Faut-il tout produire localement ? Trump devrait relire ses classiques

Publié en 1841, le « Système national d'économie politique » de Friedrich List est une œuvre majeure qui remet en question le libre-échange et promeut le protectionnisme industriel. List, ayant vécu dans plusieurs pays, apporte une perspective internationale à ses théories économiques, influençant les politiques industrielles de nations comme les États-Unis, l'Allemagne et le Japon.

Dans cette œuvre, Schumpeter explore le concept d'évolution économique en distinguant le circuit économique stationnaire de l'évolution dynamique impulsée par l'innovation. Il souligne le rôle central de l'entrepreneur dans la mise en œuvre de nouvelles combinaisons productives, conduisant à des cycles économiques de croissance et de dépression. L'innovation est ainsi au cœur de la croissance économique, générant des rentes de monopole temporaires et stimulant la concurrence.

Les Principes de l'économie politique et de l'impôt de David Ricardo constituent une contribution majeure à la pensée économique classique. Ricardo développe la théorie des avantages comparatifs, qui explique comment les pays peuvent tirer profit du commerce international même s'ils ne sont pas les plus efficaces dans la production de tous les biens. Il analyse également le rôle de la rente foncière et de la distribution du revenu national. Son œuvre a influencé de nombreux économistes ultérieurs et continue d'être étudiée et débattue aujourd'hui. Ricardo a eu une influence significative sur le développement de la pensée économique libérale.

Publié en 1776, 'La Richesse des nations' est l'œuvre majeure d'Adam Smith. Le livre est composé de cinq livres qui traitent de sujets tels que la division du travail, la productivité, les marchés libres et les systèmes économiques politiques. Smith y expose son analyse sur l'origine de la prospérité de certaines nations, comme l'Angleterre et les Pays-Bas, et développe l'idée d'un ordre naturel résultant de l'intérêt individuel se résolvant en intérêt général par le jeu de la libre entreprise et de la libre concurrence. Le livre critique notamment le mercantilisme et la physiocratie, et propose un système économique avec peu d'intervention gouvernementale, permettant aux individus de servir leurs intérêts personnels.