Sur le fil

Tout le monde connaît le "plafond de verre", cette barrière invisible qui empêche les femmes et les personnes issues de la diversité de progresser dans la hiérarchie et les cantonne à des rôles subalternes. Mais saviez-vous qu’il existe aussi une "falaise de verre” ?La “falaise de verre”, ou “glass cliff” en anglais, c'est l'idée selon laquelle les femmes auraient plus de chances d’être nommées à la tête d’une entreprise ou d’une institution en crise. En d’autres termes, plus une organisation va mal, plus les probabilités qu’une femme soit choisie pour la diriger augmentent.Mais la falaise de verre est glissante: beaucoup de femmes restent moins longtemps que leurs homologues masculins et sont remplacées une fois la crise surmontée.Pour en parler, Sur le Fil a invité Alexander Haslam, professeur en psychologie à l’université du Queensland et co-auteur de la première étude sur la falaise de verre, Christy Glass, sociologue à l’université d’Utah aux Etats-Unis, et Elya Verdal, ex-directrice générale d’un groupe industriel international.Réalisation et écriture : Pierre MoutotSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Préparer et présenter un budget, c’est sans doute un des plus difficiles examens de passage pour un gouvernement. Et en France, deuxième économie de l'Union européenne après l'Allemagne, le Premier ministre Michel Barnier et son équipe n’auront qu’un peu plus de deux semaines pour y arriver puisque leur projet doit être présenté aux parlementaires au cours de la semaine du 9 octobre. Le tout dans un contexte des plus difficiles : le déficit public atteint 6% du produit intérieur brut (PIB), deux fois la limite jugée acceptable par les normes européennes qui le fixent à 3% maximum. Mais les trois grands blocs qui dominent la vie politique française – la gauche, le centre droit et l’extrême-droite – sont bien décidés à faire valoir leurs points de vue parfaitement opposés, entre hausse de la fiscalité et baisse des dépenses.Et au bout du chemin, le gouvernement pourrait tomber s’il échoue à trouver des compromis.  Comment en est-on arrivé là et comment en sortir ? Faut-il s’attendre à des hausses d’impôts… et pour qui ? Pour en parler, Sur le Fil a invité Martine Pauwels, une des spécialistes du budget au pôle macro économie de l’AFP. Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

On les voit jouer avec leurs enfants dans les parcs, ou dans la salle d’attente du pédiatre avec leur bébé… Ce sont les "nouveaux pères" : des hommes qui participent à la vie de la famille, faisant naître l’espoir d’un vrai partage des tâches entre les hommes et femmes.Mais ces hommes sont loin d’être majoritaires dans les familles aujourd’hui et l'égalité n’est pas acquise. C’est le thème de l’ "Arnaque des nouveaux pères", une BD-enquête des journalistes Stéphane Jourdain de France Inter, et Guillaume Daudin de l’AFP avec le dessinateur Antoine Grimée (Editions Glénat).Au cours de leur enquête ces trois jeunes pères ont découvert que la révolution est loin d’être achevée. Selon l’Insee plus les pères ont d’enfant, moins ils font de tâches domestiques, à l’inverse des mères. Pourquoi en est-on encore là? Comment rétablir l’équilibre dans le couple?Éléments de réponse avec Guillaume Daudin co-auteur et journaliste au service Enquête-Police à l’AFP.Réalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La princesse éplorée coincée dans la tour de son château, c’est fini.Zelda troque son rôle de demoiselle en détresse pour devenir héroïne.Ce jeudi 26 septembre, Nintendo sort le 21e épisode de la saga Legend of Zelda, intitulé Echoes of Wisdom.Dans ce dernier opus, le premier réalisé par une femme, la princesse Zelda devient le personnage principal.Car malgré le nom de la série née en 1986, c’est bien d’habitude un héros que l’on joue : Link, un petit guerrier habillé en vert. Pour autant, ce jeu marque-t-il un tournant féministe pour Nintendo, voire pour l’industrie du jeu vidéo?Pour répondre à cette question et revenir sur le succès de cette saga populaire, Sur le Fil s'est entretenu