Raphaël Kempf, avocat pénaliste engagé dans la défense des libertés, et Aurélien Martini, vice-procureur, explorent la notion controversée d'association de malfaiteurs. Kempf alerte sur les risques d'arbitraire inhérents à une définition floue, tandis que Martini défend son utilité, notamment en antiterrorisme. Leur débat aborde des questions de charge de la preuve, de cas d'injustices répressives, et de la politisation du parquet, tout en appelant à une réflexion nationale sur les libertés et la justice.