Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Feb 10, 2024 • 1min

Je vous parle de mon nouveau podcast: La folle épopée

Pour écouter La folle épopée:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-folle-%C3%A9pop%C3%A9e/id1727649957Spotify:https://open.spotify.com/show/74el11FIusukqlTkEMPstjDeezer:https://deezer.com/show/1000659242 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 8, 2024 • 4min

Comment et quand l’organisme peut-il produire de la chaleur ?

Le processus permettant au corps de réguler sa chaleur interne s’appelle la thermorégulation. Par le biais de différents systèmes biologiques, l’organisme peut produire de la chaleur pour contrer les effets de l’environnement, mais aussi pour optimiser son combat contre les microbes.Les mécanismes qui produisent de la chaleurL’un des moyens les plus basiques de produire de la chaleur pour le corps est d’utiliser les nutriments qu’il ingère par voie digestive. Lorsque des protéines, des lipides et des glucides transitent dans l’estomac et les intestins, des réactions métaboliques se produisent. Elles aident à décomposer les molécules pour en retirer les éléments vitaux. Ces réactions libèrent une certaine quantité d’énergie, elle-même convertie en chaleur. Vous le remarquez sans doute lorsque vous mangez beaucoup : votre corps semble gagner quelques degrés de plus.Un deuxième mécanisme permet à l’organisme de produire du chaud. Il se produit surtout en cas de température extérieure basse. La thermogénèse musculaire se déclenche alors sous la forme de frissonnements, des contractions rapides des muscles qui génèrent de la chaleur en augmentant le métabolisme. La thermogénèse peut aussi se dérouler sans frissons. Elle ne dépend alors pas de l’activité musculaire, mais de réactions qui ont lieu dans le tissu adipeux. Les graisses dites brunes et beiges sont capables de convertir de l’énergie fournie par les aliments en chaleur. Les tissus bruns, plus particulièrement, contiennent des protéines nommées thermogénines. Elles incitent les cellules à produire de la chaleur au lieu de la stocker sous forme énergétique. Les nourrissons ont une proportion importante de graisse brune, qui les aide à maintenir une température corporelle suffisante.Un troisième mécanisme, la fièvre, induit la production de chaleur massive. C’est une réaction immunitaire face à une infection ou une maladie. Le corps libère alors des substances pyrogènes, lesquelles agissent sur l’hypothalamus. Ce centre de régulation général module le point de consigne : la température corporelle augmente afin d’aider à la destruction des agents pathogènes.Le métabolisme de base et ses variationsTout individu dispose de son propre métabolisme de base. Il s’agit d’un nombre en calories qui définit ce dont le corps a besoin, au minimum, pour assurer ses fonctions vitales. Plus ce métabolisme est élevé, plus les cellules brûlent de calories, plus elles génèrent de chaleur. Pour cette raison, les personnes ayant une masse musculaire importante ont tendance à avoir plus facilement chaud que celles qui ont un poids faible. Mais les personnes qui présentent un taux de graisse élevé ne bénéficient pas de cet atout, la graisse consommant moins de calories que les muscles.Les hommes sont également avantagés sur cet aspect, avec un métabolisme de base généralement plus élevé. L’avancée en âge peut modifier le métabolisme, notamment à cause de la perte musculaire et de bouleversements hormonaux.Le rôle majeur des hormonesLa thermorégulation dépend en grande partie des hormones libérées dans l’organisme. La thyroxine, par exemple, est produite par la glande thyroïde. Aussi appelée T4, elle accroit le métabolisme et améliore la production de chaleur en influençant la vitesse d’utilisation de l’énergie par les cellules.L’adrénaline, produite dans les glandes surrénales, stimule quant à elle la thermogénèse en permettant la dégradation plus importante du tissu graisseux. Elle peut également provoquer des frissonnements en réaction au stress ou au froid.En cas de perturbation hormonale, la qualité de la thermorégulation est affectée. C’est ce qui se produit lors d’une hypothyroïdie ou d’une hyperthyroïdie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 7, 2024 • 2min

Pourquoi les bébés ont davantage d’os que les adultes ?

