AI-powered
podcast player
Listen to all your favourite podcasts with AI-powered features
Depuis le 7 octobre, les actes antisémites enregistrés en France ont augmenté de 1000% et de 235% aux États-Unis. Dans un entretien vibrant et synthétique, Dov Maïmon, directeur de recherche à l’Institut politique du peuple juif, rend compte de cette recrudescence et en explique les mécanismes. Partant du principe que « les États n’ont pas d’amis mais seulement des intérêts », il affirme que l’empathie envers les enfants palestiniens et la diminution de leur souffrance ne sont pas le moteur des principaux acteurs que sont l’Iran, le Hamas, le Qatar, la Chine où les Islamistes. Il s’interroge également sur le discours « d’apaisement » des puissances occidentales, les États-Unis et la France en particulier, qui, pour des raisons économiques et électorales, cherchent à ménager « la chèvre et le chou ». Vu sous cet angle, la montée de l’antisémitisme, amplifiée par les réseaux sociaux, serait principalement le résultat d’une instrumentalisation des acteurs internationaux au service de leur propres intérêts stratégiques ou idéologiques. Parmi les moyens de résister à la vague, deux spécialités juives : l’humour et la prière.