Circular Metabolism Podcast

Aristide Athanassiadis
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Oct 3, 2019 • 39min

Les plateformes digitales dans l'économie circulaire (Denis Cocconcelli - CIRIDD)

Dans le neuvième épisode du Podcast Circular Metabolism, nous avons fait un détour par Saint-Etienne pour discuter avec Denis Cocconcelli de l'utilisation des plateformes digitales pour accélérer la transition vers une économie plus circulaire.Denis est le directeur du CIRIDD (ou Centre International de Ressources et d'Innovation pour le Développement Durable). Le CIRIDD a une grande expérience dans le développement et l'animation de plateformes digitales pour l'économie circulaire puisqu'il a déjà développé 8 plateformes réparties dans 3 pays. Avant l'économie circulaire, le CIRIDD avait déjà l'expérience de mettre en œuvre ce type de plateformes mais cette fois-ci sur la thématique du développement durable. Sur base de leur solide expertise dans ce domaine, je voulais discuter avec Denis afin de mieux comprendre les subtilités de l'utilisation du digital pour activer l'économie circulaire et également pour comprendre quels apprentissages du développement durable pourraient se transposer à l'économie circulaire.Nous avons commencé notre discussion en retraçant l'histoire de Médiaterre, une plateforme média lancée en 2002 qui recense l'ensemble des informations et des actualités sur le développement durable. Pour résumer cette plateforme en quelques chiffres : ce sont des utilisateurs venant de 140 pays, avec 28 millions de pages vues par an, et 11 000 abonnés. Cette plateforme recouvre un maximum de sujets avec 29 portails géographiques ou thématiques qui offrent d'autres portes d'entrées pour retrouver l'information recherchée. A ces plateformes informatives s'ajoutent des plateformes collaboratives qui permettent de partager des bonnes pratiques mais aussi de rentrer en contact avec les acteurs derrière celles-ci afin de devenir le plus opérationnel possible.Denis souligne qu'avec la transition des habitudes sur internet, il était important que ces plateformes soient au plus proche des habitudes des utilisateurs sans s'imposer à eux. Plus précisément, pour toucher un public de professionnels et techniciens il est important de caractériser, collecter, et filtrer l'information, ceci afin de la rendre tangible mais également pour construire un réseau entre professionnels. Pour ce public cible il fallait passer d'une simple communauté de partage, à une capitalisation de la connaissance mais aussi à une réelle communauté de travail.Après toutes ces années, peut-on cependant savoir si toutes les initiatives documentées ont rendu nos sociétés plus durables ? Le CIRIDD ne prétend pas déclarer des voies bonnes ou mauvaises. Au contraire, il est important de partager et faire vivre des expériences pour rendre possible la transition vers le développement durable.En tenant compte de toutes ces informations, je voulais donc savoir si tous ces aspects étaient également vrais pour l'économie circulaire. La première question logique à poser à Denis était donc, de savoir s'il existe une différence entre le développement durable et l'économie circulaire ? Pour le CIRIDD, il y a eu deux étapes majeures en 20 ans. Une première jusqu'à la crise de 2008, où le CIRIDD voulait sensibiliser et former autour du développement durable. A partir du 2010, le CIRIDD a fait un travail de stratégie pour traduire la durabilité dans les pratiques et gestes quotidiens des entreprises, associations, collectivités, filières pour effectuer des changements des modèles économiques en profondeur, pour faire évoluer les métiers, etc.Après avoir fait une revue des différents modèles existants pour effectuer ce changement de paradigme (passant du biomimétisme à l'économie circulaire, de la bioéconomie à l'économie de fonctionnalité) ils en ont testé plusieurs. Depuis 2014, ils ont fait le choix de l'économie circulaire. Pour Denis, le choix de l'économie circulaire n'est pas en opposition avec le développement durable mais se... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Sep 16, 2019 • 31min

Accelerating the circular economy in cities (Julia Vol - EMF)