Le squelette d’un adulte comporte en moyenne 206 os. Or, les bébés en ont environ 270 à la naissance. Cette surprenante différence s’explique par l’immaturité du développement osseux. Certains os, séparés par des cartilages ou des tissus durant l’enfance, vont se souder et fusionner avant l’âge adulte.Le développement des os chez les bébésMême si la formation des os débute dès la 10ème semaine de grossesse chez le fœtus, le squelette d’un bébé qui nait est loin d’être entièrement développé. La plupart des os du nourrisson sont constitués de cartilage souple, un tissu particulièrement malléable et plus flexible que les os d’adulte. Cette caractéristique permet au bébé de supporter la pression exercée sur lui lors de l’accouchement. Elle lui sert également à éviter de se blesser lorsqu’il développe sa motricité.Au bout des os les plus longs de l’enfant se trouvent des cartilages de croissance, les plaques épiphysaires. Elles vont permettre à certains os de s’étendre durant la petite enfance puis l’adolescence. Les cartilages de croissance séparent le corps de l’os de ses extrémités, ce qui produit un os en trois parties au lieu d’un os unique. D’autres os ne sont pas soudés chez le bébé : ils fusionnent plus tard dans la vie afin de créer des structures uniques chez l’adulte.La fusion osseuseLe cas le plus marquant est sans doute celui du crâne. Chez le nourrisson, cet os est constitué de plusieurs plaques qui peuvent légèrement se déplacer. Elles sont reliées entre elles par du tissu que l’on nomme « sutures ». L’absence de fusion entre les différents os crâniens présente un intérêt double. D’abord, la tête du bébé peut se déformer pour mieux s’engager dans le bassin de la mère avant l’accouchement. D’autre part, cette flexibilité favorise le développement du cerveau, très rapide au cours des premiers mois de vie. Le crâne du nourrisson devient généralement une entité complète avant les deux ans de l’enfant.En ce qui concerne les os longs, la fusion peut être beaucoup plus lente. Durant l’adolescence, les cartilages de croissance qui séparent les épiphyses, extrémités de l’os, des diaphyses, parties centrales des os, se solidifient. L’on parle alors d’ossification. Le jeune adulte, lorsqu’il a fini de grandir, présente des os longs complets dans les membres. Le fémur ou le tibia, par exemple, deviennent des os uniques, ce qui explique le nombre réduit d’os après la période de croissance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 6, 2024 • 3min

Comment les souvenirs sont-ils stockés sur la mémoire à long terme ?

