Les Pieds sur terre
Les femmes de ménage font plier SciencesPo
Apr 9, 2025
Latifa Kateri, responsable de l’équipe du ménage à Sciences Po, évoque la grève des travailleurs d'entretien sur le campus en mars dernier. Thomas Sepulveda, étudiant en Master, témoigne également de ce mouvement. Ensemble, ils discutent des conditions de travail difficiles des agents de nettoyage, de leur mobilisation et de la solidarité étudiante qui émerge. Leurs récits mettent en lumière la dignité et l'importance de ces travailleurs souvent invisibles dans un milieu académique prestigieux.
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Quick takeaways
- Les travailleurs d'entretien de Sciences Po, en lutte pour de meilleures conditions de travail, mettent en lumière des réalités souvent invisibles dans le milieu universitaire.
- La mobilisation étudiante a joué un rôle crucial dans le soutien des grévistes, renforçant les liens entre élèves et agents d'entretien, tout en faisant évoluer les mentalités.
Deep dives
Conditions de travail inacceptables
Les personnels d'entretien de Sciences Po dénoncent des conditions de travail qu'ils jugent insupportables, semblant parfois s'apparenter à de l'esclavage moderne. Actuellement, 77 agents nettoient 12 bâtiments sur une surface de 60 000 m² pour 10 000 étudiants, ce qui engendre une charge de travail extrêmement élevée. La majorité de ces agents n'ont que des contrats à temps partiel et sont contraints de cumuler plusieurs emplois pour subvenir à leurs besoins, souvent en travaillant jusqu'à 14 heures par jour. Ils réclament des améliorations telles qu'un treizième mois, une prime de vacances et une réduction de leur cadence de travail en raison de l'augmentation des tâches sans augmentation du personnel disponible.
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