L’élection présidentielle du 5 novembre 2024 pourrait bien voir se répéter le scénario d’un affrontement entre Joe Biden et Donald Trump. Sauf que cette fois-ci, ce dernier est bien mieux préparé à prendre les rênes du pouvoir. Et le programme qu’il martèle à chacun de ses meetings laisse présager une Amérique plus sombre que sous son précédent mandat.

D’estrade en estrade, Trump promet à ses partisans la vengeance pour sa défaite de 2020. « Nous vous promettons d’éradiquer les communistes, les marxistes, les fascistes de la gauche radicale qui vivent comme de la vermine dans les confins de notre pays », déclarait-il le 11 novembre 2023.

Si bien que nombre d’observateurs s’inquiètent d’une menace existentielle pour la démocratie américaine et du démantèlement à venir des contre-pouvoirs qui avaient résisté au républicain de 2016 à 2020.

L’inquiétude concerne également les ambitions de l’ancien président sur le sujet de l’immigration, alors que celui-ci qualifie les migrants de « violeurs » et de « trafiquants de drogue ». Nombre de pays s’interrogent enfin sur les conséquences internationales de l’hypothétique élection de cet isolationniste convaincu et du désengagement américain qui suivrait.

Quelles sont les chances pour Donald Trump de l’emporter en novembre ? Que prévoient l’ex-président et son équipe pour la campagne qui démarre ? Pour répondre à ces questions, Piotr Smolar, correspondant du Monde à Washington, est l’invité du podcast « L’Heure du Monde ».

Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Réalisation : Quentin Tenaud. Musiques : Amandine Robillard.

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