Il est admis que nous possédons deux grands types de mémoire. La mémoire de travail est celle qui nous permet de retenir des informations pendant quelques secondes, un code par exemple. La mémoire à long terme est quant à elle remarquable. Elle stocke des souvenirs complexes sur des durées qui peuvent atteindre des dizaines d’années.La formation des souvenirsPour être retenus dans la mémoire à long terme, les évènements, odeurs ou sons doivent d’abord être encodés. Cela signifie que le cerveau va se représenter l’information sous une forme qu’il peut retenir. Par exemple, si vous réussissez votre permis de conduire, le cerveau va s’attacher à repérer les éléments qu’il peut stocker facilement en rapport avec cet évènement. Selon les personnes, ces données seront davantage orientées sur le visuel, sur le toucher, sur les mots ou sur l’olfactif. L’encodage va aussi favoriser la récupération rapide du souvenir lorsque c’est nécessaire.Les zones du cerveau concernéesLes lobes temporaux, situés de part et d’autre du crâne, sont impliqués dans le traitement de toutes les informations sensorielles. Ils récupèrent les données fournies par les yeux, les oreilles ou la peau et les transforment en signaux capables d’être encodés.L’hippocampe, petite structure cérébrale dont la forme ressemble à celle de l’animal, est quant à lui indispensable pour encoder dans la mémoire à long terme. Il rassemble les différents aspects d’une expérience pour en créer un souvenir épisodique, qui présente une certaine cohérence.Amas de différents noyaux en forme d’amandes, l’amygdale se concentre sur les émotions. Elle va renforcer l’encodage d’évènements qui ont été accompagnés d’émotions fortes comme la peur, la colère ou la joie.Toutes ces structures agissent en synergie. C’est-à-dire que si l’une d’elles présente des défaillances, la mémoire au long terme en sera compromise, comme c’est le cas pour certaines maladies dégénératives ou affections neurologiques.La consolidation et le renforcement des souvenirsCe n’est qu’avec la consolidation que les souvenirs sont renforcés et stabilisés dans le cortex cérébral, familièrement appelé « la matière grise ». Le sommeil participe significativement à cette étape. Durant les phases de sommeil profond, qui occasionnent des mouvements oculaires rapides, le cerveau réorganise les souvenirs. Il renforce et intègre ceux qui ont généré le plus d’intérêt et d’émotions.La répétition œuvre aussi en faveur du renforcement des souvenirs sur le long terme. Réviser certaines notions ou pratiquer de façon répétée certains mouvements facilite l’accès ultérieur aux souvenirs. C’est d’ailleurs de cette manière que l’on peut refaire du vélo des années après avoir arrêté sans difficulté.Parmi les autres éléments qui aident les souvenirs à rester encodés longtemps, il faut mentionner :le degré d’attention, l’absence d’interférences sous forme de nouvelles informations qui surpassent les souvenirs,l’utilisation des techniques de mémorisation comme les acronymes ou les rimes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 5, 2024 • 3min

Pourquoi est-ce si difficile d’arrêter de fumer ?

Pour écouter ce podcast via:Apple Podcasts:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-a-savoir-sante/id1062748833?mt=2Spotify:https://open.spotify.com/show/726fvUQjirlVlD1AhOxetdDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/51304---------------------Alors que le tabac constitue le tout premier facteur de risque évitable de développer un cancer, presque un tiers des Français majeurs continue à fumer. Si la nicotine entraine une dépendance physique qu’il faut contrer lors du sevrage, ce n’est pas l’unique raison. D’autres facteurs contribuent à rendre l’arrêt de la cigarette très difficile.Une composition chimique étudiée pour le plaisirPourquoi autant de personnes fument-elles régulièrement alors que les premières cigarettes sont souvent perçues comme désagréables ? Au-delà de toutes les substances chimiques intégrées dans ces produits, la présence de nicotine est la principale responsable du plaisir ressenti à fumer. Dans le cerveau, la nicotine se lie à des récepteurs présents sur un neurotransmetteur, l’acétylcholine. Elle agit alors sur la libération de différentes substances dont la dopamine, bien connue sous le nom d’hormone du plaisir. Concrètement, à chaque fois que l’individu fume, il active le circuit de la récompense et obtient une sensation agréable de détente et de bien-être.Sur le long terme, la nicotine induit des changements physiologiques au niveau du cerveau. La dépendance physique s’installe et aggrave la difficulté à arrêter la cigarette. L’organisme s’habitue en effet aux niveaux élevés de dopamine : leur baisse entraine des symptômes de sevrage tels que de l’anxiété, de l’irritabilité, des troubles du sommeil et de la concentration. Les fumeurs dépendants ressentent aussi une forte envie de consommer de la nicotine.Des facteurs psychologiques importantsSouvent, l’acte de fumer est intégré dans une routine. Il peut être associé à des moments de détente, par exemple pendant une pause au travail, ou à des activités plaisantes, telles qu’un apéritif entre amis. L’association psychologique entre la cigarette et les routines est forte. Elle déclenche l’envie de fumer à certains moments, même après avoir surmonté le sevrage physique.D’autre part, le tabagisme est souvent utilisé comme palliatif contre le stress, l’anxiété ou d’autres émotions fortes. Le fumeur ne se trouve en capacité d’arrêter la cigarette que s’il parvient à développer des stratégies pour faire face à tous ces ressentis sans tabac.D’autres éléments perturbent l’arrêt de la cigaretteAu sein des cercles sociaux, fumer s’apparente parfois à une activité collective qui colporte avec elle des images de détente, de sophistication ou d’attitude rebelle. Cesser la cigarette est alors d’autant plus difficile que l’entourage n’y aide pas, ou s’y oppose carrément.Parmi les défis à relever, le fumeur qui souhaite se sevrer doit aussi faire face à la peur de grossir. Il est donc crucial, pour réussir à arrêter de fumer, d’opter pour une prise en charge très globale qui prend tous ces éléments en considération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 4, 2024 • 3min

