Les Matins de France Culture "Chien 51" de Cédric Jimenez : rien de rien
Oct 17, 2025
Le dernier film de Cédric Jimenez est analysé comme un échec narratif, incapable de délivrer un message sur notre monde. L'ouverture spectaculaire en une dystopie urbaine semble vide de sens. Les personnages principaux, tels que l'inspectrice Salia, déroulent une enquête peu cohérente entre sphères élevées et mouvements révolutionnaires. Une critique souligne le mélange maladroit des décors et la présence intrusive de placements produits, dénaturant le récit. Enfin, l'œuvre originale, riche en critique sociale, est ironiquement ignorée par le film.
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Dystopie Muette Et Incohérente
- Cédric Jimenez ne parvient pas à dire quoi que ce soit de pertinent sur notre monde à travers sa dystopie cinématographique.
- Le film est incohérent dans sa représentation sociale et narrative, ce qui vide l'enquête de sens.
Ouverture Frénétique Et Ville Morcelée
- Le film s'ouvre sur une course-poursuite et présente une ville divisée en trois zones sociales strictes.
- L'enquête sur l'assassinat de l'inventeur d'Alma plonge Salia et Zem dans les bas-fonds et les hautes sphères sans clarté spatiale.
Décors Hétérogènes Et Perte De Cohérence
- Le monde filmique mélange des décors incohérents allant de quartiers nord de Marseille à une science-fiction vieillotte.
- Cette hétérogénéité visuelle et narrative empêche la dystopie de fonctionner et fragilise les personnages.
