Les Matins de France Culture Jafar Panahi, réalisateur iranien : "Le régime iranien a l'air solide mais de l’intérieur, ils a déjà explosé"
Sep 29, 2025
Jafar Panahi explore les cicatrices du passé avec son nouveau film, inspiré de son emprisonnement et des récits d'amis. Il décrit la prison iranienne, rendant compte de l'impact des tortures. En mettant en scène des bourreaux compliqués, il questionne la justice populaire. Le tournage clandestin en Iran révèle des méthodes audacieuses pour échapper à la censure. Enfin, il partage ses réflexions sur la fragilité du régime et sa volonté de retourner en Iran, renforçant son engagement envers le cinéma engagé.
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Origine Prisonnière Du Scénario
- Jafar Panahi explique que le film vient des récits d'amis rencontrés en prison et de leurs souvenirs.
- Ces conversations et ces histoires sont devenues le point de départ naturel du scénario.
Mémoire Des Interrogatoires
- Panahi décrit l'interrogatoire type en prison : longues séances, yeux bandés, questions derrière vous.
- Il souligne que la mémoire de ces expériences hante ensuite les anciens détenus.
La Structure Fait Le Bourreau
- Panahi présente les bourreaux comme produits d'une structure problématique plutôt que des monstres absolus.
- Il s'intéresse moins à la vengeance qu'aux conséquences futures de cette violence sur la société.