Pourquoi le stress entrave-t-il la digestion ?

Le stress nous pousse parfois à manger en excès ou, au contraire, il nous coupe complètement l’appétit. Il s’agit d’une réponse naturelle de l’organisme face à une menace perçue : le corps se prépare à lutter ou à fuir. Cette réaction n’est pas sans conséquence au niveau biologique. Elle influence notamment le déroulement de la digestion.Les effets du stress sur le système digestifEn prévision d’un éventuel combat, l’organisme soumis au stress met en place différentes stratégies. Il active le système nerveux sympathique, responsable de la réponse de fuite ou de lutte lorsqu’une situation inquiétante est perçue. La priorité du corps est alors de répondre à la menace efficacement. Pour se faire, les ressources sont principalement attribuées aux fonctions musculaires, cérébrales et cardiaques. La digestion, non essentielle sur l’instant, est limitée. La production de salive et d’enzymes digestives baisse considérablement, ce qui affecte la possibilité de dégradation des nutriments. Le bol alimentaire est mal décomposé, occasionnant des lourdeurs ou des symptômes d’indigestion.D’autre part, le stress affecte aussi la motilité gastro-intestinale, c’est-à-dire les mouvements des muscles digestifs pour propulser la nourriture à travers l’estomac et les intestins. Ralentis ou irréguliers à cause du stress, ces mouvements gênent le déroulement d’une bonne digestion. Ils peuvent provoquer diarrhée, constipation et sensation de pesanteur dans l’abdomen.L’axe cerveau-intestin et son importance dans la gestion du stressLe cerveau et l’intestin sont connectés de différentes façons, profondes et bidirectionnelles. Tout stress psychologique affecte potentiellement la fonction intestinale, et tout désordre digestif se répercute sur la qualité du fonctionnement psychique et cognitif.Par exemple, un stress chronique est susceptible de perturber l’équilibre de la flore digestive, aggravant les troubles tels que le syndrome de l’intestin irritable. Les hormones libérées en réaction au stress dont le cortisol altèrent quant à elles les bactéries logées dans l’intestin. L’absorption des nutriments devient moins efficace.Conséquences du stress sur les comportements alimentairesPour s’apaiser, une personne stressée aura tendance à se tourner vers des aliments réconfortants, mais très riches en graisses et en sucres rapides. Consommés en excès, ces derniers rendent la digestion encore plus difficile, avec des ballonnements, des crampes ou des remontées acides. Les personnes qui souffrent d’ulcères ou de reflux sont particulièrement affectées par les situations stressantes. L’inconfort qu’elles ressentent à la digestion peut même les mener à consommer encore plus d’aliments, entretenant le cercle vicieux.D’autres troubles peuvent aussi apparaitre à cause du stress tels que l’anorexie, qui aggrave à son tour les symptômes digestifs en créant des carences et une lenteur du transit. En cas de maladie du système digestif, il est très important d’apprendre à gérer le stress par des techniques spécifiques pour éviter qu’il n’aggrave la situation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 1, 2024 • 2min

Comment fonctionnent les réactions réflexes ?