On episode number 8 of the Circular Metabolism Podcast, we had the chance to chat with Julia Vol, previously Governments & Cities Network Manager at the Ellen MacArthur Foundation.I was particularly interested to discuss with Julia to better understand how the EMF managed to create such a momentum around circular economy in such a short notice. Indeed, as a researcher on the topic for some years I have wondered for quite some time why this expression became so popular compared to the green, blue or resilient economy and what were the arguments that convinced this vast array of stakeholders ranging from very large companies, to governments and to startups. According to Julia, circular economy took off so quickly because unlike other sustainability agendas and plans, it is an economic agenda that is focusing on innovation, business development, job creation, etc. which makes sense to most businesses. On top of that, the EMF managed to be at the place at the right time to capitalise on existing initiatives from sustainability and CSR but make them more operational.While, I could understand why the private sector would be motivated to include circular economy principles in their business models, it was still hard to understand why local, regional and national governments are also so interested in this concept. Julia mentions that they also see the economic benefits of circular economy. But governments and administrations also face new sets of systemic challenges which were less present 10-20 years ago. In that sense, they need to reinvent themselves, create new types of growth, take care of job creation but also most importantly face their materiality. With the China ban, cities become suddenly aware of their need to take care of their used materials.Yet, how do we make a city more circular which doesn't necessarily own all of the infrastructures and economic sectors needed to deploy circular economy strategies. For Julia, at the city scale we could do so if we focus at the circular economy from a design perspective, so not only how to recycle more but how do we engage with businesses that provide the services that are used in cities (such as mobility, food, etc.). By engaging with daily users and given that it is a densely populated area over a limited territory, cities can become a hotbed for design, material and business model innovations.So far, Julia has identified two approaches to facilitate and accelerate the uptake of circular economy in cities. First, cities like Amsterdam, Brussels and Charlotte for instance, develop an urban metabolism study to have a better knowledge on the flows entering and exiting the city in order to identify the priority sectors upon which to focus. The second approach, used by cities like London, Phoenix, Toronto, is to identify the existing biggest players that could have an impact on the circular economy and try working with them to have a higher impact.In addition, the city has a role to recognise the most promising ventures in their context and to provide funding and infrastructures to help them grow. This is where bigger companies can also come into play as they can make a pilot in one city and then scale up in more cities. In such a complex system, to scale up the circular economy you need a resilient ecosystem of diverse actors. This means on the one hand, smaller and on the ground actors to cater for context-specific aspects of different cities and users, and on the other hand bigger ones that can generalise solutions across the globe.Finally, based on the real hype around circular economy in the last decade, I wanted to ask Julia how can we prevent circular washing or in other words abuse the expression circular economy for just minimal and artificial initiatives without really changing their core business models. For Julia,... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 7, 2019 • 36min

La territorialisation de l'Economie Circulaire (Jean-Baptiste Bahers - CNRS)

Dans ce septième épisode du Podcast Circular Metabolism, nous avons reçu notre collègue Jean-Baptiste Bahers au cours de sa visite à Bruxelles pour qu'il nous parle de la territorialisation de l'économie circulaire.Jean-Baptiste est actuellement chargé de recherche CNRS dans le Laboratoire Espaces et Sociétés de Université de Nantes. Il est également membre du comité de rédaction de la revue FLUX. Sa thèse de doctorat (réalisée en 2012) portait sur les dynamiques des filières de récupération-recyclage et écologie territoriale en Midi-Pyrénées. Entre 2013 et 2018, il fut Enseignant-Chercheur en évaluation environnementale et écologie territoriale à l'École des Métiers de l'Environnement (EME) de Rennes et responsable pédagogique du Mastère spécialisé en Economie circulaire.La première raison pour laquelle je voulais inviter Jean-Baptiste sur le podcast, était pour parler de l'écologie territoriale, une discipline made in France. Il s'agit du champ scientifique qui analyse de manière systémique les aspects matériels et immatériels des territoires proposé entre autres par Sabine Barles et Nicolas Buclet. Cette discipline se situe dans la continuité de l'écologie sociale de Vienne et se distingue de l'écologie industrielle telle qu'elle est entendue en France et qui est souvent résumée à la symbiose entre entreprises. Ceci veut dire que l'écologie territoriale s'intéresse autant aux flux qu'aux conséquences sociales et territoriales de ces flux.La nouveauté de cette discipline cependant est qu'elle cible les territoires, et notamment les relations interterritoriales entre territoire de consommation et d'approvisionnement. Cette nouveauté permet d'aller au-delà du simple exercice quantitatif du métabolisme territorial où seul le système est étudié et non pas ce qui existe à l'intérieur et aux bornes de celui-ci. En d'autres termes, le premier intérêt de cette territorialisation est d'effectuer une différentiation spatiale au sein d'une ville ou d'un territoire rural pour identifier les drivers de consommation, les inégalités et vulnérabilités qui en résultent. Le deuxième intérêt est la prise en compte de l'externalisation du métabolisme. Donc ce qui se passe à côté mais qui n'est pas vraiment visible.Pour consolider cette jeune discipline, Jean-Baptiste mentionne qu'il sera intéressant d'effectuer des analyses comparatives entre flux et entre les cas d'études et en ayant des regards croisés sur les différentes typologies de territoires comme par exemple des zones rurales productives, des territoires insulaires, des villes intermédiaires, et des mégalopoles.La deuxième raison de cette invitation est parce que Jean-Baptiste avait été évaluateur externe des deux premières années du Programme Régional d'Economie Circulaire de Bruxelles. Bien qu'il s'agisse d'un exercice assez difficile de premier abord, il souligne que le programme avait une bonne diversité d'actions cochant pas mal de cases. Selon lui, le programme présentait quand même quelques angles morts particulièrement d'un point de vue de l'évaluation et des indicateurs sur l'évolution de la consommation, le recyclage, l'addition au stock, mais aussi l'externalisation. Par exemple, comment évaluer l'efficacité des différentes initiatives d'économie circulaire se multipliant sur les territoires ? Pour les petites et nouvelles initiatives, il faut faire attention de ne pas les jugées uniquement sur le terme des flux car ce sera toujours marginal. Mais s'il n'y a pas d'effet sur les flux à quoi bon. C'est une question assez complexe qui est difficile aujourd'hui de répondre mais il est clair que l'économie circulaire ne doit pas uniquement répondre à des critères de développement économique. Au contraire, il serait d'abord nécessaire de fortement réduire notre consommation avant d'essayer de boucler le reste des flux de nos... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 24, 2019 • 23min