avec Kilian Fichou, qui couvre l’actualité des jeux vidéo pour l’AFP et Florent Gorges, traducteur et historien du jeu vidéo, auteur d'une "Histoire de Nintendo".Réalisation : Maxime MametSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pour cette épisode, on a beaucoup hésité sur le titre. On a envisagé "Manu Chao ha vuelto" : Manu Chao est de retour.Et aussi "Manu Chao, troisième génération", parce qu’aujourd’hui, l'artiste franco-espagnol à l’énergie contagieuse a conquis une troisième fournée de fans : des petits enfants des adeptes de son premier groupe, la Mano Negra, qui fredonnent Clandestino, comme Jacques, 18 ans, croisé à Paris. Le chanteur Manu Chao est de retour avec Viva Tu, vive toi, un album en 13 titres sorti le 20 septembre, le premier depuis 2007.Mais en réalité, il n'était jamais vraiment parti, il était juste en tournée permanente sur les routes du monde. Il n’a jamais cessé de composer, de sortir des titres, de lancer de nouveaux projets, et de soutenir des nouvelles causes. Son dernier album est encore une invitation au voyage, de Barcelone, à Sao Paulo, en passant par Athènes et la porte des Lilas à Paris. Manu Chao, se faufile partout. Des favelas de Rio aux camps de réfugiés en Grèce, mais qui est-il ? Sur le fil a posé la question à Fanny Lattach, de la rubrique musique à l’AFP, à Gaston, dessinateur qui vient de lui consacrer une BD, et au journaliste britannique Peter Culshaw, qui l’a suivi pendant cinq ans. Enregistrements sur le terrain : Fanny Lattach et Michaëla Cancela-KiefferRéalisation : Michaëla Cancela-KiefferUn grand merci au label Because Music qui a autorisé la diffusion d'extraits de chansons de Manu Chao, dans l'ordre:Clandestino (1998), Viva Tu (Album Viva Tu, 2024), Me gustas tu (Album Próxima Estación Esperanza, 2001), Motoboys, Tu te vas et Tantas tierras (Album Viva Tu, 2024)Pour aller plus loin :De la Mano à Manu Chao, par GastonClandestino, à la recherche de Manu Chao, par Peter CulshawSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les images de leurs silhouettes ont fait le tour du monde : deux astronautes non professionnels, à 700 km d’altitude, dans le vide spatial pendant une dizaine de minutes chacun. « Un pas de géant » selon Bill Nelson, le patron de la Nasa qui n’est pour rien dans cet exploit. La mission Polaris Dawn est en effet entièrement privée : le milliardaire américain Jared Isaacman l’a organisée et financée et a fait appel à Spacex, la société d’Elon Musk pour réaliser son rêve. Même si Jared Isaacman, et sa coéquipière Sarah Gillis, ingénieure de SpaceX, n’ont rien fait d’exceptionnel au plan technique, cette mission marque en effet une nouvelle étape. Un premier pas vers l’exploration spatiale privée qui échapperait aux gouvernements, au service des rêves les plus fous de personnalités comme Elon Musk, dont l’ambition est de coloniser Mars. Avec Lucie Aubourg, journaliste à l’AFP au bureau de Washington spécialiste des questions spatiales et Pierre Lionnet économiste et directeur de recherche à Eurospace, l’association des industriels du spatial européen.Réalisation: Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Shtandart, réplique parfaite d’une frégate du Tsar Pierre Legrand.. n'est plus le bienvenu dans les ports de l'Union européenne et reste donc presque en permanence coincé dans l'Atlantique. Il y a encore quelques mois, ce trois-mâts construit en Russie, était l'une des stars des grands festivals maritimes en France : pas moins de 10.000 personnes l’ont déjà visité à Brest, Rouen, Vannes, La Rochelle, Le Havre ou Sète. Mais le Shtandart se voit désormais imposer des sanctions de l’Union européenne visant les navires russes depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022, des sanctions qui lui interdisent d'accoster en France.Or son capitaine Vladimir Martus ne cache pas son aversion pour le régime de Vladimir Poutine et refuse de retourner en Russie, où il risque sans doute des représailles.En conséquence, la frégate vogue désormais au large des côtes atlantiques, quémandant ici et là des