Indépendantes de notre conscience, les réactions réflexes nous protègent des dangers immédiats. Que l’on touche une surface brûlante ou que l’on marche sur une épine, notre corps réagit immédiatement en essayant de nous éloigner du risque. Quels mécanismes se mettent en place lors d’une telle réaction ?Les réflexes, des réponses motrices involontairesUn réflexe consiste en une réaction automatique faisant suite à un stimulus spécifique. Il faut distinguer les réflexes innés, transmis par l’évolution, des réflexes acquis. Cruciaux pour la survie, constants chez tous les représentants de l’espèce humaine, les réflexes innés se manifestent dès la naissance. Ils sont mis en place par un arc réflexe, qui constitue le chemin pris par l’impulsion nerveuse dès la réception du stimulus.Lors d’une brûlure, les récepteurs thermiques de la peau détectent la température trop élevée et envoient une information sensorielle au centre d’intégration. Ce sont les neurones sensoriels qui se chargent de transmettre ces données. Lorsque les informations sensorielles nécessitent un traitement, pour reconnaitre une odeur par exemple, elles sont envoyées au cerveau. Mais, dans le cas de l’arc réflexe, une réponse rapide est requise. C’est alors la moelle épinière qui fait office de centre d’intégration. Elle charge le neurone moteur d’activer les muscles ou les glandes concernées. Pour le réflexe de retrait, ce sont les muscles du bras et de la main qui se contractent afin d’éloigner le membre du danger. Tout ce cheminement ne prend qu’une fraction de seconde et permet de protéger l’intégrité du corps de la brûlure ou d’un autre risque.Le rôle du système nerveux centralSouvent, lors d’une réaction réflexe, la douleur n’apparait qu’après l’action des muscles pour se retirer. Cela illustre bien le temps nécessaire à l’information pour parvenir au cerveau, qui pourrait entrainer des dommages irréversibles si la moelle épinière ne pouvait pas prendre de décision immédiate.Le système nerveux central, abrité dans la moelle épinière, est capable de filtrer toutes les informations qu’il reçoit. Il décide alors soit d’ignorer le stimulus s’il semble insignifiant, soit de réagir, soit d’orienter les données vers le cerveau pour un traitement supplémentaire.Il est intéressant de constater que le temps d’un réflexe est légèrement influencé par la distance qui sépare le lieu stimulé de la moelle épinière. Ainsi, une brûlure sur le pied sera traitée sensiblement moins vite qu’une brûlure à la poitrine. En pratique, toutefois, la différence est très faiblement perceptible. Les voies dédiées aux réactions réflexes sont préétablies, et optimisées pour que l’information circule le plus rapidement possible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 31, 2024 • 3min

Quels sont les points sur lesquels de vrais jumeaux diffèrent ?