Derrières les coulisses du Plan Economie Circulaire de Paris (Thierry Mareschal - Ville de Paris)

Dans le sixième épisode du Podcast Circular Metabolism, nous avons pu échanger avec Thierry Mareschal, chargé de développement de l'économie circulaire à la Ville de Paris.Thierry fait partie de l'Agence d'Écologie Urbaine, Service Environnement de la ville de Paris qui a pour but de piloter des plans environnementaux tels que le Plan Climat Énergie, Plan Biodiversité ou encore le Plan Économie Circulaire, mais aussi d'assurer la cohérence entre ceux-ci ainsi que de mobiliser les acteurs qui rendent ces plans opérationnels.Dans cet épisode, nous aurons accès aux coulisses d'une administration qui a mis en place une stratégie en économie circulaire. Comme pour beaucoup d'autres villes, un tel parcours n'est possible qu'avec une volonté politique forte et dans le cas de Paris, c'est Anne Hidalgo, maire de Paris, qui a initié ce mouvement.Pour opérationnaliser cette idée, l'Agence d'Écologie Urbaine a organisé en 2015, les Etats Généraux de l'Economie Circulaire réunissant plus de 200 acteurs et donnant naissance au livre Blanc de l'Economie Circulaire du Grand Paris qui comporte 65 recommandations. L'enjeu fut ensuite de transformer ce livre blanc en une politique municipale et un plan d'action d'économie circulaire avec une gouvernance, un calendrier et des moyens.En 2017, la première feuille de route d'Economie Circulaire de Paris voit le jour avec 15 actions 5 axes prioritaires : premièrement la construction et l'aménagement, deuxièmement la réduction, le réemploi, la réparation et la réutilisation, troisièmement le soutien aux acteurs, quatrièmement la commande publique et finalement un cinquième axe concernant la consommation responsable. Fin 2018 une deuxième feuille de route est adoptée au conseil de Paris avec tout autant d'actions mais ouvrant les thématiques sur la sensibilisation, l'éducation, l'administration responsable, les activités culturelles et événementielles et le bouclage des flux au niveau très local.Nous discutons également du rôle particulier de Paris, en termes de gouvernance et de gestion des flux, puisqu'il s'agit à la fois d'une commune, d'un département et d'un des 12 territoires de la Métropole du Grand Paris fraîchement créée début 2016. Il est en effet nécessaire de collaborer entre les différentes échelles puisque Paris est très dépendant de son hinterland et les acteurs qui transforment et bouclent les flux se trouvent à la périphérie.Un des moyens pour collaborer entre les différents territoires est d'échanger sur les meilleurs pratiques entre les administrations et les acteurs économiques. Par exemple, Paris collabore de manière étroite avec Plaine Commune, un autre des 12 territoires du Grand Paris parce qu'ils ont fait du BTP un axe majeur de leur stratégie économie circulaire et qu'ils partagent des enjeux similaires.Pour finir, je n'ai pas pu m'en empêcher de demander à Thierry, comment il voyait l'interaction des plans opérationnels tels que l'économie circulaire avec le monde académique. Selon lui le monde académique a une vision sur des temps plus longs que les préoccupations d'une mandature, mais cette réflexion à long terme joue un rôle complémentaire à l'action municipale car peut aider à anticiper les tendances futures. La recherche permet également de projeter les résultats et les impacts des solutions envisagées ou mises en place aujourd'hui afin d'éviter les fausses idées et offrir une meilleure aide à la décision pour les différents acteurs.Profitez de cet épisode et n'oubliez pas d'aller sur notre site internet www.circularmetabolism.com pour le reste de nos productions. Pour nous aider à améliorer notre podcast et profiter des prochains épisodes abonnez-vous sur votre application favorite comme Youtube,... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 10, 2019 • 31min