autorisations d’accoster quelques heures. Elles sont accordées au compte-gouttes, à titre humanitaire. Mais le temps presse, car ce vieux gréement craint les gros temps de l’automne.Dans cet épisode, Sur le Fil vous emmène à bord de la frégate, dans les pas des journalistes du bureau de l'AFP à Rennes, Anaïs Llobet et Mathieu Champeau.Réalisation : Maxime MametSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Deux tentatives d’assassinat potentielles contre un candidat à la présidentielle américaine, en l’occurence Donald Trump, en seulement deux mois. Cela n’était pas arrivé depuis les années 1970. Et pourtant, cette violence n’est que la partie émergée de l’iceberg. Depuis l’échec du milliardaire républicain à la présidentielle de 2020 la violence politique ne cesse d’augmenter. Violences verbales, menaces, violences physiques. Les procédures judiciaires fédérales pour des menaces à des élus ou fonctionnaires ont doublé entre 2013 et 2022. Et en 2023, au moins un tiers avaient une composante idéologique. Les craintes de nouveaux dérapages si le résultat du scrutin sont contestés sont fortes. Et pourtant, les jeunes générations seraient moins polarisées, et donc une source d’espoir. Pour en parler, Sur le Fil a invité la politologue spécialiste des Etats-Unis Amy Greene, elle enseigne à Sciences Po et vient d’écrire un livre sur l’Amérique face à ses fractures, et le criminologue Gary La Free, professeur émérite à l’université du Maryland. Pour aller plus loin : L'Amérique face à ses fractures, que reste-t-il du rêve américain ? Par Amy Greene Réalisation : Michaëla Cancela-Kieffer, avec sur le terrain Camille Camdessus et Cecilia Sanchez Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Des centaines de bipeurs, ou pagers, de militants du Hezbollah ont explosé mardi au Liban, faisant au moins 12 morts et près de 2800 blessés. Mercredi, une nouvelle vague d'explosions, de talkies-walkies cette fois, a fait 14 morts et 450 blessés, exacerbant les craintes d'une guerre totale avec Israël.Ces attaques spectaculaires, sans précédent et non revendiquées, portent un coup très dur au Hezbollah, alors que le parti pro-Iranien est en guerre contre Israël depuis le début du conflit à Gaza. Dès le lendemain de l’offensive israélienne à Gaza en réponse à l’attaque menée par le Hamas sur son territoire le 7 octobre 2023, le Hezbollah a commencé à lancer des attaques contre Israël depuis le sud du Liban pour soutenir son allié palestinien. Les violences sont désormais quotidiennes et ont poussé des dizaines de milliers de Libanais et Israéliens à quitter leurs foyers.Pour comprendre les conséquences de cette vague d’explosions au Liban et les risques d’escalade dans la région, Sur le Fil a invité Daphné Benoit, la cheffe du pôle international de l’AFP, et Acil Tabbara, directrice du bureau de l’AFP à Beyrouth.Réalisation : Maxime MametInvitées : Daphné Benoit et Acil TabbaraSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Lidl, AMI, Samsung, Jacquemus, Vestiaire Collective, LVMH, Google: la dernière saison de la série à succès de Netflix "Emily inParis" a franchi un nouveau palier dans l'intégration des marques à l'écran, propulsant le placement de produits, plus encore que les personnages, au cœur de l'intrigue.La plateforme s'est par exemple associée à Google pour permettre, via son outil Lens, de photographier son écran et d'être redirigé vers la page internet qui vend n'importe lequel des vêtements ou accessoires porté par les protagonistes. Les référencements montent en flèche et les commissions pleuvent pour "cette forme d'engagement qui passe un cap", répond Netflix dans un communiqué. Pour en parler, Sur le Fil a invité Daphné Rousseau, journaliste lifestyle et gastronomie à l'AFP, autrice d'un article sur ce sujet, Adam Sanchez, chef de la rubrique Culture du magazine GQ France et Jean-Dominique Bourgeois est directeur associé à Place to be Media, une agence française spécialiste en placements de produits.Ecriture et réalisation : Pierre MoutotSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.