Si l’on ne compte plus les ressemblances entre deux vrais jumeaux, il existe pourtant des points précis sur lesquels ils diffèrent. Ces éléments dépendent soit de facteurs environnementaux, soit d’une expression variable des mêmes gênes, soit d’évènements qui contribuent à modifier l’apparence physique.Les conséquences de l’environnement sur les jumeauxDes vrais jumeaux proviennent de la même cellule originelle qui s’est scindée en deux. Ils disposent donc du même patrimoine génétique. Cependant, l’environnement peut altérer l’expression de l’ADN et engendrer des différences perceptibles entre les deux individus. L’alimentation, d’abord, constitue un facteur prépondérant dans le poids de la personne. Elle peut même favoriser la survenue de certaines maladies ou, au contraire, œuvrer en faveur de la santé générale.Le stress est également connu pour engendrer des conséquences néfastes au niveau des cellules. Il peut stimuler ou freiner l’expression de certains gènes, produisant des différences de développement entre les deux êtres humains.L’environnement façonne les jumeaux de façon distincte dès leur croissance in utero. Ainsi, les empreintes digitales, parfaitement uniques, se différencient chez l’un et l’autre des bébés avant même la naissance avec des traits similaires mais non identiques.En fonction du mode de vie adopté, l’ADN peut se trouver modifié dans sa structure même, ce qui produit des variabilités physiques entre les deux jumeaux. Même sans contrainte extérieure particulière, le code génétique de chaque individu est soumis à des mutations, ce qui explique qu’environ 15% des vrais jumeaux n’ont pas strictement le même ADN.L’état de santé peut varier considérablement entre deux jumeauxRésultant de tous les facteurs cités précédemment, en plus des habitudes de sommeil, d’activité physique et d’exposition aux toxines, les deux jumeaux disposent d’une santé qui n’est pas toujours la même. Celle-ci peut se répercuter de façon intrinsèque, par exemple avec une fragilité cardiaque, une moindre capacité pulmonaire ou une plus grande résistance aux infections. Elle se répercute aussi d’un point de vue extérieur. Une affection dermatologique laissera des traces physiques sur la peau d’un des jumeaux très exposé au stress, tandis que l’autre s’en sortira sans aucune séquelle grâce à un système immunitaire plus performant. Une exposition marquée aux écrans pourra engendrer une myopie sévère chez l’un des enfants, tandis que l’autre, plus attiré par l’extérieur, n’aura pas besoin de porter de lunettes.D’autres éléments propres à chaque individuDe façon plus précise, il existe des parties du corps humain qui se développent de façon distincte pour chaque personne, même pour les vrais jumeaux. Outre les empreintes digitales, l’on peut aussi citer l’iris de l’œil, parfaitement unique dans ses dessins complexes, ou les motifs présents sur la langue qui diffèrent pour chaque individu.Le microbiome, fortement influencé par l’environnement et le mode de vie, s’avère aussi propre à la personne qui l’abrite. Enfin, les détails de la dentition et la forme exacte du nez ou des oreilles sont sensiblement différentes, bien que semblables en apparence, entre deux jumeaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 30, 2024 • 3min

Comment la caféine agit-elle sur notre cerveau ?

La caféine est une substance dite psychotrope. Cela signifie qu’elle modifie le déroulement de certains processus qui se déroulent dans le cerveau. Qu’on l’apprécie ou que l’on s’en méfie, il est intéressant de mieux comprendre comment la caféine agit sur notre façon de nous comporter et de réfléchir.La composition chimique de la caféineLa molécule de caféine comporte 8 atomes de carbone, 10 atomes d’hydrogène, 4 atomes d’azote et 2 atomes d’oxygène. Elle est parfois appelée « théine » ou « guaranine » en fonction de sa provenance, mais elle conserve les mêmes effets sur l’organisme humain. La caféine est issue des plantes : elle fait partie des alcaloïdes, des composés souvent végétaux et toxiques à haute dose. Ces derniers sont utilisés par la plante pour se protéger des insectes. Consommée à des doses raisonnables, la caféine reste une substance reconnue sans danger par les organismes de protection alimentaire.Les propriétés excitantes de la caféine tiennent à sa structure. Elle comporte des noyaux de xanthine, un pigment jaune qui confère sa couleur à l’urine et est également stimulante pour le système nerveux.Les mécanismes d’action de la caféine sur le cerveauLe cerveau humain est protégé par une barrière hémato-encéphalique, qui évite l’intrusion d’hormones, de toxines ou d‘agents pathogènes. La caféine est capable de traverser cette barrière pour atteindre le réseau neuronal. Elle bloque alors les récepteurs d’adénosine. L’adénosine est un neurotransmetteur, c’est-à-dire un messager chimique qui, lorsqu’il atteint ses récepteurs, favorise l’émergence de la fatigue. Il enjoint également le cerveau à limiter son activité neuronale. En bloquant les récepteurs, la caféine empêche le message de parvenir à destination. L’activité neuronale augmente au lieu d’être régulée par l’adénosine inhibitrice.Plus l’activité des neurones est intense, plus le cerveau libère de dopamine, de glutamate et de noradrénaline. Or, ces neurotransmetteurs interviennent quant à eux dans la gestion de l’éveil, de la concentration et de la réactivité. Une personne qui consomme de la caféine est soumise à des pics de glutamate et de noradrénaline : elle se sent plus énergique et plus vigilante. La dopamine lui procure en outre une sensation de bien-être qui peut l’inciter à consommer plus régulièrement de la caféine.Des conséquences sur les courts et longs termesSur le coup, la caféine améliore certaines formes de performance cognitive et limite le ressenti de la fatigue. Elle donne un coup de boost à la concentration, ce qui en fait la partenaire idéale pour les trajets en voiture ou les activités exigeant une attention permanente.Sur le plus long terme, cependant, l’organisme développe une certaine tolérance qui implique la hausse des doses de caféine pour obtenir les mêmes effets. L’arrêt de la caféine après une consommation élevée peut aussi induire des symptômes de sevrage désagréables comme des maux de tête, de la fatigue et des troubles de l’humeur.Enfin, la caféine affecte partiellement le sommeil si elle est consommée en fin de journée, en maintenant les neurones en éveil. Elle peut contribuer à exacerber l’anxiété et d’autres symptômes liés au stress qui empirent avec le manque de sommeil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 29, 2024 • 2min