Rethinking Urban Nature (Matthew Gandy - University of Cambridge)

On the fifth episode of the Circular Metabolism Podcast, we had the opportunity to chat with Matthew Gandy, one of the pioneers of urban political ecology.Matthew is Professor of Geography, and Fellow of King's College at the University of Cambridge. He was Founder and Director of the UCL Urban Laboratory and also has been a visiting scholar amongst others at Columbia University, the University of California, and the Humboldt University in Berlin.Matthew's research topics range from environmental history, urban political ecology, urban water infrastructure, epidemiology, as well as rethinking existing understandings of urban nature. He is indeed an eclectic researcher led by curiosity, attentive observation and sometimes by serendipity. His research is sometimes inspired through art exhibitions asking unusual or unpredictable questions which social sciences tend to overlook or not address.His publications include Concrete and clay: reworking nature in New York City (The MIT Press, 2002), The fabric of space: water, modernity, and the urban imagination (The MIT Press, 2014), and Moth (Reaktion, 2016), along with articles in New Left Review, International Journal of Urban and Regional Research, Society and Space and many other journals. He is currently researching the interface between cultural and scientific aspects to urban bio-diversity. His article "Rethinking Urban Metabolism: water, space and the modern city" and his book "Concrete and clay: reworking nature in New York City" really helped me broaden my urban metabolism horizons by adding social, geographical, historical and political layers.In this episode, we discuss how our choice of words and metaphors is extremely important to describe complex social and environmental challenges. For instance, Matthew used the urban metabolism metaphor to describe for the double circulation in water infrastructure, meaning the circulation of water and capital as well as the interlinks between the material and immaterial flows. However, the use of this metaphor has been highly controversial and almost divisive over the years between critical geographers and industrial ecologists.Matthew also mentions how he actively changes the focus of urban political ecology by bringing different actors and protagonists at the forefront of the research such as flies and overmature trees to question our current discourses on biodiversity in the urban context. He argues that one of the weaknesses of urban political ecology is the lack of direct engagement with ecological science.In the future, a more radical interdisciplinarity is necessary to tackle complex urban problems. He believes that grounded theory and the use of a practical case could enable us to explore the combination between social, historical and ecological sciences.Enjoy this episode and don't forget to visit our website www.circularmetabolism.com to find all of our activities and productions. Also, make sure subscribe to your favourite app including Youtube, iTunes, Spotify and Stitcher to avoid missing any new episode. Finally, leave us a comment or a review to help us improve our podcast.Link to the ERC project Rethinking Urban Nature ; https://www.naturaurbana.org/Link to selected publications"Rethinking urban metabolism: water, space and the modern city""Concrete and Clay, Reworking Nature in New York City"Gandy, M. 2016 'Unintentional... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 29, 2019 • 32min

The right to flows (David Wachsmuth - McGill University)

