions Leduc.sLa romancière Belinda Cannone a écrit Le Sentiment d’imposture publié aux éditions GallimardLa retranscription de cet épisode sur le syndrome de l'imposteur est disponible sur la page de l’épisode sur notre site louiemedia.com, un lien situé en bas de la description vous permettra d’y accéder. Si la retranscription d'un autre épisode que vous cherchez n’est pas encore disponible, écrivez-nous à hello@louiemedia.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jul 22, 2019 • 46min

La gratitude : pourquoi nous fait-elle du bien ?

Voici arrivé le dernier épisode de la première saison d’Émotions. Avant de faire une pause d’été, on a voulu explorer ce qui nous aide à aller mieux, à profiter de la vie et de tous ces petits moments. Parmi les choses qui nous font du bien, il y a la gratitude, une émotion que la psychologie a commencé à étudier il y a à peine 20 ans. Depuis le début des années 2000, des chercheurs se sont aperçus que ressentir de la gratitude au quotidien pouvait nous rendre plus heureux.Rebecca Shankland, chercheuse en psychologie positive à l’Université de Grenoble et autrice du livre Pouvoirs de la gratitude, nous explique comment se sentir reconnaissant.e au quotidien. Anne-Solange Tardy, autrice du blog Cachemire et Soie et des ateliers de photo Instagratitude nous raconte comment la gratitude a changé sa vie. Grâce à Sariaka Ramarlah, on explore les limites de la gratitude au quotidien. Romain Jourdheuil enfin nous explique comment la gratitude peut-être bénéfique à l’échelle collective –celle d’une entreprise, d’un couple ou d’une famille par exemple. Depuis les découvertes de la psychologie positive, la gratitude est devenue plutôt à la mode. Avec Christine My Better Place, coach en rangement, on s’intéresse à cette pratique inspirée du livre de Marie Kondo, qui consiste à faire le tri dans nos affaires en éprouvant de la reconnaissance pour les choses qui nous ont servies et dont on se débarrasse. La gratitude, un outil pour améliorer nos vies ou effet de mode ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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