Pourquoi les bébés sont-ils beaucoup plus souples que les adultes ?

Avez-vous déjà vu un bébé se contorsionner dans tous les sens, mettre son pied derrière sa tête ou pratiquer le grand écart sans effort ? La souplesse des jeunes enfants est surprenante, mais pas inutile. Elle leur permet notamment de naitre et de grandir en toute sécurité.Le développement physiologique du nourrissonChez les bébés, le développement des muscles et des osseux se produit très rapidement. Relativement faibles à la naissance, les muscles gagnent en force et en coordination pendant les premiers mois de vie, afin de favoriser des compétences motrices comme la tenue en position assise ou la marche. Plus un muscle se développe, moins il tend à être souple car il gagne en rigidité.Les os des bébés, quant à eux, ne sont pas tout à fait similaires à ceux des adultes. Ils contiennent du cartilage de croissance, une substance souple et élastique. Celle-ci contribue à réduire les risques de fracture en conservant une certaine flexibilité de l’os. Lors de l’accouchement, la malléabilité du crâne de bébé est essentielle pour qu’il puisse légèrement se déformer lors du passage entre les os du bassin de la mère. Il va ensuite se souder progressivement dans les mois suivant la naissance.Au fur et à mesure que l’enfant grandit, le cartilage présent dans les os se transforme et durcit, par un processus appelé ossification. Après la puberté, l’adolescent dispose d’os complets et robustes, qui ne peuvent plus du tout se plier.L’importance de deux protéines pour la souplesse de bébéPrésent dans le tissu conjonctif, qui soutient les autres tissus de l’organisme, le collagène s’avère abondant chez le bébé. Il assure une plus grande flexibilité des tissus qui peuvent s’étirer ou se contracter aisément par rapport à ceux d’un adulte.L’élastine, une autre protéine constitutive des tissus, dispose d’un ratio élevé dans les muscles et ligaments des nourrissons. Elle permet aux tissus de reprendre leur forme après l’étirement. Elle favorise donc la souplesse du corps et la capacité de l’enfant à se mouvoir sans contrainte. La flexibilité articulaire est également importante lors de l’accouchement, pour que le nourrisson puisse s’extraire du corps maternel en étirant ses propres membres.La présence de ces deux protéines œuvre en faveur de l’exploration motrice du bébé, indispensable à son autonomie future et à sa survie. Avec le temps, la composition des tissus se modifie, amenant une perte de souplesse de façon naturelle chez l’adulte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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