On this episode of the Circular Metabolism Podcast, we were very excited to catch up with David Wachsmuth during the conference Brussels Ecosystem. David is the Canada Research Chair in Urban Governance at McGill University, where he is also an Assistant Professor in the School of Urban Planning and an Associate Member in the Department of Geography. He is an urban political economist whose research interests include city and regional governance, urban sustainability, housing policy, social theory, and the politics of urban public space. In 2012, David wrote an influential paper in the urban metabolism realm entitled: Three ecologies: Urban Metabolism and the Society-Nature Opposition.During this episode, we discuss how the urban metabolism metaphor was used over the years and it is a not necessarily a fleshed out method but a working metaphor to describe the relationships between urban areas and the environment.We take a closer look at how urban political ecology helps us to understand what happens when flows enter and exit cities and who benefits from them. For instance, in the case of water supply you take a river and follow it to understand who uses it and how. In the case of New York City, it historically covered its water needs through the Hudson river and in order to secure its supply it ended up buying all upstream lands and shutting off polluting industries. We can imagine that while this was possible some centuries ago, today with the globalisation of our supply chains this is unthinkable but puts forward a number of governance questions between cities and their hinterland which are not yet in place.In the future, urban metabolism will have to focus on the interfaces and boundaries between urban areas and their hinterlands as well as their transitions and transformations. It will have to integrate the quantitative part of industrial ecology and the political focus of urban political ecology.Enjoy this episode and don't forget to visit our website www.circularmetabolism.com to find all of our activities and productions. Also, make sure subscribe to your favourite app including Youtube, iTunes, Spotify and Stitcher to avoid missing any new episode. Finally, leave us a comment or a review to help us improve our podcast.Link to the paper "Three Ecologies: Urban Metabolism and the Society-Nature Opposition"Link to David's presentation at the Brussels Ecosystem conferenceLinks to David Wachsmuth website - twitter Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 13, 2019 • 32min

What 21st century cities should be making? (Adrian Hill - Cities of Making)

On this episode of the Circular Metabolism Podcast, we talk with Adrian Hill, the project coordinator of Cities of Making. This project is funded by the Joint Programming Initiative Urban Europe and explores what is the role of making in cities and more specifically in Brussels, Rotterdam and London.With changing attitudes to manufacturing and the advent of great technological inventions ranging from automation, 3Dprinting, Internet of Things, we discuss about what 21st century cities should be making. We also elaborate on what type of manufacturing should be protected or brought back to (European) cities, where could they be located, as well as who is likely to be employed in these new type of manufacturing activities.Finally, we explore the link between urban manufacturing and circular economy and how a productive city could tackle both social and environmental challenges.Enjoy this episode and don't forget to visit our website circularmetabolism.com to find all of our activities and productions.Link to Cities of Making project: www.citiesofmaking.com ; www.twitter.com/citiesofmaking ; www.instagram.com/citiesofmakingLink to Joint Programming Initiative Urban Europe: https://jpi-urbaneurope.eu/More info on Adrian Hill:Adrian is a researcher, designer and planner in the broadest sense. He has a background in environmental and urban planning, communications, research and strategy. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 27, 2019 • 30min

L'illusion des villes immatérielles

Dans le deuxième épisode du Podcast Circular Metabolism, Stephan Kampelmann et Aristide Athanassiadis, voulaient casser le mythe que les villes tertiaires comme Bruxelles consomment moins de ressources que les villes industrielles. Il est vrai que les activités industrielles sont devenues quasi inexistantes à Bruxelles. Cependant, à cause des effets indirects de notre consommation, notre impact environnemental n'a pas forcément diminué mais a simplement été repoussé vers des territoires plus lointains. Par ailleurs, en présentant les chiffres de certains flux métaboliques de Bruxelles il devient clair que l'économie circulaire ne pourra avoir qu'un effet limité à l'intérieur de son territoire. Bien que des solutions et des innovations se multiplient dans les villes, pour réellement circulariser les flux de matières sortant des villes il faudra regarder au minimum à l'échelle métropolitaine voire mondiale.Profitez de cet épisode et rendez-vous sur notre site www.circularmetabolism.com pour retrouver plus de nos réflexions et productions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 1, 2019 • 32min

La Chaire Circular Metabolism

Dans ce premier épisode du Podcast Circular Metabolism, Stephan Kampelmann et Aristide Athanassiadis se présentent et présente les objectifs de la Chaire en Economie Circulaire et Métabolisme Urbain.Pour mieux situer notre discussion et les discussions futures que nous allons avoir aux podcasts suivants, on essaye de mieux définir l'économie circulaire et plus particulièrement dans le contexte des villes. En effet, il existe une excitation de différents stakeholders autour de l'économie circulaire, et chacun propose une autre définition et vision.Nous, on utilise le prisme du métabolisme urbain pour réfléchir, analyser et offrir un regard plus critique sur les initiatives qui prennent place sur notre laboratoire qu'est Bruxelles ainsi qu'ailleurs.Profitez de cet épisode et rendez-vous sur notre site www.circularmetabolism.com pour retrouver plus de nos réflexions et productions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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